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Si cela devait se produire, le nouveau plan d'urbanisme en vue d'aménager la forêt de Zvezdara* entamerait sérieusement cette dernière. Nous suspectons que plusieurs compagnies privées, sous le prétexte de développer la ville et d'étendre le centre hospitalier, ne s'apprêtent à abattre de larges pans de la forêt et à construire des zones résidentielles, ainsi qu'un centre hospitalier qui sera par la suite loué ou vendu à des tiers. Certains des organismes publics et privés bordant la forêt tentent de faire passer le plan et de s'approprier des portions de la forêt. Ils n'attendent qu'à intervenir, motivés par le gain, uniquement préoccupés par leurs profits. 

Voir le site http://sites.google.com/site/zvezdaraforest/ en anglais

ou le blog en serbe 

* Après celles de Topčider et de Košutnjak, la forêt de Zvezdara est la plus grande dans la zone urbaine de Belgrade. Elle forme un croissant boisé qui couvre la plupart de la colline de Zvezdara. 

Une veille pour se réveiller

Zagreb - Les étudiants de la Faculté des sciences politiques ont envoyé un message efficace aux autorités et à l'opinion au moyen d'une manifestation tenue en face de leur ministère en charge.

Devant le ministère de la Recherche, de l'Education nationale et des Sport, c'est armés de bougies allumées qu'une centaine d'étudiants et étudiantes de la Faculté des sciences politiques ont organisé hier soir une manifestation en guise de protestation intitulée "Une veille pour se réveiller".  

Durant la manifestation pacifique, où étaient arborées des bougies allumées, les étudiants ont indiqué aux responsables de l'éducation qu'il faut "réveiller l'idée" d'une éducation gratuite financée par de l'argent public. L'action, tenue face aux portes closes du ministère et dans une atmosphère bon enfant, a été soutenue par les étudiants de la Faculté de Philosophie* qui s'y sont joints. Ce message efficace n'est que l'annonce d'une manifestation plus importante encore qui devrait avoir lieu mardi au même endroit, ont averti les étudiants de sciences politiques à Zagreb. 

* Une faculté qui en Croatie correspond plus ou moins à celle des Lettres. 

Bdijenje za oživljenje 

Prosvjednom akcijom ispred resornog ministarstva studenti Fakulteta političkih znanosti poslali su efektnu poruku vlastima i javnosti. 

Stotinjak studenata i studentica Fakulteta političkih znanosti sinoć je pred zgradom Ministarstva znanosti, obrazovanja i športa s upaljenim svijećama održalo prosvjednu akciju "Bdijenje za oživljenje". 

Na mirnom prosvjedu uz upaljene svjeće studenti su poslali poruku prosvjetnim vlastima da treba "oživjeti ideju" javni financiranog besplatnog obrazovanja. Akciju, održanu ispred zatvorenih vrata ministarstva i u komornoj atmosferi, svojim su dolaskom podržali i studenti Filozofskog fakulteta. Efektna poruka samo je najava još većeg prosvjeda koji bi se trebao održati u utorak na istome mjestu, upozorili su studenti FPZG-a. 

Source : h-alter.org, le 30 novembre 2009. 

La Croatie et la Hongrie instaurent la plus grande aire protégée d'Europe

La plaine inondable du Danube en Croatie illustre la déclaration signée par la Croatie et la Hongrie afin d'établir une réserve UNESCO Transfrontalière de la Biosphère qui a pour objet de protéger le haut lieu de biodiversité qu'ils partagent le long des rivières de la Mura, de la Drava et du Danube. 

La Croatie et la Hongrie ont signé en septembre dernier, une déclaration afin d'établir une réserve Unesco Transfrontalière de la Biosphère qui a pour objet de protéger le haut lieu de la biodiversité qu'ils partagent le long des rivières de la Mura, de la Drava et du Danube. Ceci ouvre la voie à la création de la plus grande zone de protection de rivière d'Europe. Eu égard aux retombées globales de cet accord, le WWF a souhaité souligner le rôle de premier plan des gouvernements de Croatie et de Hongrie dans cette affaire en leur offrant le prix "Leaders for a Living Planet", remis par Lifeng Li, directeur du Programme Global Eaux Douces du WWF. Ce prix récompense des institutions, organisations, gouvernements ou individus qui font montre de leadership environnemental remarquable, contribuant très significativement à la conservation de la biodiversité et à la promotion du développement durable.

La nouvelle aire protégée, caractérisée par ses forêts alluviales rares, ses îles de rivières, ses bancs de graviers et ses bras morts s'étend sur une section de 500 km des trois rivières et environ 630.000 hectares de paysages à valeur culturelle et naturelle unique. Le WWF et ses organisations partenaires telles Drava League, Green Action et Euronature ayant poussé à la déclaration signée en septembre par les ministres croates Božo Biškupić (ministre de la Culture) et Imre Szabó (ministre de l'Environnement et de l'Eau) pourrait devenir la pierre angulaire d'une réserve de la Biosphère partagée avec l'Autriche, la Slovénie et la Serbie. Cette réserve de la Biosphère serait ainsi la première au monde, partagée par cinq pays. "Le WWF accueille avec grand plaisir cette initiative des gouvernements de Croatie et de Hongrie en tant que constituant une étape très importante dans la conservation des trésors naturels d'Europe", ajoute Gábor Magyar, Directeur général du WWF Hongrie.

Cette aire abrite la plus haute diversité de couples reproducteurs de pygargues ainsi que des espèces menacées telles des sternes naines, des cigognes noires, des loutres ou des esturgeons. C'est aussi un tremplin important pour plus de 25.000 oiseaux d'eau migrateurs par an. "La diversité d'espèces dans cette région est une des plus riches d'Europe. Seules les forêts tropicales surpassent de tels endroits", explique Arno Mohl, chef de projet du WWF Autriche. De plus, l'écosystème de la rivière est vital pour le bien être socio-économique de cette région transfrontalière. C'est une source majeure d'eau potable de bonne qualité, de protection naturelle contre les inondations, d'exploitation forestière durable, d'agriculture et de pêche. Cette zone joue un rôle significatif dans la promotion de l'écotourisme, de la sensibilisation et de l'éducation environnementale dans la région.  

Source : planete-attitude.fr, le 28 novembre 2009. 

Pression contre les blogueurs en Croatie

Le président de la section des journalistes indépendants de l'Association des journalistes croate (HND), par ailleurs blogueur, Željko Peratović a annoncé qu'il quitterait temporairement la Croatie avec sa famille en raison de pressions exercées.* Motif ? Le ministre des Affaires intérieures Karamarko l'accable de plaintes.

Le journaliste indépendant et blogueur Željko Peratović a déclaré s'être décidé à une telle mesure lorsque, après toutes les menaces et pressions reçues, est également apparue une dénonciation anonyme pour avoir soi-disant maltraité sa propre fille.

Pour rappel, le ministre des Affaires intérieures Tomislav Karamarko a déposé plusieurs plaintes à l'encontre de Peratović au motif de révélation de secrets d'Etat, une citation directe pour avoir diffusé des fausses nouvelles et avoir troublé l'opinion publique, ainsi qu'une plainte pour viol d'informations secrètes.

Le ministère lui fait des misères

Peratović a été interrogé à plusieurs reprises, ses ordinateurs lui ont été confisqués de même que des documents sur lesquels il travaillait, et en raison de pressions permanentes il est quasiment empêché de travailler. Il estime que le ministre Karamarko abuse de sa position, raison pour laquelle, selon lui, il doit souvent se présenter à la police pour y être interrogé. "Pendant des années je me suis adressé aux institutions et j'ai utilisé les recours légaux afin de protéger mes droits, sans y parvenir", a déclaré Peratović lors d'une conférence de presse tenue à la HND. 

Le président de la HND, Zdenko Duka, estime que l'affaire Peratović ternira davantage la réputation de la Croatie en matière de liberté des médias et de démocratie. La journaliste et militante de la société civile Vesna Kesić a déclaré qu'avec l'affaire Peratović est mise à mal la culture politique élémentaire et que l'on abuse d'une position de pouvoir. 

* D'après son propre blog, la destination choisie serait la Suisse.

Pritisak na blogere u Hrvatskoj 

Predsjednik ogranka slobodnih novinara HND-a i bloger Željko Peratović najavio je da će s obitelji zbog pritisaka privremeno napustiti Hrvatsku. Ministar unutarnjih poslova Karamarko ga obasipa kaznenih prijava. 

Slobodni novinar i bloger Željko Peratović kazao je kako se na taj korak odlučio kada je nakon svih prijetnji i pritisaka protiv njega, stigla i anonimna prijava za navodno zlostavljanje kćerke. 

Protiv Peratovića, podsjetimo, ministar unutarnjih poslova Tomislav Karamarko podignuo je kaznene prijave zbog odavanja državne tajne, optužni prijedlog zbog širenja lažnih vijesti i uznemiravanja javnosti te kaznenu prijavu zbog povrede tajnosti podataka. 

Ministar ga šikanira

Peratović je višekratno bio privođen na informativne razgovore, oduzeti su mu kompjuteri kao i dokumenti na kojima je radio a zbog stalnih pritisaka gotovo mu je onemogućen rad. Smatra da ministar Karamarko zloupotrebljava položaj zbog čega, kako tvrdi, često mora ići u policiju na obavijesne razgovore. "Godinama sam se obraćao institucijama i koristio sva pravna sredstva kako bi zaštitio svoja prava i nisam uspio", kazao je Peratović na pres-konferenciju u HND-u. 

Predsjednik HND-a Zdenko Duka smatra kako će Peratović slučaj dodatno štetiti ugledu Hrvatske u pogledu slobode medija i demokracije. Novinarka i aktivistica civilnog društva Vesna Kesić izjavila je da se u slučaju Peratovića krši elementarna politička kultura i zlorabi pozicija moći.

Source : dw-dworld.de, le 27 novembre 2009. 

Ouverture du procès de 9 policiers monténégrins accusés de crimes de guerre

Le procès de neuf anciens responsables policiers monténégrins, accusés d'avoir renvoyé en Bosnie pendant la guerre 79 réfugiés bosniaques qui ont par la suite été exécutés pour la plupart, s'est ouvert jeudi à Podgorica, a-t-on annoncé de source judiciaire. 

Ces civils bosniaques étaient serbes ou bien musulmans et s'étaient réfugiés au Monténégro en fuyant la guerre qui faisait rage en Bosnie (1992-1995). 

Ils ont été renvoyés vers la Bosnie en 1992 et la plupart d'entre eux ont ensuite été tués, a-t-on ajouté de même source. 

L'acte d'accusation reproche aux neuf accusés, parmi lesquels figurent deux anciens adjoints au ministère monténégrin de l'Intérieur, d'avoir "effectué des déplacements illégaux de citoyens bosniaques, Serbes et Musulmans, qui bénéficiaient du statut de réfugiés, en violation du droit international". 

Quatre accusés sont en détention et les cinq autres seront jugés par contumace. 

Deux des quatre accusés ont plaidé non coupables, l'un d'entre eux en déclarant ne rien avoir su de cette mesure d'expulsion vers la Bosnie. 

L'autre, Milorad Sljivančanin, a reconnu les faits, soulignant toutefois qu'il n'avait fait qu'"exécuter les ordres du ministère de l'Intérieur à l'époque". 

"Après tout, j'ai du remords et des regrets, mais en aucune façon, je n'aurais pu changer le sort de ces gens", a-t-il ajouté devant le tribunal. 

Le deux autres accusés comparaîtront le 3 décembre. 

En témoignant lors de l'enquête sur cette affaire, le Premier ministre monténégrin, Milo Đukanović, qui exerçait la même fonction à l'époque des faits, a affirmé que "le gouvernement n'avait pas donné son accord" pour le renvoi des civils vers la Bosnie et que les autorités policières avaient agi "légèrement et sans consultations" sur la base d'une demande des autorités bosniaques. 

Le gouvernement monténégrin a décidé en décembre 2008 de verser 4,1 millions à titre d'indemnisation aux 79 victimes ou à leurs familles. 

Source : lemonde.fr, le 26 novembre 2009.