La directrice a décidé de chasser les maléfices de l'école primaire
La directrice de l'école primaire Zrinski à Šenkovec a placé en dix endroits dans l'école des appareils qui chassent les maléfices et les vampires, et qui neutralisent les rayonnements nocifs...
Dans l'école primaire Petar Zrinski à Šenkovec tout près de Čakovec ont été installés en une dizaine d'endroits des dénommés biogénérateurs censés protéger contre l'énergie satanique, arrêter l'action des maléfices et du vampirisme, neutraliser tous les rayonnements géophysiques et spatio-magnétiques biologiquement nocifs qui pourraient gêner les élèves durant les cours, et censés accroître le pouvoir sexuel.
C'est la directrice Zvezdana Treska qui les a fait installer. Pour ce faire, elle aurait prétendument déboursé une somme rondelette. Soupçonnant une dépense d'argent injustifiée, le professeur d'histoire Miljenko Hajdarović est celui qui a dénoncé l'école auprès du Département en matière d'inspection du ministère de la Recherche, de l'Education nationale et des Sports ainsi qu'auprès du District du Međumorje.
"Il s'agit du soupçon selon quoi la directrice en tant que responsable de l'école a traité à plusieurs reprises et pour divers montants avec l'entreprise D&B et que, ce faisant, elle a dépensé de façon injustifiée au moins 69.000 kunas", affirme Hajdarović.
Il ajoute que les employés de l'école y ont remarqué d'intriguants objets ronds. Ceux-ci se trouvent sur le sol de la salle des professeurs, dans le bureau de la directrice et dans certaines salles de classe. Fin décembre de l'année dernière, la directrice l'avait chargé avec deux collègues de procéder à l'inventaire. Sur la liste des matériels de base ils avaient noté six rubriques intitulées "appareils énergétiques", "mesures et appareils énergo-écologiques" ainsi que "mesures énergoécologiques", pour lesquels ont été déboursés jusqu'à 59.000 kunas.
Hajdarović dit avoir entendu de la part de collègues que des mesures semblables ont également été réalisées en décembre 2008, ce qui signifierait un supplément de dépense d'environ 10.000 kunas.
Rendu soupçonneux, il a décidé d'examiner la situation en personne et il est arrivé à la conclusion que l'école a collaboré avec l'entreprise de l'inventeur Darko Maltar de Bjelovar, qui procède à des mesures et vend des biogénérateurs appelés Atlanta.
Ceux-ci coûtent jusqu'à 1000 euros sans la TVA, quant aux mesures elles sont facturées d'un à deux euros par mètre carré. Les biogénérateurs, comme l'indique lui-même l'inventeur Maltar, peuvent être installés dans les lieux de rayonnement d'énergie "G" négative, tels que les tombes, les sépultures de masse, "les maisons qui se souviennent", les lieux de magie noire, les prisons, et, on y vient, les écoles.
Grâce à eux, affirme l'inventeur, on empêche l'agressivité potentielle des enfants ainsi que les troubles du comportement.
Comme l'écrit le journal Večernji list, l'appareil Atlanta s'est avéré inefficace sur ce point. En effet, dans cette école où il n'existe pas de pédagogue, les élèves participent à des bagarres et certains apportent des couteux durant les cours.
Source : net.hr, le 23 décembre 2009.
Lorsque le crime rapporte doublement
Marica Šeatović, dont l'époux a été tué en 1991 par un membre de l'Armée croate (HV), doit rembourser pour la seconde fois dix mille kunas de frais judiciaires.
Depuis 1992, Marica Šeatović de la localité de Novska mène un combat judiciaire en raison du meurtre de son époux Mihajlo. Avec trois autres personnes il avait été tué dans la nuit du 21 au 22 novembre 1991. Le meurtre avait été commis par des membres de l'Armée croate contre lesquels fut engagée une procédure pénale devant la Cour militaire à Zagreb, où elle fut interrompue sur décision de la même cour en vertu de la Loi du pardon.
Marica Šeatović, qui au début ne savait même pas qu'un procès était mené devant la Cour militaire, déposa un recours devant la Cour constitutionnelle contre la décision rendue en 1992. Cependant il fut rejeté au motif que "toutes les voies de recours n'ont pas été épuisées dans le pays".
En 2004, elle tenta également d'introduire une plainte pour réparation de préjudice non matériel à l'encontre de l'Etat, en raison des souffrances morales causées par le décès d'un proche. Cependant, la plainte introduite fut rejetée dans son ensemble pour cause de prescription. Il lui fallut par ailleurs rembourser les frais judiciaires pour un montant de dix mille kunas. Elle fit l'objet d'une saisie sur sa pension de retraite s'élevant à 1.500 kunas, de sorte que Marica Šeatović a payé sa dette à l'Etat.
Toujours les mêmes raisons
En 2008, la Cour constitutionnelle renvoie l'affaire au Tribunal d'instance pour être rejugée. L'année dernière la plainte a de nouveau été rejetée, à nouveau pour cause de prescription et à nouveau accompagnée de débours judicaires, là aussi pour un montant de dix mille kunas.
"Pour trois débats menés, dont un a été reporté, je dois de nouveau payer dix mille kunas pour la même affaire. L'Etat ne reconnaît pas le crime, et moi je suis sanctionnée. J'ignore ce qu'ils attendent de moi ? Peut-être que je verse un salaire journalier au meurtrier et qu'ils me fourrent en prison ?", se demande ulcérée Marica Šeatović. Après sa plainte datant de janvier de cette année, le Tribunal d'instance n'a toujours pas rendu sa décision...
Tout aussi effrayant, mais mieux connu de l'opinion, est le cas de la famille Solar de la ville de Sisak. Ljubica Solar, la fille de Vjera Solar, avait été tuée le 17 septembre 1991 dans l'appartement de son petit ami Duško Malović par une balle tirée au travers de la fenêtre par un tireur embusqué. L'investigation avait été réalisée par la police, en l'absence d'un juge d'instruction et sans autopsie du corps. Un mois plus tard la police dépose une plainte pour homicide. Cependant, l'époque et les circonstances suggèrent un crime de guerre commis contre la population civile.
C'est en 1991 que le parquet de Sisak avait pris connaissance de la plainte, mais jusqu'à ce jour aucun auteur potentiel n'a encore été inculpé. Vjera Solar avait voulu déposer une plainte en raison de crime de guerre, mais il lui avait été dit que cela n'était pas fondé. C'est ainsi qu'en 2003 elle déposa une plainte pour réparation de préjudice, et un an plus tard une plainte à l'encontre de la République de Croatie. Le Tribunal d'instance à Sisak a rejeté la plainte - un air connu - pour cause de prescription et de non respect des conditions découlant de la Loi sur la responsabilité pour le préjudice né suite à des actes terroristes et à des manifestations publiques. Depuis sa plainte devant le Tribunal d'instance, aucune décision n'a encore été rendue...
"Tous connaissent le meurtrier"
- La justice est longue et lente. J'avais 52 ans, maintenant j'en ai 70 et j'en suis encore au début. Constamment je reçois la même réponse comme quoi l'enquête suit son cours, et ainsi depuis 18 ans déjà. Tous connaissent le meurtrier. Personne n'invoque sa responsabilité. Il a été interrogé auprès du procureur, naturellement tous nient, mais il a refusé de se soumettre au détecteur de mensonge. Je me demande bien pourquoi. Il n'a même pas été conduit devant le juge d'instruction, on me dit que ce n'est pas nécessaire, déclare Vjera Solar.
Le seul chemin vers la vérité passe par l'homme qui en son temps s'était dit prêt à témoigner, mais il purge une peine de prison d'une durée de 12 ans.
- On attend l'année prochaine lorsque sa peine aura expiré afin qu'il témoigne éventuellement. D'après ce qu'on entend dire, ce témoin est en mauvais état psychique, de sorte que ce témoignage ne donnera rien, estime Vjera Solar. Et elle ajoute qu'on ne lui a toujours pas réclamé les frais de justice qui s'élèvent déjà à 84 mille kunas.
Par le biais de l'Association civile contre la violence, Vjera Solar a rassemblé des données sur la mort de 103 civils à Sisak au début des années quatre-vingt-dix.
Source : h-alter.org, le 22 décembre 2009.
Pour approfondir, voir Les nationalistes ont détruit la justice
Low-cost : la Serbie veut attirer tous les plus grands
Ce pourrait être la nouvelle destination low-cost européenne à la mode. La Serbie manifeste en tout cas son intérêt pour les low-cost avec des nouvelles réjouissantes pour le pays.
Le directeur de l'aviation civile serbe a récemment appelé plusieurs compagnies dont Wizz Air, Ryanair et easyJet à un rencontre pour que les trois compagnies low-cost connaissent mieux le marché serbe. La Serbie pourrait ainsi utiliser des fonds qu'elle reçoit pour financer de nouvelles lignes depuis le Royaume-Uni, la France ou encore l'Italie.
Les représentants de Wizz Air, la compagnie hongroise low-cost, ont confirmé leur intérêt d'ouvrir des lignes depuis Belgrade, la capitale serbe.
Source : lemeilleurdelowcost.fr, le 22 décembre 2009.
Fiat parie sur la Serbie
Fiat poursuit son implantation en Serbie. Le constructeur italien Fiat a signé un accord avec le gouvernement serbe lundi 21 décembre en vue de finaliser le rachat d'une participation majoritaire du premier constructeur automobile du pays, Zastava Automobili. Une opération qui devrait être conclue avant la fin de l'année 2009.
Ce n'est pas la première collaboration entre l'italien et la Serbie, puisqu'une coentreprise, Fiat Automobili Srbija, avait vu le jour en 2008. Par ce biais, Fiat avait acquis 67% de Zastava, mais n'avait pu clore son investissement sous l'effet de la crise du secteur automobile. Le site de Zastava a produit 15.000 Fiat Punto, à destination de la Serbie et d'une partie de la Bosnie Herzégovine en 2009.
Cette annonce intervient au moment où des rumeurs courent sur le nom du repreneur de l'unise Fiat de Termini en Sicile. Selon le site d'Automotive News Europe, les indiens Tata et Mahindra seraient dans la course.
Source : usinenouvelle.com
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