« Je rejette toutes les accusations de Damir Mihanović, témoin principal dans l’affaire Fimi Media... Je n’ai jamais menacé personne », a déclaré Jadranka Kosor, qui a tenu mardi une conférence de presse exceptionnelle pour répondre aux accusations la mettant en cause.
Au début de la conférence de presse, Jadranka Kosor a catégoriquement rejeté toutes les insinuations du témoin, et elle a distribué aux journalistes les copies des courriels envoyés par Damir Mihanović. Il s’agit de quatre messages électroniques, datant de 2009 et de 2010, qu’il avait adressé à Jadranka Kosor, alors Première ministre.
Les noms qui apparaissent dans la correspondance sont ceux de Hrvoje Vojković, ancien membre du Parti social-libéral (HSLS) et ancien directeur de la compagnie d’assurance Croatia Osiguranje, de Mario Zubović, ancien député HDZ mais aussi de Tomislav Karamarko, ancien ministre de l’Intérieur. La société Soboli, appartenant à ce dernier, aurait été engagée à titre de consultant par la compagnie d’assurance Croatia osiguranje.
Jadranka Kosor a essayé d’expliquer aux journalistes que toutes les accusations à son encontre n’étaient que le produit des conflits internes au parti. « Ce sont des insinuations et des suggestions tendancieuses. Dans ma lutte contre la corruption, j’ai touché certains centres du pouvoir, mais je ne le regrette pas », s’est exclamé Jadranka Kosor dans son adresse aux médias, tout en invitant ses opposants au sein du HDZ à veiller à la réputation du parti.
Rappelons que l’agence Fimi Media recevait des crédits gouvernementaux qui servaient à financer le HDZ - ou qui se retrouvaient dans les poches d’Ivo Sanader, chef du parti et Premier ministre jusqu’au 1er juillet 2009.
Source : balkans.courriers.info, le 2 février 2012.