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Compte rendu de la réunion du réseau « Balkan Student » à Sarajevo

La semaine dernière, du 6 au 8 avril, a eu lieu à Sarajevo la troisième réunion du réseau Balkan Student, qui rassemble les groupes d’étudiants des Balkans fondés sur la démocratie directe en lutte  pour un enseignement gratuit. Le réseau a été fondé au mois d’avril 2011 à Skopje afin que les étudiants des Balkans puissent partager leurs expériences, coordonner leurs combats et renforcer leurs organisations. Rapidement nous sommes arrivés à la conclusion que la marchandisation du système éducatif dans les Balkans s’effectue partout selon une même recette, ce qui nous a renforcés dans notre volonté de mieux nous fédérer.

Pour l’heure ont adhéré au réseau : Sloboden Indeks (Skopje), Autonomni studenti (Rijeka), Studentska grupa Jedinstvene organizacije za socijalizam i demokratiju (Sarajevo), Solidaritet (Pristina), Studentski glas (Sofia), Sindikat obrazovanja ASI (Belgrade), Nezavisna studentska inicijativa FMU (Belgrade). A la réunion de Sarajevo était également présent Mi Smo Univerza (Ljubljana) en tant qu’observateur en phase d’adhésion.  

La réunion à Sarajevo a été fertile et a permis de faire le point depuis la dernière réunion à Belgrade en octobre 2011, de partager les expériences glanées dans les combats antérieurs, de lancer de nouvelles actions et de planifier les prochaines étapes. Il a également été question du rôle des professeurs et du personnel non enseignant dans la lutte commune en faveur d’un enseignement gratuit. Nous avons renforcé le réseau, réaffermi nos liens et consolidé la position des étudiants militants face aux assauts des élites politiques et économiques contre le système éducatif dans les Balkans.

Source : Direktna akcija, n°13.

Nous avons une meilleure idée que le ministre du travail et des retraites

Il faut le lui reconnaître, le ministre [croate] du travail et des régimes de retraite, Mirando Mrsić, a fini par avoir une bonne idée. Le travail sans salaire pourrait faire sortir la Croatie de la crise économique.

Cela dit, le ministre a dirigé le fruit de son génie vers la mauvaise couche sociale.

Rappelons que Mirando Mrsić a imaginé que les jeunes chômeurs travaillent un an ou deux sans toucher de salaire. Cette relation d’esclave est qualifiée selon la proposition du ministre de « qualification professionnelle sans admission au travail ».

L’idée consiste à ce que les employeurs « qualifient » les jeunes travailleurs dépourvus d’expérience professionnelle et qu’ils ne leur payent que l’assurance retraite. Mrsić n’a pas spécifié le nombre de postes de travails qui pourraient être créés de la sorte. C’est pourquoi nous avons décidé de jouer un peu avec les maths et d’aboutir à une solution porteuse d’aussi bons résultats, voire meilleurs.

Il suffit que 264 personnes se serrent la ceinture

Plutôt que de destiner au bénévolat les jeunes citoyens au chômage pendant un an ou deux, les membres du gouvernement, leurs assistants et adjoints, ainsi que les députés parlementaires, devrait eux-mêmes s’essayer au volontariat.  

Le cabinet restreint du gouvernement compte 22 personnes. Il existe 20 ministres adjoints et 69 assistants. Les députés parlementaires sont au nombre de 153. Le budget de l’état alloue environ 140,5 millions de kunas bruts pour les 264 intéressés.

Les députés parlementaires nous coûtent environ 102,8 millions de kunas, le cabinet restreint environ 8,5 millions, les assistants des ministres à peu près 22,3 millions et les adjoints des ministres à peu près 6,9 millions.

Encourageons la reprise économique

Si ces 264 personnes consentaient à se serrer un peu la ceinture et à se porter volontaire pendant une année, on dégagerait des moyens pour embaucher des dizaines de milliers de travailleurs. Pour être plus précis : 140,5 millions de kunas suffisent à payer les salaires mensuels de plus de 40 mille travailleurs, pour autant que ces travailleurs gagnent 3500 kunas.

Si nous souhaitons être « généreux », et accorder aux travailleurs un salaire de 5500 kunas (ce qui fait quelques dizaines de kunas de plus que la moyenne croate), on pourrait alors payer grâce à ces 140,5 millions de kunas les salaires annuels pour plus de 25 mille travailleurs.  

Bien entendu dans ce calcul nous postulons que le gouvernement serait assez brave que pour exonérer ces nouveaux salariés des cotisations sociales, cela à seule fin d’encourager la reprise économique. Il est certain que le budget pourrait encaisser le coup, quant au chômage il retomberait à des niveaux plus supportables.

Source : index.hr, le 11 avril 2012.

Le travailleur gratuit, voila qui est encore mieux que la main-d'oeuvre asiatique. 

Mais que fera-t-on des insoumis ? Les mettre en prison ? Des prisons que ce même gouvernement avait proposé de privatiser partiellement, de sorte que demain le capitaliste gagnera de l'argent avec ceux qui travaillent gratuitement autant qu'avec ceux qui refusent de travailler gratuitement. Décidément il n'y a pas que la Grèce qui est un laboratoire de l'Europe. 

Le président de la Matica Hrvatska a produit une suite de Mein Kampf

par Ivan Kegelj 

Le président de la Matica Hrvatska, Igor Zidić, a ébranlé le monde culturel en annonçant la présentation de la seconde partie de Mein Kampf. Il s’agit de la continuation de l’œuvre écrite et incorporée dans les fondements de l’idéologie nazie par l’un des plus grands criminels de guerre, Adolf Hitler. Zidić présentera le second volet de Mein Kampf lors de la conférence des nationalistes européens, qui devrait se tenir le 13 avril dans la salle de la Matica Hrvatska sur la place Strossmayer. Après avoir présenté le livre, Zidić prendra la tête du cortège des nationalistes européens qui défilera de la Place du roi Tomislav jusqu'à la Place du ban Jelačić.

Même s’il en est plus d’un qui accueilleront le prolongement littéraire donné par Zidić au Mein Kampf, c’est-à-dire la publication de sa seconde partie, le président de la Matica Hrvatska déclare pour sa part ne rien voir de répréhensible dans le fait d’avoir écrit la suite de l’opus d’Hitler.

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      Adolf Hitler est un criminel, ce qui ne saurait faire débat. Cela dit, il a exposé quelques thèses intéressantes dans son livre auxquels il convient de réfléchir et que nous ne pouvons rejeter a priori en raison du rôle criminel d’Hitler dans l’histoire. Comme je considère très inspirantes les thèses mentionnées, je les ai travaillées dans la suite de Mein Kampf et j’attends à ce que personne n’y trouve rien à redire. Je ne m’inquiète pas d’une éventuelle condamnation de ceux qui n’ont même pas lu le livre et qui déjà me clouent au pilori, s’est justifié Zidić.

-        Le président de la Matica Hrvatska veut croire que son livre sera accueilli à bras ouverts par les nationalistes européens qu’il recevra le vendredi 13 dans sa salle sur la place Strossmayer. Lors de la présentation de l’ouvrage de Zidić il est prévu que prennent la parole le président de la jeunesse du HČSP, ainsi que le président du même parti, l’éminent intellectuel croate Josip Miljak.

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Source : lupiga.com, le 7 avril 2012.

Manifestation en face du gouvernement serbe le 17 avril

Le Mouvement pour la liberté appelle à manifester le 17 avril à 14h00 en face du Gouvernement serbe afin de montrer qu’il ne permettra pas que le pouvoir passe à la trappe toutes les manœuvres criminelles accomplies dans la privatisation. Les représentants du Mouvement remettront à nouveau au Gouvernement serbe les rapports du Conseil pour la lutte contre la corruption qui sont restés sans réponse et dans lesquels est minutieusement décrite la corruption dans la privatisation de certaines entreprises. Une corruption que les groupes de travailleurs dénoncent depuis maintes années. En remettant les rapports du Conseil pour la lutte contre la corruption nous souhaitons faire savoir que le combat de Verica Barać ne sera pas oublié et que nous ne renoncerons pas à la lutte concernant la privatisation tant que nous n'aurons pas gagné. Si les autorités ont été sourdes pendant des années aux efforts entrepris par Verica Barać, les citoyens eux ne le ne sont pas.

Leur présence à la manifestation a été annoncée par les salariés de Srbolek (Belgrade), de Jugoremedija (Zrenjanin), de SEVER (Subotica), de RS Partners PES (Surdulica), etc. La manifestation sera soutenue par les représentants des associations paysannes qui ainsi célébreront le 17 avril, Journée mondiale des luttes paysannes. Le mouvemment pour la liberté appelle les syndicats et les associations étudiantes à se joindre à la manifestation. 

Source : pokret.net, le 9 avril 2012.