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Balkanikum

posté le 05-03-2012 à 15:12:42


L'Eglise catholique croate a déjà empoché cinq milliards de kunas en vertu des accords avec le Vatican

 

 

Un des quatre accords conclus entre la Croatie et le Saint-Siège, celui sur la coopération économique, fait aujourd’hui l’objet de polémiques. Ses détracteurs remettent en question la clause qui stipule que la Croatie est tenue d’assurer une coquette somme à l’Eglise catholique en compensation de son précieux labeur social.

 

Au cours des 13 années qui ont suivi l’entrée en vigueur de cet accord sur la coopération économique, les comptes de l’Eglise catholiques se sont étoffés d’environ cinq milliards de kunas pris sur le Trésor public. Cette année-ci l’Etat va directement verser 245 millions de kunas à l’Eglise. L’argent du contribuable qui va atterrir dans la cassette de l’Eglise dépassera toutefois cette somme étant donné que les allocations des ministères et des collectivités locales ne sont pas reprises dans le calcul.

 

L’Eglise n’a pas besoin d’argent !

 

Au cours des dix premières années ce montant s’est accru de 20% en raison des retraites accordées aux serviteurs de l’Eglise. Mais ce n’est pas tout. La Croatie s’est engagée à soutenir financièrement chaque année divers projets de l’Eglise, les pouvoirs locaux se chargeant quant à eux de la rénovation et de la construction d’ouvrage religieux. Tout cet argent n’est pas nécessaire, estime le père Ivan Grubišić, en citant la « construction d’onyx ».

 

Ce prêtre à la retraite, entré en conflit avec l’establishment religieux et assumant depuis peu un mandat de député, préconise une révision des accords. Il brandit comme argument la clause qui stipule que l’accord peut être corrigé si les circonstances ont substantiellement évolué dans l’un des pays signataires.

 

« Je ne demande rien d’autre que le respect de l’accord. Les circonstances sont nouvelles et la Croatie ne peut plus donner autant qu’auparavant », déclare le père Grubišić.

 

L’accord n’a pas valeur d’écriture sainte

 

L’évêque de Gospić, Mile Bogović, semble lui aussi avoir compris que l’accord ne doit pas être confondu avec les écritures saintes et qu’il appartient à Zagreb de prendre l’initiative.

 

« Il convient de procéder à une lecture approfondie. Voir ce qui a changé au juste. Si c’est oui, c’est-à-dire si des changements substantiels sont intervenus, alors une modification est possible. Allons de l’avant et tranchons. », propose l’évêque Bogović.

 

Mais quelles que soient les économies finales, l’actuel gouvernement ne montre aucun signe de vouloir toucher aux accords conclus avec le Vatican. De son côté l’évêque ne se formalise guère quand on reproche à l’Eglise d’être trop dépensière et qu’on l’invite à réduire son train de vie.

 

« L’Eglise n’est pas de ce monde, pas même lorsqu’elle doit justifier la façon dont l’argent du contribuable est dépensé », soutient l’évêque Bogović.

 

Point de rapport financier

 

Pendant toutes ces années les personnes morales en son sein n’ont pas remis un seul rapport financier aux institutions compétentes, comme le prescrit pourtant la loi pour toute organisation à but non lucratif.

 

 

Source : index.hr, le 4 mars 2012.

 

 

 

 

 

Encore cinq milliards gagnés à la sueur de son tronc, la pôvrette.

 

Et pendant ce temps...

 

 


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posté le 04-03-2012 à 23:43:23

Lecture

 

Pierre Kropotkine 

La morale anarchiste (1er chapitre)

 


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posté le 04-03-2012 à 14:45:29

Dječak iz vode

 

 

Dječak iz vode (Le môme de l'eau), derrière lequel se cache Edin Džambić de Brčko, a  pour l'instant un seul album à son actif : Srce, muda i pez bombone (Coeur, burnes et bonbons pez). Mais quel album ! Pas moins de 98 chansons pour une durée de trois heures et quarante-six minutes.

 

 

 

 

 


 
 
 
 


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posté le 03-03-2012 à 14:26:16

 

A Ugljan des scientifiques croates découvrent une jeune personne qui croit au Jutarnji list

 

Par Ivan Kegelj

 

C'est par le plus grand des hasards que des scientifiques de l’Institut des recherches sociales de Zagreb sont tombés sur une surprenante découverte au moment de faire une pause entre deux conférences à l’occasion du XIIe Symposium international des archéologues organisé à l’hôtel Pinija. Alors qu’elle tuait le temps en sirotant une tasse de café dans le patio de l’hôtel, la doctoresse Ivana Dragovan a été intriguée par les brides d’une conversation échangée entre deux jeunes gens installés à la table d’à côté, l’un assurant l’autre que l’infâme chef nazi Adolf Hitler n’était pas mort dans le bunker de Berlin durant les derniers jours de l’offensive de l’Armée rouge contre la capitale allemande.

 

-       L’autre jeune avait beau le contredire, son interlocuteur insistait sur cette version des faits en expliquant avoir lu ce récit dans l’édition dominicale du Jutarnji list. Tous deux portaient d’évidentes cernes sous les yeux et leurs regards trahissaient le vide, j’en ai donc déduit qu’ils étaient ivres. Et pourtant seuls deux cafés se dressaient en face d’eux. Lorsque le serveur est venu à notre table, je lui ai demandé si ces deux jeunes gens étaient ivres et en réponse j’ai appris qu’aucun alcool ne leur avait été servi. Je les ai alors approchés en demandant la permission de m’attabler avec eux. Une courte conversation aura suffi pour que j’en arrive à la conclusion que le jeune croit réellement en ce qu’il lit dans le Jutarnji list, a raconté la doctoresse Dragovan.

 

La scientifique a ensuite convié deux de ses collègues auprès du duo et au bout d’une heure de temps en leur compagnie il est ressorti que non seulement le jeune croyait en ladite histoire du Jutarnji list mais qu’il croyait complètement aux thèses développées dans leurs articles par le principal chroniqueur du journal, Davor Butković, et par le rédacteur en chef, Mladen Pleše.  

 

-        En les écoutant ainsi converser, de minute en minute la certitude nous gagnait tous les trois que nous étions sur le seuil d’une grande découverte. Prétextant le besoin de me rendre aux toilettes, je me suis écartée de la table pour contacter Drago Potrebica, le directeur de notre institut, lequel a immédiatement compris qu’il s’agissait d’une opportunité sensationnelle pour explorer un phénomène social inédit à ce jour, a déclaré la scientifique.

 

Le jeune, dont l’Institut des recherches sociales ne souhaite pas révéler l’identité, a été transféré à Zagreb avec tout le suivi nécessaire puis confié à quelques-uns des plus grands noms de la science croate qui vont s’occuper de lui au cours des prochaines semaines. Les recherches ont pour but de découvrir quel genre de structure mentale l’habite.

 

-       Déjà auparavant nous avions voulu établir ce qui pousse les gens à acheter ce journal, tenant en compte qu’y sont principalement publiées des insanités. Cependant il s’est avéré que les gens le lisent pour l’amusement, les pages multicolores et les grandes photographies. Si ces raisons peuvent être risibles à l’homme raisonnable, il ne faut pourtant rien y voir d’inhabituel étant donné que la stupidité est un trait constitutif de la cartographie mentale chez nombre de nos concitoyens. En revanche il s’agit de la première fois que quelqu’un croit pour de bon ce qui est écrit dans ce quotidien, a expliqué le directeur de l’institut, M. Drago Potrebica.

 

 

Source : lupiga.com, le 2 mars 2012.

 

 

 

 

 Puisqu'on vous le dit !

 

 

  Ca ne s'invente pas !

 

 

 Croyez le bien !

 

 

  "Il est bon que les Croates entrent dans l'Europe d'un pas ferme mais sans euphorie"
Article d'Augustin Palokaj, définitivement une grande plume du Jutarnji list
 
 

 

 

 

 

 


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posté le 02-03-2012 à 19:26:48


La banque russe qui « scanne » le programme de privatisation en Croatie

 

 

La banque d’investissement russe VTB Capital prévoit d’investir plusieurs centaines de millions d’euros dans les Balkans dans les années à venir, a déclaré son responsable à l’occasion de l’inauguration d’un bureau régional à Sofia. Parmi les occasions à saisir il a signalé le programme de privatisation en Croatie.

 

La branche d’investissement du second prêteur étatique russe par sa taille devrait venir occuper la place des investisseurs de l’Union européenne qui se retirent en raison des problèmes économiques et de la dette dans leurs pays d’origine.

 

« Le climat économique actuel en Europe centrale et orientale ainsi que la présence réduite des investisseurs de l’Union européenne dans la région offre une excellente occasion à VTB pour s’étendre sur les marchés locaux », a déclaré le directeur exécutif, Atanas Bostandijev.

 

« Je serai heureux si dans les prochaines années nous investissons plusieurs centaines de millions d’euros dans divers projets en Bulgarie, Roumanie, Serbie et Grèce, soit directement comme banque soit en soutenant nos clients », a ajouté Bostandijev.

 

Parmi les « bonnes occasions » il a détaché les secteurs de l’énergie, du transport, des télécommunications et de l’agriculture dans l’ensemble de la région.

 

 « Nous allons étudier les programmes de privatisation en Bulgarie, Serbie et Roumanie », a annoncé Bostandijev dans une interview pour Bloomberg.

 

 « Nous sommes intéressés par la vente de la filiale roumaine des chemins de fer pour le transport de marchandises. La Serbie envisage de vendre des banques qui sont également intéressantes. Cela vaut également pour des programmes similaires en Slovénie et en Croatie », a déclaré Bostandijev.

 

 

Source : business.hr, le 2 mars 2012.

 

 

S'agissant des nouveaux investisseurs dans les Balkans, le lecteur peut également consulter l'article de La Pravda des Balkans intitulé "Bulgarie : l'industrie chinoise tente une percée en Europe". Cet article s'intéresse à la réalité des choses. Celui qui l'a mis en ligne doit avoir été licencié entre temps. 

 

"La Pravda des Balkans" a d'ailleurs ouvert un compte spécial pour venir en aide à ses journalistes licenciés pour avoir écrit des choses trop proches de la vérité et donc enfreignant directement les statuts et la déontologie du journal.

 

Ce compte est accessible ici.

 

 

 

 

 

 

 


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