Chers lecteurs, une panne d'ordinateur m'oblige à suspendre le blog. Si on ajoute à cela une surcharge de travail qui certains jours me laisse à peine cinq minutes de temps libre ainsi qu'une liaison wifi fort mauvaise, alors il ne me reste pas d'autre choix que de jeter le gant car cela devient trop difficile que de suivre l'actualité dans les Balkans sous ces conditions.
Merci pour votre attention durant toute ces années.
La honte de la justice croate
Aucun obstacle ne s’oppose à l’extradition en Turquie de la ressortissante turque Vicdan Özerdem, a décidé la Commission d’enquête du tribunal de grande instance de Dubrovnik.
L’avocat Tihomir Mišić, qui représente Özerdem, a annoncé l’introduction d’un recours contre la décision.
Özerdem qui bénéficie de l’asile politique en Allemagne, dès lors où elle faisait l’objet de persécutions dans son pays en tant que journaliste et gauchiste, a passé plusieurs années dans les prisons turques où elle a été torturée, ce qui a durablement affecté sa santé.
L’Allemagne a rejeté la demande turque d’extradition en 2009. Özerdem séjourne actuellement à l’hôpital pour les personnes privées de liberté à Zagreb. En raison du traumatisme et de la crainte d’être extradée, Özerdem a maigri de 15k, marche et s’exprime avec difficulté.
La Cour suprême est l’instance qui se prononce sur la décision ; de son côté le ministre de la Justice a le choix de signer la décision finale d’extradition.
Source : h-alter.org, le 14 septembre 2012.
Serbie : Arrestation d’un des fauves d’Arkan
Srđan Golubović surnommé Maks, un des membres des Tigres d’Arkan, a récemment été écroué dans une prison de Belgrade au motif de possession d’armes et de drogue, rapporte le journal Dnevni avaz. La source de ce journal affirme que l’on a cherché à cacher aux médias serbes l’arrestation de Golubović et que des armes ont été découvertes à son domicile en plus des stupéfiants.
Avaz dit ignorer s’il a entretemps été relâché mais dit qu’il existe un soupçon que Golubović soit la personne correspondant à la célèbre photographie de guerre prise par Ron Haviv, datant de mars 1992, sur laquelle on voit clairement les « Tigres d’Arkans » se défouler sur des civils de Bijeljina abattus tout près de la Mosquée de Krpić et de l’hôpital de Bijeljina.
L’homme de main d’Arkan, présentant son visage à l’objectif, qui se trouve juste aux côtés des victimes est un certain Bokser, tandis que celui qui assène un coup de botte à la tête de Tifa Šabanović est très probablement Srđan Golubović Maks, écrit Dnevni avaz.
Ce journal ajoute qu’avant sa récente arrestation à Belgrade, Golubović était connu comme étant DJ Max et qu’il a travaillé dans les populaires boites de nuit de Belgrade.
Source : e-novine.com, le 11 septembre 2012.
La Croatie fixe les connaissances générales exigées de la part des demandeurs d’asile
Le ministère de la Recherche, de l’Education nationale et des Sports de Croatie a réglementé tout ce que les demandeurs d’asile, les réfugiés et les étrangers sous protection subsidiaire âgés de plus de 15 ans doivent apprendre au sujet de la langue croate, de l’histoire et de la culture croate afin de faciliter la poursuite de leur éducation en Croatie. Ce faisant il a été estimé que les demandeurs d’asile et les réfugiés auraient besoin de six à neuf mois pour apprendre le croate de manière suffisante afin de pouvoir échanger dans des situations quotidiennes.
Le programme consiste en deux parties : d’une part la langue et l’expression, de l’autre l’histoire et la culture croate. Dans le cadre de la première partie, les demandeurs d’asile doivent apprendre les bases de la communication en croate, tel que saluer et se présenter, désigner les parties du corps, décrire l’état de santé, mener une conversation dans un magasin, sur le marché ou dans une boulangerie ou encore être capable de commander de la nourriture et une boisson dans un restaurant ainsi que mener des conversations simples liées à la demande ou à la réalisation d’un travail.
S’agissant de la seconde partie du programme, portant sur l’histoire et la culture croate, il est demandé à la personne d’apprendre à décrire les symboles de la Croatie, de nommer la capitale et ses principales caractéristiques, de savoir que la Croatie a un président, un Parlement et un gouvernement ainsi que de comparer l’organisation du pays avec celle du pays dont provient la personne. Savoir aussi, par exemple, que la Croatie possède trois dialectes et reconnaître le dialecte utilisé par les habitants du district dans lequel le demandeur d’asile ou le réfugié séjournent.
Dans le domaine du savoir général figure la liste des personnes appartenant à la vie culturelle, publique et sportive à propos desquelles les demandeurs d’asile et les réfugiés doivent apprendre certains aspects. Ainsi Marko Marulić, Miroslav Krleža, Vatroslav Lisinski, Ivan Zajc, Julije Klović, Nikola Tesla, Andrija Mohorovičić, Stjepan Radić, Josip Broz Tito, Franjo Tuđman, mais aussi Dražen Petrović, Goran Ivanišević ainsi que Janica et Ivica Kostelić.
Il est également demandé au réfugié d’apprendre certains éléments concernant l’histoire ancienne et récente de la Croatie. Par exemple savoir la durée de la Guerre patriotique et comprendre sa signification ou bien savoir que la Croatie célèbre le Jour de l’indépendance le 8 octobre.
Source : h-alter.org, le 11 septembre 2012.
La tentation du pire
Zlo ili veće zlo
Američka finansijska trulež se proširila i izazvala globalnu ekonomsku krizu sa katastrofalnim rezultatima: nema posla, milioni bankrotiranih kućevlasnika, oslabljena socijalna sigurnost. To je bilo pre pet godina. Sada je sasvim moguće da će naredni stanar Bele kuće postati Vilard Mit Romni, koji svoje ogromno bogatstvo duguje finansijskim špekulacijama, delokalizaciji radnih mesta i poreskim utočištima na Kajmanskim ostrvima.
La gangrène de la finance américaine a provoqué une crise économique mondiale dont on connaît les résultats : hémorragie d’emplois, faillite de millions de propriétaires immobiliers, recul de la protection sociale. Pourtant, cinq ans plus tard, par l’effet d’un singulier paradoxe, nul ne peut tout à fait exclure l’arrivée à la Maison Blanche d’un homme, M. Willard Mitt Romney, qui doit son immense fortune à la finance spéculative, à la délocalisation d’emplois et aux charmes (fiscaux) des îles Caïmans.
Njegov izbor Pola Rajana za republikanskog potpredsedničkog kandidata nagovešta kako će SAD možda izgledati ukoliko se birači 6. novembra opredele za veće od dva zla. Barak Obama je već prihvatio plan za smanjenje budžetskog deficita rezanjem potrošnje za socijalnu pomoć bez podizanja strahovito niskih poreskih stopa na najviša primanja,[1] ali ova predaja demokrata nije ni približno dovoljna za Rajana. Po njegovom programu, koji podržavaju Romni i republikanska većina u Kongresu, bilo bi još većih smanjenja poreske stope od 20 odsto, gornja granica bi se spustila na 25 odsto (najniži nivo od 1931) i povećali bi se izdaci za vojsku od sada pa do 2017; sve ovo bi se postiglo spuštanjem udela deficita u BDP-u na 10 odsto sadašnjeg nivoa. Kako Rajan misli da to postigne? Tako što će većinu društvenih obaveza svake države prebaciti na privatni sektor ili humanitarne organizacije. Izdaci za Medicaid, državno-federalni program za zdravstvenu zaštitu siromašnih, na kraju bi bili 78 odsto niži.[2]
Son choix du parlementaire Paul Ryan comme candidat républicain à la vice-présidence donne un aperçu de ce à quoi pourraient ressembler les Etats-Unis si, le 6 novembre prochain, les électeurs cédaient à la tentation du pire. Alors que M. Barack Obama a déjà accepté un plan de réduction du déficit budgétaire qui ampute les dépenses sociales sans relever le niveau — anormalement bas — de la fiscalité sur les plus hauts revenus (1), M. Ryan juge tout à fait insuffisante cette capitulation démocrate. Son programme, auquel M. Romney s’est rallié et que la Chambre des représentants (majoritairement républicaine) a déjà entériné, réduirait encore les impôts de 20 %, ramenant leur taux maximal à 25 %, un plancher jamais atteint depuis 1931 ; il accroîtrait simultanément les dépenses militaires ; et il accomplirait le tout en divisant par dix la part du déficit budgétaire dans le produit intérieur brut américain. Comment M. Ryan espère-t-il réaliser une telle performance ? En abandonnant à terme au privé — ou à la charité — l’essentiel des missions civiles de l’Etat. Ainsi, le budget consacré à la couverture médicale des indigents serait réduit de… 78 % (2).
Od početka prošle godine, Obama je sprovodio politiku odricanja koja je istovremeno bila i neefikasna i izuzetno surova, u SAD i drugde. On prisvaja zasluge za (retke) dobre vesti na ekonomskom planu, koje pripisuje svojoj vladavini, a za loše vesti (uključujući i nezaposlenost) krivi republikansku opoziciju. Ukoliko ovakvi argumenti ne uspeju da mobilišu birače da glasaju za njega, Obama računa da će mu strah od republikanskih radikalnih desničara obezbediti drugi mandat. Ali šta bi sa njim uradio, kad su obećanja njegovog prvog mandata pogažena, i kad će Kongres koji se bira u novembru skoro sigurno biti mnogo desniji od onog koji je Obama zatekao kad je preuzeo dužnost?
Depuis le début de l’année dernière, M. Obama applique une politique d’austérité aussi inefficace et cruelle aux Etats-Unis qu’ailleurs. Tantôt il se félicite des (rares) bonnes nouvelles économiques, qu’il porte alors au crédit de sa présidence, tantôt il impute les mauvaises (dont la situation de l’emploi) à l’obstruction parlementaire républicaine. Une telle dialectique n’étant guère susceptible de remobiliser son électorat, le président américain escompte que la crainte du radicalisme droitier de ses adversaires lui assurera un second mandat. Mais qu’en ferait-il après avoir dilapidé les promesses du premier et alors qu’il paraît acquis que le Congrès élu en novembre prochain sera plus à droite que celui qu’il a trouvé en entrant à la Maison Blanche ?
Još jednom, u političkom sistemu osmišljenom da radi za dve velike partije koje se takmiče koja će učiniti veće ustupke privredničkoj zajednici, milioni Amerikanaca razočarani Obaminom slabošću biće primorani da mu daju glas. Tako će se predati i napraviti uobičajeni izbor koji se nudi u SAD, onaj između manjeg i većeg zla. Ali njihova odluka imaće šire posledice: Republikanska partija, rešena da satre i poslednje ostatke socijalne države, posvećena hrišćansko fundamentalističkoj liniji i vođena paranoičnom mržnjom prema islamu, poslužila bi kao primer evropskoj desnici, koja se već koleba da li da krene u istom pravcu.
Une fois de plus, un système verrouillé par deux partis rivalisant de faveurs accordées aux milieux d’affaires va contraindre des millions d’Américains découragés par la mollesse de leur président à revoter néanmoins pour lui. Ils se résigneront alors au choix, habituel aux Etats-Unis, entre le mal et le pire. Leur verdict ne sera toutefois pas sans conséquence ailleurs : la victoire d’un Parti républicain déterminé à anéantir l’Etat social, indigné par l’« assistanat », installé à la remorque des fondamentalistes chrétiens et porté à la paranoïa par la haine de l’islam galvaniserait une droite européenne déjà démangée par de telles tentations.
Izvor : http://pescanik.net/2012/09/zlo-ili-vece-zlo/
Commentaires
1. Dragan le 22-09-2012 à 19:31:07 (site)
J'espère que ce n'est que temporaire car ce blog est sans doute l'un des meilleurs -et peut-être le meilleur- sur la région "ex-Yougoslave", par la variété des sujets abordés au fil des ans.
édité le 22-09-2012 à 19:31:37