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Kosor, l’avion furtif de la corruption, finira-t-elle par atterrir en prison ?

 

Les accusations volent dans tous les sens au sein du HDZ, le parti conservateur croate écarté du pouvoir après les élections du 4 décembre dernier. Jadranka Kosor, Première ministre de 2009 à 2011 et toujours présidente du parti, affirme qu’elle n’était pas au courant des fonds secrets qui servaient à financer le HDZ. Pourtant, le témoignage de Damir Mihanović, ancien dirigeant de la compagnie Kroacija osiguranje, est accablant.

« Je rejette toutes les accusations de Damir Mihanović, témoin principal dans l’affaire Fimi Media... Je n’ai jamais menacé personne », a déclaré Jadranka Kosor, qui a tenu mardi une conférence de presse exceptionnelle pour répondre aux accusations la mettant en cause.

 

Au début de la conférence de presse, Jadranka Kosor a catégoriquement rejeté toutes les insinuations du témoin, et elle a distribué aux journalistes les copies des courriels envoyés par Damir Mihanović. Il s’agit de quatre messages électroniques, datant de 2009 et de 2010, qu’il avait adressé à Jadranka Kosor, alors Première ministre.

 

Les noms qui apparaissent dans la correspondance sont ceux de Hrvoje Vojković, ancien membre du Parti social-libéral (HSLS) et ancien directeur de la compagnie d’assurance Croatia Osiguranje, de Mario Zubović, ancien député HDZ mais aussi de Tomislav Karamarko, ancien ministre de l’Intérieur. La société Soboli, appartenant à ce dernier, aurait été engagée à titre de consultant par la compagnie d’assurance Croatia osiguranje.

 

 

 

 

 

Jadranka Kosor a essayé d’expliquer aux journalistes que toutes les accusations à son encontre n’étaient que le produit des conflits internes au parti. « Ce sont des insinuations et des suggestions tendancieuses. Dans ma lutte contre la corruption, j’ai touché certains centres du pouvoir, mais je ne le regrette pas », s’est exclamé Jadranka Kosor dans son adresse aux médias, tout en invitant ses opposants au sein du HDZ à veiller à la réputation du parti.

 

Rappelons que l’agence Fimi Media recevait des crédits gouvernementaux qui servaient à financer le HDZ - ou qui se retrouvaient dans les poches d’Ivo Sanader, chef du parti et Premier ministre jusqu’au 1er juillet 2009.

 

 

Source : balkans.courriers.info, le 2 février 2012.

 

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Elisée Reclus

L'évolution, la révolution et l'idéal anarchique

Wikimedia a rendez-vous à Belgrade

 

 

Wikimedija Srbije, en collaboration avec l’organisation Razmena veština (Echange de savoir-faire), vous signale la tenue d’une réunion intitulée Free Knowledge For Free People. Cette réunion exceptionnelle vise à renforcer le concept d’enseignement gratuit et d’information libre au sein de la jeunesse serbe.

 

Promouvant le libre usage de l’information et du logiciel libre sur Internet, cette rencontre se décomposera en trois volets multimédias. Le premier se propose d’approfondir le concept d’enseignement gratuit et il sera accompagné de la projection d’un film documentaire. Les participants auront ensuite l’occasion d’aborder les principes de base et les projets de Wikimedija, qui vous seront présentés plus en détails par Dragan Satarić, membre de longue date de Vikimedija Srbije. Les principaux usages et l’affirmation du logiciel libre, avec un aperçu sur le système d’exploitation Linux, seront exposés par Marko Đorđević, de l’organisation Razmena veština.

 

En fin d’exposé les participants auront l’occasion de profiter d’un cocktail accompagné de musique. La réunion est fixée pour le samedi 4 février à 19 heures au Centre culturel Rex.

 

Le Parti pirate, en tant qu’organisation acquise aux valeurs susmentionnées, sera présent et participera activement aux ateliers et débats. Nous vous attendons dans le plus grand nombre lors de cet événement unique.

 

 

Source : piratskapartija.com, le 1^er février 2012.

 

 

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David Pestieau

Les yeux ouverts sur la grève générale 

L’Académie croate des sciences et des arts (HAZU) devrait réexaminer sa structure par âge, étant donné que la moyenne d’âge d’un académicien est de 75,5 ans, a déclaré le ministre responsable de la recherche, de l’éducation et des sports, Željko Jovanović, lors d’une séance gouvernementale. Le ministre a ainsi relancé la question de l’âge des académiciens souvent évoquée ces derniers temps, notamment au vu de leur trop faible implication par rapport aux bouleversements sociaux actuels.  Quel rôle l’HAZU remplit-elle aujourd’hui et qu’est-ce que l’âge des académiciens signifie à cet égard ? Nous avons interrogé différents intellectuels de haute volée à ce sujet.

[…]*

« Le rajeunissement des membres est nécessaire », avait déclaré en son temps dans un entretien pour le journal Vjesnik celui qui était alors le secrétaire de l’Académie, Slobodan Kaštela. Il avait fait remarquer qu’ « après la guerre, Mohorovičić, Supek et d’autres avaient 35 et 40 ans au moment d’intégrer  l’Académie yougoslave des sciences et des arts (JAZU), alors qu’aujourd’hui l’âge moyen est de 75 ans. »

A cet égard Kaštela est l’un des rares à avoir proposé une solution concrète. En effet, une des possibilités envisageables est qu’après un certain âge, les membres les plus « anciens » ne soient plus comptés parmi les actifs, et qu’on élise plutôt de jeunes membres qui contribueront à une activité plus intense.

Quoi qu’il en soit, en dépit des critiques du ministre Jovanović et de l’opinion, on ne peut guère s’attendre à de grands changements dans l’activité de l’Académie, pas plus que dans sa structure, étant donné que ce sont ses propres membres qui décident de tous les changements au sein de cette institution.


* hélas, mon anti-intellectualisme m’empêche de vous rapporter les propos de l'intelligentsia d'un certain âge, N.d.T.


Source : vjesnik.hr, le 20 janvier 2012.