Ispad (incident, dérapage, incartade...)
Le groupe a été créé en 2002 à Budžak (un faubourg de Banja Luka) par un certain Nikola Sujavac, chanteur et guitariste.
La vidéo renvoie aux manifestations pour sauver le parc de Picin à Banja Luka
Photo accompagnée du commentaire "A travers les débris de l'ancien régime on entrevoit l'avenir". Une note postée sur la page Facebook Serbian Revolution : Globalna revolucija qui est en quelque sorte la page non officielle du mouvement Occupy Wall Stret pour la Serbie.
Cela pour vous dire à quel point on est loin de la vision des merdias occidentaux qui s'acharnent contre Tomislav Nikolic.
Source : http://sr-rs.facebook.com
Liberté pour Başak
Le 28 mai 2012, Başak Şahin Duman a été arrêtée au moment d’entrer en Croatie sur base d’un mandat d’arrêt émis par la Turquie. Başak est une ancienne étudiante de l’Université de médecine d’Ankara ainsi qu’une étudiante activiste de longue date. Arrêtée en 2004 lors de manifestations estudiantines à Ankara dirigées contre les nouvelles lois « antiterroristes » introduites en Turquie qui permettent de condamner tout type d’activisme qui comporte une critique envers le pouvoir.
Ironie du sort, Başak a été accusée en vertu de cette même loi, de même que 46 autres étudiants, dans un procès connu comme le « procès des 46 », et condamnée en 2010 à six ans et trois mois de prison pour terrorisme ! Ce procès a valu à la Turquie d’être accusée devant la Cour européenne des droits de l’homme (procédure 71667/11). Il importe de souligner que la seule preuve d’activités « terroristes » des condamnés est d’avoir scandé des slogans lors des manifestations, tel qu’on peut le lire dans la condamnation.
A l’égal de bon nombre de ceux impliqués dans le procès, Başak a entretemps quitté la Turquie (munie du passeport dit vert) pour s’installer à Francfort-sur-le-Main (Allemagne), où elle s’est mariée et vit depuis plusieurs années comme traductrice d’anglais et d’espagnol. Başak a un statut de résidente permanente régulière et n’a jamais eu de problème en raison du procès en Turquie, que ce soit en Allemagne ou tout autre pays. Nombre de ses collègues condamnés dans la même affaire ont obtenu l’asile politique en France, Allemagne, Suisse et d’autres pays. A Zagreb elle a été arrêtée sur base d’un mandat d’arrêt Interpol récemment émis dont elle ne savait rien.
Başak se trouve maintenant sous écrou extraditionnel à la prison de Remetinec et est menacée d’être extradée en Turquie, le pays qui compte le plus grand nombre de prisonniers politiques, un nombre considérable de journalistes emprisonnés pour avoir écrit sur un pays où la torture dans les prisons est davantage la règle que l’exception. Başak a déjà été torturée lors de son arrestation en Turquie !
Bien qu’en vertu de sa Constitution et de ses lois la Croatie ne peut l’extrader vers un pays où elle serait soumise à la torture ou à des poursuites en raison de ses convictions, la confusion juridique qui règne dans la législation croate ouvre la possibilité à ce que la République de Croatie viole les conventions internationales sur l’extradition. Par ailleurs, Başak a le droit en Croatie de demander l’asile, c’est-à-dire la protection contre les persécutions dans le pays dont elle est ressortissante. Elle l’a du reste demandée, mais la police de l’aéroport lui a déclaré en toute illégalité que le droit d’asile n’existe pas en Croatie ! Başak dispose maintenant d’un avocat qui déposera une demande d’asile et introduira un recours contre la décision d’emprisonnement, mais les résultats restent incertains.
Source : slobodnifilozofski.com, le 5 mai 2012.
Page internet : Sloboda za Başak (Liberté pour Başak)
Banja Luka : La police convoque un activiste écologique à un entretien d’information
Le coordinateur du Centre pour l’environnement de Banja Luka, Miodrag Dakić, l’un des participants des huit jours de manifestations qui ont agité Banja Luka pour s’opposer au début des travaux de construction d’un grand centre résidentiel et commercial dans un espace vert au coeur de Banja Luka, a été convoqué aujourd’hui pour un « entretien d’information » au Centre de la sécurité publique de Banja Luka.
Les rassemblements pacifiques des citoyens mécontents et des associations écologiques qui ont eu lieu ces derniers jours n’ont été émaillés d’aucun incident.
Les manifestants n’ont fait usage d’aucun autre moyen d’opposition que les sifflet, les trompettes et tambours, ainsi que les slogans tels que « le parc est à nous ».
En revanche, ils ont été encadrés par un grand nombre de membres de la police. Celle-ci a averti que tous les rassemblements devaient être officiellement déclarés et qu’elle ne tenait pas pour valide les rassemblements spontanés coordonnés par les réseaux sociaux.
La loi stipule que les rassemblements publics et réunions de citoyens ont pour but la réalisation d’intérêts étatiques, religieux, humanitaires, culturels et artistiques, sportifs et autres, ne poursuivent pas de buts lucratifs et ne se déclarent pas.
Les rassemblements publics contre le « bétonnage » de l’un des derniers espaces verts dans le centre de Banja luka durent depuis la semaine dernière.
Les représentants de l’initiative citoyenne ont remis hier à l’Assemblée municipale une requête pour pouvoir rencontrer le maire Dragoljub Davidović et le président du parlement municipal Slobodan Gavranović.
La demande comporte les signatures et sceaux de onze ONG qui se sont regroupées dans une action commune afin d’empêcher la construction d’un complexe résidentiel et commercial sur la place qui sépare la société « Medicinska elektronika » et l’ancien bâtiment du Gouvernement de la Republika Srpska, en plein centre-ville.
Source : abrasmedia.info, le 5 juin 2012.
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