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Balkanikum

posté le 02-06-2014 à 17:24:02

 

Solidarité avec les peuples de Bosnie, de Serbie et de Croatie : le CADTM exige un moratoire sur la dette de ces pays et l’arrêt des mesures d’austérité





Les inondations dans les Balkans ont provoqué, depuis le 17 mai, 17 morts en Serbie, 27 en Bosnie et 2 en Croatie. A ce bilan désastreux on doit encore ajouter des dizaines de milliers de réfugiés et de personnes privées d’électricité ainsi que des dégâts matériels gigantesques. Les autorités politiques affirment n’avoir jamais vu de telles inondations dans cette région d’Europe depuis plus d’un siècle. Ces inondations ont dévasté 40% du territoire de la Bosnie. Les dommages sont estimés autour de 1,3 milliards d’euros, ce qui constitue 10% du PIB du pays.

Profitant de cette situation, le FMI s’est dit prêt à accorder une « aide » à la Bosnie mais sous certaines conditions : le gouvernement bosniaque doit mettre en place des réformes économiques. Ces dernières n’ont pas encore été rendues publiques. En Serbie, le premier ministre Vucic |1| a déclaré vouloir économiser 400 millions d’euros via des coupes dans les salaires dans la fonction publique, un allongement de l’âge légal de départ à la retraite pour les femmes, et des nouvelles mesures avantageuses pour les « investisseurs » privés.

 

Le CADTM dénonce l’intervention du FMI dans la région à cause de ses politiques dévastatrices. Il est inacceptable que le FMI profite de cette catastrophe naturelle pour imposer en contrepartie d’un prêt de nouvelles mesures d’austérité contre la population déjà affaiblie par les inondations.

 

Rappelons que le FMI est déjà intervenu à plusieurs reprises en Bosnie, suite à la récession économique qui a frappé le pays à partir de 2009. La dernière tranche de prêt (404 millions d’euros |2| libérée en septembre 2012 avait été conditionnée à la mise en œuvre de réformes structurelles : austérité et privatisations, notamment dans les secteurs de l’assurance maladie et des retraite |3|. Ces attaques s’ajoutaient aux privatisations, notamment dans la région industrielle de Tuzla, d’où est partie la révolte populaire que connaît le pays depuis plusieurs mois.

 

De la même manière, en Serbie entre 2002 et 2010, 2400 entreprises publiques ont été privatisées avec des résultats tout à fait négatifs. Ces privatisations imposées par le FMI ont entraîné des faits de corruption, des violations des droits des travailleurs-euses et l’ enrichissement d’une minorité de la population.

 

Soulignons enfin le niveau élevé de chômage qui atteint officiellement en Bosnie 40% (60% pour les jeunes) et 25% en Serbie.

 

Vu l’urgence sociale, le CADTM invite toutes les forces sociales et politiques qui partagent son indignation à exiger ensemble la suspension immédiate du remboursement de la dette de la Bosnie, de la Serbie et de la Croatie avec un gel des intérêts pour donner la priorité aux besoins de la population et dégager les ressources indispensables pour la reconstruction de ces pays. Pendant la durée de ce moratoire, il est nécessaire de réaliser un audit de cette dette pour enquêter sur les origines de l’endettement ainsi que sur les impacts des prêts des créanciers comme le FMI sur la population. Toute les dettes illégitimes doivent être annulées sans conditions.

 

 

Notes 


|1http://www.businessweek.com/news/20…

|2https://www.imf.org/external/pubs/f…

|3http://cadtm.org/spip.php?page=impr…

 

 

 

 

Source : http://www.mondialisation.ca/solidarite-avec-les-peuples-de-bosnie-de-serbie-et-de-croatie-le-cadtm-exige-un-moratoire-sur-la-dette-de-ce-pays-et-larret-des-mesures-dausterite/5384790

 

 

 

 

 


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posté le 01-06-2014 à 18:35:37

 

 

 Les deux faces de l'eurasisme 

 

 

 

Comme tout phénomène de grande magnitude qui lentement s'incruste dans nos vie, l'eurasisme comporte deux pôles : l'un négatif et l'autre positif. 

 

(Sans doute en allait-il autrefois de même pour l'atlantisme. Mais l'atlantisme n'est plus qu'un horizon bouché. Le pôle négatif incarné par les néo-conservateurs a définitivement éclipsé l'autre versant depuis belle lurette.) 

 

L'eurasisme prône la prospérité par la paix sur l'ensemble du continent eurasiatique. Hélas c'est évidemment plus facile à dire qu'à faire. Au fond c'est un peu comme l'écologisme. Qui peut être contre l'écologie dans son principe ?  

 

Profitant de l'idée générale très saine mais difficile à réaliser, des dérives opportunistes viennent s'infiltrer pour bénéficier du courant favorable généré par l'eurasisme.

 

En France cette face obscure de l'eurasisme, qui quant à elle tend vers la destruction et l'auto-destruction, est actuellement incarnée par une organisation nommée "Unité continentale".

 

Ses membres placardent notamment des affiches en faveur d'un personnage au passé sanguinaire : le serbe Vojislav Šešelj dont la carrière est celle d'un extrêmiste qui recherche le grabuge à tout prix.

 

 

 

 

 

La page Facebook de l'organisation Unité continentale a actuellement pour seule mention j'aime celle d'Edouard Limonov, une autre personnalité instable et destructrice. Il fut un temps où, juché sur les hauteurs qui entourent Sarajevo, Edouard Limonov mitraillait les populations assiégées dans la ville.    

 

 

 

Comment peut-on tirer sur des femmes et des enfants pour montrer aux autres que l'on est un homme ? Comme dans tous les phénomènes obscurs il y a des choses difficilement explicables qui doivent nous faire réfléchir. 

 

L'organisation Unité continentale nous invite plus à réfléchir qu'à y adhérer.

 

 

 

 

 


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posté le 01-06-2014 à 13:25:34

 

Les sociaux-démocrates croates des temps nouveaux – pourquoi soutiennent-ils la junte fasciste et Al-Qaïda ?





Par Matija Lukač


[...]

De nos jours l'accès à l'information est immense, sans même parler de la vitesse de transmission. Il n'est pas rare qu'une info sortie il y a quelques heures soit déjà vieillotte. Le journalisme citoyen a fait son apparition tandis que diverses formes d'activisme ont profité de la technologie moderne et du réseautage global grâce à Internet. Puisque toutes sortes d'informations surgissent il en va de même pour toutes sortes de désinformations, il faut donc être très prudent. Un peu d'effort est nécessaire pour recueillir les faits pertinents, regarder les deux côtés de la médaille concernant un sujet donné, considérer le tout objectivement et soupeser. On en vient alors à se demander pourquoi ces sociaux-démocrates soutiennent les fascistes en Ukraine ainsi qu'Al-Qaïda en Syrie. Il est difficile de répondre à cette question sans pour autant s'aventurer. Ce qui se passe sur le terrain de la politique extérieure reste caché aux yeux de l'opinion, toutefois les compte-rendus de certains médias et les déclarations des politiciens buttent sur la réalité et choquent le bon sens. Je peux comprendre notre gouvernement s'il s'aligne comme une colonie sur la politique de l'UE et des Etats-Unis, souvent à ses propres dépends, mais j'ai du mal à comprendre certains journalistes qui cachent à dessein les informations et transmettent divers reportages sur le terrain que vient contredire une multitude de preuves. Notre gouvernement est tenu au collet par les impérialistes occidentaux principalement à cause de la dette extérieure, cela je peux le comprendre. Mais comment comprendre qu'un “journaliste” écrive que ce qui s'est passé à Odessa n'est pas clair alors qu'on peut visionner diverses vidéos filmées par les assaillants eux-mêmes ? Les choses positives sont passées sous silence et on ne retransmet que les mauvaises. Les Jeux olympiques de Sotchi en sont le meilleur exemple lorsque les médias occidentaux et nombre de médias croates et leurs journalistes ont passé leur temps à dénigrer les organisateurs alors que les sportifs et les participants de ces jeux étaient les premiers à les démentir. Jamais des olympiades n'ont été mieux organisées. La transmission sélective des informations provenant de Syrie est encore pire. Les élections présidentielles en Syrie ont débuté pour la diaspora et pour divers ressortissants syriens déplacés qui se trouvent sur divers territoires de pays voisins. Par milliers et par dizaines de milliers ils se sont rués sur les bureaux de vote. La plupart d'entre eux veulent participer aux élections démocratiques, mais certains pays comme les Etats-Unis, l'Australie, la Belgique, la Grande Bretagne ou l'Allemagne, qui jouent par ailleurs les champions de la démocratie, ne les ont pas autorisé sur leurs propres territoires. Nous en Croatie nous n'avons pas d'ambassade de Syrie ni de représentation consulaire, mais je suis certaine que la Croatie aurait emprunté la même voie que ses maîtres. Il suffit pour cela de jeter un coup d'oeil dans nos médias les plus suivis pour voir comment ils rendent compte de l'élection présidentielle en Syrie et comment ils la condamnent par avance parce qu'ils sont malgré tout conscients du soutien dont bénéficie Bachar el-Assad parmi son peuple. Et ne parlons même pas du reste de l'information concernant la Syrie.

Je n'ai pas toutes les réponses. Je me réveille le matin, j'écoute les infos et ça me donne tout de suite la nausée. Ils nous mentent tous les jours. Ils nous prennent pour des cons en croyant qu'il y a encore beaucoup de moutons pour avaler leurs mensonges. Ce serait bien qu'ils me répondent eux-mêmes. Pourquoi les sociaux-démocrates croates soutiennent-ils la junte fasciste ukrainienne et Al-Qaïda en Syrie?





Source : http://www.balkanvoice.com/kolumne/item/4199-hrvatski-socijaldemokrati-novoga-doba-zasto-podrzavaju-fasisticku-huntu-i-al-qaedu

 

 


 

 

Ivo Josipourric rencontre le peuple


 

 

 

 


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posté le 31-05-2014 à 22:39:14

 

 

André Chamy



Peking-Bejrut-Moskva-Teheran-Damask nasuprot zapadnjačke krvave hegemonije

L’axe de l’espoir, de Pékin à Beyrouth, en passant par Moscou, Téhéran et Damas







Strategija SAD-a koju je osmislio i zagovarao Zbigniew Brzezinski, koristeći islamističko mračnjaštvo u borbi protiv progresivne muslimanske politike i ujedno protiv Rusije, rodila se alijansa koja se tome može oduprijeti. Sada su Kina, Rusija, Iran, Sirija i Hezbollah zbili redove jer ih je zapad svojom hegemonističkom politikom na to prisilio i na taj način je u zamku upao onaj isti koji ju je i postavio. 

La stratégie états-unienne, imaginée par Zbigniew Brzezinski, de soutenir l’obscurantisme islamiste pour lutter à la fois contre les politiques musulmanes progressistes et contre la Russie a suscité une alliance pour lui résister. Désormais, la Chine, la Russie, l’Iran, la Syrie et le Hezbollah sont contraints de faire bloc pour survivre. En définitive, observe André Chamy, le piège se retourne contre celui qui l’a posé.





Iran, Sirija, Libanon zahvaljujući Hezbollahu i saveznicima su godinama od zapada smatrani izvorom zla zbog njihove potpore, kako to zapad naziva.“terorizmu“. Nakon individualnog tretmana ovisno o političkoj diviziji u regiji, osovina se sama pripremila za početak koji počinje na vratima Rusije i Kine da bi završila na vratima Tel Aviva.

L’Iran, la Syrie et le Liban grâce au Hezbollah et à ses alliés, considérés par les occidentaux depuis des années comme une source du Mal, en raison de leur soutien à ce que l’Occident appelle « le terrorisme », n’ont pas fini de faire parler d’eux. Après un traitement individuel pour chacun d’entre eux en fonction des clivages politiques dans la région, un axe s’est mis en place qui commence aux portes de la Russie et de la Chine pour finir à celles de Tel-Aviv.




Ovo savezništvo je proisteklo iz zapadnjačke politike rezervirane za ovu regiju. SAD su, praćene ostalim zapadnim zemljama objavile kako se njihov gospodarski interes mora očuvati pod svaku cijenu. Ovakva politika je generirala tenzije tijekom godina, postala izvorištem oružanih sukoba i uličnih borbi koje su punile novinske stupce i hranile ostale medije. Ta je politika održana neko vrijeme, iskoristili su je i lokalni čimbenici sa vlastitim agendama. Do ubrzanja zbivanja dolazi sa padom Berlinskog zida, povijesnog trenutka, što je neumitno bio, ali je ujedno značio  i rađanje agresivne i prijezira vrijedne strategije koja se tada okrenula Bliskom istoku.


Cet axe trouve ses racines dans la politique occidentale réservée à cette région du monde. Les États-Unis, suivis des principaux pays occidentaux, ont décrété la manière dont leurs intérêts économiques devaient être préservés coûte que coûte. Cette politique partiale a généré au fil des années des tensions, source de conflits armés et de combats de rue qui n’en finissent pas d’alimenter les journaux télévisés.

Cette politique, inscrite dans la durée, a été être mise en œuvre avec l’appui d’acteurs locaux. Toutefois, une accélération s’est opérée après la chute du Mur de Berlin, vécue comme un événement historique, ce qui est évidemment le cas, mais qui a marqué l’avènement d’une stratégie agressive et méprisante à l’égard du Proche-Orient.






S raspadom SSSR-a se zemlje u regiji više nisu mogle nadati ničemu, osim očekivati kontrolu od strane Zapada, naravno onu SAD-a. Umjesto da iskoriste ovu situaciju ulogom arbitra, SAD i njihovi saveznici se odlučuju slomiti i pokoriti zemlje Bliskog istoka i sprovesti svoju dominaciju nad regijom i njenim resursima. Slijede intervencije u Iraku i fganistanu, zatim Libanonu, Yemenu i Magrebu sa jasnom namjerom intervencije u Siriji i Iranu na kraju. SAD još od 70-tih prošlog stoljeća , a nakon „naftnog šoka“ odlučuju uspostaviti kontrolu nad sirovim resursima, naročito nafti. Naravno, kako bi to ostvarili morali su osigurati i kontrolu i pristup njima s obzirom na gorko iskustvo spoznaje da su ti resursi od vitalnog značaja za održanje njihovih ekonomija i životnog standarda građana svojih zemalja. Mišljenja eksperata u procjenama količina rezervi plina i hidrokarbona variraju, ali jedna ideja je konstantna, ona o prirodi tih bogatstava koja leže u rukama pohlepnih beduina koji netrebaju svoje crno  zlato sve dok im se nemilice financira lagodan život i zabava. 

L’URSS ayant disparu, les pays de la région ne pouvaient plus rien espérer comme autre salut que de s’en remettre à la volonté occidentale, et notamment à celle des États-Unis. Au lieu de tirer profit de cette position privilégiée d’arbitre, ces derniers et certains pays occidentaux allaient privilégier l’écrasement et la domination du « Proche-Orient élargi », à travers des interventions directes en Irak, en Afghanistan, mais également au Liban, au Yémen, dans le Maghreb avec l’intention déclarée d’intervenir en Syrie et en Iran.

Les États-Unis savent, depuis les années soixante dix, suite au choc pétrolier, qu’ils doivent contrôler les sources de matières premières, tout particulièrement celles du pétrole, ainsi que les voies d’acheminement de ces ressources, car ils ont fait l’amère expérience de découvrir cette nécessité vitale tant pour leur économie que pour le confort de leurs citoyens.

Les avis des experts divergent dans l’évaluation des réserves en gaz et d’hydrocarbures, mais une idée reste constante, celle du caractère épuisable de ces trésors qui se trouvent selon eux entre les mains de bédouins cupides qui n’ont que faire de l’utilisation qui sera faite de leur or, dès lors que leurs loisirs et plaisirs sont financés.







U to vrijeme Hladni rat biva zamijenjen „Sudarom civilizacija“ Samuela Huntingtona i islam SAD-u postaje vrlo koristan „neprijatelj“, pa i saveznik protiv Evrope. Pragmatično i oportunistički, oni u islamskom pokretu vide savršenu podlogu za manipulaciju i odlučuju se odigrati tu kartu najbolje što mogu, kako bi se dočepali „arterija crnog zlata“. Predosjetili su korisnost ovog opasnog saveznika još mnogo prije implozije komunizma.

À l’heure où les « chocs de civilisation » de Samuel Huntington ont remplacé la Guerre froide, l’islamisme est devenu pour les États-Unis le nouvel ennemi utile, « allié » à eux, en quelque sorte, contre l’Europe. Pragmatiques et opportunistes, ils ont vu dans le mouvement islamique une « lame de fond », et ont choisi de jouer la carte musulmane pour mieux contrôler les artères de l’or noir. Cet allié dangereux qu’est l’islamisme, ils avaient pressenti son intérêt bien avant l’implosion du communisme.





SAD počinju obilato podupirati islamske ekstremiste 1970-tih, od sirijskog Muslimanskog bratstva do islamista u bosni i Albaniji, od talibana do egipatskih Jamaa islamyah. Govorilo se i o odnosima s FIS-om (Islamic Salvation Front) koji su se preimenovali u nasilni GIA u Alžiru. Podupirali su vahabiste na čelu pro-SAD Saudijske monarhije, a koja financira skoro sve radikalne islamske mreže u svijetu. SAD su imale namjeru neutralizirati muslimanske zemlje kako bi ojačali svoju političku moć i postigle što veći stupanj autonomije. Kada predsjednik Jimmy Carter napušta Saha Iran postaje gospodar svoje nafte, pa se SAD okreću i sekularnim zemljama u regiji gdje nastoje slomiti svaki oblik intelektualne neovisnosti, kao u Siriji, Egiptu i Iraku. 

À partir des mêmes années 1970, les États-Unis vont soutenir les extrémistes islamistes, des Frères musulmans syriens aux islamistes bosniaques et albanais, des Talibans à la Jamaa Islamyah égyptienne. L’on évoqua même leurs liens avec le FIS (Front islamique du salut, devenu le groupe violent « GIA ») en Algérie. Ils ont choyé les wahhabites à la tête de la monarchie pro-US d’Arabie Saoudite qui finance la quasi-totalité des réseaux islamistes dans le monde. Ils ont joué les apprentis sorciers, et les mouvements fondamentalistes qu’ils croyaient manipuler se seraient parfois retournés contre le « grand Satan » pour réaliser leurs propres objectifs.

En revanche, les USA ont abandonné ou voulu neutraliser les pays musulmans susceptibles d’acquérir une puissance politique et une relative autonomie. Songeons au président Jimmy Carter abandonnant le Shah, alors que l’Iran était en train de devenir maître de son pétrole. À cela se rajoute la volonté d’écraser toute velléité d’indépendance même intellectuelle des pays arabes laïques tels que la Syrie, l’Égypte ou l’Irak.







Poigravanje s islamizmom nanjelo je štetu sekularnim pokretima koji predstavljaju alternativu radikalnom političkom islamu, a potonji predstavlja sigurnu luku u ovoj regiji. No, ovaj „islamizam“ se nemože uspoređivati sa islamom Republike Iran koja ima neobičnu genezu. Često se događa da se islamistički pokret povezuje sa islamom u Iranu iako nemaju baš ništa zajedničko, a fundamentalnu razliku čini potpuno drugačije definiranje islama jednih i drugih. Nakon svrgnuća šaha u Iranu SAD se okreću Iraku kao strateškom partneru u regiji, jer ne žele prepustiti Iranu ulogu vodeće snage na Bliskom istoku. 

Irak predvođen Saddamom Husseinom i potaknut od Amerike pokreće invaziju na susjedni Iran i to dovodi do uništenja jedine dvije zemlje koje su od velikog značaja u regiji zaljeva. Ipak, po svršetku iračko-iranskog rata, Iran uspjeva postati prava regionalna snaga od koje strahuju određene zaljevske monarhije koje su odabrale prikloniti se Zapadu, naročito SAD-u kojemu u zamjenu za čuvanje sigurnosti nude svoje naftne resurse.  Iste te monarhije su zatvorile oči pred događajima u regiji, na primjer Palestinu iako su tvrdili kako podržavaju interese palestinskog naroda. Također, postali su prva arapska država koja je imala direktne veze (iako tajne) s Izraelom, a što je kasnije dovelo do udruživanja Palestinskog pokreta otpora s Irancima. Potonji  su danas jedini spremni braniti sveta mjesta islama  skupa s ljudima iz Al Quda, grane Revolucionarne garde i preko potpore Hamasu. Američka magija se okrenula protiv mađioničara. Arapski muslimanski svijet, bogat naftnim resursima, u očima sjeverne Amerike mora ostati na raspolaganju za eksploataciju, glup i neobrazovan i u stanju potpune tehnološke ovisnosti, mora ostati tržište sa milijardama konzumenata, ali bez političke, vojne i gospodarske neovisnosti.


Jouer avec l’islamisme s’est fait au détriment des mouvements laïques pouvant représenter une alternative à l’islam politique radical, celui-ci redevenant une valeur refuge après chaque échec dans cette région. Cependant, cet « islamisme » n’est évidemment pas à confondre avec la République « islamique » d’Iran qui a un parcours atypique. D’ailleurs, plusieurs auteurs de travaux de qualité sur les mouvements islamistes font parfois l’erreur de confondre la République islamique d’Iran avec les islamistes, alors qu’ils n’ont rien de commun, si ce n’est le fait de revendiquer la référence à l’islam et à la charia. La différence fondamentale vient de la définition même de l’islam politique prôné par les uns et les autres.

Tout les sépare fondamentalement, et si effectivement les États-uniens n’ont pas fait grand chose pour sauver le Shah, cette attitude était justifiée selon eux par des raisons stratégiques, car l’Iran ne devait d’après eux en aucun cas devenir une grande puissance régionale. Ce qui expliquera que quelques temps après la chute du Shah, les États Unis aient initié la guerre menée par Saddam Hussein à l’encontre de son voisin, ce qui permettait de ruiner les deux seuls pays qui pouvaient exercer une influence déterminante dans la région du Golfe.

Or, l’évolution de l’Iran après sa guerre avec l’Irak va lui permettre de devenir une véritable puissance régionale, crainte par certaines monarchies du Golfe, lesquelles ont préféré jusqu’alors confier leur sécurité à l’Occident, plus particulièrement aux États-Unis. En contre partie, elles confiaient leurs « ressources » aux économies occidentales, et finançaient des activités ainsi que des mouvements que leur désignaient les services secrets de Washington.

Ces mêmes monarchies devaient fermer les yeux sur les événements en cours dans certaines régions y compris en Palestine, alors même qu’ils prétendent soutenir les aspirations du peuple palestinien. Ils vont être les premiers pays arabes à avoir des contacts directs ou secrets avec l’État d’Israël, ce qui aboutira plus tard au rapprochement du mouvement de résistance palestinienne avec les Iraniens.

Ces derniers apparaissent aujourd’hui comme les seuls à vouloir défendre les lieux saints de l’islam avec les hommes d’Al-Qods, branche des Gardiens de la Révolution, et à travers leur soutien au Hamas. La magie états-unienne s’est retournée contre le magicien.

Le monde arabo-musulman doit rester pour l’Amérique du Nord un monde riche en pétrole, exploitable à volonté, mais pauvre en matière grise et maintenu dans une totale situation de dépendance technologique ; un marché d’un milliard de consommateurs incapables d’autonomie politico-militaire et économique. Le carcan coranique est, selon elle, favorable à l’indigence intellectuelle.







Pravila igre

Kako se strategija Washingtona odvija i dalje u smjeru destabilizacije regije, ubrzano se stvara osovina Bagdad-Damask, što je od životnog značaja i tijekom godina se proširuje na druge partnere i saveznike, naročito potaknuta sankcijama koje SAD nameću Iranu i Siriji. Štoviše, povijesna povezanost na relaciji Damask – Moskva nikada nije prekinuta usprkos raspadu Sovjetskog Saveza i bez obzira na teška vremena kroz koja je prolazila Ruska Federacija. Ali, s pojavom Vladimira Putina koji želi obnoviti i ojačati Rusiju na međunarodnoj sceni i održati i očuvati strateške interese svoje zemlje, jasno je da se to nije dopalo SAD-u. Nadalje, Iran je voljan razvijati svoje odnose s Rusijom, postaje njen saveznik i partner.  U pregovorima sa zapadom glede iranskog nuklearnog programa, Rusija je važan čimbenik. I kina je ojačala svoje odnose s Teheranom, posebno vezano uz embargo koji je nametnut Iranu i pomaže njegovoj ekonomiji. Upravo ove dvije velike sile su slijedom okolnosti postale „Osovinom nade“.



Les règles du jeu

Un axe Téhéran-Beyrouth en passant par Bagdad et Damas s’est installé au fur et à mesure au détriment de la stratégie de Washington dans la région. Il était indispensable au fil des années que cet axe se dote d’alliés et de partenaires notamment en raison des sanctions prises à l’encontre de l’Iran et de la Syrie.

Par ailleurs, historiquement, la ligne Damas-Moscou n’a jamais été suspendue malgré la disparition de l’Union Soviétique et malgré la période tumultueuse qu’a traversée la Fédération russe. Mais l’arrivée du président Vladimir Poutine, ambitionnant de rendre à la Russie son rôle sur la scène internationale et de préserver ses intérêts stratégiques, n’était pas du goût des États-Unis.

De son côté, l’Iran devait développer ses relations avec la Russie, devenue son alliée objective dans les négociations avec les occidentaux au sujet de son programme nucléaire. La Chine a également renforcé ses relations avec Téhéran, plus particulièrement suite à l’embargo imposé à l’économie iranienne.

Ces deux grandes puissances sont devenues par la force des choses, les bases arrières, sinon stratégiques de cet « Axe de l’espoir ».





U takvom savezu sve  strane imaju koristi od međusobnih odnosa, a Rusima i Kinezima je također drago što napokon imaju partnera koji je trn u oku njihovim povijesnim oponentima. Sada imaju pristup iranskoj nafti i plinu i stratešku poziciju koju nudi Sirija.

Zbigniew Brzezinski (bivši savjetnik za nacionalnu sigurnost predsjednika Cartera i vrlo utjecajan u vrijeme Clintonove administracije)u svojoj knjizi „Velika šahovska ploča, Amerika i ostatak svijeta“ objavljenoj 1997., s ciničnom iskrenošću otkriva razloge i korijene „islamske strategije“ koju provodi njegova zemlja. On navodi kako je SAD-u glavni izazov predstavljala upravo Euroazija, to  golemo područje od zapadne Evrope preko centralne Azije do Kine. „S američkog gledišta, Rusija je predodređena da postane problem...“ 

 

Il est évident que chacun y trouve son compte, mais les Russes et les Chinois ne sont pas mécontents d’avoir des partenaires qui dament les pions à leurs adversaires historiques, tout en profitant des hydrocarbures et du gaz iraniens, et des positions stratégiques qu’offre la situation de la Syrie par rapport aux positions états-uniennes avancées.

Dans son livre Le grand échiquier, l’Amérique et le reste du monde, publié en 1997, Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller de sécurité nationale du président Carter, et très écouté dans les États-Unis de Clinton, révélait avec une franchise cynique les raisons profondes de la stratégie islamique de son pays. Selon lui, l’enjeu principal pour les États-Unis, c’est l’Eurasie, vaste ensemble qui va de l’Europe de l’Ouest à la Chine via l’Asie centrale : « Du point de vue américain, la Russie paraît vouée à devenir le problème… »





Stoga su SAD sve zainteresiranije za razvoj događaja u regiji vezano uz resurse i žele spriječiti Rusiju u preuzimanju vodeće uloge u tom dijelu svijeta.

Američka politika teži oslabljivanju Rusije i  održavanju Evrope u vojnoj ovisnosti. Zato se NATO širi na centralnu i istočnu Evropu i time SAD sebi omogućavaju stalnu vojnu prisutnost na tom prostoru. Prema takvoj formuli Evropa ostaje podložna američkoj hegemonističkoj politici, a to „starom kontinentu“ nije nužno potrebno, naime takvu hegemoniju bi lako prekinula „osovina Pariz-Berlin-Moskva“.

 

Les États-Unis manifestent donc de plus en plus d’intérêt pour le développement des ressources de la région, et cherchent à empêcher la Russie d’avoir la suprématie. « La politique américaine vise par ailleurs à la fois l’affaiblissement de la Russie et l’absence d’autonomie militaire de l’Europe. D’où l’élargissement de l’OTAN aux pays d’Europe centrale et orientale, afin de pérenniser la présence américaine, alors que la formule de défense européenne capable de contrer l’hégémonie américaine sur le vieux continent passerait par "un axe anti-hégémonique Paris-Berlin-Moscou".  ».





En réalité à travers leurs choix, les États-uniens semblent s’être trompés sur tous les terrains qui devaient leur servir de bases pour conquérir les sources d’hydrocarbures et de gaz, s’attirant de cuisants échecs politiques. Quant aux occidentaux ils ont pratiquement abandonné toute stratégie et ont confié leur politique étrangère aux États-Unis. Même s’ils tentent de sauver les apparences par quelques gesticulations, ils savent que ce ne sont pas eux qui dirigent. L’exemple récent de François Hollande et de Laurent Fabius jouant aux va-t-en-guerre en est une illustration : n’ont-ils pas dû en rabattre rapidement, comprenant que les négociations en Messieurs Lavrov et Kerry primaient sur leurs annonces péremptoires,





Primjetivši kako njihovi manevri ne postižu željeni učinak, Amerikanci podižu tenzije protiv ruske vlade u odlučnom pokušaju da ih ometu, dok Kina ostaje djelomično po strani i pažljivo prati razvoj situacije iako nije sklona vjerovati Washingtonu.

 

Constatant l’échec de leurs manœuvres, les États-uniens souhaitaient faire monter la tension face à des autorités russes déterminées à s’y opposer, tandis que la Chine restait en embuscade pour évaluer la situation, peu encline de surcroît à faire confiance à Washington…





Prisjetimo se 1958.,  kada Kina prvi puta pokazuje interes za Bliski istok tijekom libanonske krize  koja dovodi do iskrcavanja američkih vojnih snaga na obale Libanona, a Peking se tada tome oštro usprotivio, mnogo prije SSSR-a.  SAD djeluju već godinama po istom, uhodanom receptu. U početku sudjeluju u stvaranju Nevladine udruge koja se zalaže za ljudska prava, zatim ohrabruje kojekakve „zviždače“ i okuplja forum često opskurnih protivnika vlade. Obilato ih pomaže i stvaraju se uvjeti za destabilizaciju zemlje. To je posao koji se priprema godinama, a jedan od „najsjajnijih“ primjera je onaj Čilea. S tim prljavim poslom sjeverna Amerika nastavlja do današnjih dana  nizom „obojenih revolucija“ i „arapskim proljećima“. Iste akcije su pripremane i u drugim zemljama, primjerice Azerbejđanu.

 

Rappelons que la Chine s’intéresse autant que la Russie au Proche-Orient : sa première marque d’intérêt remonte à 1958 lors de la crise du Liban qui a abouti au débarquement US sur les côtes libanaises, intervention à laquelle elle s’est farouchement opposée, bien avant l’URSS.

Ces manœuvres états-uniennes sont particulièrement bien rodées, puisque le procédé s’avère relativement simple ; l’on participe à la création d’ONG censées militer pour les droits de l’homme, l’on encourage certains « lanceurs d’alerte », et l’on offre une tribune à d’obscurs opposants sans grande envergure pour aboutir à un moment donné à créer les conditions de la déstabilisation d’un pays.

C’est un travail qui se prépare pendant des années. Il a été expérimenté pendant la Guerre froide, l’exemple le plus criant étant celui du Chili, et s’est poursuivi jusqu’à nos jours avec les fameuse « révolutions colorées », et plus récemment les « printemps arabes ». Les mêmes actions se préparent dans d’autres pays que l’on verra sur les manchettes des journaux, notamment en Azerbaidjan.







Upravo u tom kontekstu se Iran 2009., morao suočiti s nemirima u zemlji kojima se željelo omesti predsjedničke izbore i spriječiti postavljanje predsjednika Mahmouda Ahmadinejada. Nemiri su u Islamskoj Republici trajali skoro devet mjeseci. I Hezbollah je bio suočen s istim scenarijem nakon izraelskog napada koji je trajao 33 dana. Bila je to urota nove vlade koja je Hezzbolahu pokušala omesti komunikacijsku mrežu. Odgovor je bio brz i efektivan 7. svibnja 2008. koji su urotnici tumačili izazovom, mada je to bio samo odgovor na njihove napade. Nakon tih događaja, u „osovini nade“ preostaje još samo Sirija koju do tog trenutka nisu dirali. SAD prvo upozoravaju Siriju da mora prekinuti sve veze s Iranom i Hezollahom, kako je to Sirija odbila, kreće provođenje isprobanog scenarija „arapskih proljeća“ koji umjesto demokracije, kao i uvijek,  donosi  nasilje, teror.

 

C’est dans ce contexte que des « événements » ont éclaté au mois de juin 2009 en Iran, au prétexte de contester les conditions d’élection du président Mahmoud Ahmadinejad. La République islamique a dû y faire face pendant près de neuf mois. Le Hezbollah a été confronté lui aussi après l’attaque israélienne qui a duré 33 jours, à un nouveau complot gouvernemental qui visait à le priver d’un outil directement lié à sa sécurité, en l’occurrence son réseau de communication. Sa riposte a été l’intervention rapide et efficace du 7 mai 2008 que les comploteurs considèrent comme un affront alors qu’il s’agissait de la réponse du berger à la bergère !.

Il ne restait dans « l’Axe de l’espoir » que la Syrie, qui avait été avertie par les États-uniens que si elle ne pas cessait toute relation avec l’Iran et avec le Hezbollah, elle allait subir le sort des autres pays arabes touchés par « un printemps » censé faire venir les hirondelles de la démocratie, mais qui n’a amené que les corbeaux de la terreur et de l’instabilité.







(Zapadne vlade i njihove „nevladine udruge“ (link) troše milijune dolara na pronalaženje „kanala“ za kooptiranje s lokalnim populacijama ciljanih zemalja, te ih se obučava i vodi u borbi protiv vlastitog političkog vodstva. Isprazne slogane o demokraciji i jeftine trikove s bojama možemo ostaviti po strani, ali nikako nesmijemo zaboraviti tko iza njih stoji i  s kakvim namjerama.

Destabilizacija bez tenkova. Koliko god, recimo, američka vlada potrošila novca na financiranje raznih NVO-a ili pokreta, to ih još uvijek manje košta nego kada bi u borbu morali sa vlastitim vojnim snagama, u kojima bi ginuli njihovi vojnici.

Tajni sastojak recepta za stvaranje revolucija je zapravo znanost korištenja manipulacije emocijama ljudi, te zaobilaženja kritičkog razmišljanja.) 


Na kraju i Rusija biva izazvana od strane SAD-a kada smišljeno stvaraju nerede u Ukrajini. Cilj te revolucije je bio zakinuti Rusiju na najvažnijem strateškom polju. Evropska nudi Ukrajini članstvo, obećaje gospodarske ustupke koje nemože dati, dok pokrenuti nemiri u zemlji trebaju omogućiti SAD-u instaliranje vojnih baza na pragu Moskve.  

Rusija je brzo odgovorila na ove provokacije, jer ne zaboravimo njeno iskustvo sa Čečenijom i terorom na tom teritoriju koji je bio financiran od strane zaljevskih monarhija, Katara i Saudijske Arabije, koje su istjerivale svoje interese. Saudijci tada kažu, „mogli bismo vam pomoći da izbjegnete prijetnju terorizmom u Sochiju, ali samo ukoliko odustanete od pomaganja Siriji.“ Rusija je to, naravno, odbila. U svakom slučaju, to savršeno oslikava ulogu zaljevskih monarhija  i korištenja islamskih pokreta u promicanju politike SAD-a, a preko izazivanja nemira i destabilizacije država koje im se nađu na putu u sprovođenju njihovih interesa u regiji.


U konačnici je napokon stvorena „osovina Peking-Bejrut-Moskva-Teheran-Damask“, koja raste i osnažuje se. Napokon, u pitanju je opstanak tih zemalja. 





C’est dans ce contexte que les fameuses « révolutions colorées » viennent impacter la Russie à travers l’exemple ukrainien. Ces révolutions ont fait perdre à la Russie l’essentiel de son champ stratégique. L’on a utilisé l’Europe (l’UEE), qui devait accueillir les Ukrainiens en son sein, pour leur promettre de meilleures conditions économiques et des aides. Mais en réalité, ces événements ont permis aux États-Unis d’installer des bases militaires aux portes de Moscou. À l’époque, la Russie, affaiblie par un pouvoir qui n’avait ni ambition, ni envergure n’était pas en mesure de riposter.

La Russie d’aujourd’hui ne peut plus accepter que cet exemple se reproduise à travers l’Ukraine. Cela explique sa réaction immédiate. Sa réaction est malgré les apparences en conformité avec les exemples du Proche-Orient, puisque l’idée est de dire que la démocratie ne s’exerce pas dans la rue, mais se gagne dans les urnes. Si l’opposition voulait prendre le pouvoir, il lui appartenait d’en passer par des élections.

Au-delà de cette situation, la Russie, à peine sortie d’une agression en règle des milices tchétchènes qui ont semé mort et terreur sur son territoire avec le soutien financier de certaines monarchies du Golfe, défend évidemment ses intérêts. Cela explique la menace à peine voilée faite par les Saoudiens consistant à dire : « Nous pourrions vous aider à éviter la menace terroriste à Sotchi, si vous cédez sur la question syrienne ». Une fin de non-recevoir leur a évidemment été opposée.

En tout état de cause, cela démontre tant le rôle des monarchies du Golfe que l’utilisation des mouvements islamistes pour aider en sous-main les politiques états-uniennes qui, par la déstabilisation de certains États, croient créer des conditions qui leur seraient plus favorables dans la région.

L’axe Pékin-Beyrouth, passant par Moscou, Téhéran et Damas, ne pourra que se renforcer. Il s’agit pour chacun d’une question de quasi-survie. Selon un proverbe oriental, « Il ne faut pas acculer un chat dans un coin, au risque de le voir se transformer en tigre », mais que dire si l’on veut à leur tour coincer des tigres dans un coin ? Il est certain que personne n’a envie de connaître la réponse.








Izvor : http://voxbblog.blogspot.com.es/2014/05/peking-bejrut-moskva-teheran-damask.html



 

 


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posté le 31-05-2014 à 16:36:33

 

 

 

 

 

Rijeka (en Croatie)

 

"Ne votons pas, organisons-nous"   "Par l'action directe contre les parasites"

 

 

 

 

 

 

 


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