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Balkanikum

posté le 18-08-2010 à 22:01:57

Si les Croates avaient de la jugeotte, jamais plus le HDZ ne gouvernerait
 


Dans les pays démocratiques le minimum d'hygiène est qu'après des révélations aussi chocantes sur la criminalité et la corruption de l'Etat, le parti dirigeant, quelle que soit la personne qui le pilote, abandonne le pouvoir, commente le journal Delo de Slovénie.

Dans un commentaire paru dans le journal slovène Delo est "disséquée" la situation politique actuelle en Croatie. Le journal de Ljubljana se penche sur les nombreuses affaires de corruption et toute une série d'autres au sein du HDZ.

"Personne n'a infligé autant de dégâts à la Croatie que le HDZ, pas même l'agresseur", écrit le commentateur dans le Delo, et il ajoute que "Dans les pays démocratiques le minimum d'hygiène est qu'après des révélations aussi chocantes sur la criminalité et la corruption de l'Etat, le parti dirigeant, quelle que soit la personne qui le pilote, abandonne le pouvoir".

Le commentateur affirme qu'avec les nouvelles révélations sur la corruption de l'Etat il est devenu évident que pour la deuxième fois dans la courte histoire moderne du pays le HDZ a détroussé la Croatie. La première fois sous le règne de Franjo Tuđman, lorsqu'avaient été créées 200 familles riches et avait été menée une privatisation plus nocive que les quatre années de guerre, et la seconde fois à l'époque d'Ivo Sanader.

La politique de Sanader, lorsqu'il était au pouvoir, a été de transvaser l'argent des contribuables sur le compte du HDZ ou dans ses propres poches. En installant des gens aux postes de commande, sans égard à leurs capacités, le HDZ a de nouveau raflé des millions d'euros de l'Etat. Des calculs grossiers parlent d'un dixième du budget de l'Etat.

Jadranka Kosor devrait démissioner, si pas en raison de ce qui vient d'être dit, du moins parce que le HDZ est arrivé au pouvoir grâce à de l'argent volé, par conséquent par une arnaque électorale qui jette une ombre sur la légitimité du pouvoir. Par ailleurs, à quelques exceptions près, les mêmes individus occupent le pouvoir que lorsque Sanader était Premier ministre, lesquels individus s'ils n'ont pas directement pris part à la spoliation, ou bien devaient être au courant ou bien en ont retiré des bénéfices.

"D'où la Kosorette tient-elle les millions pour sa campagne présidentielle, dont les sources n'ont jamais été clarifiées ?", se demande le commentateur du Delo.

A part le fric venant de la pieuvre de la corruption, rien n'a changé en Croatie. Avec l'impôt de crise on a de nouveau tapé dans la poche des contribuables. A la tête des institutions et des entreprises nationales on trouve les mêmes gens. Les services de la douane continuent à être dirigés par un homme qui avec Sanader a siphonné le budget de l'Etat, ajoute-t-il.

Compte tenu de ce que la Croatie est au bord de l'effondrement financier et qu'il n'y a pas de réformes décisives, ce qui est également une manière de détruire le pays, voici encore un autre crime du HDZ : l'effondrement total des valeurs sociales puisque "ceux qui volent sont des rois, tandis que l'honnêteté c'est pour les nigauds".

"Même si on devait passer les menottes à Sanader, cela ne changera rien dans les faits puisque personne ne replacera les millions dans les caisses. Qu'il y ait absence de prescription pour la criminalité liée à la privatisation n'est rien d'autre que lettre morte sur le papier, et il n'arrivera rien aux oligarques. Pour son propre financement le HDZ a fait ployer l'Etat. Si en Croatie existaient la justice et la jugeotte des électeurs, jamais plus le HDZ ne serait au pouvoir. Dans les pays organisés les partis dangereux sont interdits", conclut le commentateur du Delo, Rok Kajzer.

 

 

 

Da Hrvati imaju razuma, HDZ više nikad ne bi vladao
 


U demokratskim državama higijenski minimum je da nakon tako šokantnih otkrića o državnom kriminalu i korupciji, vladajuća stranka, bez obzira na to tko je trenutačno vodi, odstupi s vlasti, komentira slovensko Delo.

U komentaru u slovenskom dnevnom listu Delo 'secira' se trenutačna politička situacija u Hrvatskoj. Ljubljanski list osvrće se na brojne slučajeve korupcije i niz drugih afera u HDZ-u.

''Toliko štete koliko je HDZ nanio Hrvatskoj nije napravio nitko, čak ni agresor'', piše komentator u Delu, te dodaje da je ''u demokratskim državama higijenski minimum da nakon tako šokantnih otkrića o državnom kriminalu i korupciji, vladajuća stranka, bez obzira na to tko je trenutačno vodi, odstupi s vlasti''.

Komentator tvrdi da je najnovijim razotkrivanjem državne korupcije postalo očigledno da je HDZ i drugi put u kratkoj suverenoj povijesti države orobio Hrvatsku. Prvi put za vladavine Franje Tuđmana, kada se stvaralo 200 bogatih obitelji i provela privatizacija štetnija od četverogodišnjeg rata, i drugi put za vrijeme Ive Sanadera.

Sanaderova politika, dok je bio na vlasti, bila je novac poreznih obveznika preusmjeriti na račun HDZ-a ili u vlastite džepove. Stavljanjem stranačkih ljudi na položaje, bez obzira na sposobnosti, HDZ je ponovo ''pospremio'' milijune državnih eura, a grubi izračuni govore o desetini državnog proračuna.

Jadranka Kosor trebala bi odstupiti, ako ne zbog navedenog, onda zbog činjenice da je HDZ na vlast došao zahvaljujući ukradenom novcu, dakle izbornom prijevarom, koja baca sjenu na legitimnost vlasti. Nadalje, u Vladi sjede isti oni ljudi, uz manje iznimke, koji su sjedili i dok je Sanader bio premijer i koji su, ako već i nisu neposredno sudjelovali u krađi, morali za nju znati ili uživati u njezinim plodovima.

''Odakle Kosorici milijuni za njezinu predsjedničku kampanju, čije izvore nikada nije pojasnila?'', pita se komentator Dela.

Osim lova na korupcijsku hobotnicu, ništa se u Hrvatskoj nije promijenilo. S kriznim porezom ponovo se posegnulo u džepove poreznih obveznika. Na čelu državnih institucija i tvrtki i dalje isti ljudi. Carinu i dalje vodi čovjek koji je sa Sanaderom grabio u državni proračun, dodaje se.

S obzirom na to da je Hrvatska na rubu financijskog sloma i da ključnih reformi nema, što je također oblik uništavanja države, tu je još jedan krimen HDZ-a – potpuni raspad društvenih vrijednosti jer oni ''koji kradu su kraljevi, a poštenje je za glupane''.

''Čak i ako Sanaderu nataknu lisice, to neće, zapravo, ništa promijeniti jer nitko neće vratiti milijune u proračun. Nezastarijevanje privatizacijskog kriminala mrtvo je slovo na papiru, a nikome od tajkuna neće se ništa dogoditi. HDZ je državu vlastitim financiranjem doveo na koljena. Kada bi u Hrvatskoj postojala pravda i razumni birači, HDZ više nikada ne bi smio na vlast. U uređenim državama opasne stranke zabranjuju'', zaključio je komentator Dela Rok Kajzer.

 

Source : e-novine.com, le 18 août 2010. 

 

 

 


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posté le 18-08-2010 à 09:42:20

L'ex-Premier ministre croate Ivo Sanader fait l'objet d'une enquête judiciaire
 

L'ex-Premier ministre croate Ivo Sanader fait l'objet d'une enquête de la justice croate pour une affaire de versements de crédits à un groupe croate par la banque autrichienne Hypo Group Alpe Adria (HGAA), affirme mardi l'hebdomadaire croate Nacional.

"Le parquet général a entamé le travail sur un premier dossier dans lequel l'ex-Premier ministre Ivo Sanader est directement soupçonné d'avoir touché une provision illégale", écrit le journal, citant "une source proche du gouvernement". Selon le journal, le parquet enquête pour savoir "si Ivo Sanader a touché à la fin des années 1990 une provision illégale d'environ 800.000 deutsche marks (410.000 euros)" de la part d'une compagnie locale, Globus Grupa, pour lui avoir "arrangé" un prêt de 4 millions de marks par la HGAA. Selon la même source, M. Sanader, qui s'est retiré en 2009 de la scène politique, a aidé la banque autrichienne à entrer dans les années 1990 en Croatie et il aurait alors été proche des dirigeants de la HGAA, notamment de l'ancien président de son conseil d'administration, Wolfgang Kulterer, placé dimanche en détention préventive dans son pays dans une affaire de corruption.

Source : rtlinfo.be, le 17 août 2010.
 


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posté le 17-08-2010 à 15:29:58

Le rêve dangereux d'un grand Reich
 


Thérories du complot, rêves d'une "Grande Serbie" et aucun mot du génocide: le nationalisme serbe entrave le développement dans les Balkans. Mais l'Allemagne et l'Europe doivent aussi faire leur part du boulot.

par Christian Schwarz-Schilling

Christian Schwarz-Schilling avait démissionné en 1992 en tant que ministre des Postes et des Télécommunications pour protester contre la politique en Bosnie du Gouvernement Kohl. En 2006-2007 il fut le Haut-représentant pour la Bosnie-Herzégovine.

Cela fait des années que les ténors de la politique européenne parlent de la crise permanente au Kosovo et en Bosnie-Herzégovine. La vérité semble toutefois différente : ce n'est pas le manque de bonne volonté ou la stupidité des politiciens de ces deux pays qui est la cause du manque de progrès. Le plus gros problème reste encore et toujours la crispation idéologique de la Serbie.

La Serbie ne s'est pas encore débarrassée de l'idéologie nationaliste de la Grande Serbie, qui a mené dans les années 90 au pire génocide en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et au démantelement subséquent de l'ex Yougoslavie. Encore aujourd'hui cette idéologie empêche le progrès dans les deux pays voisins. C'est avec une impertinence politique sans pareille que le gouvernement serbe veille à ce que l'idée historiquement dépassée de la "Grande Serbie" ne soit pas remise en question. Celui qui agit ainsi se retrouve en Serbie sous une énorme pression politique, qui peut mener jusqu'au meurtre, comme cela est arrivé au courageux Premier ministre Zoran Đinđić, qui fut proprement exécuté.

Il existe cependant un autre facteur qui empêche que les choses aillent vers un mieux dans toute la région. Il s'agit de la politique désaxée, inconsistante et poussive de l'Europe. Jusqu'à présent l'Europe ne veut pas admettre à quel point avec son laxisme permanent vis-à-vis de la politique serbe elle a mené à la désastreuse situation au Kosovo, en Bosnie-Herzégovine et aussi en Serbie.

Deux décisions de justice rendues en Europe doivent maintenant ouvrir les yeux des Européens. Tout d'abord, la Cour internationale de Justice à La Haye a rendu un jugement clair et sans équivoque sur l'Indépendance du Kosovo. La déclaration d'indépendance du Kosovo n'a pas constitué un manquement au droit des peuples ! Cela a été reçu à Belgrade comme un coup de tonnerre.

Le second jugement, rendu par un tribunal londonien après des recherches minutieuses, est de même teneur : il a permis que soit libéré Ejup Ganić, qui sur demande de la Serbie avait été arrêté le 1er mars à Londres et qui devait être livré à Belgrade comme possible criminel de guerre. Le tribunal a constaté qu'il n'y avait aucun argument indiquant que Ganić eût réellement commis en mai 1992 les crimes de guerre dont on l'accusait. Le juge a établi que des motifs politiques et non pas des faits juridiques avaient amené le bureau du procureur serbe à ces fausses accusations ; il s'agit d'un abus de l'Etat de droit britannique.

Les attendus du juge londonien Timothy Workman ont en outre montré que la partie serbe avait tenté de conclure un "deal" politique avec Londres et Sarajevo derrière le dos de la justice : Belgrade retirerait sa demande d'extradition pour autant qu'Ejup Ganić soit traduit devant un tribunal à Sarajevo et que le Gouvernement bosnien approuve l'insuffisante déclaration faite par le Parlement serbe sur le massacre à Srebrenica, dans laquelle le mot "génocide" a été évité.

Lorsque la remise en liberté de Ganić - après avoir passé cinq mois à Londres - a été apprise en Serbie, la colère des médias serbes, du leader des radicaux, mais aussi du gouvernement fut grande ; cela montre une fois de plus à quel point l'humeur est échauffée dans le pays. Le président Boris Tadić, le ministre des Affaires étrangères Vuk Jeremić ainsi que le Premier ministre de la Republika Srpska, Milorad Dodik, ont rivalisé depuis lors dans leurs efforts pour présenter les deux jugements comme faisant partie d'un grand complot anti-serbe et pour assurer qu'au grand jamais ils n'accepteraient l'indépendance du Kosovo. C'est avec frénésie qu'on été envoyés 55 émissaires spéciaux à travers le monde afin que le moins possible d'Etats membres des Nations Unies ne reconnaissent le Kosovo.

On ne peut même pas exclure que cet activisme ne récolte quelques fruits mineurs. Il existe après tout cinq Etats membres de l'UE qui, craintif de leur propre situation politique interne, ont refusé de reconnaître l'Etat du Kosovo. Et pourtant dans la durée il devient de plus en plus clair que l'heure est passée lorsque la Serbie pouvait insister, en tant que "Grande Serbie", à avoir son mot à dire au Kosovo ou en Bosnie. Tout simplement l'histoire ne repasse pas les plats.

C'est pourquoi l'Europe doit d'autant plus faire sa part du boulot. Notamment soutenir ces forces dans les Balkans qui prônent des solutions raisonnables et sont prêtes à offrir des contributions constructives en vue de stabiliser la région. Ce fut par exemple une erreur fondamentale que d'avoir retiré les magistrats internationaux des tribunaux normaux de Bosnie-Herzégovine sous la pression de la Republika Srpska.

 

 

Sans faute et de toute urgence : des conversations avec la Russie et la Chine

 

Cela a beaucoup pesé sur une séparation efficace des pouvoirs en Bosnie-Herzégovine. Il ne faut pas que de telles erreurs se répètent. L'Europe doit aider ceux qui peuvent faire avancer le processus de réformes nécessaires dans les Balkans. Ils sont dépendants de cet appui international et professionnel.

Une mission importante de l'UE serait d'entamer des discussions au plus haut niveau avec la Russie et la Chine pour surmonter pas à pas les blocages au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. Le but devrait être un accord mutuel sur le futur de la région. Les Européens doivent également être prêts à se défaire de l'attitude du donneur de leçons pour regagner la confiance des Gouvernements et des peuples au Kosovo, en Bosnie-Herzégovine et aussi en Serbie.

Malheureusement les Allemands appartiennent eux aussi au camp des passifs dans ce processus, et parfois même des freineurs. A Berlin les responsables attendent visiblement un train spécial européen, où une place serait réservée pour l'Allemagne en vue de s'associer à la tâche dans les Balkans. Cela s'avérera une erreur de calcul. Entre temps, d'autres puissances ont occupé cette place depuis longtemps, en particulier la Turquie. Elles s'efforcent avec exemplarité et en accord avec la Russie de décrisper la situation compromise - au sens de l'Europe. Le retour de l'Allemagne en tant que partenaire constructif serait néanmoins encore salué. Les deux décisions de justice en sont une bonne occasion.


Gefährlicher Traum vom großen Reich



Verschwörungstheorien, Träume von "Großserbien" und kein Wort vom Völkermord: Serbiens Nationalismus verhindert die Entwicklung auf dem Balkan. Aber auch Deutschland und die EU müssen ihre Hausaufgaben machen.

Christian Schwarz-Schilling, 79, trat 1992 aus Protest gegen die Bosnien-Politik der Regierung Kohl als Postminister zurück. 2006/07 war er Hoher Repräsentant für Bosnien und Herzegowina.


Seit Jahren reden europäische Spitzenpolitiker von der Dauerkrise im Kosovo und in Bosnien-Herzegowina. Die Wahrheit sieht allerdings anders aus: Nicht fehlender guter Wille oder Dummheit bei den Politikern dieser beiden Länder ist der Grund für den fehlenden Fortschritt. Das größte Problem ist immer noch die ideologische Verkrampfung Serbiens.

Belgrad hat sich immer noch nicht von jener nationalistischen großserbischen Ideologie gelöst, die in den 1990er Jahren zu dem schlimmsten Völkermord in Europa seit dem 2. Weltkrieg und zum anschließenden Auseinanderfallen des früheren Jugoslawiens geführt hat. Noch heute verhindert diese Ideologie jeden Fortschritt in den beiden Nachbarländern. Mit einem politischen Trotz sondergleichen achtet die serbische Regierung darauf, dass die historisch überholte Idee des "Greater Serbia" nicht in Frage gestellt wird. Wer es dennoch tut, steht in Serbien unter enormem politischem Druck, der bis zum Mord führen kann, wie bei dem mutigen früheren Ministerpräsidenten, Zoran Djindjic, geschehen, der regelrecht exekutiert wurde.

Es gibt aber noch einen weiteren Faktor, der eine Entwicklung zum Besseren in der gesamten Region verhindert: Es ist die unkonzentrierte, inkonsistente und kurzatmige Politik Europas. Europa will bis heute nicht wahrhaben, wie sehr es mit seiner ständigen Nachgiebigkeit gegenüber der Politik Serbiens die heutige desaströse Lage im Kosovo, in Bosnien-Herzegowina und auch in Serbien mit herbeigeführt hat.

Zwei Gerichtsentscheidungen aus Europa sollten nun den Europäern die Augen öffnen. Zunächst hat der Internationale Gerichtshof in Den Haag (IGH) ein klares und eindeutiges Urteil über die Selbstständigkeit des Kosovos abgegeben. Die Unabhängigkeitserklärung des Kosovos war kein Verstoß gegen das Völkerrecht! Das kam in Belgrad wie ein Donnerschlag an.

Auch das zweite Gerichtsurteil, von einem Londoner Gericht nach sorgfältiger Recherche gefällt, hat es in sich: Es hat Ejup Ganic freigelassen, der auf Ersuchen Serbiens in London am 1. März festgenommen wurde und als möglicher Kriegsverbrecher nach Belgrad ausgeliefert werden sollte. Das Gericht hat festgestellt, dass es keinerlei Anhaltspunkte gibt, dass Ganic die ihm zur Last gelegten Kriegsverbrechen im Mai 1992 wirklich begangen hat. Die Richter befanden, nicht juristische Tatbestände, sondern politische Motive hätten die serbische Staatsanwaltschaft bei den falschen Anschuldigungen geleitet; dies sei ein Missbrauch des britischen Rechtsstaates.

Die Urteilsbegründung des Londoner  Richters Timothy Workman zeigte zudem, dass die serbische Seite hinter dem Rücken des Gerichts einen politischen Deal mit London und Sarajevo versucht hat: Belgrad würde das Auslieferungsersuchen zurückziehen, wenn Ejup Ganic in Sarajevo vor Gericht gestellt würde und die bosnische Regierung die unzureichende Erklärung des serbischen Parlaments zum Massaker in Srebrenica guthieße, in dem das Wort "Völkermord" vermieden wird. Dieser Versuch zeigt, wie gering die serbische Regierung das Rechtsstaatsdenken in London schätzt; das Gericht lehnte ein solches Ansinnen selbstverständlich ab.

Als die Freilassung Ganics - nach fünf Monaten in London - in Serbien  bekannt wurde, war die Wut der serbischen Medien, der radikalen Parteiführer, aber auch in der Regierung groß; dies zeigt einmal mehr, wie aufgeheizt die Stimmung im Land ist. Präsident Boris Tadic, Außenminister Vuk Jeremic sowie der Premierminister der Republika Srpska, Milorad Dodik, überbieten sich seitdem in ihren Bemühungen, die beiden Gerichtsurteile als Teile eines großen anti-serbischen Komplotts darzustellen und zu versichern, dass sie nie und nimmer die Selbstständigkeit des Kosovos akzeptieren werden. Hektisch werden nun 55 Sonderbotschafter in alle Welt geschickt, damit möglichst wenige UN-Mitgliedsstaaten den Kosovo anerkennen.

Es ist nicht ausgeschlossen, dass diesem Aktionismus sogar kleinere Erfolge beschieden sind. Es gibt ja sogar noch fünf EU-Mitgliedsstaaten, die, aus Angst vor der eigenen innenpolitischen Lage, dem Staat Kosovo die Anerkennung versagen. Doch auf Dauer wird es immer klarer, dass die Zeit vorbei ist, in der Serbien darauf bestehen konnte, als "Großserbien" auch im Kosovo oder in Bosnien das Sagen zu haben. Die Geschichte ist einfach weitergegangen.

Umso mehr muss nun Europa seine eigenen Schularbeiten machen. Dazu gehört, jene Kräfte auf dem Balkan  zu unterstützen, die für langfristig sinnvolle Lösungen einstehen und konstruktive Beiträge für die Stabilisierung der Region zu liefern bereit sind. Es war zum Beispiel ein fundamentaler Fehler, dass Ende vorigen Jahres die internationalen Richter auf Druck der Republika Srpska aus den normalen Gerichten von Bosnien-Herzegowina abgezogen wurden.

 

Dringend nötig: Gespräche mit Russland und China

Dies hat den Aufbau einer funktionierenden Gewaltenteilung in Bosnien-Herzegowina sehr erschwert; solche Fehler dürfen sich nicht wiederholen. Europa muss denjenigen helfen, die auf dem Balkan den notwendigen Reformprozess voranbringen wollen. Sie sind auf diese internationale und professionelle Unterstützung angewiesen.

Eine wichtige Aufgabe der EU wäre es, Gespräche mit Russland und auch China auf höchster Ebene zu führen, um die Blockaden im Sicherheitsrat Schritt für Schritt abzubauen. Ziel sollte ein gegenseitiges Übereinkommen über die Zukunft der Region sein. Die Europäer müssen auch bereit sein, die Attitüde des Besserwissers abzulegen und so das Vertrauen der Regierungen und der Bevölkerung im Kosovo, in Bosnien-Herzegowina, auch in Serbien, zurückzugewinnen.

Leider gehören auch die Deutschen in diesem Prozess zu den Passiven, manchmal gar zu den Bremsern. In Berlin warten die Verantwortlichen offensichtlich auf einen europäischen Sonderzug, wo die Plätze für Deutschland zur Mitarbeit am Balkan reserviert sind. Das wird sich als Fehlkalkulation erweisen. Inzwischen haben längst andere Mächte, insbesondere die Türkei, diese Plätze besetzt. Sie bemühen sich vorbildlich, die verfahrene Lage im Sinne Europas und in Abstimmung mit Russland zu entkrampfen. Noch würde der Wiedereinstieg Deutschlands als konstruktiver Mitspieler begrüßt werden. Die beiden Gerichtsurteile könnten eine gute Gelegenheit dazu sein.


Source : sueddeutsche.de, le 15 août 2010.







 


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posté le 16-08-2010 à 12:37:04

Snježana Kordić : Parle comme tu parles !
 


Les linguistes nationaux tentent de convaincre les gens que les états et les nations ne peuvent exister s'ils n'ont pas une langue à soi avec un nom à soi. S'il en était ainsi, même l'état et la nation américaines n'existeraient pas, et n'existeraient pas non plus l'état et la nation suisses, ni canadiennes, ni argentines...

Si au moins 81% du trésor lexical de base est commun, on a affaire à la même langue. 

 

Snježana Kordić, une linguiste d'Osijek, dans son livre "La langue et le nationalisme" écrit qu'on parle la même langue en Bosnie-Herzégovine, en Croatie, en Serbie et au Monténégro. En effet, dans une interview pour l'hebdomadaire Slobodna Bosna, Kordić a déclaré que ces peuples en question se comprennent mutuellement et qu'ils parlent une seule langue. La linguiste fait remarquer qu'en linguistique il est établi que l'on a affaire à une même langue si au moins 81% du trésor lexical de base est commun. "Or les Croates, les Serbes, les Bosniaques et les Monténégrins, lorsqu'ils parlent la langue standard, possèdent 100% du trésor lexical de base commun", affirme Kordić.

Il y a quelques années Kordić avait été accusée de "saper les bases de l'Etat croate" en raison de ses travaux et points de vue sur la langue. D'après elle, on en est arrivé là parce que "les linguistes nationaux tentent de convaincre les gens que l'état et la nation ne peuvent exister s'ils n'ont une langue à soi avec un nom à soi". "Bien entendu il s'agit d'une absurdité, sinon même l'état et la nation américaines n'existeraient pas, pas plus que n'existeraient l'état et la nation suisses, ni canadiennes, ni argentines...", estime Kordić.

 

 

Les preuves linguistiques sur l'existence d'une langue commune ne menacent pas l'existence d'Etats particuliers.


"Il faut réellement être tout à fait ignorant, pour ne pas dire aveugle, si l'on pense que les preuves linguistiques sur l'existence d'une langue standard commune menacent l'existence de la Croatie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Serbie et du Monténégro en tant que quatre Etats particuliers, ou qu'elles menacent l'existence des quatre nations", selon Kordić.

Kordić explique dans son livre qu'il s'agit d'une langue standard qui est polycentrique, c'est-à-dire que plusieurs nations parlent la même langue de sorte que celle-ci possède plusieurs centres. "Les quatre variantes sont toutes égales, aucune d'entre elles n'est la 'vraie langue', tandis que l'autre est une 'variation' de cette langue. Toutes les langues internationales sont polycentriques, et bien d'autres aussi. Les différences dans leurs variantes sont souvent plus grandes que dans notre cas", estime-t-elle.

 

 

L'intolérance linguistique est un masque politiquement acceptable en guise d'intolérance envers une autre nation


La linguiste souligne que les individus qui réagissent avec irritation contre certains mots qu'ils perçoivent comme signe d'une autre nation font preuve d'intolérance linguistique. Elle convient que l'intolérance linguistique est souvent un masque politiquement acceptable en guise d'intolérance envers une autre nation. "Ce masque est utilisé parce que dans les sociétés d'aujourd'hui il est politiquement plus acceptable de parler de pureté linguistique que de parler directement de l'hostilité envers une autre nation", a-t-elle dit.

"Il est typique que nous pensions que le nationalisme existe toujours chez les autres, tandis que nous présentons notre nationalisme comme du 'patriotisme', utile et indispensable", ajoute-t-elle.

Kordić estime que nos lecteurs sont devenus des censeur. "Ce que font les lecteurs nationaux n'est pas le travail d'un lecteur mais celui d'un censeur. En aucun cas les lecteurs à l'étranger ne passent à la moulinette les mots repris sur certaines listes de rejet, ce que font justement les lecteurs nationaux", d'après Kordić.



Snježana Kordić : govori kao što govoriš
 


Domaći jezikoslovci uvjeravaju ljude da država i nacija ne može postojati ako nema zaseban jezik sa zasebnim imenom. Kad bi bilo tako, ne bi postojala čak ni američka država i nacija, ne bi postojala švicarska nacija i država, ni kanadska, argentinska... Ako je najmanje 81 posto osnovnog rječničkog blaga zajedničko, radi se o istom jeziku.


Snježana Kordić, lingvistica iz Osijeka, u svojoj knjizi Jezik i nacionalizam [1] piše o tome da se u BiH, Hrvatskoj, Srbiji i Crnoj Gori govori istim jezikom. Naime, Kordić je u intervjuu za Slobodnu Bosnu kazala da se spomenuti narodi međusobno razumiju i da govore jednim jezikom. Lingvistica napominje kako je u lingvistici definirano da se radi o istom jeziku ako je najmanje 81 posto osnovnog rječničkog blaga zajedničko. "A Hrvati, Srbi, Bošnjaci i Crnogorci, kad govore standardnim jezikom, imaju 100 posto zajedničko osnovno rječničko blago", kazala je Kordić.

Prije nekoliko godina Kordić je bila optužena da "potkopava temelje hrvatske države" zbog svojih radova i stajališta o jeziku. Ona kaže da je do toga došlo jer "domaći jezikoslovci uvjeravaju ljude da država i nacija ne može postojati ako nema zaseban jezik sa zasebnim imenom". "To je, naravno, besmislica jer inače ne bi postojala čak ni američka država i nacija, ne bi postojala švicarska nacija i država, ni kanadska, argentinska...", smatra Kordić.

Lingvistički dokazi o postojanju zajedničkog jezika ne ugrožavaju postojanje zasebne države

"Čovjek stvarno mora biti potpuno neuk, da ne kažem slijep, pa da misli da lingvistički dokazi o postojanju zajedničkog standardnog jezika ugrožavaju postojanje Hrvatske, Bosne i Hercegovine, Srbije i Crne Gore kao četiri zasebne države, ili da ugrožavaju postojanje četiriju nacija", smatra Kordić.

Kordić u svojoj knjizi navodi kako se radi o standardnom jeziku koji je policentričan, odnosno da nekoliko nacija govori istim jezikom pa on ima nekoliko centara. "Sve četiri varijante su ravnopravne, nije jedna od njih nekakav ‘pravi’ jezik, a druga ‘varijacija’ tog jezika. Policentrični su svi svjetski jezici, a i brojni drugi. Razlike između njihovih varijanti su često veće nego u našem slučaju", smatra.

Jezična netolerancija je politički prihvatljiva maska za netoleranciju prema drugoj naciji

Lingvistica naglašava da pojedinci koji razdraženo reagiraju na neke riječi koje prepoznaju kao znak druge nacije izražavaju jezičnu netoleranciju. Ona se slaže s tim da je jezična netolerancija često politički prihvatljiva maska za netoleranciju prema drugoj naciji. "Ta maska se koristi jer je u današnjim društvima politički prihvatljivije govoriti o jezičnoj čistoći nego govoriti direktno o neprijateljstvu prema drugoj naciji", kazala je.

"Tipično je da mislimo kako nacionalizam postoji uvijek samo kod drugih, a naš nacionalizam predočavamo kao ’patriotizam’, koristan i neophodan", kazala je Kordić.

Kordić smatra da su naši lektori postali cenzuristi. "Ono što čine domaći lektori, to nije posao lektora, nego cenzora. Ni u kojem slučaju lektori u inozemstvu ne vrše odstrel riječi navedenih na nekakvim listama nepodobnosti, a upravo to čine domaći lektori", smatra Kordić.

Source : zamirzine.net, le 16 août 2010.

 


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posté le 15-08-2010 à 09:46:40

Un numéro humanitaire pour l'action "Moi et la Bosnie pour Gaza"
 

L'ONG "Forum International de la Solidarité - EMMAUS", présente en Bosnie, a ouvert en juillet 2010 dans le cadre de son action "Moi et la Bosnie pour Gaza" le numéro humanitaire 090 292 048, à l'aide duquel les citoyens de Bosnie-Herzégovine peuvent participer à la collecte d'aide en faveur de la population habitant dans la bande de Gaza.

"Après l'attaque de l'armée israélienne contre la bande de Gaza, en janvier 2009, les volontaires de MSF-EMMAUS ont décidé d'élever leur voix contre le blocus de Gaza, et d'organiser la collecte d'une aide humanitaire en faveur des populations menacées. Depuis lors, MSF-EMMAUS a apporté tous ses soins à ce que cette aide soit fournie aux personnes auxquelles elle est destinée. Les représentants de notre organisation ont tenté à de nombreuses reprises d'entrer dans la bande de Gaza, ce qu'ils ont enfin réussi en août de cette année, lorsque nous avons reçu l'autorisation officielle d'enregistrer notre bureau dans le district Er-Rimal à Gaza. Début 2010 nous sommes entrés en contact avec l'organisation turque IHH, et au mois de mai nous avons envoyé une aide humanitaire pour la population de Gaza dans le cadre de la flottille humanitaire, à bord du navire "Marmara Bleu".

MSF-EMMAUS a élaboré un plan d'action dont le but est de continuer à organiser la collecte et l'envoi d'une aide humanitaire aux populations menacées de Gaza, et de développer des projets avec les organisations locales à Gaza, dont les activités seront centrées sur la protection des droits des femmes et des enfants".

Les citoyens de Bosnie-Herzégovine peuvent se joindre à cette action et en appelant le numéro 090 292 048 participer à la collecte de moyens pour aider la population dans la bande de Gaza. Le montant offert lors d'un appel est de 3 Marks convertibles. L'action dure jusqu'en décembre 2010.



Humanitarni broj za akciju "Ja i BiH za Gazu"
 

Bosanskohercegovačka humanitarna nevladina organizacija „Međunarodni forum solidarnosti – EMMAUS“ otvorila je u sklopu svoje akcije „Ja i BiH za Gazu“ u srpnju 2010. humanitarni telefonski broj 090 292 048 pomoću kojeg se građani BiH mogu uključiti u prikupljanje pomoći za stanovništvo Pojasa Gaze:

„Nakon napada izraelske vojske na pojas Gaze, u januaru 2009. godine, volonteri MFS-EMMAUS-a odlučili su dići svoj glas protiv blokade Gaze, te organizirati prikupljanje humanitarne pomoći za ugroženo stanovništvo. Od tada je MFS-EMMAUS uložio sve napore da tu pomoć dostavi ljudima kojima je namijenjena. Predstavnici naše organizacije su mnogo puta pokušali ući u pojas Gaze, što su konačno uspjeli u avgustu iste godine, kada smo dobili zvanično odobrenje za registraciju našeg ureda u Distriktu Er – Rimal u Gazi. Početkom 2010. godine stupili smo u kontakt sa turskom organizacijom IHH, te u maju mjesecu poslali humanitarnu pomoć za stanovništvo Gaze u sklopu humanitarne flotile, brodom „Mavi Marmara“.

MFS-EMMAUS uspostavio je plan rada koji ima za cilj nastavak organiziranja prikupljanja i dostavljanja humanitarne pomoći za ugroženo stanovništvo Gaze, te razvijanje projekata sa lokalnim organizacijama u Gazi, čije će aktivnosti biti usmjerene na zaštitu prava žena i djece.“

Građani BiH mogu se uključiti u ovu akciju i pozivom na broj 090 292 048 sudjelovati u prikupljanju sredstava za pomoć stanovništvu u Pojasu Gaze. Iznos koji se donira jednim pozivom je 3 KM. Akcija traje do prosinca 2010.


Source : ambient-palestine.blogspot.com, le 13 août 2010.

 
 


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