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Balkanikum

posté le 27-04-2010 à 18:14:37

Challenge littéraire

 

"La Serbie à l'honneur" 

 


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posté le 27-04-2010 à 09:26:10

Le Croate aquacole Cromaris veut plus que tripler sa production d'ici 2015


CROATIE. Déterminée à accroître sensiblement la production de ses fermes marines, la société croate Cromaris vient de signer une commande record de 6,8 M€ pour acquérir du matériel aquacole auprès du groupe norvégien Akva.

Filiale du groupe Adris, Cromaris produit actuellement 1 500 tonnes de loups et de daurades royales par an, soit environ 60% de la production aquacole de ces espèces en Croatie. L’objectif est d’atteindre 5 000 tonnes d’ici cinq ans. Pour cela, Cromarsi veut investir un total de 21 M€.
 
En 2007, la production aquacole croate s’est élevée à 12 884 tonnes, dont 1 900 tonnes de loups (ou bars). Malgré ses 7 000 km de côtes représentant 15% du linéaire côtier de l’ensemble de la Méditerranée, la Croatie est encore loin des chiffres de l’Espagne, premier producteur aquacole de l'Union européenne avec 284 982 tonnes (dont 76% de coquillages) ou même de la Grèce, cinquième producteur européen avec 113 188 tonnes.

Un programme de développement de la mariculture est en cours, avec à la clé une modernisation des fermes et la protection de l’environnement. Le pays mise aussi fortement sur les fermes d’engraissement du thon rouge.

Source : econostrum.info, le 27 avril 2010.
 


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posté le 26-04-2010 à 20:28:51

Nucléaire: visite du ministre iranien des Affaires étrangères en Bosnie
 

SARAJEVO — Le ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé lundi en Bosnie, où il doit s'entretenir avec les responsables bosniaques dans le cadre de sa campagne visant à convaincre les membres non permanents du conseil de Sécurité de l'ONU de ne pas prendre de nouvelles sanctions contre Téhéran pour son programme nucléaire.

Après un échec en Autriche le week-end dernier, Manouchehr Mottaki va tenter de rallier le soutien de la Bosnie, alors que plusieurs pays membres permanents du conseil de Sécurité veulent accentuer les sanctions contre le régime de Mahmoud Ahmadinejad et le développement de son programme nucléaire.

La position de la Bosnie au conseil de Sécurité des Nations unies sera décidée par une présidence tripartite composée d'un membre musulman bosniaque, un Serbe chrétien orthodoxe et un Croate catholique.

Source : tempsreel.nouvelobs.com, le 26 avril 2010.
 


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posté le 26-04-2010 à 17:01:19

Tuđman a partagé la Bosnie-Herzégovine

 

 

Fra Petar Jeleč dans un entretien avec tportal commente les accusations déversées sur le dos du président Ivo Josipović par le gouvernement et diverses associations de vétérans après son discours tenu au Parlement de Bosnie-Herzégovine. Il s'est également étendu sur la politique de division de la Bosnie-Herzégovine menée par Tuđman, qui a laissé sur le carreau les Croates de Posavina et de Bosnie centrale, et il a dénoncé la théorie du complot selon laquelle le communisme est responsable de la pédophilie au sein de l'Eglise.

 



Fra Petar, comment commentez-vous le discours du président Josipović devant le Parlement de Bosnie-Herzégovine où il a exprimé les regrets que la République de Croatie "ait par sa politique des années 90 du siècle dernier contribué aux souffrances des gens et aux divisions qui aujourd'hui encore nous tourmentent".

Le discours excellemment ficelé du président Josipović devant les parlementaires de la Bosnie-Herzégovine est un événement très important pour la région toute entière et il représente une des meilleures choses qui soient advenues ces derniers temps en Bosnie-Herzégovine. Ce geste courageux de Josipović et son repentir en raison de la politique croate (tuđmanienne) menée dans les années 90 ne sont, hélas, pas bien accueillis dans les rangs des Croates de Bosnie-Herzégovine. Les représentants des partis politiques croates en Bosnie-Herzégovine ne sont pas davantage enthousiasmés pas ce discours de Josipović, raison pour laquelle ils se sont mis par des acrobaties exégétiques à interpréter ce que le président croate a réellement voulu dire car, on s'en doute, ils le savent mieux que lui-même. Afin de démontrer ô combien ils peuvent être orthodoxes en politique, ils se sont surpassés les uns les autres en répétant les affirmations mensongères et serviles que la politique croate pendant toute cette période n'a fait que du bien aux gens de Bosnie-Herzégovine. Cet acte de Josipović ne va pas non plus dans le sens voulu par de nombreux politiciens serbes car il aide à stabiliser l'ensemble de la situation politique en Bosnie-Herzégovine, ce qui ne convient certes pas à Dodik qui par sa politique destructive, avec le consentement de plus en plus manifeste de la communauté internationale, veut montrer que dans ce pays il est impossible de vivre ensemble.



Pourquoi a-t-on vu des attaques aussi violentes de la part de la Premier ministre Jadranka Kosor, du HDZ et de diverses associations de vétérans contre le président Josipović après son discours et sa visite en Bosnie-Herzégovine ?

Le président Josipović a dit la vérité devant les parlementaires à propos de la politique croate menée envers la Bosnie-Herzégovine dans les années 90, une politique qui a effectivement contribué aux souffrances des gens et à leurs divisions dans ce pays. Cela a visiblement agacé de nombreux collaborateurs HDZ de Tuđman, qui aujourd'hui encore se trouvent à des postes élevés dans ce parti et qui portent en partie la responsabilité d'une telle politique. Visiblement il faudra encore pas mal de temps au HDZ en République de Croatie avant qu'il n'affronte les conséquences négatives de son héritage politique. Tuđman et Šušak par leurs menées dans les années 90 avaient remplacé toute la direction légalement élue du HDZ bosno-herzégovinien pour y intaller leur obligé Mate Boban, un homme au passé très douteux, intellectuellement et moralement pas à la hauteur de la fonction qu'il exerçait. Une conséquence encore plus tragique vient de ce que par leur appareil répressif, fait d'espionnage et de renseignements, par leurs manoeuvres, ils sont parvenus à détruire la possibilité que soit créé un parti politique autochtone, fort et sérieux, qui aurait mené une politique affirmative envers ce pays et leur propre peuple. Au lieu de cela ils ont crée une copie soumise du HDZ croate avec un seul et unique chef bien-aimé.

Jusqu'à leur mort, Tuđman et Šušak firent la pluie et le beau temps sur l'ensemble de la vie politique, sociale, économique et militaire des Croates de Bosnie-Herzégovine. Et sans leur autorisation le HDZ en Bosnie-Herzégovine ne pouvait prendre aucune décision importante. Ils menèrent une politique ambiguë envers la Bosnie-Herzégovine - d'un côté ils soutenaient en parole son intégrité (quoique pas toujours), et de l'autre par leurs actions militaires et leurs accords avec Karadžić (l'accord Boban-Karadžić), avec Krajišnik et Koljević (lequel fut solennemment reçu au siège du Gouvernement croate à Zagreb), ils épaulèrent l'agresseur serbe, agirent contre ce pays et leur propre peuple, en particulier contre les Croates de Bosnie et de Posavina dont ils livrèrent sans l'ombre d'un remord la terre natale à l'agresseur serbe, une première fois en 1992 puis en 1995 lorsqu'ils signèrent son arrêt de mort à Dayton. Sans morale et sans humanité, Tuđman accusa les Croates de Posavina de ne pas s'être défendus et il s'emporta lorsqu'ils osèrent protester contre ses initiatives "visionnaires" et "étatiques" prises à Dayton.



Est-ce que le président Tuđman a participé aux tentatives de diviser la Bosnie-Herzégovine ?

Bien sûr que oui. Et à ce propos il existe de nombreux témoins, livres, mémoires, sténogrammes, quoique le meilleur témoignage soit encore toute cette période où nous avons ressenti dans notre propre chair toutes les conséquences d'une telle politique de Tuđman qui a infligé des dommages imprévisibles à ce pays, en premier lieu aux Croates de Bosnie. Si quelqu'un par ses propres yeux et sa cervelle ne veut pas croire aux documents publiés et aux déclarations faites par ceux ayant pris part aux événements, alors qu'il lise les interviews de Tuđman et les sténogrammes dans lesquels sans ambiguïté et sans détours celui-ci parle de la Bosnie-Herzégovine comme d'un assemblage colonial appelé à disparaître et dans lesquels il défend la thèse qu'en divisant le territoire bosno-herzégovinien il faudrait complaire aux Serbes car c'est ainsi que disparaîtront les causes de l'hostilité entre les Croates et les Serbes (voir le journal Slobodna Dalmacija).

Par la guerre contre les Bosniaques dans laquelle aucune partie ne fut exempte de crimes, par la création de camps en Herzégovine occidentale, par la ruine systématique de Mostar et la destruction du Vieux Pont, la Croatie, selon le ministre Mate Granić lui-même, tomba dans l'isolement international et fut sur le point de subir des sanctions. Par les crimes commis durant cette guerre et par la création de camps de concentration pour les Bosniaques, la Croatie perdit définitivement le statut de victime ainsi que sa réputation aux yeux de la communauté internationale, ce que démontra clairement l'enterrement du président Tuđman auquel aucun politicien de dimension européenne et internationale ne vint assister.



Le président Josipović a visité deux sites où ont péri des Croates et des Bosniaques, à Ahmići et Križančevo selo, où il a été accompagné sur les lieux du massacre pour la première fois par des dignitaires de l'Eglise catholique et de la Commaunauté islamique en Bosnie-Herzégovine. Est-ce que cela va aider à améliorer les relations entre ces deux peuples ?

Cela mérite salutation et soutien quoi qu'il en soit, et je me réjouis que cela ait eu lieu. Personnellement j'espère que ce geste aidera à détendre les relations entre ces deux peuples, des relations derrière lesquelles se détache, comme pire tragédie pour ce pays, un sanglant conflit armé provoqué avant toute chose par les ressentiments anti-bosniaques et anti-musulmans que nourrissaient Tuđman et Šušak. Dans ce conflit, bien entendu, la partie bosniaque n'est pas non plus innocente, comme on le constate par les nombreuses victimes qu'ont laissées derrière elles certaines unités de l'Armée de la République de Bosnie-Herzégovine. En tout cas les analystes noteront peut-être le fait intéressant qu'un agnostique tel que Josipović, qui derrière l'autel et dans certains journaux religieux a été publiquement injurié de 'prince des ténèbres" (par le journal Katolik tjednik), a donné par son initiative l'exemple et l'élan aux dignitaires religieux locaux pour qu'ils se décident enfin à faire ce qui aurait dû être fait depuis bien longtemps.



Le président Josipović a rencontré en Bosnie-Herzégovine les présidents des partis croates représentés au parlement. Seul le président du HDZ, Dragan Čović, n'a pas assisté à la réunion. Qu'en dites-vous ?

Sans doute était-il occupé lors d'une de ses réunions de plus en plus fréquentes avec son collègue Dodik, avec lequel il a récemment conclu à Banja Luka un pacte pré-électoral. Ainsi, lors des prochaines élections en automne, les Serbes de la Fédération soutiendront les candidats du HDZ, tandis que les quelques survivants croates de la dénommée Republika Srpska soutiendront les candidats du SNSD. A cette occasion les deux hiérarques se sont émerveillés l'un de l'autre devant les caméras et ils se sont complimentés sur l'excellente politique que mènent sur place ces deux "partis responsables". Čović est resté impressionné par le fonctionnement de cette meilleure partie de la Bosnie-Herzégovine - profondément nettoyée de la présence des Croates et des Bosniaques. Visiblement elle lui sert d'exemple sur la façon dont devrait fonctionner cette troisième entité dont il phantasme ; encore une des supercheries électorales que vient de nous jouer ce politicien.

Ils ne sont pas venus pour parler de la Bosanska Posavina, des Croates de Banja Luka et de Kotor Varoš, afin de ne pas gâcher la nouvelle idylle née entre Mostar et Banja Luka. Ce n'est pas "d'abord chez les Croates" que les récents mensonges et manipulations de Dodik sur les 700.000 victimes dans le camp de Jasenovac ont suscité la gêne, pas plus que la toute dernière flétrissure infligée aux victimes du génocide de Srebrenica. Ces faits méritent de rentrer dans les annales des outrages moraux et politiques de ce politicien balkanique qui ressemble de plus en plus à Milošević. On prendra la peine de noter que cela se passe sans susciter de commentaires négatifs dans les milieux religieux et politiques des Croates de Bosnie-Herzégovines, tandis que, d'un autre côté, on les voit répéter comme des perroquets la thèse que Komšić ne peut pas représenter les Croates de Bosnie-Herzégovine dès lors où des Bosniaques ont voté pour lui.

Čović qui, aux cotés de divers individus tels que Jelavić, Bender, Ivo Miro Jović, Čordaš et autres représentants de la nouvelle élite politique fraîchement enrichie détient le plus de responsabilité pour la situation dans laquelle se trouvent les Croates de Bosnie-Herzégovine, n'avait semble-t-il pas de raisons de rencontrer Ivo Josipović à Mostar. En revanche, nous aurons bientôt l'occasion de le voir lui et son inévitable subalterne Čordaš dans les premières loges de nombreux sanctuaires ainsi que sur les premiers bancs de nos églises étant donné que les élections d'automne se rapprochent. Normal, il leur faut montrer que s'ils savent habilement profiter des maux et des malheurs des gens ils n'en savent pas moins prier Dieu pour un nouveau fructueux mandat de quatre ans.



Existe-t-il parmi les Croates de Bosnie-Herzégovine le moindre parti politique qui pourrait authentiquement et sincèrement représenter les intérêts du peuple croate ? Nous savons que le HDZ s'est scindé en deux partis - est-ce qu'il existe entre eux des différences substantielles ?

Il existe certaines différences entre ces deux HDZ, mais elle ne sont pas substantielles, ce que le président du HDZ 1999, Božo Ljubić, a tristement montré un beau jour lors de son passage dans une émission de la FTV. Pendant tout un temps le HSS-NHI a fait plus ou moins figure d'opposition contrariante pour la politique du HDZ. Toutefois, lors des dernières élections, le parti de Ljiljana Lovrić est devenu une sorte de parti satellite pour Dragan Čović, comme le révèlent les conflits toujours plus fréquents au sein de ce parti ainsi que le départ de certains de ces hauts fonctionnaires de la Posavina. Citons encore le HSP et quelques autres partis, mais je n'y vois aucun leader honnête et capable qui serait en mesure d'offrir à son peuple une politique authentiquement saine ainsi qu'une parade aux fiascos et erreurs commises jusqu'à présent. On a affaire à une simple lutte pour les fauteuils et à une basse approche machiavélique de la politique comme moyen pour s'enrichir personnellement avec le plus de facilité.



L'Eglise catholique est secouée ces derniers temps par des scandales de pédophilie. Est-ce que cela va sérieusement écorner le prestige de l'Eglise catholique dans notre société ?

Cela a déjà grandement écorné le prestige de l'Eglise catholique, comme peu de fois dans son histoire. Et toutes les conséquences de ces crimes horribles commis sur des enfants innocents sont à vrai dire imprévisibles. Encore une fois, il s'est avéré qu'aucun ennemi extérieur ne peut nuire à l'Eglise catholique autant qu'elle-même lorsqu'elle trahit sa propre authenticité et ses principes humains et évangéliques fondamentaux.



Avez-vous lu la récente missive de la Conférence épiscopale croate adressée au pape Benoît XVI, dans laquelle les évêques et leurs prêtres se dressent d'une seule âme contre les attaques dirigées envers l'Eglise, "le corps mystique du Christ", et envers le Pape. Comment commentez-vous le contenu de cette missive ?

J'ai lu cette lettre dans laquelle j'ai été frappé et peiné par le fait que les évêques croates n'ont pas trouvé approprié de citer dans une seule phrase les victimes - des enfants dont l'enfance et la vie ont été détruites à cause d'horribles traumatismes. Au lieu de cela, on y enfile les typiques thèses auto-défensives ainsi que les souvenirs de l'époque communiste lorsque l'on "frappait les pasteurs de l'Eglise", comme si cela avait un quelconque rapport avec les scandales de pédophilie au sein de l'Eglise. C'est à croire que le communisme est coupable aussi pour la pédophilie.



Dans les cercles cléricaux en Croatie et en Bosnie-Herzégovine on entend de plus en plus souvent ces derniers temps des voix qui dénoncent le fait que derrière les révélations de pédophilie se cachent certains centres secrets du pouvoir, qui après s'en être pris à l'Eglise en Irlande, dirigent leurs menaces vers l'Eglise catholique en Pologne et en Croatie. C'est ce qu'a également répété le cardinal Puljić il y a quelques jours dans une interview pour Radio Odžak. Comment commentez-vous cette théorie du complot ?

L'histoire des théories en tout genre est ancienne au sein de l'Eglise catholique, mais celle que vous venez d'évoquer appartient à l'une des plus imaginatives qu'il m'ait été donné d'entendre jusqu'à présent. Il est évident qu'elle n'a aucun lien avec la réalité et je verrais d'un bon oeil que ceux qui déclarent cela et qui "savent" nous révèlent quels sont ces centres secrets du pouvoir dont nous devons nous préserver. Malheureusement, il s'est avéré que l'institution qui prétend être la verticale morale dans la société n'est pas capable de prendre une juste posture et de faire face au terrible échec dans ses propres rangs ainsi qu'au crime commis contre des enfants sans défense. Plutôt que de se repentir sincèrement en raison des souffrances endurées par des victimes innocentes et de tenter de remédier à ce grand scandale, on voit naître chez les gens d'Eglise ce genre de théories insensées du complot, de même que la piteuse justification que la pédophilie existe aussi dans d'autres segments de la société, comme si cela était une circonstance venant atténuer ce qu'ont fait certains prêtres et évêques ayant dissimulé leurs forfaits.


Si l'Eglise continue de se comporter de la sorte envers le problème de la pédophilie dans ses propres rangs, sa réputation en sortira sérieusement ternie y compris chez les fidèles les mieux intentionnés. J'aimerais que les responsables dans l'Eglise fasse tout le possible pour que cela n'arrive pas, car ce qui a été fait jusqu'à présent sur cette question n'est pas la juste voie qu'il faut emprunter.



Comment est-ce que vous commentez les écrits du journal Večernji list sur la création d'une commission pour le Medjugorje ainsi que les bruits de couloir selon lesquels il serait envisagé d'écarter de Mostar l'évêque Perić, opposé au phénomène du Međugorje, de façon à mieux résoudre ce problème ?

Je ne pense pas être la personne qu'il faut pour répondre à cette question pour la simple raison que le "phénomène" du Međugorje représente dans ma vie personnelle et religieuse une affaire tout à fait dérisoire, avec tout le respect dû envers ceux pour qui cela représente quelque chose. C'est pourquoi seront tout aussi dérisoires pour moi les conclusions de cette commission qui, selon toute vraisemblance, s'arrangera pour que "tout le monde y trouve son compte". Il semble que pour longtemps encore cette histoire fournisse, outre "les plaies qui couvrent le révérend Sudac", un bon matériel afin de divertir les foules.

 

Source : h-alter.org, le 26 avril 2010. 

 

 

 


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posté le 25-04-2010 à 20:22:53

Les ministres n'auraient-ils rien su du programme de Jadranka Kosor ?
 

"Ceci n'est pas un programmes de mesures du HDZ mais de l'équipe de conseillers de la Premier ministre. Nous, nous n'avons jamais discuté de cela et nous avons pris connaissance de ces mesures en même temps que Friščić [1], lors de la réunion du lundi", a reconnu au journal Novi list un haut responsable du HDZ. [2]

Mis à part Vladimir Šeks, Andrija Hebrang, Ivan Jarnjak ou Luka Bebić, pas même tous les ministres qui étaient jusqu'à présent chargés de la réalisation des mesures n'ont participé à leur mise au point, et ils étaient loin de savoir ce qu'il fallait mettre en oeuvre.

Seul le ministre des finances Ivan Šuker aurait été tenu au courant de l'ensemble du programme ; le caractère des mesures ayant été dicté en premier lieu par Borislav Škegro et Željko Lovrinčević, tandis que Sandra Švaljek i Željko Perić ont eu une moindre influence.

D'après les sources du Novi list, la Premier ministre a surpris autant l'opinion publique que son propre parti et ses partenaires au sein du Gouvernement ; les anciens membres du HDZ ont comparé celle-ci avec Nikica Valentić qui avait accompli quelque chose de semblable il y a 17 ans lorsqu'il avait exposé son programme de stabilisation à Franjo Tuđman tandis que les autres ministres ignoraient ce qui se préparait.

A l'époque aussi, seuls les conseillers de Valentić et le vice-Premier ministre Borislav Škegro furent tenus au courant des détails.

[1] Josip Friščić, le président du HSS, partenaire de la coalition.
[2] HDZ, le principal parti de la coalition au pouvoir.



Ministri nisu ništa znali o Jadrankinom programu ?

"Nije ovo HDZ-ov program mjera nego premijerkinog savjetničkog tima. Mi o tome nismo nikad raspravljali i s tim smo se mjerama upoznali kad i Friščić, na sastanku u ponedjeljak”, priznao je Novom listu visoki dužnosnik HDZ-a.

Osim Vladimira Šeksa, Andrije Hebranga, Ivana Jarnjaka ili Luke Bebića, ni svi HDZ-ovi ministri koji su sada zaduženi za realizaciju mjera nisu sudjelovali u njihovu kreiranju, niti su približno znali što će morati provoditi.

S cjelovitim je programom bio upoznat navodno samo ministra financija Ivan Šuker, a karakter mjera diktirali su u prvom redu Borislav Škegro i Željko Lovrinčević, dok su nešto manji utjecaj imali Sandra Švaljek i Željko Perić.

Prema izvorima Novog lista premijerka je u ponedjeljak iznenadila jednako javnost kao i svoju stranku i partnere u Vladi, a stari HDZ-ovi članovi usporedili su je sa Nikicom Valentićem koji je nešto slično izveo prije 17 godina kada je svoj stabilizacijski program iznio predsjedniku Franji Tuđmanu, a da ostali ministri nisu bili upoznati što sprema.

I tada su detalje znali tek Valentićevi savjetnici i potpredsjednik Vlade Borislav Škegro.

Source : business.hr, le 25 avril 2010.


 


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