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Balkanikum

posté le 25-08-2010 à 20:15:57

La Croatie extrade en Serbie un condamné du meurtre de Đinđić
 

La Croatie a extradé mercredi vers la Serbie un homme condamné pour son implication dans l'assassinat en 2003 de l'ancien Premier ministre serbe Zoran Đinđić, a annoncé le ministère de la Justice.

Il s'agit de la première extradition vers la Serbie depuis l'éclatement de l'ex-Yougoslavie.

Sretko Kalinić a été remis aux autorités de Belgrade en vertu d'un accord d'extradition des suspects de corruption et membres présumés du crime organisé signé en juin entre les deux pays - tous deux candidats à l'entrée dans l'Union européenne.

"Kalinić a été immédiatement incarcéré à la prison centrale de Belgrade", a déclaré une porte-parole du département des peines du ministère de la Justice croate.

Sretko Kalinić a été condamné par contumace à 30 ans de réclusion pour son rôle dans l'assassinat de Zoran Đinđić. Il appartenait au groupe Zemun, le plus important du crime organisé en Serbie au début des années 2000.

La Serbie avait réclamé son extradition en juin après son arrestation à l'issue d'une fusillade avec un membre de la mafia serbe lui aussi condamné pour l'assassinat de Đinđić.

Source : lexpress.fr, le 25 août 2010.
 


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posté le 24-08-2010 à 22:15:02

Gazprom paie, Gazprom décide
 

Le président de la Serbie, Boris Tadić, lors de sa récente visite en Bulgarie, s'est notamment entretenu avec son hôte Boïko Borissov à propos du tracé du gazoduc South Stream. A cette occasion Borissov a soutenu la position serbe afin que le gazoduc pénètre en Serbie depuis la Bulgarie en passant tout près de Dimitrovgrad, et non pas de Zaječar comme l'avait prévu le russe Gazprom. L'intérêt de Boris Tadić, mais aussi de Boïko Borissov, est que le tracé du gazoduc au travers de leurs pays respectifs soit le plus long possible, car cela augmentera les bénéfices lorsqu'il sera construit.

Cependant la réponse n'a pas tardé à venir de Russie :

- Nous ne souhaitons pas commenter ce dont ont discuté le président serbe Boris Tadić et le Premier ministre Boïko Borissov. Il s'agit de leurs souhaits - a répondu dès le lendemain la Direction du géant russe.

- La décision sur la trajectoire de South Stream dépendra exclusivement de raisons d'ordre technique et économique, c'est-à-dire de l'étude de faisabilité sur laquelle nous sommes en train de travailler. Bien entendu, à l'heure de déterminer le tracé final on tiendra compte de l'opinion de la Serbie, mais la proposition finale sera donnée par Gazprom.

Cette attitude hautaine de Gazprom découle de la politique extérieure tout à fait inadéquate de la Serbie, qui dans sa "lutte pour le Kosovo" et sa tentative d'amadouer la Russie pour l'épauler en la matière, a conclu avec la Russie un accord énergétique incroyablement mauvais, pour tout dire nuisible pour la Serbie, par lequel elle a pratiquement cédé sa politique énergétique aux mains de l'oligarchie russe.

Conformément à cet accord, Naftna industrija Srbije [l'Industrie pétrolière de Serbie] a été vendue aux Russes, comme l'a remarqué avec esprit le chroniqueur Boris Dežulović, pour un prix inférieur à ce que coûte un "milieu de terrain du Barcelone". En vertu de l'accord gazier, une entreprise commune a été créée dans laquelle la Serbie détient une participation minoritaire. Tous les pays qui se trouvent sur le tracé du gazoduc South Stream ont créé une entreprise dans laquelle la participation est détenue à part égale, sauf que eux la Russie ne l'est pas "aidés au sujet du Kosovo". En outre, la compagnie nationale russe a obtenu le monopole sur le pétrole et les dérivés pétroliers en Serbie jusqu'en 2012.

Voila qui explique l'arrogance du géant national russe dans sa communication avec le président de la Serbie.   



Gazprom plaća, Gazprom odlučuje


Predsjednik Srbije Boris Tadić je prilikom nedavne posjete Bugarskoj, sa svojim domaćinom Bojkom Borisovim, bugarskim premijerom, razgovarao pored ostalih pitanja i o trasi gasovoda Južni tok. Tom prilikom je Borisov podržao srpsko stajalište da gasovod iz Bugarske u Srbiju uđe kod Dimitrovgrada, a ne kod Zaječara, kako je predvideo ruski Gazprom. Interes Tadića, pa i Borisova jeste da bude što duža trasa gasovoda kroz njihove zemlje, jer to donosi i veće prihode kad on bude sagrađen.

No, iz Rusije je brzo stigao odgovor.

- Što su pričali predsjednik Srbije Boris Tadić i bugarski premijer Bojko Borisov, ne želimo komentirati. To su njihove želje – odgovorila je već sutradan Uprava ruskog giganta.

- Odluka o pravcu Južnog toka zavisit će isključivo od tehničko-ekonomskih osnova, odnosno studije izvodljivosti na kojoj se radi. Naravno, u utvrđivanju konačne trase uzet će se u obzir i mišljenje Srbije, ali konačni prijedlog dat će Gazprom.

Ovako nadmeno ponašanje Gazproma posljedica je potpuno neadekvatne spoljne politike Srbije, koja je u “borbi za Kosovo” i udobrovoljavanju Rusije da tu borbu pootpomogne, sklopila sa Rusijom nevjerovatno loš, zapravo štetan po Srbiju, energetski sporazum kojim je praktično svoju energetsku politiku dala u ruke ruskoj oligarhiji.

U skladu sa tim sporazumom, Rusima je prodata Naftna industrija Srbije, kako je duhovito primijetio kolumnist Boris Dežulović, za cijenu manju nego li košta “vezni red Barcelone”. Vezano za gasni aranžman – napravljeno je zajedničko preduzeće u kome Srbija ima manjinski udio. Sve zemlje koje su na trasi gasovoda Južni tok, napravile su preduzeće u kojima je udio bar pola-pola, ali njima Rusija nije “pomagala oko Kosova”. Pored svega toga, ruska državna kompanija dobila je monopol na naftu i naftne derivate u Srbiji do 2012. godine.

Otud arogancija ruskog državnoga giganta u komunikaciji sa predsednikom Srbije.


Source : novossti.com, le 20 août 2010.
 


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posté le 24-08-2010 à 15:27:03

Le sud-coréen Yura Corporations construit une usine en Serbie

 

 

L'équipementier automobile sud-coréen Yura Corporation a lancé vendredi (20 août) la construction d'une nouvelle usine qui produira des pièces détachées de voitures électriques dans la ville de Nis, dans le sud de la Serbie, a-t-on annoncé de source officielle.

Yura Corporation, qui fabrique des pièces détachées pour voitures et qui

compte parmi ses principaux clients les constructeurs sud-coréens Hyundai et Kia, va investir environ 15 millions d'euros (19,2 millions de dollars) dans cette fabrique, a indiqué le ministère serbe de l'Economie, dans un communiqué.

Le gouvernement serbe offrira pour sa part un stimulant pour chaque ouvrier employé, a précisé le ministère.

La fabrique, qui devrait employer au moins 1.500 personnes, va commencer sa production en mai 2011, indique également le communiqué.

En avril dernier, la Yura Corporation avait racheté pour 3 millions d'euros la société serbe Zastava Elektro en difficulté, qui fabrique des équipements électriques pour voiture et qui emploie 1.000 personnes dans la ville de Kragujevac, dans le centre de la Serbie.

Il s'agit du premier investissement direct d'une firme sud-coréeenne en Serbie.

 

Source : auto.nouvelobs.com, le 24 août 2010.

 

 


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posté le 23-08-2010 à 21:16:22

Le Gouvernement va-t-il vendre Croatia osiguranje ?
 

Outre par le recours à un nouvel emprunt, le Gouvernement croate va tenter de combler le déficit budgétaire en vendant des entreprises publiques, parmi lesquelles pourrait figurer Croatia osiguranje, écrit le journal Jutarnji list.

La cession de participations de l'Etat dans les entreprises, surtout celles où la participation est inférieure à 25%, a déjà commencé. Cependant des informations de sources proches du Gouvernement semblent montrer que va bientôt se retrouver aux enchères la plus grosse compagnie d'assurances en Croatie - Croatia osiguranje.

Croatia osiguranje est majoritairement détenue par l'Etat. Les données fournies par la Société centrale dépositaire et de compensation indiquent que le Fonds croate pour la privatisation, la DAB* et le Kapitalni fond** détiennent ensemble 83,63 des actions ordinaires de cette compagnie d'assurances, et que parmi les dix principaux détenteurs d'actions de préférence de Croatia osiguranje on ne compte pas d'établissements publics.

Avant que Hrvoje Vojković ne soit remercié du poste de président du conseil d'administration de Croatia osiguranje mais aussi de la direction du HSLS [Parti social libéral croate], cette société était une sorte de fief du HSLS. Mais comme ce parti a récemment quitté la coalition et que le HDZ [les conservateurs] ne risque plus d'entrer en conflit avec un partenaire politique qui l'aidait à rester au pouvoir, il n'est pas étonnant que le Gouvernement songe à vendre l'un des fleurons dans le portefeuille de l'Etat. 


* Société d'assurance-dépôts
** un fonds d'investissements fermé



Vlada prodaje Croatia osiguranje ?
 

Vlada će rupu u proračunu, osim vrlo vjerojatnim novim zaduženjima, pokušati zakrpati i prodajom državnih tvrtki, među kojima bi se moglo naći i Croatia osiguranje, piše Jutarnji list.

Prodaja državnih udjela u tvrtkama, mahom onima u kojima joj je udjel manji od 25 posto, već je počela. No informacije iz Vladinih krugova sada govore kako je izgledno da će uskoro na bubnju završiti i najveća osiguravajuća tvrtka u Hrvatskoj - Croatia osiguranje.

Croatia osiguranje je u većinskom državnom vlasništvu - podaci Središnjeg klirinškog depozitarnog društva pokazuju da Hrvatski fond za privatizaciju, DAB i Kapitalni fond zajedno drže 83,63 posto redovnih dionica tog osiguravatelja, a među deset najvećih vlasnika povlaštene dionice Croatia osiguranja nema državnih institucija.

Prije nego što je Hrvoje Vojković otjeran s mjesta predsjednika Uprave Croatia osiguranja i iz vrha HSLS-a, ta je tvrtka bila svojevrsno leno HSLS-a. No ta je stranka nedavno napustila koaliciju pa HDZ prodajom osiguravateljskog diva ne bi riskirao sukob s političkim partnerima koji mu osiguravaju preživaljavanje na vlasti pa ne čudi što se u Vladi razmišlja o prodaji jedne od vrednijih tvrtki u državnom portfelju.

Source : business.hr, le 23 août 2010.
 


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posté le 22-08-2010 à 22:20:40

Pas de réconciliation !
 

D'après les informations rapportées par presque tous les médias, et qui ont été confirmées par les autorités locales, il est prévu que soit construit à Kragujevac un mémorial commun pour les partisans et les "victimes de la terreur communiste". L'occasion pour la construction du "monument de la réconciliation", tel que l'appelle le maire Stevanović, et sur lequel à côté de l'étoile communiste figurera une croix, est la découverte d'un charnier contenant les dépouilles mortelles de partisans ayant été fusillés par les occupants fascistes allemands durant la Seconde Guerre mondiale ainsi que celles "de victimes de la terreur communiste" -, à savoir des collaborateurs fusillés après que Kragujevac eut été libéré par les partisans.

En effet, le 21 octobre 1941, un massacre a eu lieu à Kragujevac. A cette occasion ont été fusillés plus de sept mille habitants de Kragujevac* par les forces d'occupation allemandes, avec le soutien sans réserve de leurs collaborateurs locaux. Rappelons que l'exécution de civils à Šumarice a eu lieu en représailles à une attaque des partisans contre une colonne de l'armée allemande à proximité de Kragujevac. Trois ans plus tard, le 21 octobre 1944, les partisans aidés par l'Armée rouge ont libéré Kragujevac, ce qui amena à l'arrestation et la condamnation à mort de plusieurs centaines de traîtres nationaux qui pendant toute la durée de l'occupation collaborèrent avec les occupants fascistes à tous les niveaux, y compris pour certains lors des exécutions à Šumarice.

Depuis qu'est arrivé au pouvoir Veroljub Stevanović, partant de son premier mandat jusqu'à aujourd'hui, l'attitude des institutions envers les victimes de Šumarice et les libérateurs de Kragujevac, ainsi qu'envers les antifascistes d'aujourd'hui, ne cesse d'empirer. Tout d'abord à proximité immédiate du lieu où furent fusillés les fascistes locaux par les antifascistes a été élevé un monument dédié "aux victimes de la terreur communiste", ensuite les bustes des héros du peuple ont été retirés du Grand parc de Kragujevac (L'Allée des héros du peuple), où ils étaient installés depuis des décennies pour témoigner du passé antifasciste de notre peuple et du tribut que les travailleurs et les paysans ont dû verser dans la lutte contre la fascisme. Leur destin reste méconnu aujourd'hui encore. Veroljub Stevanović et sa clique ne semblent reculer devant rien dans leur pêche en eau trouble, au point qu'à été transformé en terrain à bâtir communal une partie du Grand parc où s'était déroulé un grand meeting antifasciste directement avant que n'éclate la Seconde Guerre mondiale. Récemment, grâce aux protestations des habitants de Kragujevac, a été empêchée la construction de "l'académie du tennis" de la famille Đoković. Malheureusement le récit des extravagances du maire de Kragujevac ne s'arrête pas là. Dans le parc mémorial de Šumarice des travaux sont en cours pour  l'agrandissement d'un complexe hôtelier dont le nouveau propriétaire est un certain Milenko Marjanović ; par ailleurs, il y a tout juste quelques années, une église fut bâtie non loin du monument "peto tri". Tout cela à l'endroit où il y a 68 ans furent assassinés plusieurs milliers d'habitants innocents de Kragujevac, principalement des enfants, par les fascistes que soutenaient des traîtres locaux.

Ces derniers jours on nous a ressorti l'histoire des "crimes communistes" commis au lendemain de la libération. Les représentants de l'administration locale estiment que parce qu'ont été découverts dans un nouvelle fosse commune une centaine d'antifascistes ils sont en droit d'ériger le monument dit de la réconciliation, ce qui constitue un contresens et une effronterie. Il n'y a pas de réconciliation, et il n'y en aura jamais. Le groupe local de la confédération syndicale "Initiative anarchosyndicaliste" s'oppose énergiquement à l'idée que soit construit un tel monument et nous en profitons pour signaler qu'il ne s'agit de rien d'autre que d'une tentative de réécrire l'histoire, en l'occurence de mettre sur un même pied ceux qui se sont battus contre le fascisme et ceux qui pendant toute la durée de l'occupation ont été au service de l'occupant fasciste en vue de leurs intérêts personnels. Nous estimons également que toutes les activités de l'administration locale liées à la construction du monument, mais aussi le mythe sur la soi-disant terreur révolutionnaire, servent à tracer la voie et à créer la base idéologique sur laquelle reposent aujourd'hui le système d'exploitation capitaliste ainsi que les groupuscules fascistes actifs en Serbie et à Kragujevac.

La confédération syndicale "Initiative anarchosyndicaliste" consacrera une partie de ses activités futures à empêcher que l'on répande le mythe de "la terreur révolutionnaire" et elle continuera à informer le plus grand nombre sur la vérité liée à la période avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale.

No pasarán

A Kragujevac, le 20 août 2010.

Le groupe local de Kragujevac de la confédération syndicale "Initiative anarchosyndicaliste" - Section de l'AIT.

Source : inicijativa.org, le 22 août 2010.



* concernant le nombre d'exécutés, on a dit 7000 mais apparemment on n'a qu'une liste de 3000 [N.D.T.]
 


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