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Balkanikum

posté le 31-05-2012 à 13:22:33


Tomislav Nikolić : Je ne reconnais pas de différence entre les Serbes et les Monténégrins, parce qu’il n’y en pas

 

 

Le président élu de la Serbie, Tomislav Nikolić, a déclaré mardi soir que l’indépendance du Monténégro est pour lui un sujet clos et il a ajouté qu’il souhaite que les deux pays aient à l’avenir de bien meilleures relations qu’actuellement.

 

Il a déclaré que les Serbes et les Monténégrins sont liés à bien des égards.

 

Je reconnais pour toujours le Monténégro en tant qu’Etat, mais je ne reconnais pas de différence entre les Serbes et les Monténégrins, parce qu’il n’y en pas, a déclaré Nikolić à la Télévision du Monténégro.

 

Il a répété qu’il ne reconnaîtrait jamais l’indépendance du Monténégro, fût-ce au prix du renoncement de la Serbie à la voie européenne.

 

Interrogé sur l’éventualité qu’existe une « situation » dans laquelle il pourrait reconnaître l’existence du Monténégro, Nikolić a répondu par la négative.

 

Une telle situation n’existe pas. Il existe des choses dans la vie que vous ne pouvez faire, s’est-il justifié.

 

Nikolić a déclaré que pour l’instant personne ne lui avait posé la reconnaissance du Kosovo comme condition pour que la Serbie continue d’avancer sur la voie de l’intégration européenne.

 

La question de savoir si quelqu’un posera cette condition ou pas est hypothétique, mais je n’ai pas honte et je ne crains pas de dire que je ne figure pas sur la liste de ceux qui accepteraient que nous nous dirigions vers l’intégration européenne tout en renonçant au Kosovo, a déclaré le président élu de la Serbie.

 

 

Source : bosnian.irib.ir, le 30 mai 2012.

 

 

  

 


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posté le 31-05-2012 à 10:48:35


Le maire de Split : Le mieux est que les Splitois n’aillent pas à la Gay Pride

 

 

Nous avons clairement dit que nous ne sommes pas pour cela. Ce qui va se passer, moi-même je n’en sais rien. Je ne sais pas très bien ce qui va se passer, a déclaré le maire de Split, Željko Kerum, pour la télévision publique croate, en commentant la décision prise par le ministre de l’Intérieur, Ranko Ostojić, de ne pas modifier le trajet de la Gay Pride à Split. Pour rappel, les autorités de Split avaient décidé que le cortège ne pouvait  passer par la Riva et devait aboutir sur la place des Prokurative.

 

Les Splitois sont contre cela et il serait donc meilleur qu’ils n’aillent pas les voir, qu’ils les ignorent, qu’on voie ainsi qu’ils ne sont pas les bienvenus, affirme le maire Kerum. Quant aux ministres qui ont annoncé leur participation au cortège, il déclare que peut-être aiment-ils cela, mais pas lui.

 

Je ne suis pas pour cela. Que les ministres y aillent, qu’ils s’amusent bien, a déclaré Kerum. La Split Pride aura lieu le 9 juin.

 

 

Source : vecernji.hr, le 31 mai 2012.

 

 


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posté le 30-05-2012 à 22:58:38


Croatie : L’aide financière de l’UE cruciale pour le redressement économique

 

 

L'aide européenne de 1,5 milliard d'euros que la Croatie aura à sa disposition après son adhésion à l'Union européenne en 2013, sera cruciale pour son redressement, après des années de récession, a indiqué mercredi un responsable de la Banque mondiale (BM).


"Nous croyons très sérieusement que l'utilisation appropriée et rapide de ces ressources pourrait être cruciale pour le redressement de l'économie croate", a déclaré à la presse Peter Harrold, directeur de la BM pour l'Europe Centrale et les pays baltes.


M. Harrold a ajouté qu'une utilisation efficace de ces fonds permettrait à la Croatie d'avoir une croissance économique annuelle d'environ 1%, après une quasi récession depuis le début de la crise économique mondiale en 2008.


La Croatie n'a utilisé en 2011 que 37% des fonds européens de pré-adhésion qui étaient à sa disposition. Le gouvernement s'est donné pour objectif de "doubler" ce pourcentage au cours des prochaines années.


La Croatie, qui est appelée à adhérer à l'UE en juillet 2013, aura à sa disposition 1,5 milliard d'euros d'aide européenne pendant les premiers dix-huit mois après l'intégration, à condition de remplir des conditions nécessaires pour les utiliser.
Le Produit intérieur brut (PIB) croate n'a pas progressé depuis trois ans. Après un recul de 6,9% en 2009 puis de 1,2% en 2010, l'économie locale a stagné en 2011.


Le gouvernement table sur une croissance de 0,8% en 2012, mais des institutions financières internationales et la Banque centrale croate estiment que le PIB va de nouveau reculer d'environ 1%.

 

 

Source : lesechos.fr, le 30 mai 2012.

 

 

Note : En effet la situation est glauque pour la Thalassocroatie. Durant les quatre premiers mois de l’année la production industrielle a reculé de 7,1% par rapport à la même période de l’année dernière. Et en avril elle a même reculé de 9,4% par rapport au même mois de l’année dernière, ce qui fait la plus forte chute depuis novembre 2009, au plus fort de la récession. Source : hrt.hr

 

Pour redresser la Croatie, je ne vois vraiment que la thalassothérapie, et encore…

 

 

 


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posté le 30-05-2012 à 14:09:24


Vladimir Poutine se montre plus conciliant avec les Serbes

 

 

La transcription de la discussion entre le nouveau président serbe, Tomislav Nikolić, et le président russe, Vladimir Poutine, laisse entendre que Moscou s'apprêterait à collaborer avec un gouvernement dirigé par son rival, l'ancien président, Boris Tadić.

 

M. Nikolić, un ancien ultranationaliste, a symboliquement choisi la Russie pour son premier voyage officiel, suite à sa victoire lors des élections du 20 mai dernier. Le Parti progressiste de M. Nikolić dispose d'un accord de coopération avec le parti de M. Poutine, Russie unie.

 

Selon la transcription officielle de la discussion du 26 mai fournie par le Kremlin, M. Nikolić aurait dit à son homologue que le seul candidat qui aurait pu le battre aux élections en Serbie était M. Poutine lui-même.

 

« On vous adore, M. Poutine »

 

« Je suis fier d'avoir dirigé un parti qui coopérait avec Russie unie. Je suis fier de pouvoir dire que je dirigerai la Serbie de manière a servir au mieux les intérêts de la Serbie et de la Russie [...] Nous vous adorons en Serbie », a affirmé M. Nikolić au président russe.

 

Une grande majorité de Serbes se montre en effet reconnaissante vis-à-vis de la Russie pour son soutien lors de la guerre du Kosovo en 1999. Ce conflit a mené à la déclaration unilatérale d'indépendance de l'ancienne province serbe en février 2008 (voir « Contexte »).

 

Mais tous les Serbes ne se réjouissent pas d'avoir la Russie comme principal partenaire stratégique. Boris Tadić, le président sortant, incarne le camp pro-occidental pour les citoyens serbes qui souhaitent que le pays rejoigne l'Union européenne.

 

Fait surprenant, M. Poutine a envoyé ses « meilleurs vœux » à M. Tadić, ajoutant que Moscou avait hâte d'assister à la formation d'un nouveau gouvernement.

 

« J'ai une requête inhabituelle à faire », a déclaré M. Poutine. « L'ancien président de la Serbie, Boris Tadić, est votre ancien rival. Nous avons toutefois travaillé avec lui pendant de nombreuses années. La singularité de ma requête est que je souhaiterais que vous lui témoigniez ma gratitude pour cette coopération et que vous lui transmettiez mes meilleurs vœux », a ajouté le président russe.

 

Lors d'un entretien accordé à la presse russe, M. Nikolić a expliqué qu'il ne s'attendait pas à ce que son pays rejoigne l'UE dans les dix prochaines années. Il a indiqué que la procédure d'intégration européenne pourrait être interrompue si Bruxelles poussait la Serbie à renoncer au Kosovo qu'il a d'ailleurs qualifié de partie de son territoire.

 

« La Serbie ne rejoindra jamais l'OTAN, dans la mesure où c'est le souhait de la majorité des Serbes », a-t-il déclaré.

 

M. Nikolić dans l'incapacité de former une coalition

 

De retour à Belgrade, M. Nikolić a affirmé qu'il était prêt à surmonter ses différends avec M. Tadić.

 

« Nous avons un objectif commun, à savoir d'aller de l'avant pour que les citoyens serbes puissent jouir d'une vie meilleure », aurait-il expliqué, cité dans la presse.

 

M. Nikolić est sans doute en train de réaliser que la formation d'un nouveau gouvernement dirigé par M. Tadić lui laisserait peu de pouvoir. En Serbie, le poste de premier ministre est plus important que celui du président, un rôle surtout protocolaire.

 

Après avoir perdu le scrutin du 20 mai, M. Tadić avait annoncé qu'il ne se présenterait pas au poste de premier ministre. Il a toutefois annoncé le 27 mai dernier qu'il avait changé d'avis et qu'il briguerait cette position.

 

Le parti de M. Nikolić a remporté 73 sièges au parlement qui en compte 250, tandis que le Parti démocratique de M. Tadić n'en a remporté que 68. La coalition menée par le Parti socialiste d'Ivica Dačić s'est assuré 45 sièges.

 

L'allié des progressistes, le Parti démocratique de Serbie de Vojislav Kostunica, n'a récolté que 21 sièges, pas assez pour constituer une majorité. La seule option serait que les socialistes de M. Dačić changent d'avis et abandonnent leur alliance avec le Parti démocratique. Cette alliance avait été scellée avant le second tour de l'élection présidentielle.

 

Il est toutefois peu probable que les socialistes agissent de la sorte, dans la mesure où ils ont tout fait pour se détacher de leur héritage autoritaire. M. Dačić a quant à lui abandonné ses ambitions de devenir premier ministre.

 

MM. Tadić et Dačić se sont rencontrés aujourd'hui (29 mai) à Belgrade, a rapporté BETA, l'agence partenaire d'EurActiv en Serbie. Ils n'ont fait aucune déclaration, si ce n'est qu'ils étaient à la recherche d'un troisième partenaire de coalition.

 

Des membres du Parti libéral-démocrate de Čedomir Jovanović (19 députés) et le parti des Régions unies de Serbie de Mlađan Dinkić (16 députés), considérés comme des partenaires de coalition potentiels, ont affirmé ne pas avoir été contactés, officiellement ou informellement.

 

 

traduit de l'anglais par Amandine Gillet

Source : EurActiv.com, le 29 mai 2012.  

 

 

Note : Pourquoi les Serbes se tournent-ils vers un Poutine et non pas vers un Moullande ? Après tout les deux ont été investis dans leurs fonctions présidentielles à peu près en même temps. Peut-être que les Serbes ont également perçu en Moullande une sorte d'Eltsine français. Un type flasque et sans épine dorsale dont tout le monde va profiter alors que lui ne pourra profiter de personne. Certainement pas quelque chose de très attirant.

 

Mais c'est ainsi, les Français ont voulu la pâte Moullande, ils vont en être pétris pendant cinq ans. Maintenant il ne leur reste plus qu'à préparer l'après-Moullande. 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le 30-05-2012 à 13:05:48


Le monstre en béton de Korčula

 

 

 

La silhouette de la ville de Korčula disparaît irréversiblement au fur à mesure que s’élève un centre commercial géant sur la colline qui domine la vieille ville.

 

 

Lorsque vous arrivez à Korčula en provenance d’Orebić, il vous est donné de voir les contours de la cathédrale mi-gothique mi-Renaissance, les vieilles maisons municipales en pierre, la verdure et plus récemment… une gigantesque construction en béton qui vient balafrer presque un tiers de ce qui était autrefois le profil de Korčula.

 

La construction se situe juste aux abords du noyau protégé de la ville. Alors qu’il semblait que Korčula allait rester l’un des rares localités du littoral ayant survécu avec élégance à la transition, le futur centre commercial est venu tout faire mentir. La perspective sur la ville en est bouleversée. Qui a délivré le permis pour une telle dévastation ? Pour d’aucuns il s’agit du Département conservatoire de Dubrovnik, écrit le journal Jutarnji list.

 

Žana Baća, responsable du Département conservatoire de Dubrovnik, n’a pas voulu dire si ce sont eux qui ont délivré le permis de construire pour un ouvrage d’une telle ampleur. Non, elle dit qu’elle ne se souvient pas. L’historien de l’art et urbaniste Zlatko Uzela, adjoint du ministre de la culture, s’est ébahi en voyant les photographies du « méga-bétonnage ». « Mais c’est terrible. Je n’arrive pas y croire. Par moment les conservateurs devraient être plus conservateurs », ont été les premiers mots prononcés par Uzelac, qui a promis une enquête pour faire la lumière sur toutes les circonstances. Frano Dulibić de l’Association des historiens de l’art considère le bâtiment du futur temple commercial comme un coup de poing dans l’œil. « Une erreur. On ne peut s’imaginer une ville munie d’une construction de telle dimension, elle fait concurrence à la ville elle-même. Il reste que personne n’a contacté notre Association, nous aurions déjà réagi, or en voyant les photos il me semble que la construction est sur le point de s’achever », s’étonne-t-il.

 

Sur les pages internet de la ville de Korčula on peut lire que tout a commencé en 2012 en tant que « parking avec un centre d’affaires » couvrant une surface de 7648 m², cela sur demande de l’investisseur, en l’occurrence la société Kerum.

 

Toutefois, comme la suite de la lecture nous l’apprend, en octobre de l’année dernière, le maire Mirko Duhović a présenté à la maison de la culture une réaffectation du projet pour en faire un centre commercial Tommy. Comme il apparaît dans les documents, ces derniers ont reçu toutes les autorisations sur base « d’un amendement du plan urbanistique mis à exécution de Korčula en l’an 2000, du Département pour l’aménagement spatial et la protection de l’environnement de la Ville de Korčula ».

 

Mais est-ce que le plan urbanistique de la ville de Korčula avait prévu un tel saccage ? Ce sera aux responsables des services conservatoires et autres à se justifier. En attendant, pour ce faire une idée de ce que pensent les habitants de Korčula lorsqu’ils regardent le monstre de béton qui défigure leur ville, il suffit de se référer au titre qu’un groupe Facebook s’est donné : « Korčula, la ville au pied de la boutique Tommy ».

 

 

Source : h-alter.org, le 30 mai 2012.  

 

 

 

 

 

 


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