Balkanikum
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Auteur: Balkanikum
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Créé le: 14-08-2008
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Le collectif anti-guerre Rimtutituki se forme à Belgrade en 1992 autour de trois groupes : Ekatarina Velika, Električni Orgazam et Partibrejkers.
Ils avaient prévu de sortir un LP mais finalement seul un single fut enregistré - Slušaj vamo. La promotion du single eut lieu le 2 mars 1992 à Belgrade, au cinéma Museum à Belgrade. N'ayant pas reçu l'autorisation des autorités de jouer en direct, ils utilisèrent en guise de scène une semi-remorque conduite à travers les rues de Belgrade. Pour leur seconde prestation, le groupe se produisit sur la Place de la République à Belgrade, cette fois avec l'autorisation des autorités. Le groupe présenta le message anti-guerre "S.O.S mir ili ne računajte na nas" ("S.O.S paix ou ne comptez pas sur nous"). Après le concert, le collectif se sépara et les divers groupes continuèrent leur propre voie.
Plainte contre deux auteurs pour déni du génocide de Srebrenica
Pour la première fois en Suisse, deux associations de défense des droits humains portent plainte pour déni du génocide de Srebrenica et d'autres crimes contre l'humanité en Bosnie. La plainte vise des auteurs d'articles de "La Nation", journal de la Ligue vaudoise.
La Société pour les peuples menacés et l'Association suisse contre l'impunité ont envoyé leur plainte au juge d'instruction cantonal vaudois. Dans une série de textes publiés en avril 2008, deux rédacteurs du journal qualifient le génocide de "pseudo-massacre".
Ils contestent l'assassinat de plus de 8000 hommes et garçons musulmans en juillet 1995. Et ils remettent aussi en cause la réalité des camps de concentration, les viols collectifs et les bombardements du marché de Sarajevo, soulignent les deux associations.
"La Nation" est un bimensuel tiré à 4000 exemplaires. Ses rédacteurs sont des bénévoles. C'est l'organe de la Ligue vaudoise, un mouvement de droite proche du Centre patronal, qui défend tout ce qui contribue au renforcement de l'identité vaudoise.
Source : romandie.com, le 19 avril 2010.
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Jasenovac - Après un échange verbal musclé ce samedi, le président Ivo Josipović et la Premier ministre Jadranka Kosor se sont rencontrés aujourd'hui lors de la commémoration pour marquer le 65ème anniversaire de la percée des détenus du camp oustachi de Jasenovac. Josipović et Kosor se sont rapidement serrés la main et n'ont fait que se souhaiter une bonne journée.
Pour rappel, en réponse aux vives critiques venues des hautes instances du HDZ, qui ont suivi après le discours de Josipović au Parlement de Bosnie-Herzégovine, hier le président a déclaré dans une interview pour Seebiz : "Si la Premier ministre estime que par mon discours à Sarajevo j'ai bafoué la Constitution, alors qu'en conformité avec les dispositions elle engage la procédure de désavoeu du Président de la république, mais s'il s'avère que je n'ai pas bafoué la Constitution - alors je demande que la Premier ministre remette sa démission."
Outre le Président et la Premier ministre, se sont également rendus à Jasenovac l'ancien chef de l'Etat Stjepan Mesić, le Vice-président du Parlement Vladimir Šeks, ainsi que les ministres Ivan Šuker, Darko Milinović et Gordan Jandroković.
C'est Ivo Josipović qui a reçu le plus d'applaudissements du public, tandis que Mesić a également été ovationné. La Premier ministre et les ministres ont été hués.
Le jour où la percée eut lieu dans le camp il s'y trouvait 1073 détenus. Six cent d'entre eux tentèrent la fuite, mais seuls 91 connurent la liberté. Les 473 autres détenus qui ne s'étaient pas associés à la tentative de fuite furent tués et brûlés avec les objets du camp.
Ce même jour, le 22 avril 1945, les détenus de Kožara, une partie du camp à Jasenovac, tentèrent également de s'échapper. Sur 167 détenus, seuls 11 ont survécu à la tentative.
JASENOVAC - Nakon izmjene oštrih riječi u subotu, predsjednik Ivo Josipović i premijerka Jadranka Kosor susreli su se danas na komemoraciji u znak sjećanja na 65. obljetnicu proboja logoraša iz ustaškog logora Jasenovac. Josipović i Kosor kratko su se rukovali i rekli samo dobar dan.
Podsjetimo, nakon oštrih kritika iz vrha HDZ-a, koje su uslijedile poslije Josipovićeva govora u Parlamentu BiH, predsjednik je jučer u intervjuu Seebizu poručio: “Ako premijerka smatra da sam svojim govorom u Sarajevu prekršio Ustav, onda neka u skladu s propisima provede proceduru preispitivanja odgovornosti predsjednika Republike, ali ako se pokaže da nisam prekršio Ustav - onda tražim da premijerka podnese ostavku”.
Uz predsjednika i premijerku, u Jasenovac su stigli i bivši šef države Stjepan Mesić, potpredsjednik Sabora Vladimir Šeks, te ministri Ivan Šuker, Darko Milinović i Gordan Jandroković.
Najveći pljesak okupljenih dobio je Ivo Josipović, a glasno je pozdravljen i Mesić. Premijerku Kosor i ministre su izviždali.
Na dan proboja u logoru su bila 1073 logoraša. Njih 600 krenulo je u proboj, a slobodu je ugledao samo 91. Peostalih 473 logoraša, koji nisu krenuli u proboj, ubijeni su i spaljeni zajedno s logorskim objektima.
Istog dana, 22. travnja 1945., počeo je i proboj zatočenika Kožare, dijela logora u samom mjestu Jasenovac. Od 167 zatočenika, njih 11 preživjelo je proboj.
Source : jutarnji.hr, le 18 avril 2010.
Quinze ans après les accords de paix de Dayton (États-Unis) qui ont mis fin à la guerre de Bosnie (1992-1995), ce pays de quatre millions d’habitants semble plus que jamais divisé entre Serbes, Croates et Bosniaques. À l’approche des élections générales, qui auront lieu en octobre 2010, « la Bosnie-Herzégovine traverse une période instable et dangereuse, marquée par le renforcement des divisions ethniques et la montée du communautarisme », déplore le comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre solidaire).
Avec le comité Helsinki pour les droits de l’homme en Bosnie-Herzégovine et le centre André-Malraux de Sarajevo, cette association a organisé le premier forum associatif consacré à l’émergence d’une société civile nationale dite « bosnienne ». Intitulée « Construisons une société civile commune en Bosnie-Herzégovine ! », cette réunion s’est ouverte le 14 avril et s’achève aujourd’hui. Près de 60 associations de Bosnie-Herzégovine et 40 des autres pays des Balkans et de l’Union européenne y étaient attendues.
« Ce forum rassemble les acteurs des petites associations qui luttent sur place pour la coexistence », explique Nicolas Moll, directeur adjoint du centre André-Malraux. « Notre objectif est de faire prendre conscience à ces associations qu’elles ne sont pas seules. Il est aussi de montrer à l’Union européenne que, derrière les partis nationalistes, il y a une population qui aspire à une alternative. L’Europe doit l’encourager, l’accompagner, ce qu’elle ne fait pas parce qu’elle est défaitiste », ajoute Julie Biro, chargée de mission Europe de l’Est au CCFD-Terre solidaire.
Une réalité confirmée par Srdjan Dizdarevic, ancien président du comité Helsinki pour les droits de l’homme à Sarajevo. « J’ai l’impression que Bruxelles rechigne à travailler avec la société civile parce que cela irrite les nationalistes au pouvoir. Ces quinze dernières années, le comité Helsinki n’a pas reçu un euro », raconte-t-il. Il constate que les pouvoirs locaux préfèrent corrompre les associations qui gagnent de l’influence, plutôt que de dialoguer avec elles. Mettre en avant le multiethnisme est très mal perçu. « Les associations ne présentent pas les choses sous cette forme-là. Elles travaillent de façon discrète en montant ici une bibliothèque, là une fanfare, ouvertes à tout le monde. Il est temps aujourd’hui de passer à une autre échelle », estime Julie Biro. Bien qu’il constate que son pays va vers « une atomisation, un émiettement, une demi-mort », Srdjan Dizdarevic refuse de baisser les bras. Il vient de créer une formation politique transnationale, Notre parti, avec le cinéaste Danis Tanovic.
par Damien Roustel
Source : humanite.fr, le 16 avril 2010.
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