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Balkanikum

posté le 05-05-2010 à 11:29:52

Bénis soient nos sauvages
 

Cela n'a plus rien de sensationnel. Lorsque le Dinamo est à Split, celle-ci est en feu. Lorsque le Hajduk est à Zagreb, celle-là est en flamme. Les containers sont incendiés, les tramways, les véhicules de police ; il y a des personnes blessées, rendues borgnes, atteintes par balles, passées à tabac, et un de ces jours il y aura des morts.

A chaque fois l'un ou l'autre du Gouvernement, le visage morose, déclare que "cela ne peut plus continuer ainsi". Pourtant cela continue. Parce que cela convient au pouvoir. Les supporters paupérisés doivent se défouler. La faim, la rage, le manque d'argent et d'espoir... Qu'y a-t-il de mieux que de s'enfiler une cagoule autour du cou, que de s'enfiler quelques bières dans la gorge héroïque ; si les nôtres gagnent on va se faire la ville, si les nôtres perdent on boutera le feu à la métropole et à Split.

A chaque fois la police est stupéfaite, parfois elle tire mais le plus souvent elle se contente des matraques. Et elle dit que la prochaine fois tout sera différent. Pourtant lorsque la prochaine fois arrivera, à nouveau Split et Zagreb se retrouveront sous la poussière et les flammes. Tous les médias s'empareront d'images montrant les "sauvages", certains journalistes réclameront de savoir qui se cache derrière les visages déformés, enivrés, derrière les masques ou les cagoules.

Qu'est-ce qui arrive à la Croatie ? Qui sont les "sauvages" ? Les "sauvages" sont des gens comme vous et moi qui ont trop de rage en eux et une superficie bien délimitée pour la déverser. L'Etat leur a donné des stades, des rues à proximité des stades, des enfants en bas âge, des supporters adverses, des passants, des véhicules de police, des tramways, des autobus...

Depuis des années les "sauvages" sont en droit d'embraser et d'incendier parce qu'ils aident ainsi l'Etat dans sa lutte pour survivre. Tant que le "peuple" reste assis à la maison et regarde révolté et effrayé ce que fabriquent les "sauvages", il ne lui viendra pas à l'idée de se déchaîner. Nous tous, loin des stades, avons pour thème de conversation les "sauvages" et non pas ceux qui chaque semaine les lâchent au bout d'une chaîne, pour un nouveau tour de carrousel.

Si ce pouvoir tenait vraiment à les maîtriser, il pourrait le faire en quelques heures. Cet Etat dispose d'unités spéciales, de tanks, de missiles, de canons à eau, de matraques, de chaînes, de coup-de-poings américains, d'engins militaires, de fusils, de pistolets, d'hélicoptères, de photographes officiels... Cet Etat peut de milles façons battre comme plâtre tout "sauvage" qui songerait à mettre le feu à un tramway.

Et pourtant il ne fait rien. Avec raison. S'il balayait la rue et les stades, le peuple sortirait dans la rue. Et quand le peuple se déchaîne, qui sait si c'est pour se contenter de brûler les tramways et d'arracher un oeil aux policiers ou s'il songerait à quelque chose de plus corsé. Voilà pourquoi les sauvages sont les bienvenus pour l'Etat. Ils s'amusent afin que le peuple n'entre pas dans la danse. Mieux vaut un policier mort qu'un gouvernement mort.



Neka nama naših divljaka


To više i nije uzbudljivo. Kad je Dinamo u Splitu gori Split kad je Hajduk u Zagrebu gori Zagreb. U plamenu su kontejneri, tramvaji, policijska kola, ima ranjenih, slijepih, prostrijeljenih, prebijenih, za koji dan i ubijenih.

 Svaki put nam neka ili neki iz Vlade mrka lica kaže kako “ovako više ne ide”. A ide. Zato jer to vlasti odgovara. Siroti se navijači negdje moraju isprazniti. Glad, bijeda, besparica, beznađe…Ima li išta bolje od umatanja vrata šalom, nekoliko piva u junačko grlo, ako naši pobijede razvalit ćemo grad, ako naši izgube zapalit ćemo metropolu i Split.

Policija je svaki put iznenađena, ponekad puca, najčešće samo pendreči. I govori kako će idući put sve biti drugačije. A kad dođe idući put, opet će Split i Zagreb biti u dimu i plamenu. Svi će mediji dobiti snimke “divljaka”, neka novinari traže tko se krije iza iskešene, pijane face, iza maske ili pod šalom.

 Što se to dešava Hrvatskoj? Tko su “divljaci”? “Divljaci” su ljudi poput vas i mene koji u sebi imaju previše bijesa i dovoljno omeđenog prostora da ga izbace. Država im je dala stadione, ulice u blizini stadiona, djecu u kolicima, protivničke navijače, prolaznike, policijska kola, tramvaje, autobuse…

 ”Divljaci” godinama smiju paliti i žariti jer tako Državi  pomažu u borbi za opstanak. Sve dok “narod” doma sjedi i zgrožen i prestrašen gleda što “divljaci” rade neće mu pasti na pamet podivljati. Svima nama daleko od stadiona tema su “divljaci” a ne oni koji ih puštaju sa lanca svakoga tjedna ispočetka.

 Da je ovoj vlasti zaista stalo da ih ukroti  to bi mogla učiniti za nekoliko sati. Ova država ima specijalce, tenkove, rakete, topove, vodene topove, zatvore, pendreke, lance, boksere, borna kola, puške, pištolje, helikoptere, službene fotografe…Ova država može na tisuću načini ubiti boga u svakom “divljaku” kome padne na pamet zapaliti tramvaj.

Pa ipak, ništa ne čini. S pravom. Ako njih pomete sa cesta i stadiona na cestu će izaći narod. A kad narod podivlja tko zna da li će paliti samo tramvaje i izbijati oči policajcima ili će mu na pamet pasti nešto žešće. Zato su ovoj državi “divljaci” dobrodošli. Igraju se da narod ne bi zaigrao. Bolje mrtav policajac nego mrtva vlada.

Extrait du blog de Vedrana Rudan
 


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posté le 05-05-2010 à 09:10:02

Déclaration d’organisations anticapitalistes de toute l’Europe sur la crise et en solidarité avec le peuple grec
 

1. La crise économique globale continue. Des quantités énormes d’argent ont été injectées dans le système financier – 14 000 milliards de dollars pour les mesures de sauvetage aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans la zone euro, 1 400 milliards de dollars en nouveaux prêts bancaires en Chine l’année dernière – autant d’efforts pour donner une nouvelle stabilité à l’économie mondiale. Mais ces efforts seront ils suffisants pour produire un rétablissement durable, la question reste ouverte. La croissance reste très molle dans les économies avancées, tandis que le chômage continue d’augmenter. Il y a des craintes qu’une nouvelle bulle financière, centrée cette fois ci sur la Chine, soit en train de se développer. Le caractère prolongé de la crise – qui est la plus grave depuis la Grande Dépression – est symptomatique du fait qu’elle trouve ses racines dans la nature même du capitalisme en tant que système.

2. Après une vague sévère de suppressions d’emplois, en Europe le centre de la crise est maintenant sur le secteur public et sur le système de protection sociale. Les mêmes marchés financiers qui ont été sauvés grâce aux plans de sauvetage sont à présent sur le pied de guerre contre l’augmentation de la dette publique que ces plans ont entraînée. Ils demandent des réductions massives dans les dépenses publiques. C’est là une tentative ayant un caractère de classe pour faire payer les coûts de la crise non à ceux qui l’ont déclenchée – avant tout, les banques – mais aux travailleurs-es – non seulement à ceux qui sont employés dans le secteur public, mais aussi à tous les usagers des services publics. Les exigences d’austérité et de « réforme » du secteur public montrent de la manière la plus claire que le néolibéralisme, discrédité sur le plan intellectuel par la crise, continue néanmoins de dominer la prise de décision politique.

3. La Grèce est actuellement au cœur de la tempête. Comme plusieurs autres économies européennes, elle est particulièrement vulnérable, en partie du fait d’une accumulation de dette durant la phase d’expansion, en partie parce qu’elles a du mal à rivaliser avec l’Allemagne, le géant de la zone Euro. Sous la pression des marchés financiers, de la Commission Européenne et du gouvernement allemand, le gouvernement de Geórgios Papandréou s’est assis sur ses promesses électorales et a annoncé des coupes budgétaires qui équivalent à 4 % du produit national.

4. Heureusement, la Grèce possède une histoire riche en résistances sociales depuis les années 1970. A la suite de la révolte de la jeunesse, en décembre 2008, le mouvement ouvrier grec a répondu au paquet de coupes budgétaires gouvernementales avec une vague de grèves et de manifestations. Nous saluons aussi l’exemple du référendum en Islande dans lequel le peuple a rejeté le principe du remboursement de la dette imposé par les banques.

5. Les travailleurs grecs ont besoin de la solidarité des révolutionnaires, des syndicalistes et des anticapitalistes de tous les pays. La Grèce n’est que le premier pays européen à se retrouver visé par les marchés financiers, mais la liste de leurs objectifs potentiels en comprend beaucoup d’autres, en premier lieu l’Etat espagnol et le Portugal.

6. Nous avons besoin d’un programme de mesures qui puissent sortir l’économie de la crise sur la base de la priorité donnée aux besoins sociaux plutôt qu’aux profits et qui impose un contrôle démocratique sur le marché. Nous devons nous battre pour une réponse anticapitaliste : nos vies, notre santé, nos emplois valent plus que leurs profits.

- Toutes les coupes dans les budgets publics domestiques doivent être arrêtées ou inversées : arrêt des « réformes » des systèmes de retraite ; la santé et l’éducation ne sont pas à vendre ;

- Un droit garanti à l’emploi et un programme d’investissement public dans des emplois verts : transports publics, industries des énergies renouvelables et adaptation des bâtiments privés et publics pour réduire les émissions de dioxyde de carbone ;

- Pour un système bancaire et financier public unifié sous le contrôle populaire !

- Les immigrants et les réfugiés ne doivent pas être les bouc-émissaires de la crise : des papiers pour tous !

- Non aux dépenses militaires : retrait des troupes occidentales d’Irak et d’Afghanistan, réductions massives des dépenses militaires, et dissolution de l’OTAN.

7. Nous décidons d’organiser des activités de solidarité dans toute l’Europe contre les réductions des budgets sociaux et les attaques capitalistes. Une victoire des travailleurs grecs renforcera la résistance sociale dans tous les pays.

Grèce: Aristeri Anasynthes, Aristeri Antikapitalistiki Syspirosi, Organosi Kommuniston Diethniston Elladas-Spartakos, Sosialistiko Ergatiko Komma, Synaspismos Rizospastikis Aristeras ;

Portugal: Bloco de Esquerda ;

Allemagne: Internationale sozialistische linke, marx21, Revolutionär Sozialistischen Bund ;

Autriche: Linkswende ;

Belgique: Ligue Communiste Révolutionnaire - Socialistische arbeiderspartij ;

Croatie: Radnička borba ;

Chypre: Ergatiki Dimokratia ; Yeni Kıbrıs Partisi

Ecosse: Scottisch Socialist Party

Euzkadi: Gogoa

État Espagnol: En lucha/En lluita, Izquierda Anticapitalista, Partido Obrero Revolucionario ;

France: Nouveau Parti Anticapitaliste ;

Grande-Bretagne: Socialist Resistance, Socialist Workers Party ;

Italie: Sinistra Critica ;

Irlande: People Before Profit Alliance, Socialist Workers Party ;

Pays-Bas: Internationale Socialisten, Socialistische Arbeiderspartij ;

Pologne: Polska Partia Pracy, Pracownicza Demokracja ;

République tchèque: Socialistická Solidarita

Russie: Vpered ;

Serbie: marks21 ;

Suisse: Gauche anticapitaliste, Mouvement pour le socialisme /Bewegung für Sozialismus, solidaritéS ;

Suède: Socialistiska Partiet; Internationella Socialister

Turquie: Devrimci Sosyalist İşçi Partisi, Özgürlük ve Dayanışma Partisi.



Rezolucija solidarnosti
 

Europske antikapitalističke organizacije, njih 36 potpisalo je rezoluciju solidarnosti s borbom grčke radničke klase i studentske populacije protiv vladinih mjera i politike EU i MMF-a


1. Svjetska ekonomska kriza se nastavlja. Ogromne sume novca uložene su u financijske sisteme - 14 trilijuna dolara na spašavanje banaka i kompanija u SAD - u, Britaniji i u eurozoni, a 1.4 trilijuna na nove bankarske pozajmice u Kini - sve to u pokušaju stabilizacije svjetske ekonomije. Ipak, ostaje otvoreno pitanje da li će ovi napori biti dovoljni da dovedu do održivog oporavka ekonomije. Rast razvijenih ekonomija je i dalje spor, a nezaposlenost i dalje raste. Strahuje se da se stvara novi financijski balon čiji je centar ovog puta Kina. Razvučeni karakter ove krize - najveće nakon Velike depresije - odražava svoje korijene u samoj prirodi kapitalizma kao sistema.

2. Nakon velikog vala otpuštanja u Europi se kriza sada usredotočila na javni sektor i sustav socijalne sigurnosti. Upravo ona financijska tržišta koja su se spasila od sigurne propasti zahvaljujući državnoj pomoći sada skaču na noge protiv porasta zaduženosti vlada, do koje je došlo upravo kako bi se ta tržišta spasila; zahtijevajući rezove javne potrošnje. Ove mjere su pokušaj cijele klase da cijenu krize prebaci sa onih koji su je izazvali - prije svega banaka - na radnice i radnike, i to ne samo one zaposlene u javnom sektoru, već i sve one koji se koriste uslugama koje taj sektor pruža. Zahtijevanje strogosti i „reforme" javnog sektora najjasniji su znak da neoliberalizam, usprkos tome što ga je kriza na intelektualnom nivou diskreditirala, nastavlja dominirati u oblikovanju politike.

3. Grčka je trenutno u središtu svih zbivanja. Ona je jedna od nekoliko europskih ekonomija koje su naročito ranjive, dijelom zbog dugova koji su se tokom ekonomskog booma nagomilavali, dijelom zbog toga što im je teško nadmetati se s Njemačkom, gigantom eurozone. Pod pritiskom financijskih tržišta, Europske komisije i njemačke vlade, vlada Georgea Papandreua je pogazila predizborna obećanja i najavila rezove u visini od četiri posto nacionalnog dohotka.

4. Na svu sreću, Grčka ima veličanstvenu povijest socijalnog otpora, koja se proteže sve do 70-tih godina. Nadovezujući se na pobunu omladine iz decembra 2008, grčki radnički pokret je na vladine pakete mjera odgovorio valom štrajkova i demonstracija.
Također, pozdravljamo i primjer referenduma provedenog na Islandu, gdje je narod odbio vraćanje dugova koje su im nametnule banke.

5. Grčkim radnicama i radnicima je potrebna solidarnost socijalista, sindikalaca i antikapitalista iz cijelog sveta. Grčka je samo prva europska zemlja koja se našla na meti financijskih tržišta, ali ona u vidu imaju i mnoge druge - na prvom mjestu Španjolsku i Portugal.

6. Potreban nam je program mjera koje mogu podići ekonomiju iz krize, ali na takvim osnovama koje će za prioritet imati ljudske potrebe umjesto profita i stavljanje tržišta pod demokratsku kontrolu. Moramo se zalagati za antikapitalistički odgovor: Naš život, naše zdravlje, naša radna mjesta - ispred profita.

• Zaustaviti ili preokrenuti sva smanjenja domaće javne potrošnje: stop mirovinskoj „reformi"; zdravstvo i obrazovanje nisu na prodaju;

• Zagarantirati pravo na rad i program javnih investicija u zelene poslove - javni prijevoz, industrije obnovljivih izvora energije i adaptacija privatnih i javnih zgrada radi smanjenja emisije ugljikovog dioksida;

• Za stvaranje jedinstvenog javnog bankarskog i financijskog sistema, pod javnom i narodnom kontrolom!

• Bez diskriminacije imigranata i izbjeglica: legalizirati ih!

• Ne potrošnji u vojne svrhe: Za povlačenje zapadnih trupa iz Iraka i Afganistana, drastično smanjenje vojnih budžeta i raspuštanje NATO pakta!

7. Odlučili smo organizirati aktivnosti europske solidarnosti protiv rezova u javnom sektoru i kapitalističkih napada. Pobjeda grčkih radnica i radnika ojačati će otpor rezovima u drugim zemljama.

Greece : Aristeri Anasynthesi, Aristeri Antikapitalistiki Syspirosi, Organosi Kommuniston Diethniston Elladas-Spartakos, Sosialistiko Ergatiko Komma, Synaspismos Rizospastikis Aristeras (Syriza) ;

Portugal : Bloco de Esquerda ;

Austria : Linkswende ;

Belgium : Ligue Communiste Révolutionnaire - Socialistische arbeiderspartij ;

Britain : Socialist Resistance, Socialist Workers Party ;

Croatia : Radnička borba ;

Czech Republic : Socialistická Solidarita ;

Cyprus : Ergatiki Dimokratia, Yeni Kibris Partisi ;

France : Nouveau Parti Anticapitaliste ;

Germany : Internationale Sozialistische Linke, Marx21, Revolutionär Sozialistischen Bund ;

Italy : Sinistra Critica ;

Ireland : People Before Profit Alliance, Socialist Workers Party ;

Netherlands : Internationale Socialisten, Grenzeloos ;

Poland : Polska Partia Pracy, Pracownicza Demokracja ;

Russia : Vpered ;

Serbia : marks21 ;

Spanish State : En lucha/En lluita, Izquierda Anticapitalista, Partido Obrero Revolucionario ;

Sweden : Socialistiska Partiet ;

Switzerland : Gauche anticapitaliste, Mouvement pour le socialisme /Bewegung für Sozialismus, solidaritéS ;

Turkey : Devrimci Sosyalist İşçi Partisi, Özgürlük ve Dayanışma Partisi.
 


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posté le 04-05-2010 à 19:45:36

L'Etat dépoussières les dossiers de crimes de guerre
 

En interrogeant le journaliste Domagoj Margetić, après la journée du 1er mai, le Procureur en chef Mladen Bajić s'est empressé d'ouvrir une enquête sur les crimes de guerre que les forces de police croates ont commis sur le territoire de Sisak. Il s'agit de l'unité policière connue sous le nom des Vukovi (Les Loups), qui était sous les ordres de Đuro Brodarac et de Vladimir Milanković.


Des dossiers de guerre étouffés

L'intérêt montré par Bajić pour de vieux dossiers de guerre a été éveillé après que Margetić eut séjourné à Belgrade, où l'on travaille sur l'affaire de Sisak depuis 2008. En effet, le Bureau du procureur de Belgrade a ouvert un dossier sous la mention KTRR 123/08, qui a donné lieu à une enquête officielle le 20 avril de cette année. En tant que journaliste qui a enquêté sur l'affaire pendant des années, Margetić a été interrogé à Belgrade comme premier témoin parmi une série, aussi bien sur les crimes que sur leur dissimulation.

Il va de soi que les autorités croates étaient au courant durant toutes ces années du nettoyage ethnique de différents villages de Sisak au début de la Guerre de la Patrie. Il existe même un rapport du Service de contre-espionnage (SIS), autrefois les services secrets du Ministère de la Défense de la République de Croatie (MORH), dans lequel sont exposés les détails sur les victimes serbes, principalement des civils âgés. Il existe également des carnets de guerre datant de l'époque, écrits directement par les membres des Vukovi. Il y a quelques mois Margetić a mis la main sur les documents et les a transmis à Bajić. Mais rien n'a bougé jusqu'à ce que l'enquête de Belgrade ne soit rendue publique.


Đuro Brodarac et les vaches serbes qui fument

En effet, au lendemain de la guerre Brodarac aussi bien que Milanković furent promus à d'importantes fonctions civiles. Brodarac est devenu le chef HDZ* du Comitat de Sisak-Moslavina, fonctionnaire s'occupant de football, puis conseiller du Gouvernement de la République de Croatie pour le déminage. Milanković l'a suivi comme une ombre en tant qu'adjoint ou remplaçant. C'est ainsi que furent rejetées comme entièrement non fondées les plaintes reçues par le procureur à Sisak. Pendant ce temps-là, Đuro Brodarac amusait la galerie avec des plaisanteries sur le compte des villages serbes brûlés. "Saviez-vous que les vaches serbes fument ?", demandait Brodarac à ses admirateurs politiques. "Comment ça ?" s'étonnaient les auditeurs. "Elles s'endorment pendant qu'elles fument, alors leurs étables partent en fumée", répliquait Brodarac dans une salve de rires veules.

* HDZ : la Communauté démocratique croate



Država skida prašinu sa ratnih zločina

Saslušavanjem novinara Domagoja Margetića, nakon prvomajskih praznika Mladen Bajić žurno je otvorio istragu o ratnim zločinima koje su počinile hrvatske policijske snage na području Siska 1991. Riječ je o policijskoj jedinici poznatoj pod nazivom Vukovi, koja je bila podređena Đuri Brodarcu i Vladimiru Milankoviću

Zataškani ratni predmet

Bajićev interes za prastari ratni predmet pobudio se nakon Margetićevog boravka u Beogradu, gdje se na sisačkom slučaju radi od 2008. Naime, beogradsko tužiteljstvo otvorilo je istražni spis pod oznakom KTRR 123/08, koji je pretočen u službenu istragu 20. travnja ove godine. Kao novinar koji je slučaj istraživao godinama, Margetić je u Beogradu saslušavan kao prvi u nizu svjedoka, kako o zločinima, tako o njihovom zataškavanju.

Dakako da su hrvatske vlasti sve protekle godine bile upoznate sa etničkim čišćenjem pojedinih sisačkih sela na početku Domovinskoga rata. Postoje čak izvještaji SIS-a, tadašnje tajne službe MORH-a, u kojemu su opisane potankosti o srpskim žrtvama, uglavnom civilima starije dobi. Postoje također ratni dnevnici iz istoga razdoblja, koje su pisali sami pripadnici Vukova. Margetić se dokopao dokumenata i proslijedio ih Bajiću prije nekoliko mjeseci. No, ništa se nije događalo sve dok beogradska istraga nije postala javna stvar.

Đuro Brodarac i srpske krave koje puše

Naime, nakon rata Brodarac i Milanković napredovali su do značajnih mirnodopskih funkcija: Brodarac je postao HDZ-ov župan u sisačko-moslavačkoj županiji, nogometni funkcionar, pa savjetnik Vlade RH za razminiravanje. Milanković ga je u stopu pratio, kao pomoćnik ili zamjenik. Tako je kaznene prijava, koju je zaprimio državni odvjetnik u Sisku, odbačena kao posve neutemeljena. Istodobno je Đuro Brodarac svoje znance uveseljavao pošalicama na račun spaljenih srpskih sela. "Znate li da srpske krave pušiju", pita Brodarac svoje političke obožavatelje. „Kako?", čude se slušatelji. "Zaspiju dok puše, pa im izgore štale", uzvraćao bi Brodarac, uz salve podaničkoga smijeha.

Source : h-alter.org, le 4 mai 2010.
 


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posté le 03-05-2010 à 18:54:18

Interpellation arbitraire d’un jeune père bosniaque
 

mis en ligne lundi 3 mai 2010 par jesusparis

Le Réseau d’Education Sans Frontières de Thionville s’élève contre l’interpellation arbitraire d’un demandeur d’asile, d’origine bosniaque, dans des conditions irrespectueuses des droits de l’Homme et du Citoyen.

En effet, le 29 Avril à 10 h 45, la Police de l’Air et des Frontières a procédé à l’interpellation à l’intérieur de l’hôtel et ce, après des contrôles successifs.

Cette interpellation s’est déroulée devant sa jeune enfant, tout juste âgée de 2 ans, enfant déjà traumatisée par de multiples interpellations et un internement avec ses parents au Centre de Rétention Administrative (CRA) pendant 6 jours au mois d’octobre 2009.

Les forces de l’ordre ont laissé l’enfant seule, sans sa maman qui avait un rendez-vous médical, ce qui est contraire à l’article 2 de la Convention Internationale des Droits de l’enfant, dont la France est cosignataire.

Ce cas n’est pas isolé, de nombreuses infractions au respect des droits de l’Homme se déroulent chaque jour sur notre territoire.

Nous appelons la population thionvilloise à empêcher que de tels actes se reproduisent dans un pays censé respecter les droits de l’Homme, de la Femme et du Citoyen et de les dénoncer chaque fois qu’elle en est témoin.

Dimanche 2 mai

Depuis "l’enlèvement de son papa" par la PAF, la petite Amina est très choquée : depuis jeudi vomissements, diarrhée et refus de manger. Samedi la petite a été atteinte de fortes diarrhées avec refus de boire et de manger. Elle a perdu 2,7 Kg. Vers 22 h 30, deux personnes de RESF ont fini par emmener la maman avec l’enfant à l’hôpital. La petite a été mise sous perfusion.

Le papa redoute particulièrement un retour en Bosnie où, dit-il, sa famille ne pourra vivre en sécurité tout comme par le passé : en témoigne l’état de santé de sa femme et de sa fille suivies régulièrement sur la plan médical en France.

Pour tout contact :

RESF Thionville 4, Rue des Près de Brouck . 57100 Thionville

RESF-THIONVILLE@hotmail.fr

RESF Moselle
 


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posté le 03-05-2010 à 15:43:39

Journée mondiale de la liberté de la presse : le cas sensible de la Croatie

 

sur cafebabel.fr 

 


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