Dans les pays démocratiques le minimum d'hygiène est qu'après des révélations aussi chocantes sur la criminalité et la corruption de l'Etat, le parti dirigeant, quelle que soit la personne qui le pilote, abandonne le pouvoir, commente le journal Delo de Slovénie.
Dans un commentaire paru dans le journal slovène Delo est "disséquée" la situation politique actuelle en Croatie. Le journal de Ljubljana se penche sur les nombreuses affaires de corruption et toute une série d'autres au sein du HDZ.
"Personne n'a infligé autant de dégâts à la Croatie que le HDZ, pas même l'agresseur", écrit le commentateur dans le Delo, et il ajoute que "Dans les pays démocratiques le minimum d'hygiène est qu'après des révélations aussi chocantes sur la criminalité et la corruption de l'Etat, le parti dirigeant, quelle que soit la personne qui le pilote, abandonne le pouvoir".
Le commentateur affirme qu'avec les nouvelles révélations sur la corruption de l'Etat il est devenu évident que pour la deuxième fois dans la courte histoire moderne du pays le HDZ a détroussé la Croatie. La première fois sous le règne de Franjo Tuđman, lorsqu'avaient été créées 200 familles riches et avait été menée une privatisation plus nocive que les quatre années de guerre, et la seconde fois à l'époque d'Ivo Sanader.
La politique de Sanader, lorsqu'il était au pouvoir, a été de transvaser l'argent des contribuables sur le compte du HDZ ou dans ses propres poches. En installant des gens aux postes de commande, sans égard à leurs capacités, le HDZ a de nouveau raflé des millions d'euros de l'Etat. Des calculs grossiers parlent d'un dixième du budget de l'Etat.
Jadranka Kosor devrait démissioner, si pas en raison de ce qui vient d'être dit, du moins parce que le HDZ est arrivé au pouvoir grâce à de l'argent volé, par conséquent par une arnaque électorale qui jette une ombre sur la légitimité du pouvoir. Par ailleurs, à quelques exceptions près, les mêmes individus occupent le pouvoir que lorsque Sanader était Premier ministre, lesquels individus s'ils n'ont pas directement pris part à la spoliation, ou bien devaient être au courant ou bien en ont retiré des bénéfices.
"D'où la Kosorette tient-elle les millions pour sa campagne présidentielle, dont les sources n'ont jamais été clarifiées ?", se demande le commentateur du Delo.
A part le fric venant de la pieuvre de la corruption, rien n'a changé en Croatie. Avec l'impôt de crise on a de nouveau tapé dans la poche des contribuables. A la tête des institutions et des entreprises nationales on trouve les mêmes gens. Les services de la douane continuent à être dirigés par un homme qui avec Sanader a siphonné le budget de l'Etat, ajoute-t-il.
Compte tenu de ce que la Croatie est au bord de l'effondrement financier et qu'il n'y a pas de réformes décisives, ce qui est également une manière de détruire le pays, voici encore un autre crime du HDZ : l'effondrement total des valeurs sociales puisque "ceux qui volent sont des rois, tandis que l'honnêteté c'est pour les nigauds".
"Même si on devait passer les menottes à Sanader, cela ne changera rien dans les faits puisque personne ne replacera les millions dans les caisses. Qu'il y ait absence de prescription pour la criminalité liée à la privatisation n'est rien d'autre que lettre morte sur le papier, et il n'arrivera rien aux oligarques. Pour son propre financement le HDZ a fait ployer l'Etat. Si en Croatie existaient la justice et la jugeotte des électeurs, jamais plus le HDZ ne serait au pouvoir. Dans les pays organisés les partis dangereux sont interdits", conclut le commentateur du Delo, Rok Kajzer.
U demokratskim državama higijenski minimum je da nakon tako šokantnih otkrića o državnom kriminalu i korupciji, vladajuća stranka, bez obzira na to tko je trenutačno vodi, odstupi s vlasti, komentira slovensko Delo.
U komentaru u slovenskom dnevnom listu Delo 'secira' se trenutačna politička situacija u Hrvatskoj. Ljubljanski list osvrće se na brojne slučajeve korupcije i niz drugih afera u HDZ-u.
''Toliko štete koliko je HDZ nanio Hrvatskoj nije napravio nitko, čak ni agresor'', piše komentator u Delu, te dodaje da je ''u demokratskim državama higijenski minimum da nakon tako šokantnih otkrića o državnom kriminalu i korupciji, vladajuća stranka, bez obzira na to tko je trenutačno vodi, odstupi s vlasti''.
Komentator tvrdi da je najnovijim razotkrivanjem državne korupcije postalo očigledno da je HDZ i drugi put u kratkoj suverenoj povijesti države orobio Hrvatsku. Prvi put za vladavine Franje Tuđmana, kada se stvaralo 200 bogatih obitelji i provela privatizacija štetnija od četverogodišnjeg rata, i drugi put za vrijeme Ive Sanadera.
Sanaderova politika, dok je bio na vlasti, bila je novac poreznih obveznika preusmjeriti na račun HDZ-a ili u vlastite džepove. Stavljanjem stranačkih ljudi na položaje, bez obzira na sposobnosti, HDZ je ponovo ''pospremio'' milijune državnih eura, a grubi izračuni govore o desetini državnog proračuna.
Jadranka Kosor trebala bi odstupiti, ako ne zbog navedenog, onda zbog činjenice da je HDZ na vlast došao zahvaljujući ukradenom novcu, dakle izbornom prijevarom, koja baca sjenu na legitimnost vlasti. Nadalje, u Vladi sjede isti oni ljudi, uz manje iznimke, koji su sjedili i dok je Sanader bio premijer i koji su, ako već i nisu neposredno sudjelovali u krađi, morali za nju znati ili uživati u njezinim plodovima.
''Odakle Kosorici milijuni za njezinu predsjedničku kampanju, čije izvore nikada nije pojasnila?'', pita se komentator Dela.
Osim lova na korupcijsku hobotnicu, ništa se u Hrvatskoj nije promijenilo. S kriznim porezom ponovo se posegnulo u džepove poreznih obveznika. Na čelu državnih institucija i tvrtki i dalje isti ljudi. Carinu i dalje vodi čovjek koji je sa Sanaderom grabio u državni proračun, dodaje se.
S obzirom na to da je Hrvatska na rubu financijskog sloma i da ključnih reformi nema, što je također oblik uništavanja države, tu je još jedan krimen HDZ-a – potpuni raspad društvenih vrijednosti jer oni ''koji kradu su kraljevi, a poštenje je za glupane''.
''Čak i ako Sanaderu nataknu lisice, to neće, zapravo, ništa promijeniti jer nitko neće vratiti milijune u proračun. Nezastarijevanje privatizacijskog kriminala mrtvo je slovo na papiru, a nikome od tajkuna neće se ništa dogoditi. HDZ je državu vlastitim financiranjem doveo na koljena. Kada bi u Hrvatskoj postojala pravda i razumni birači, HDZ više nikada ne bi smio na vlast. U uređenim državama opasne stranke zabranjuju'', zaključio je komentator Dela Rok Kajzer.
Source : e-novine.com, le 18 août 2010.