Evaluation du nombre de Croates vivant actuellement en Bosnie-Herzégovine
On peut affirmer avec une forte probabilité [1] que les Croates sont aujourd'hui majoritaires dans les communes suivantes : Mostar, Livno, Široki Brijeg, Ljubuški, Tomislavgrad, Posušje, Orašje, Odžak, Grude, Prozor-Rama, Žepče, Busovača, Stolac, Kreševo, Domaljevac-Šamac, Kupres, Neum, Usora, Dobretići et Ravno. Les communes dans lesquelles les Croates constituent un tiers de la population sont : Travnik, Uskoplje, Vareš, Fojnica et Glamoč. Les communes dans lesquelles les Croates constituent environ 15% de la population sont : Bugojno, Brčko, Tuzla, Kakanj, Drvar et Grahovo.
Bien que le nombre de Croates par rapport à la situation d'avant-guerre ait diminué (d'après le recensement de 1991 on comptait sur l'ensemble du territoire de la Bosnie-Herzégovine 755.895 Croates, dont 517.075 sur le territoire qui fut proclamé comme faisant partie de la République d'Herceg-Bosna), le nombre de communes dans lesquelles les Croates forment la majorité de la population est passé de 20 à 26. Les communes à majorité croate (au nombre de 14) constituent un territoire compact qui s'étend de Kupres au nord-ouest jusque Ravno au sud-est du pays, tandis que 12 communes en Bosnie et dans la Posavina représentent des enclaves à majorité croate.
D'après les estimations internationales (CIA World Factbook), aujourd'hui 571.317 Croates vivent en Bosnie-Herzégovine et ils constituent 14,57% de la population totale de la Bosnie-Herzégovine. [2] D'après les estimations des ordinariats épiscopaux, aujourd'hui 459.102 catholiques vivent en Bosnie-Herzégovine, dont presque tous sont Croates. [3] De façon fondée on peut encore rajouter au moins 40.000 Croates qui soit ne sont pas catholiques soit ne sont pas en contact avec les bureaux paroissiaux (environ 10% du nombre supposé de Croates). Ainsi on peut justifier que le nombre de Croates en Bosnie-Herzégovine avoisine les 500.000, ce qui fait environ 13% de la population. [4]
[1] Pincom.info - Koje bi općine bile u sastavu Hrvatske federalne jedinice ?, 12. studeni 2007.
[2] CIA World Factbook - Bosna i Hercegovina.
[3] Crkva na Kamenu - Na rubu opstanka, listopad 2007.; Procjena biskupski ordinarijata o broju katolika u Bosni i Hercegovini = 465.000.
[4] Crkva na kamenu - Koliko je Hrvata danas u BiH ? Listopad 2008.; 459.102 Hrvata katolika + 40.000 Hrvata nekatolika = 500.000.
Source : hr.wikipedia, dernière remise à jour le 23 décembre 2009, traduit le 3 janvier 2010.
Pourcentage présumé de Croates dans les communes de Bosnie-Herzégovine en 2005. (La population croate apparaissant en bleu)
Zelena lista
Zelena lista (La Liste verte en croate) est un parti politique actif en Croatie. Il a été fondé en 2004 en tant que parti régional sous le nom de Zeleni za Zagreb (Les Verst pour Zagreb). Le 28 février 2007, le parti a tenu son assemblée générale durant laquelle il fut décidé de changer les statuts afin de permettre au parti d'opérer sur l'ensemble du territoire croate, et son nom fut troqué pour celui de Zelena lista.
Histoire et activités
Le parti a participé aux élections locales de mai 2005. Lors des élections pour l'Assemblée municipale de la Ville de Zagreb il a remporté un peu moins d'un pour-cent des voix, et lors des élections pour les conseils des arrondissements municipaux il a remporté cinq mandats au sein de quatre conseils. Ce fut le seul parti, hormis les quatre grands (HDZ, SDP, HNS et HSP) et leurs partenaires de coalition sur les listes communes, à avoir réussi à remporter des mandats au sein des conseils d'arrondissement (avec une dizaine de mandats conquis).
Lors des élections pour le Parlement en novembre 2007, le parti a enregistré un faible score. Il avait déposé des listes indépendamment dans six circonscriptions électorales et avait remporté 6.000 voix au total, l'équivalent de 0,4% dans ces six circonscriptions.
L'activité du parti porte principalement sur la protection du cadre de vie et des biens culturels contre les constructions illégales et entâchées d'irrégularité, contre le travail illégal des carrières, etc... Il est également actif dans d'autres domaines de l'écologie et de l'environnement : en s'opposant à la construction d'usines d'incinération des déchets à Zagreb, en promouvant le recyclage des déchets et l'utilisation des ressources renouvelables d'énergie, en s'opposant à l'énergie nucléaire (conférence internationale anti-nucléaire tenue à Osijek en 2008), en soutenant la lutte contre les changements climatiques (Déclaration de Sisak sur les changements climatiques, décembre 2007- mai 2008).
Le parti agit également dans les domaines de la protection des droits de l'homme, de l'égalité des sexes, de la justice sociale, du droit à la différence, de l'antimilitarisme. C'est ainsi que le parti a pris une part active dans la collecte de signatures réclamant un référendum sur l'adhésion de la Croatie dans l'OTAN, une action tenue entre mars et avril 2008.
Le parti collabore avec une série d'autres associations et d'initiatives citoyennes.
Direction, membres et succursales
Le parti est dirigé, selon l'habitude prévalant dans les partis vert à travers le monde, par deux co-présidents agissant sur un pied d'égalité, un homme et une femme. Il a pour co-président Mile Sokolić et pour co-présidente Vlasta Toth. La secrétaire principale du parti est Lidija Gredičak.
Le parti est présidé par un Comité principal de cinq membres (les trois déjà cités plus deux autres membres) ainsi qu'un Conseil qui compte 25 membres. Le président du conseil est Srđan Dvornik.
Outre Zagreb, le parti comptait en août 2007 des antennes dans une dizaine de villes et communes dans les comitats de Karlovac, de Varaždin et de Primorje-Gorski kotar, ainsi que différents groupes d'initiative dans d'autres villes.
La ligne du parti
Selon le parti, sa ligne repose sur les principes fondamentaux du Parti Vert européen et sur la Charte des Verts mondiaux, notamment les six principes suivants :
Liste des localités croates comptant plus de 10.000 habitants
(de 1991 à 2009)
Localité |
2009 |
2007 |
2001 |
1991 |
01. Zagreb |
704.775 | 702.417 | 691.724 |
706.770 |
02. Split |
217.493 | 226.321 | 175.140 | 189.388 |
03. Rijeka |
138.558 | 139.743 | 143.800 | 167.924 |
04. Osijek |
85.817 | 126.935 | 90.411 | 104.761 |
05. Zadar |
72.991 | 72.418 | 72.118 | 76.343 |
06. Slavonski Brod |
62.925 | 61.823 |
58.642 |
55.683 |
07. Sesvete |
61.458 | 56.717 | 44.914 | 35.337 |
08. Pula |
59.565 | 59.305 | 58.594 | 62.378 |
09. Kaštela |
51.517 | 55.842 | 34.103 | 29.168 |
10. Karlovac |
47.145 | 53.606 | 49.082 | 59.999 |
11. Varaždin |
42.182 | 41.984 | 41.434 | 41.846 |
12. Šibenik |
37.159 | 37.124 | 37.060 | 41.012 |
13. Velika Gorica |
36.947 | 35.987 | 33.339 | 31.614 |
14. Sisak |
34.684 | 35.987 | 33.339 |
31.614 |
15. Vinkovci |
33.378 | 33.338 | 33.239 |
31.614 |
16. Vukovar |
29.015 | 29.292 | 30.126 | 44.639 |
17. Bjelovar |
28.781 | 27.783 | 27.378 | 26.926 |
18. Dubrovnik |
26.452 | 27.409 | 30.436 | 49.728 |
19. Koprivnica | 26.386 | 25.974 | 24.809 | 24.238 |
20. Đakovo |
22.027 | 21.733 | 20.912 | 20.317 |
21. Požega |
21.365 | 21.254 | 20.943 | 21.046 |
22. Zaprešić | 17.583 | 17.662 | 17.538 | 15.678 |
23. Solin |
15.890 | 15.962 | 15.850 | 12.575 |
24. Čakovec |
15.830 | 15.904 | 15.750 | 15.999 |
25. Virovitica |
15.629 | 15.699 | 15.589 | 16.167 |
26. Samobor |
15.185 | 15.254 | 15.147 | 14.170 |
27. Kutina |
14.852 | 14.919 | 14.814 |
14.992 |
28. Metković | 13.908 | 13.971 | 13.873 | 12.026 |
29. Petrinja |
13.908 | 13.898 | 13.873 | 12.026 |
30. Županja |
13.810 | 13.872 | 13.775 | 11.947 |
31. Rovinj |
13.501 | 13.562 | 13.467 | 12.910 |
32. Makarska |
13.415 | 13.475 | 13.381 | 11.743 |
33. Nova Gradiška | 13.298 | 13.358 | 13.264 |
14.044 |
34. Križevci |
11.570 | 11.622 | 11.541 | 11.236 |
35. Sinj |
11.497 | 11.549 | 11.468 | 11.378 |
36. Knin |
11.156 | 11.206 | 11.128 | 12.331 |
37. Slatina |
10.948 | 10.997 |
10.920 |
11.416 |
38. Trogir |
10.935 | 10.984 | 10.907 | 10.266 |
39. Poreč |
10.475 | 10.522 | 10.448 | 7.585 |
Source : hr.wikipedia
Crédits à risque : six personnes arrêtées en Croatie
La police croate a annoncé avoir arrêté mercredi six personnes dans le cadre d'une enquête sur des placements de crédits à risque par une banque locale, contrôlée par l'Etat, a rapporté la radio nationale.
La police croate a annoncé avoir arrêté mercredi six personnes dans le cadre d'une enquête sur des placements de crédits à risque par une banque locale, HPB, contrôlée par l'Etat, a rapporté la radio nationale.
Le ministère de l'Intérieur avait indiqué plus tôt dans la journée que cinq personnes étaient arrêtées dans la matinée.
Six personnes au total sont concernées par l'enquête, coordonnée par le Bureau national de lutte contre la corruption et le crime organisé, a précisé le ministère dans un communiqué.
Une personne recherchée se trouve à l'étranger et a été convoquée par la police.
Ces suspects sont accusés de "faits criminels en relation avec des placements de crédits à risque au sein de la Hrvatska Poštanska Banka (HPB)", selon le ministère.
La télévision nationale a précisé que les prêts à risque approuvés par la banque s'élevaient à un milliard de kunas (137 millions d'euros).
"Il est difficile de parler en ce moment du montant du préjudice", a toutefois déclaré un officier de police, Krunoslav Borovec.
Sans révéler l'identité des suspects, la police a précisé que trois d'entre eux étaient "des membres de la direction" de la HPB, et que quatre autres étaient des clients de la banque.
Selon l'agence officielle Hina, il s'agit de deux "anciens" présidents de la direction de la banque, Mario Kirinić et Josip Protega - le second étant actuellement à l'étranger - et d'un ancien membre de la direction Ivan Sladonja.
Protega et Sladonja avaient été démis en août de leurs fonctions par le gouvernement.
Selon la presse locale, la banque avait octroyé, pendant les mandats des suspects, des crédits à certaines compagnies après des interventions politiques.
M. Protega, qui était à la tête de la banque depuis la fin 2004, a rejeté ces accusations.
Il s'agit de la troisième opération d'envergure dirigée depuis octobre en Croatie contre des responsables de groupes contrôlés par l'Etat. Les deux précédentes s'étaient traduites par l'arrestation de six dirigeants.
La lutte contre la corruption figure parmi les principaux critères que la Croatie doit respecter avant son adhésion à l'Union européenne, en 2011 ou 2012.
Source : lematin.ch, le 30 décembre 2009.
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