En Croatie une population toujours moins nombreuse et plus âgée
D'après les estimations de l'Office des statistiques, à la mi-2008 la République de Croatie comptait 4.438.508 habitants, ce qui par rapport à l'année précédente représente 1474 personnes de moins (0,03%).
En 2008, le vieillissement de la population a également poursuivi une tendance constante - l'âge moyen était de 41 ans (39,2 ans pour les hommes et 42,6 pour les femmes).
Malgré la diminution totale du nombre d'habitants, sept comitats ont enregistré une légère hausse de la population, à savoir le Comitat de Zagreb, le Comitat de Primorje-Gorski kotar, le Comitat de Zadar, le Comitat de Split-Dalmatie, le Comitat d'Istrie, le Comitat de Dubrovnik-Neretva, le Comitat de Međimurje ainsi que la Ville de Zagreb.
Par rapport aux chiffres de l'année dernière, c'est le Comitat de Lika-Senj qui enregistre la plus forte baisse (591 habitants ou 1,16%) tandis que la plus forte hausse a été notée dans le Comitat de Zadar (1613 habitants ou 0,93%).
En 2008, la part des femmes dans le nombre total d'habitants de la République de Croatie s'élevait à 51,8% contre 48,2% pour les hommes. Un tel ratio se retrouve dans la plupart des comitats, avec la Ville de Zagreb qui détient la part la plus grosse de population féminine (53,5%).
La part des femmes en âge de procréer parmi la population féminine totale continue de fléchir - en 2008 elle était de 45,6%.
Pareillement la part de la population jeune (de 0 à 19 ans) parmi la population totale diminue au niveau du pays - en 2008 elle était de 21,34%. Le Comitat de Požega-Slavonie détient la plus forte proportion de population jeune (24,4%) tandis que celui de Primorje-Gorski kotar la plus faible avec 17,4%.
Avec 23,5% c'est le Comitat de Lika-Senj qui détenait la plus forte proportion de population âgée de 65 ans et plus par rapport au nombre total d'habitants. A la différence de 2007, lorsque seuls deux comitats comptait moins de 16% de population âgée (ceux de Zagreb et du Međimurje), en 2008 le cas a également valu pour le Comitat de Split-Dalmatie, lit-on dans le communiqué de l'Office des statistiques.
U Hrvatskoj živi sve manje sve starijeg stanovništva
Prema procjenama Državnog zavoda za statistiku, sredinom 2008. godine Republika Hrvatska imala je četiri milijuna 438 tisuća i 508 stanovnika, što je za 1474 ili 0,03 posto manje nego prethodne godine.
U 2008. godini nastavilo se i kontinuirano starenje stanovništva, pa je prosječna starost iznosila 41 godinu. Pritom je prosječna starost muškaraca 39,2 godine, a žena 42,6 godina.
Usprkos smanjenju ukupnog broja stanovnika, sedam županija bilježi lagani porast stanovništva, i to Zagrebačka, Primorsko goranska, Zadarska, Splitsko-dalmatinska, Istarska, Dubrovačko-neretvanska, Međimurska županija i Grad Zagreb.
U odnosu na procjenu prošle godine, najveći pad broja stanovnika ima Ličko-senjska županija, 591 ili 1,16 posto, dok je najveći porast zabilježen u Zadarskoj županiji, 1613 ili 0,93 posto.
Udio žena u ukupnom stanovništvu Republike Hrvatske 2008. bio je 51,8 posto, a muškaraca 48,2 posto te je takav omjer u većini županija, a najveći je u Gradu Zagreba gdje je udio ženskog stanovništva 53,4 posto.
Udio žena fertilne dobi u ukupnom ženskom stanovništvu kontinuirano opada te je u 2008. iznosio 45,6 posto.
Opada i udio mladog stanovništva (0 do 19 godina) u ukupnom stanovništvu na razini države te je u 2008. iznosio 21,34 posto. Udio mladog stanovništva najveće je bio u Požeško-slavonskoj, 24,4 posto, a najmanji u Primorsko-goranskoj županiji, 17,4 posto.
Stanovništva starog 65 i više godina u odnosu na ukupno stanovništvo najviše ima u Ličko-senjskoj županiji (23,5 posto). Za razliku od 2007., kada je udio starijeg stanovništva ispod 16 posto bio samo u dvjema županijama (Zagrebačkoj i Međimurskoj), u 2008. godini to je zabilježeno i u Splitsko-dalmatinskoj županiji, stoji u priopćenju Državnog zavoda za statistiku.
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Source : business.hr, le 17 septembre 2008.
Si Sanader a démissionné parce qu'il n'a pas la solution pour sortir de la crise, alors son choix pour lui succéder n'est pas bien intentionné mais plutôt profondément anticroate. Comment interpréter autrement - sinon comme une moquerie à la nation - le fait d'avoir installé Jadranka Kosor, bien moins capable et dont le leadership est flou, là où il ne savait plus s'en sortir. Mais qui ne voit donc clairement que les temps de crise demandent à ce que les plus capables soient au sommet de l'état ? L'empathie peut être l'expression d'un coeur bon, mais elle ne dit rien sur la capacité, la sagesse et l'audace. Une fidèle accompagnatrice peut-elle être une dirigeante fiable ? Des bénis-oui-oui obséquieux peuvent-ils du jour au lendemain devenir des leaders indépendants et décidés ? Il est évident que l'imbroglio et la confusion règnent sur notre scène politique en raison de la fragmentation des visions qui habitent les individus ou les groupes d'intérêts ainsi que des ambitions personnelles, ce qui rend impossible de trouver un consensus sur l'orientation et les contenus pour que se développent dûment le pays et la société.
Une crise de la morale et de la compétence
On parle peu et à contrecoeur des rapports entre la morale et la politique parce que l'idée fausse s'est largement imposée que la politique est une activité profondément immorale. Personnellement je ne suis pas d'accord parce que j'estime qu'il s'agit d'un métier public très honorable et responsable. Comme l'a déclaré à la Faculté théologique d'Osijek il y a quelques années le congressiste américain Frank Wolf : "la politique n'est un travail malpropre que si s'en occupent des gens malpropres". Déjà le génial Hegel avait débattu de l'antithèse entre la morale et la politique et du besoin que la seconde s'accorde à la première. Kant avait insisté avec idéalisme sur la maxime "l'honnêteté est la meilleure politique", même si lui aussi voyait clairement que la pratique dément régulièrement cette condition indispensable de la politique. La crise de la politique croate témoigne que l'antithèse entre la politique et la morale n'a pas été surmontée, elle révèle la force de la politique immorale qui promeut l'incompétence. Outre la crise des valeurs et des exigences éthiques communes, une crise de compétence est par ailleurs générée. C'est pourquoi toute politique qui souhaite recouvrer sa propre dignité et rendre la confiance au peuple qu'il lui faut servir doit cesser avec les interventions cosmétiques et s'attacher à rénover les valeurs et les compétences. Cela implique non seulement des réformes dans tous les domaines de l'organisation et de la vie publique mais aussi de transformer le climat contaminé qui fait en sorte que gouvernent l'immoralité et l'incompétence.
Pour le bien commun
La politique est synonyme de pouvoir, or le pouvoir est sans raison s'il ne trouve son sens dans la promotion et la garantie du bien commun. Le pouvoir politique n'a de justification éthique que s'il sert avec cohérence et efficacité au bien général et non pas à des intérêts individuels, partisans et corporatifs. Son bien fondé moral il le confirme par le principe de solidarité dans le souci des démunis et des plus faibles. Reconnaissons qu'il est difficile de s'occuper de politique de la sorte car la société moderne est chargée d'intérêts conflictuels parmi lesquels il n'est pas facile d'intercéder, mais c'est justement pour cela que les activités publiques requièrent les leaders les plus moralement responsables et les plus techniquement compétents. Terminons par une citation critique tirée d'un document important que le Pape Jean Paul II avait produit à l'époque où la Croatie avait conquis son indépendance : "Les questions qui émanent de la société ne sont pas toujours considérées selon les critères de la justice et de la morale mais bien selon la force électorale ou financière des groupes qui les soutiennent... Il en résulte une incapacité croissante à ce que les intérêts individuels s'insèrent dans une vision cohérente du bien commun. Ce bien commun, en effet, n'est pas simplement l'addition des intérêts individuels mais... l'appréciation et la somme effectuée sur base d'une hiérarchie équilibrée des valeurs, et en fin de compte il exige une compréhension exacte de la dignité et du droit de la personne." (Centesimus annus, 47)
Jadranka, retrousse tes manches !
Kriza traži najsposobnije
Ako je Sanader odstupio jer nema rješenja za izlazak iz krize, onda njegov izbor nasljednice nije dobronamjeran već duboko antihrvatski čin. Kako drugačije -nego kao ruganje naciji - protumačiti to što je on mnogo manje sposobnu i liderski neprepoznatljivu Jadranku Kosor gurnuo tamo gdje se sam više nije snalazio. Pa kome to nije jasno da krizna vremena traže najsposobnije na vrhu vlasti ? Empatija može biti izraz dobrog srca, ali ona ništa ne govori o sposobnosti, mudrosti i odvažnosti. Može li vjerna pratitelja biti pouzdana vodilja ? Mogu li beskičmeni stranački poslušnici preko noći postati samostalni i odlućni lideri ? Očito da na našoj političkoj sceni vladaju nejasnoće i pomutnja zbog usitnjenosti individualističkih ili grupo-interesnih vizija i nečasnih ambicija koje onemogućuju pronalaženje konzensusa oko pravaca i sadržaja poželjnog razvoja države i društva.
Kriza morala i kompetencije
O odnosu morala i politike se rijetko i nerado govori jer je naširoko prevladao zlomišljenje da je politika duboko nemoralna djelatnost. Osobno se time ne slažem jer držim da se radi o vrlo časnom i odgovornom javnom poslu a, kako je na osječkom Teološkom fakultetu prije nekoliko godina izjavio poznati američki kongresnik Frank Wolf, "politika je prljav posao samo ako se njime bave prljavi ljudi." Već je veleumni Hegel raspravljao o antitezi morala i politike i potrebi da se ova druga uskladi s prvom. Kant je idealistički inzistirao na maksimi "poštenje je najbolja politika", iako je i njemu bilo jasno da praksa redovito opovrgava taj neophodan uvjet politike. Hrvatska politička kriza svjedoči da antiteza između politike i morala nije prevladana, a dodatno ilustrira snagu nemoralne politike koja promovira nekompetente kadrove. Osim krize vrednota i zajedničkih etičkih zahtjeva, proizvodi se i kriza kompetencija. Stoga svaka politika koja želi iznova zadobiti vlastito dostojanstvo i vratiti povjerenje naroda kojemu treba služiti mora prestati s kozmetičkim intervencijama i ciljano ići na obnovu vrednota i kompetencija. To podrazumijeva ne samo reforme na svim područjima društvene organizacije i javnog života nego i mijenjanje kontaminirane klime koja omogućuje vladavinu nemorala i nesposobnosti.
Za zajedničko dobro
Politika je sinonim za vlast, a svaka vlast je besmislena ako smisao ne nalazi u promicanju i jamstvu zajedničkog dobra. Politička vlast je etički opravdana samo ako dosljedno i učinkovito služi općem dobru a ne pojedinačnim, stranačkim i korporativnim interesima. Ona moralnu utemeljenost potvrđuje načelom solidarnosti u skrbi za slabije i nemoćne. Priznajemo da je teško baviti se politikom na takav način jer je suvremeno društvo bremenito sukobljenim interesima među kojima nije lako posredovati, ali upravo stoga javni poslovi traže moralno najodgovornije i stručno najkompetentnije lidere. Zaključimo kritičnim citatom značajnog dokumenta koji je Ivan Pavao II. donio u vrijeme rađanja hrvatske samostalnosti : "Pitanja koja se dižu iz društva kadikad se ne razmatraju po kriterijima pravde i moralnosti nego po biralačkoj ili financijskoj snazi grupa koje ih podržavaju... Rezultat je sve veća nesposobnost da se pojedinačni interesi uključe u suvislu viziju općega dobra. To opće dobro nije, naime, jednostavno zbroj pojedinačnih interesa nego... vrednovanja i sumiranje koje se provodi na osnovi uravnotežene hijerarhije vrednota te na kraju krajeva zahtijeva točno shvaćanje dostojanstva i prava osobe." (Centesimus annus, 47)
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La crisis busca a los más capaces
Si Sanader renunció porque no tiene la solución para salir de la crisis, entonces su elección de la persona que va a sucederlo no resulta ser un hecho bien intencionado sino más bien profundamente anticroata. De qué otra manera - sino como una burla a la nación - podemos explicar el que haya instalado a la aún menos capaz y carente de liderazgo Jadranka Kosor allí donde él mismo ya no sabía cómo desempeñarse. A quién no le resulta evidente que los tiempos de crisis necesitan de los más capaces en la cima del poder. La empatía puede ser la expresión de un corazón bien intencionado pero no dice nada sobre la capacidad, la sabiduria o la audacia. Puede una fiel seguidora ser una dirigente confiable ? Pueden los obsecuentes seguidores partidarios convertirse de la noche a la mañana en líderes independientes y decididos ? Es evidente que en nuestra escena política reina la confusión y la falta de ideas claras debido a los intereses creados y las ambiciones personales, que imposibilitan llegar a un consenso en cuanto al sentido y la dirección para el anhelado desarrollo del estado y la sociedad.
La crisis de la moral y de la competencia
Sobre la relación entre la moral y la política se habla poco y a regañadientes porque se ha generalizado erróneamente la idea de que se trata de una actividad profundamente inmoral. Personalemente no concuerdo con ello ya que sostengo que se trata de una actividad pública sumamente noble y responsable. Como dijo hace algunos años el conocido congresista americano Frank Wolf en la Faculdad de Teología de Osijek : "La política es un trabajo dehonesto solo si lo realizan personas deshonestas". Ya el genial Hegel discutió sobre la antítesis entre la moral y la política y la necesidad de que ambas se armonicen. Kant insistió idealísticamente sobre la máxima "la honestidad es la mejor política", aún cuando a él mismo le resultaba claro que la práctica muchas veces contradice esta imprescindible condición de la política. La crisis de la política inmoral promueve la incompetencia. Además de la crisis ética de valores comunes se produce también una crisis de competencias. En consecuencia, toda política que desee recuperar su propria dignidad y devolverle la confianza al pueblo a quien tiene la obligación de servir, debe acabar con intervenciones puramente cosméticas y encaminarse hacia la meta de una profunda renovación de sus valores y de sus competencias. Esto implica no solamente una reforma de todos los sectores de la organización social y de la vida pública sino también la transformación del contaminado clima que posibilita el gobierno de la inmoralidad y de la incompetencia.
Para el bien común
La politica es sinónimo de poder y todo poder es inconcebible si no se sustenta en la promoción y garantía del bien común. El poder político se justifica éticamente solo si sirve consecuente y efectivamente al bien común y no a los intereses individuales, partidarios o corporativos. El poder político confirma su solidez moral por el principio de la solidaridad en su preocupación por los más débiles y necesitados. Reconocemos que es difícil ocuparse de la política en estos términos ya que la sociedad contemporánea está cargada de intereses encontrados que no es fácil conciliar, pero es justamente por eso que los cargos públicos deben ser ocupados por los líderes más responsables moralmente y más competentes técnicamente. Concluimos con una cita crítica del significativo documento de Juan Pablo II aparecido en tiempos del nacimiento de la independencia croata : "Cuestiones que surgen de la sociedades a veces no son consideradas según los criterios de la justicia y la moral sino según el poder político y financiero de los grupos que los apoyan... El resultado es una incapacidad cada vez mayor para lograr que los intereses individuales se integren en una visión coherente del bien común. Este bien común no es, a saber, simplemente el conjunto de intereses individuales sino... la puesta en valor y la suma que se lleva a cabo sobre la base de una nivelación de la jerarquía de los valores que a fin de cuentas implica una exacta comprensión de la dignidad y el derecho de la persona." (Centesimus annus, 47)
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Auteur : Peter Kuzmić
Source : croatia.ch
La traduction en espagnol est anonyme
Des mots croates exportés de par le monde
L'école de langue croate LIN-CRO à Zadar a fêté le 19 août son dixième anniversaire d'activité. Elle s'appelle LIN-CRO, en tant que dérivé du latin "lingua Croatica". Le latin avait été jusqu'au XIXe siècle la langue officielle. Le mot "Croatia" est profondément ancré dans la tradition croate. Ce mot recèle un pouvoir magique autant pour Matoš que pour nous tous, quelque chose de profond, d'indicible : "Vivat, floreat, crescat schola nostra - schola Croatica !", a prononcé au moment de fêter le jubilé le dr. Mile Mamić, fondateur et gérant de LIN-CRO, ainsi qu'un prestigieux linguiste croate et chrétien engagé. Il enseigne le croate standard au département pour la slavistique et la croatistique de l'Université de Zadar. Par ailleurs, il s'est vu octroyer une récompense nationale pour avoir popularisé le croate et il est l'auteur des livres "Hrvatsko pravno nazivlje" ("La Nomenclature juridique croate") et "Hrvatsko kršćansko nazivlje" ("La Nomenclature chrétienne croate").
"On m'avait considéré comme un ennemi de l'Etat"
"Il me plaît que l'amour du prochain soit la mesure de l'amour de Dieu". En tant qu'intellectuel chrétien je veille et m'efforce à ce que la foi dans le Christ imprègne ma vie personnelle et publique. Je m'efforce à ce que toutes mes activités soient pétries d'un optimisme chrétien. Le métier et le travail avec des jeunes m'ouvrent de larges possibilités, où ma foi peut et doit s'exprimer de diverses façons. Tout ce que je suis et possède est un don de Dieu : la foi, l'Eglise, la patrie, la langue, l'amour, la famille, en particulier ma chère épouse, les amis, et même les ennemis", - déclare le dr. Mamić. Notre homme est né un 25 juillet 1944 en Italie, comme conséquence d'un exode. Il n'a pas connu son père, lequel a péri sur le Chemin de croix parcouru entre Bleiburg et son foyer. "Ils ont assassiné mon père sur terre, ont voulu assassiner dans mon coeur le (père) divin, quant à moi, jeune débonnaire et inoffensif, ils m'avaient considéré comme un ennemi de l'Etat", raconte le dr. Mamić.
Une des victoires divines est quoiqu'il en soit d'avoir exporté des mots croates de par le monde grâce à l'école LIN-CRO, qui est située dans la rue Varaždinska au 52a à Zadar. "Il a fallu beaucoup investir pour que l'ancienne Vila Srbijanka devienne une école de croate. Mon épouse Anka et moi avons ainsi résolu notre problème de logement, et étant donné qu'elle était spacieuse nous avons voulu la concevoir de manière optimale", - dit le dr. Mamić. Avec son épouse, directrice de l'école, il a aménagé cette maison abandonnée et l'a "métamorphosée" en une école où l'on enseigne le croate. "L'âme de l'école est mon épouse Anka. Elle est la directrice, quant à moi j'en suis le gérant professionnel. Elle se tait et travaille, elle s'est résolue à ce que ce soit moi qui parle. C'est une femme à la foi solide, une femme d'espoir et d'amour. Récemment elle a été opérée d'un cancer, maintenant elle n'éprouve aucune séquelle et jamais elle n'a connu la dépression" - fait le dr Mamić à propos de son Anka, économiste de profession, une épouse assidue, et qui à son instar arbore un sourire permanent. Les époux Mamić sont les parents de Liljana, qui leur a donné trois petits-enfants, et ils ont adopté Josip, quoique pour eux il ne soit pas un fils adopté mais tout simplement leur propre fils.
"Ma femme, nous allons créer une école de langue croate"
"Un beau matin de 1999, j'ai dit à Anka : 'Ma femme, nous allons créer une école de langue croate ! De telles écoles il en existe peu, il en faut.' L'incitation était venue d'une requête d'une collègue d'Heidelberg, qui m'avait prié de me renseigner su une école de croate à Zagreb, afin qu'une étudiante à elle la fréquente. Je n'avais pas pu recueillir toutes les informations, aussi je m'étais décidé à créer une école" - se souvient le dr. Mamić. Résolu à fonder l'école il s'était servi de ses difficultés matérielles. Afin de pouvoir acheter la maison à Zadar en 1998, les époux Mamić donnèrent en hypothèque leur maison qu'ils occupaient à l'époque, située à Sveti Ivan Zelina, où ils avaient vécu pendant 25 ans. Grâce à des conditions favorables ils l'avaient bâtie dans cette région kajkavienne aussitôt après s'être mariés. (A Zelina ils avaient fondé une branche de la Matica Hrvatska, dont le dr. Mamić fut le premier président). Cependant il leur fallait trois personnes garantes. Des amis leur vinrent en aide, Nikola Vrabac, président en son temps de la Chambre vétérinaire croate, Ivan Paštar, directeur de l'Ecole d'agronomie de Zadar Stanka Ožanića, ainsi que le dr. Ante Murn, à l'époque doyen de l'Ecole normale primaire de Zadar. Ces quatre débiteurs associés, qui s'en allèrent signer le contrat en Slovénie, sont considérés par le dr. Mamić comme le Comité d'honneur de LIN-CRO.
Les cours internationaux de croate qui s'étalent sur deux ou trois semaines en juillet et août (soit individuels soit en groupe - pour le niveau débutant, moyen et avancé) ont été fréquentés en dix années par 550 élèves de tout âge, profession et motivation : que ce soient des descendants croates qui reviennent à leurs racines, des gens d'affaires aux profils divers, des traducteurs venus de la Commission européenne, du Parlement européen et de la Cour européenne. Toutes ces institutions reconnaissent le diplôme attaché aux cours ; l'intérêt pour LIN-CRO s'accroît. 'J'avais été heureux lorsque j''étais sorti du pays en tant que lecteur pour la langue croate. C'est une grande joie que de diffuser la culture d'une langue ayant été opprimée durant des siècles et de vivre le fait d'avoir créé une école... que de rencontrer ces personnes... Il n'était pas facile de rembourser le crédit, j'avais emprunté de l'argent pour les versements. Et c'est dans une telle situation que l'idée m'était venue de fonder une école et d'assurer des rentrées", - raconte le dr. Mamić.
Ce qui a été promis doit être accompli
Le premier cour, il y a dix ans, avait été fréquenté par sept participants, mais à présent ce sont des groupes allant de 15 à 20 étudiants. LIN-CRO organise en juin un programme de 150 heures réparti sur six semaines destiné aux étudiants américains, avec à la clé des excursions spécialisées, qui se tient en collaboration avec l'université du Kansas. Il s'agit de recherches postgraduate axées sur la langue, l'histoire et la culture croate. Chris, un Américain, prépare un travail de doctorat sur l'histoire des orgues en Croatie et durant une visite à Visovac il a joué sur les célèbres orgues de Nachini. Chaque cour est agrémenté d'un programme culturel, de la visite de villes et de parcs nationaux. Les étudiants cuisinent ensemble, conversent, se rencontrent et ils nouent des amitiés. Avant l'examen, le dr. Mamić se livre à une prière pour ses élèves, pour qu'ils se libèrent du trac, montrent en toute objectivité leurs connaissances et aptitude à réfléchir ; ils ne les interroge pas pour les rabaisser ni ne recherche leur ignorance ; il lui faut être juste au niveau de l'évaluation, et s'ils ne passent pas l'examen, qu'ils ne se découragent pas ; que cela soit joyeux, amical et dans le respect.
"Le lien entre l'humain et le divin, le caractère inséparable entre le vertical et l'horizontal sont des signes authentiques du christianisme" - explique le dr. Mamić. Par ailleur collaborateur à l'université de Mostar, il estime qu'il faut épauler cette unique université croate en Bosnie. Il a publié une foule d'articles, d'études, de livres ainsi que des conseils en matière linguistique dispensés durant les émissions de la Radio croate. Il est membre du Conseil pour la norme du croate standard auprès du Ministère compétent. "Il faut toujours apprendre, étudier, connaître quelque chose de neuf sur sa propre langue". La connaissance est importante, mais aussi l'amour, l'essentiel est de choyer l'un et l'autre. Dans l'école nous nous en tenons au principe que ce qui a été promis doit être accompli - et cela avec amour et coeur. Si nous ne travaillions pas ainsi, nous ne pourrions pas du tout travailler. Sans doute est-il possible d'en faire plus, mais on ne peut en faire moins. Cela devrait être la règle dans les rencontres avec les gens : le respect envers autrui, la profession, la matière enseignée, l'amour à cet égard. C'est alors qu'on travaille le mieux et avec le plus de réussite. Appliquer ce principe a rapporté une bonne réputation à LIN-CRO. Le reste de la publicité se fait par le bouche à oreille. Les gens sont très intéressés par la langue et la culture croate", selon le dr. Mamić.
Depuis de longues années il est le corédacteur de la revue spécialisée pour la culture de la langue croate "Jezik", dont le rédacteur en chef est le dr. Stjepan Babić. Cette revue renommée, reconnue parmi les linguistes, est publiée à Zagreb cinq fois par an, et les articles qui y figurent comptent beaucoup pour faire progresser la profession. Le dr. Mamić avait achevé l'école primaire à Lišane Ostrovićke, d'où il est originaire, et le gymnase franciscain classique à Sinj. C'est à Zagreb qu'il a étudié la langue et la littérature croate ainsi que le latin et la littérature romaine. Il a été invité comme lecteur et professeur de croate à l'étranger, dans les universités de Münster et de Budapest. Dans toutes les universités allemandes qui dispensent la slavistique il a enseigné sur la problématique liée au croate et cette riche expérience s'est retrouvée incorporée dans les fondements qui président à LIN-CRO. Longtemps il a travaillé à l'Institut pour la langue croate à Zagreb, et à partir de 1993/94 il s'était constamment rendu à la Faculté de Philosophie de Zadar, qui était alors une zone exposée à la guerre. Un obus est d'ailleurs tombé à proximité de l'autocar dans lequel il faisait l'aller pour Zagreb. L'académicien Dalibor Brozović fit sa connaissance à Budapest lors d'un congrès scientifique sur Krleža, où le dr. Mamić avait présenté un compte-rendu. Brozović lui offrit de le remplacer à la Chaire pour le croate standard à Zadar. "Mon épouse travaillait chez Elektra à Sveti Ivan Zelini, nous aurions pu bien y vivre. Néanmoins j'ai dit : 'Il nous faut pourtant aller à Zadar, c'est là notre région'. Pendant des années, jusqu'à ce qu'elle ne devienne directrice de LIN-CRO, Anka est restée sans travailler. Je lui avais dit : 'Nous aurons pour le poisson, le pain et le vin, le reste n'importe pas'. Et ainsi en fut il" - raconte le dr. Mamić.
Raisons innombrables pour apprendre le croate
Riches sont les expériences professionnelles avec les descendants croates. Une enseignante universitaire d'Amérique, 60 ans, vient apprendre la langue de son paternel. Médecin aux USA, originaire de Dugi Otok, elle est mariée à un Américain. Chaque été elle vient avec ses deux enfants afin d'apprendre le croate. L'école est également fréquentée par une théologienne coréenne et sa fille, dont le sérieux pour apprendre a suscité le respect de tous. Les étudiants sont également des diplomates, des banquiers, des consuls, mais aussi des clercs, que ce soit un secrétaire principal de l'ordre bénédictin ou encore des prêtres. Par exemple, il a fallu à un Polonais qu'il apprenne à prêcher en Croate d'ici la Noël. Un autre prêtre de Linz pense qu'il est honteux qu'un Européen soit sans connaître une langue slave. Il compte beaucoup d'ami parmi les Croates et dans son diocèse bon nombre de Croates participent à la vie religieuse. L'école a également été fréquentée par Hannah, une soeur allemande appartenant à la Communauté des Béatitudes. Elle s'occupe de ressourcement spirituel et les époux Mamić offrent aux élèves ses connaissances spirituelles en la matière. Ils lui ont permis d'étudier et de se loger gratuitement, dans une optique évangélisatrice. Ursula, qui nous vient d'Autriche, apprend le croate car elle a beaucoup d'amis croates et elle travaille dans un bureau pour l'intégration des immigrés en Autriche. Bon nombre venus d'Europe souhaitent servir comme traducteurs pour le croate. Une Polonaise qui travaille au Parlement européen désire apprendre le croate. Elle dit qu'une bourse lui sera accordée car le croate a l'avantage devant d'autres langues. Kristina, du Luxembourg, travaille au Parlement européen sur les dossiers croates ; la traduction de textes en espagnol doit être achevée d'ici à ce que la Croatie ne fasse son entrée dans l'Europe. Bettina, d'Allemagne, a une amie croate avec laquelle elle souhaiterait parler le croate. Tous soulignent la beauté de notre pays et l'amabilité des gens. Le Japonais Juki Onogi, actuellement installé en Amérique, étudie le croate. Muni d'un calepin, il s'en allait à travers Zadar en priant les gens de ne parler avec lui que le croate du fait qu'il l'apprend. Pour l'année prochaine son retour est annoncé. Onogi a appris à écrire et à lire le glagolitique, et sur le tableau de l'école il a écrit : "J'aime Zadar, j'aime la Croatie". Certains apprennent le croate en raison de leur conjoint croate, certains souhaitent connaître la littérature croate, notre profil géostratégique. La Japonaise Junko Takeyama est tombée amoureuse de la Croatie alors qu'elle était petite fille et avait participé au Festival [international] des enfants à Šibenik. Une fois devenue majeure elle s'est inscrite à LIN-CRO, durant quatre semaines elle a étudié à raison de dix heures par jour. A une occasion on avait pu l'entendre dire en croate et japonais sur la Radio croate "Bonjour la Croatie". Elle s'est inscrite à l'Académie des arts de Split, et lorsque le dr Mamić l'a croisée par la suite, il a pu se convaincre qu'elle parlait comme une vraie Splitoise. La détentrice du record dans l'apprentissage intensif est une Autrichienne, qui durant une semaine a étudié tous les jours pendant 12 heures ! "Les étudiants qui connaissent une langue aux flexions et à la morphologie similaires à celles du croate, telle que le latin, le grec ou une autre langue slave, apprennent le croate avec plus de facilité. Les déclinaisons et la morphologie du croate posent difficulté. Cependant ils en apprennent les règles, ils le parlent alors mieux que les Croates", - déclare le dr. Mamić. LIN-CRO entretient une coopération fructueuse avec l'Ecole d'agronomie Stanka Ožanića à Zadar, laquelle école a compris la valeur de cette activité pour notre langue et culture, c'est ainsi que s'y tiennent des cours pour la prospérité de l'essence et du patrimoine croate.
Au service des élèves et de leurs besoins
L'école est adaptée aux besoins des élèves. Les locaux de la maison LIN-CRO, désormais la vila Hrvatinka, ont été aménagés afin de pouvoir servir à la fois comme chambre et comme salle de classe. C'est dans un esprit croate et chrétien que le dr. Mamić a été éduqué par son parent Mirko, qui en tant que jeune s'était retrouvé sur le Chemin de croix avec son père, ainsi que par le prêtre Lujo Šušnjar, chez lequel il avait vu pour la première fois la revue "Jezik", dont il est désormais corédacteur depuis de nombreuses années. Comme j'étais un élève indigent du secondaire il m'avait une fois donné un peu d'argent alors qu'il vivait modestement. Ces quelques sous ont eu dans ma maturation une valeur transcendantale : il m'avait semblé que le Père céleste se souciait de moi au travers de braves gens" - dit le dr. Mamić. C'est pourquoi il est maintenant heureux lorsqu'il peut venir en aide aux nécessiteux. "Il s'est avéré que l'idée de l'école était la bonne, l'intérêt est grand. Beaucoup de personnes intéressantes y prennent part, avec bon nombre nous restons dans une relation durable. Si j'estime que quelqu'un est dans une situation matérielle difficile, mais veut apprendre, nous lui offrons gratuitement un logis et des cours. C'est la bénédiction de l'école. Nous ne perdons rien si nous offrons gratuitement à quelqu'un. J'ai le sentiment qu'il s'agit là d'un gain" - dit Anka, également originaire de Lišane Ostrovićke, et qui comme étudiante du secondaire avait connu Mile à Zagreb. "Nous sommes agréablement surpris par un tel intérêt car nous opérons sur une base commerciale, nous ne bénéficions pas de l'aide du budget de l'Etat", - déclare Anka.
Le dr. Mamić souligne le professionnalisme de ses collaborateurs professeurs, à savoir Tomislav Frleta, Marijana Bašić et Sanja Baričević. Avec dévouement ils oeuvrent à diffuser chez des personnes habitant tous les continents la connaissance de la langue, de la littérature, du patrimoine culturel et des curiosités naturelles croates.
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Source : Glas Koncila - Num 35, 30 août 2009.
L'ex-porte-parole du Tribunal pénal international condamnée pour avoir divulgué des informations
La Haye - L'ancienne porte-parole du procureur du Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-yougoslavie, Florence Hartmann, a été condamnée lundi à La Haye à 7.000 euros d'amende pour avoir divulgué des informations confidentielles.
"Il faut dissuader l'accusée ou toute personne de divulguer à l'avenir des informations confidentielles", a déclaré le juge Bakone Moloto en rendant le jugement à l'encontre de Mme Hartmann, reconnue coupable d'outrage à la cour.
Mme Hartmann était poursuivie pour avoir publié dans son livre "Paix et châtiment" le contenu de deux décisions confidentielles du TPI, qui auraient permis selon elle de prouver l'implication de la Serbie dans le génocide de Srebrenica (est de la Bosnie) qui a coûté la vie à près de 8.000 musulmans en 1995.
L'accusation avait requis une amende de 7 à 15.000 euros à son encontre. Le procès s'était déroulé du 15 au 17 juin et du 1er au 3 juillet à La Haye.
Ancienne correspondante du Monde dans les Balkans, Florence Hartmann a été la porte-parole du procureur du TPI Carla Del Ponte de 2000 à 2006.
Source : AFP, le 14 septembre 2008.
Hartmann proglašena krivom za nepoštivanje Haaškog suda
Den Haag - Bivša glasnogovornica Tužiteljstva Međunarodnog suda za zločine na području bivše Jugoslavije (ICTY) Florence Hartmann proglašena je krivom za nepoštivanje Haaškog suda zbog otkrivanja tajnih informacija i kršenja sudskih odredbi te mora platiti kaznu od 7.000 eura u dvije rate od po 3.500 eura.
Francusku novinarku, koja je glasnogovornica tužiteljstva ICTY-a bila od 2000. do 2006. godine, optužnica je teretila za nepoštovanje Suda jer je objavila podatke iz tajnih odluka prizivnog vijeća Haškog suda u predmetu Milošević.
Sud je odbacio tvrdnje obrane kako su odluke Haškog suda, o kojima je Hartmann pisala u svojoj knjizi "Mir i kazna" te u članku "Prikriveni ključni dokazi o genocidu", već bile poznate javnosti. Originalni dokumenti - bilješke sa Vrhovnog vijeća obrane Srbije koje još uvijek nisu objavljene - mogle bi povezati Beograd sa zločinima poput pokolja 8.000 ljudi u Srebrenici 1995. godine, piše AFP.
U priopćenju objavljenom na web stranici ICTY-a istaknuto je kako "odluka Suda ostaje tajna sve dok eksplicitno nije odlučeno drugačije", a činjenica da je Hartmann šest godina provela radeći kao glasnogovornica Tužitelstva podrazumijeva da je toga itekako morala biti svijesna.
Maksimalna kazna koja je prijetila Hartmann bila je sedam godina zatvora i 100.000 eura.
Source : jutarnji.hr, le 14 septembre 2009.
Pollitika.com parmi les finalistes des Trophées de l'e-Démocratie 2009
Pour la cinquième année consécutive, le Forum Mondial de l'e-Démocratie organisé à Issy-les-Moulineaux s'apprête à récompenser celles et ceux qui contribuent concrètement à changer le monde de la politique grâce à l'Internet et aux nouvelles technologies. En partenariat avec le portail américain PoliticsOnline, l'Institut européen Politech et Blog Territorial, les trophées seront remis lors d'une cérémonie organisée jeudi 22 octobre prochain.
Pollitika.com y est représenté par son fondateur Marko Rakar. Depuis 2004, son blog personnel dédié aux questions économiques, politiques et médiatiques est l'un des plus lus de Croatie. Il a créé, en 2006, le blog collaboratif "Pollitika.com", devenu aujourd'hui l'une des sources principales d'information dans son pays.
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source : forum-edemocratie.com, le 14 septembre 2009.
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Los 26 finalistas del premio "Los 10 que están cambiando el mundo del Internet y la política"
PoliticsOnline y el Foro Mundial de la Democracia en Línea anunciaron los 26 finalistas para obtener el premio de "Los 10 que están cambiando el mundo del Internet y la Política". Este premio le reciben los 10 individuos, hombres o mujeres, organizaciones o empresas del mundo que han tenido el mayor impacto en la forma en la que Internet esta cambiando la política.
Los ganadores serán invitados de honor en el décimo Foro Mundial de Democracia en Línea a realizarse el 8 y 9 de octubre de 2009 en Issy-les-Moulineaux (Paris, Francia).
Marko Rakar es un pionero de Internet en Croacia y fundadores del blog pollitika.com. Su sitio mrak.org es considerado el más influyente de ese país.
source : pijamasurf.com
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Mrak nominiran za međunarodnu nagradu u području politike i interneta
Hrvatski kolaborativni blog "Pollitika.com" mjesto je na kojem možemo pročitati uglavnom sve što nas je o politici ikada zanimalo. Njegov pokretač, bloger Mrak (Marko Rakar), nominiran je stoga za nagradu The Top 10 Who are Changing the World of Internet and Politics (10 najvećih koji mijenjaju svijet interneta i politike) u 2009. godini. Nagradu dodijeljuju već deset godina PoliticsOnline i WorldeDemocracy Forum, a među nominiranima, ove godine su brzorastući Twitter, iranski prosvjednici, afrički Pambazuka News, 27-godišnji savjetnik za nove medije Baracka Obame koji mu je pomagao skupiti pola milijarde dolara online za predizbornu kampanju...
Source : monitor.hr
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