Un scandale judiciaire vient conforter les esprits sceptiques envers la Croatie
Enfin la Croatie est parvenue a créer au sein de l'UE un climat positif pour l'adhésion. Puis c'est alors qu'un nouveau scandale judiciaire a éclaté hier en plein jour. Zagreb/Bruxelles. Le chef de la police, Oliver Grbić, a tenu informé les hautes instances du parti au pouvoir (l'Union démocratique croate) sur des éléments d'enquête dans de nombreuses affaires. Tel est le reproche énoncé en public lundi par Damir Polančec, ancien ministre des Affaires économiques et confident de l'ancien chef du gouvernement Ivo Sanader.
A l'époque, en 2009, il existait plus de 100 plaintes visant des dirigeants politiques du HDZ. Polančec a eu un aperçu de ces plaintes et prétend avoir informé le sommet du HDZ.
"Si les accusations s'avèrent exactes, elles sont alors une attaque sérieuse contre les droits humains, l'ordre constitutionnel et politique en Croatie" a déclaré le président Ivo Josipović, qui a demandé la convocation du Conseil de sécurité nationale. La Premier ministre Jadranka Kosor (HDZ) a aussitôt marqué son accord.
Pour rappel : Des enquêtes ont été ouvertes contre Polančec et Sanader, eux-mêmes soupçonnés d'abus de pouvoir.
Le chapitre de la JusticeLe tout récent scandale en Croatie sonne comme une note grinçante avec en coulisse les négociations d'adhésion à l'UE. Le chapitre de la justice est en effet l'un des chapitres thématiques les plus délicats. Les ministres des Affaires étrangères de l'UE se sont penchés hier dans le cadre d'un dîner sur les progrès de la Croatie dans son chemin vers l'UE.
Michael Spindelegger a confirmé la position traditionnellement positive de l'Autriche concernant une admission de la Croatie : "Nous voulons aider la Croatie dans les derniers mètres avant l'achèvement des négociations", a-t-il déclaré. Le projet est d'y parvenir d'ici la mi-juin, par conséquent d'ici la fin de la présidence hongroise de l'UE. Sur l'ensemble des 35 chapitres, que Bruxelles et Zagreb doivent mener à bout, cinq sont encore ouverts.
Soutenue par la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, la France a plaidé pour placer la Croatie sous un mécanisme de surveillance spécial entre la fin des négociations et l'adhésion effective à l'UE dans le domaine de la Justice et des droits fondamentaux. Pour Spindelegger cela ne peut être qu'un "recours ultime" et pas vraiment nécessaire.
Justizskandal stützt Kroatien-Skeptiker
Endlich hatte es Kroatien geschafft, in der EU positive Stimmung für den Beitritt zu machen. Doch dann kam ausgerechnet gestern ein neuer Justizskandal ans Tageslicht.
Zagreb/Brüssel. Polizei-Chef Oliver Grbic habe die Spitze der Regierungspartei HDZ (Kroatische Demokratische Gemeinschaft) laufend über Ermittlungergebnisse in zahlreichen Fällen informiert. So lautet der Vorwurf, den Damir Polancec, ehemaliger Wirtschaftsminister und Vertrauter von Ex-Regierungschef Ivo Sanader, am Montag publik gemacht hat.
Zu dieser Zeit, im Jahr 2009, gab es mehr als 100 Anzeigen gegen führende Politiker der HDZ. Polancec bekam Einblick in die Anzeigen und informierte nach
eigenen Angaben die HDZ-Spitze.
„Wenn die Vorwürfe stimmen, dann sind sie ein starker Schlag gegen die Menschenrechte, die verfassungsrechtliche und politische Ordnung in Kroatien", sagte Staatspräsident Ivo Josipovic, der die Einberufung des Nationalen Sicherheitsrates verlangte. Ministerpräsidentin Jadranka Kosor (HDZ) stimmte dem bereits zu.
Zur Erinnerung: Gegen Polancec und Sanader selbst wird wegen des Verdachts auf Amtsmissbrauch ermittelt.
Das Kapitel JustizDer jüngste Skandal in Kroatien ist vor dem Hintergrund der EU-Beitrittsverhandlungen pikant. Denn das Kapitel Justiz ist eines der besonders heiklen Themengebiete. Die EU-Außenminister haben sich gestern im Rahmen eines Abendessens mit Kroatiens Fortschritten auf dem Weg in die EU befasst. Michael Spindelegger untermauerte im Vorfeld Österreichs positive Haltung gegenüber einer Aufnahme des Adriastaats: „Wir wollen Kroatien auf den letzten Metern vor Abschluss der Verhandlungen helfen", sagte er. Der Plan ist, dass dieser bis Mitte Juni erfolgt, also bis zum Ende der ungarischen EU-Ratspräsidentschaft. Von den insgesamt 35 Kapiteln, die Brüssel und Zagreb durch-arbeiten müssen, sind fünf noch offen.
Frankreich hat sich mit Rückendeckung von Großbritannien und den Niederlanden dafür ausgesprochen, Kroatien zwischen dem Ende der Verhandlungen und dem tatsächlichen EU-Beitritt im Bereich Justiz und Grundrechte unter ein spezielles Monitoring zu stellen. Aus Sicht von Spindelegger sollte das aber nur ein „letzter Ausweg" und eigentlich nicht notwendig sein.
Source :
wirtschaftsblatt.at, le 23 mai 2011.
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