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La BCE annonce un programme de coopération financé par l'UE avec la banque centrale de Bosnie-Herzégovine 

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé ce jour un programme de coopération technique avec la Banque centrale de Bosnie-Herzégovine, en collaboration avec plusieurs banques centrales nationales de la zone euro (BCN). L'Union européenne a affecté à ce programme un budget d'un million d'euros, dans le cadre de son Instrument d'aide de préadhésion (IAP). Ce programme a pour objectif de soutenir la Banque centrale de Bosnie-Herzégovine dans ses efforts pour mettre en application les normes de l'UE relatives aux activités de banque centrale en vue de l'adhésion du pays. Ce programme d'une durée de dix-huit mois, qui fait suite au programme d'évaluation des besoins réalisé en 2007, débutera le 1er avril 2010.

Le programme a été annoncé à Sarajevo par Gertrude Tumpel-Gugerell, membre du Directoire de la BCE, Kemal Kozarić, gouverneur de la Banque centrale de Bosnie-Herzégovine et Dimitri Kourkoulas, chef de la délégation de la Commission européenne auprès de la Bosnie-Herzégovine. Toutes les parties ont convenu que ce programme constitue une étape importante pour le renforcement de la coopération économique et financière entre la Banque centrale de Bosnie-Herzégovine et les BCN de la zone euro, ainsi qu'entre ce pays et l'UE.

Six domaines différents sont visés par le programme, les trois premiers faisant suite aux recommandations du programme de 2007 précité : 1) les statistiques ; 2) l'analyse et la recherche économiques ; 3) la stabilité financière ; 4) l'harmonisation de la législation avec celle de l'UE ; 5) la coordination de l'intégration avec l'UE ; et 6) l'amélioration des services informatiques à la Banque centrale de Bosnie-et-Herzégovine.

Le programme impliquera des experts de la BCE, de la Deutsche Bundesbank, de la Banque de Grèce, du Banco de España, de la Banca d'Italia, de la Nederlandsche Bank, de l'Oesterreichische Nationalbank et de la Banka Slovenije. La BCE délèguera un coordinateur à Sarajevo pour la durée du programme.

Source : publi-news.fr, le 26 mars 2010. 

J'ai choisi de poster cette vidéo sur le blog parce qu'elle montre très bien par l'atmosphère qui s'en dégage comment fonctionne l'intégration européenne au niveau des Balkans. On y voit la Premier ministre de Croatie, Jadranka Kosor, reçue à Bruxelles par le commissaire chargé de l'élargissement, Stefan Füle. Il est manifeste qu'elle est promenée comme un trophée ne sachant trop ce qu'elle fait là.

Ce climat de marionnette qui émane de la vidéo met mal à l'aise et rappelle que la Croatie va être absorbée dans l'UE et non pas intégrée comme on l'imagine généralement. 

Ceci dit, je ne suis pas anti-européen. Le problème vient de la Croatie plus que de l'Europe.  Il semble que ce petit pays des Balkans ait trop joué avec son destin... Malheur aux vaincus.

Pèlerinage : une orgie qui coûte un million

Malgré le manque d'argent et la crise économique, l'Ordinariat militaire de la République de Croatie organise cette année encore un pèlerinage militaire à Lourdes. Les frais du séjour d'une semaine s'élèveront à près d'un million de kunas que paiera de sa poche le Ministère de la Défense de la République de Croatie (MORH). 

Outre une délégation officielle qui roulera dans quatre autocars et deux camionnettes, seize autres autocars transporteront plus de 1.000 pèlerins qui assumeront eux-mêmes les frais du voyage. Du 16 au 25 avril à Lourdes, en tant que membre de la délégation officielle, seront également du voyage les représentants des sapeurs-pompiers et des policiers ainsi qu'un orchestre au grand complet comptant 65 membres, écrit le Jutarnji list.

Une camionnette servira uniquement à transporter les instruments. Parmi la délégation officielle, outre l'orchestre des forces armées de la République de Croatie qui jouera quelques marches, figureront notamment l'ordinaire militaire Juraj Jezerinac, ensuite le vicaire général Mgr Josip Šantić, le commandant du pèlerinage, ses adjoints ainsi que des membres de l'Ordinariat militaire. 

Selon les plans du soutien logistique et financier, le Ministère de la Défense de la République de Croatie assume les frais de logement de 155 représentants officiels pour un montant de 35.374 €, alors que les appointements journaliers pour la délégation officielle seront de 38.640 €. Par ailleurs, 4662 € seront déboursés pour les accréditations officielles, les photos de groupe, les photos pour les archives, les insignes officiels et les taxes de séjour. 

Les frais de transport n'apparaissent pas encore dans le plan de soutien financier mais, selon le tarif des lignes régulières d'autocars, ils avoisinent les 2.500 kunas par jour à raison de huit kunas au kilomètre, 1.500 kunas pour les camionnettes par jour et à raison de trois kunas au kilomètre, ce qui fait environ 800.000 kunas. En réponse au Jutarnji list qui cherchait à savoir pourquoi est-ce qu'une délégation plus petite ne faisait-elle pas le voyage pour Lourdes, l'Ordinariat militaire a répondu qu'il ne s'agit de rien d'autre que de "remplir les standards de l'OTAN". 

"Il s'agit d'un pèlerinage militaire international et pour notre part nous y participons de même que nous participons à la mission militaire en Afghanistan", a fait savoir l'Ordinariat militaire de la République de Croatie. 

Hodočasničko milijunsko orgijanje

Unatoč nedostatku novca i ekonomskoj krizi, Vojni ordinarijat RH i ove godine organizira vojno hodočašće u Lourdes. Troškovi sedmodnevnog boravka iznosit će približno milijun kuna koje će iz svog budžeta platiti MORH.

Osim službenog izaslanstva koje se prevozi u četiri autobusa i dva kombija, ostalih 16 autobusa prevest će i više od 1000 hodočasnika koji sami snose troškove putovanja. Od 18. do 25. svibnja u Lourdes kao članovi službene delegacije idu i predstavnici vatrogasaca i policajaca te kompletan vojni orkestar od 65 članova, piše Jutarnji.hr.

Jedno kombi vozilo služit će samo za prijevoz instrumenata. U službenoj delegaciji, uz orkestar Oružanih snaga RH koji će odsvirati nekoliko koračnica, između ostalih naći će se vojni ordinarij Juraj Jezerinac, potom generalni vikar, msgr. Josip Šantić, zapovjednik hodočašća, zamjenici zapovjednika hodočašća te djelatnici Vojnog ordinarijata.

Prema planu logističke i financijske potpore, Ministarstvo obrane RH snosi troškove smještaja 155 službenih predstavnika u iznosu od 35.374 eura, a dnevnice za službeno izaslanstvo iznose 38.640 eura. Još 4662 eura bit će utrošena na službene akreditacije, zajedničke fotografije, fotografije za arhiv, službene oznake i boravišne pristojbe.

Troškovi prijevoza još nisu prikazani u planu financijske potpore, ali se po cjeniku redovnih autobusnih linija kreću oko 2500 kuna po danu uz osam kuna po prijeđenom kilometru, a za kombije 1500 po danu i tri kune po kilometru, što čini oko 800 tisuća kuna. Na upit Jutarnjeg lista zbog čega na vojno hodočašće u Lourdes ne putuje manje izaslanstvo, u Vojnom ordinarijatu RH odgovorili su da je riječ o 'ispunjavanju NATO-ovih standarda'.

Source : h-alter.org, le 25 mars 2010. 

Juraj Jezerinac qui en son temps avait déclaré que grâce à l'entrée dans l'OTAN s'offre à la Croatie une plus grande chance de réaliser son catholicisme

Croatie : progrès nécessaires en matière de droits du travail

Bruxelles, le 24 mars 2010 : Un nouveau rapport de la Confédération syndicale internationale (CSI), sur les normes fondamentales du travail en Croatie, publié pour coïncider avec l’examen, par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), des politiques commerciales du pays, révèle que l’état prône un marché du travail souple et la libéralisation sous prétexte d’amender la législation croate pour qu’elle soit conforme aux acquis communautaires de l’Union européenne.

Le rapport établit que le gouvernement s’est servi des exigences européennes en matière d’intégration et d’harmonisation pour procéder à de vastes réformes législatives et réduire les droits de la main-d’œuvre. Du coup, plus de 80 pour cent des travailleurs récemment embauchés sont employés avec des contrats à court terme et bon nombre craignent que leur contrat ne soit pas renouvelé s’ils adhèrent à un syndicat. L’imposant nombre de contrats à durée déterminée montre combien il est difficile d’appliquer la liberté d’association et le droit à la négociation collective en Croatie.

Bien que la discrimination dans l’emploi soit interdite, les dispositions législatives ne sont pas assez fortes pour empêcher la discrimination et les harcèlements dont sont victimes les femmes. Elles occupent souvent des postes moins rémunérateurs et gagnent en moyenne 20 pour cent de moins que les hommes du même âge, avec la même expérience professionnelle et le même niveau d’éducation. Du reste, l’accès des Roms au marché du travail est limité et ils souffrent de violences de la part de la société, de harcèlements et de discrimination.

Le travail des enfants et le travail forcé ne constituent pas un problème répandu dans le pays, mais le rapport a toutefois établi que les enfants qui travaillent dans le secteur informel, principalement des Roms, ne sont pas protégés par la loi du travail.

Entre autres recommandations, le rapport demande au gouvernement de garantir le respect complet des normes de l’OIT relatives aux droits syndicaux et de renforcer ses efforts en vue de réduire l’écart salarial entre les hommes et les femmes, notamment en encourageant le principe du salaire égal pour un travail de valeur égale dans les conventions collectives.

Lire le rapport complet (en anglais)

Source : ituc-csi.org, le 25 mars 2010. 

Le stade ultime de la folie

Au Parlement de la Serbie, les radicaux ont soumis une proposition de résolution sur le génocide commis contre les Arméniens. Quand bien même démontrerait-on qu'en Arménie quelques Serbes ont péri par la main des Turcs, cela n'en justifie pas moins que l'on condamne le génocide à Srebrenica.

Tandis que Slavica Đukić Dejanović s'agite dans le vide en annonçant désormais un débat définitif autour de la résolution sur Srebrenica, les radicaux ne restent pas les bras croisés. Le Parti radical serbe (SRS) a soumis mardi au Parlement de Serbie une proposition de résolution sur la condamnation du génocide contre les Arméniens que la Turquie ottomane avait commis entre 1915 et 1923. "La science a établi que là-bas ont été tués des hommes, des femmes et des enfants, qu'une intention génocidaire a existé, qu'un génocide a été mené jusqu'au bout, à la différence de certaines autres questions que soulève le régime actuel. Avant tout nous songeons à la résolution qui est en préparation à propos de Srebrenica où il n'y a pas eu de génocide", a déclaré aux journalistes le député du SRS Boris Aleksić. 

D'après lui, le SRS espère que le pouvoir en Serbie montrera son attachement à l'empêchement et à la condamnation des génocides. Aleksić a déclaré que la France, l'Angleterre et la Russie en 1915 avaient été les premiers à condamner ce crime, et que durant les vingt dernières années plusieurs Etats ont adopté une résolution et une déclaration par lesquelles est condamné le génocide contre les Arméniens. 

Peut-être qu'après tout le Parlement devrait-il commencer par adopter cette résolution des radicaux car il convient de condamner tous les crimes, les petits, les grands, les proches, les lointains, ceux contre les noirs, les blancs, les jaunes, les rouges, les métis etc, etc. Quand bien même démontrerait-on qu'en Arménie quelques Serbes ont péri par la main des Turcs, cela n'en justifie pas moins que l'on condamne le génocide à Srebrenica. Mieux vaut prévenir que guérir. 

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