Réponse à Ivo Josipović : Ce n'est pas la régionalisation qui va rembourser la dette.
En lisant les déclarations de Josipović je peine à croire la pirouette opérée par cette figure du régime.
Alors que pendant des mois il a répété comme un vieux disque rayé que le gouvernement avance dans la bonne direction et que pour sa campagne présidentielle il avait adopté le slogan “C'est le bon chemin” , aujourd'hui Josipović se présente aux élections avec une réthorique toute différente.
“Josipović a affirmé que tous les indicateurs économiques sont plus mauvais que lorsque la coalition [SDP] avait accédé au pouvoir”, écrit le journal Zadarski list.
“Le scénario grec est tout à fait certain si l'actuelle équipe politique reste au pouvoir”, a rajouté Josipović,
C'est ce même Josipović qui avait affirmé il n'y a pas si longtemps qu'en Croatie la situation est satisfaisante et avait critiqué la “culture de l'apitoiement” qui s'est emparée de la Croatie.
Il est pénible de regarder comment cet homme, dans la campagne duquel le SDP a investi 5 millions de kunas, s'en prend à ce même parti dont il défendait la politique hier encore, tout cela parce qu'il n'a pas été élu président.
Un sacré raté. D'abord il a réussi l'impossible (perdre des élections pour lesquelles il partait favori), et maintenant il tente de sortir de son sarcophage en parlant de réformes alors que pendant cinq ans il n'a rien fait de concret pour les réaliser.
Ce même Josipović étale sa profonde méconnaissance du fait politique en racontant que les réformes de l'administration, de la justice et de l'organisation territoriale, couplées avec la régionalisation, devraient aider la Croatie à rembourser la dette extérieure et éviter le scénario grec.
Aucune réforme administrative n'aidera au remboursement de la dette extérieure parce que le système monétaire de notre pays est instauré de manière à ce qu'elle ne puisse être remboursée et ne fasse qu'augmenter au fil du temps.
Au lieu d'exiger une réforme du système monétaire, c'est-à-dire un retour à la souveraineté monétaire de notre pays ainsi que l'arrêt de la dépendance aux crédits étrangers, il considère que la sortie du piège de la dette passe par une réforme bureaucratique qui devrait soi-disant nous extirper de la crise économique.
En usant de ces racontards Josipović ne fait que confirmer la vieille formule de Bandić qui le taxait de “président télécommandé”, signifiant par là qu'il ne dirigeait rien et qu'au contraire il n'était qu'un relai.
On dirait qu'il n'a toujours pas compris qu'il est devenu superflu pour ceux qui tenaient la télécommande dont les signaux modulaient son discours, sa tonalité et ses mimiques. Tel un mort-vivant Josipović tente encore d'effectuer son retour dans l'arène politique.
Néanmoins il y a longtemps qu'il a perdu sa crédibilité. En optant pour la politique de soumission au capital il a perdu l'appui du peuple et aucunes paroles creuses ne pourra le lui restituer.
Il est mort au sens politique mais plutôt qu'une “mort digne” et l'acceptation de la défaite politique, qu'il recommandait, il se trahit en s'agitant et espère l'appui des citoyens qu'il a systématiquement berné et pris pour des idiots.
Josipović as-tu toutes tes cases ?
Par Ivan Pernar
Source : http://stvarnost.hr/odgovor-ivi-josipovicu-regionalizacijom-se-ne-mogu-vratiti-krediti/
Les Européens ont le droit de savoir qui a choisi en leur nom la confrontation au lieu du dialogue dans la crise ukrainienne, a déclaré le premier Président slovène Milan Kucan.
Lors des événements commémoratifs aux morts russes de la Première Guerre mondiale, l’ancien président slovène Milan Kucan a dénoncé les décisions des hommes politiques européens sur les questions de la crise en Ukraine et en Grèce. «Les hommes politiques ne peuvent pas se cacher derrière les institutions financières et faire peser la responsabilité sur elles. «Nous avons le droit de savoir qui et pourquoi, dans l'enchevêtrement de la crise ukrainienne, a décidé de la politique de confrontation à la place du dialogue», a-t-il martelé.
L’ancien président a également condamné les actions des hommes politiques lors de la crise grecque. «Les négociations angoissantes avec la Grèce n’ont pas rétabli la confiance en Europe», a admis Milan Kucan. Il a ajouté que l’Union européenne se transforme en «mémoire historique, qui n’oblige plus personne à rien».
L’ex-dirigeant slovène a déploré que ces derniers temps on entend plus souvent la voix de la guerre, et non la voix de paix, qui est «un moyen inadmissible de résolution des différends entre les états».
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev était aussi présent lors de la cérémonie commémorative en Slovénie.
Source : http://francais.rt.com/international/4857-ex-president-slovene--il
Serbie : un espion allemand retrouvé mort dans un appartement de Belgrade
L'agent allemand reposait mort depuis plusieurs jours dans un appartement de la localité de Borča. Bien que son corps eût été découvert le 3 juillet, ce n'est qu'avant-hier [le 16 juillet] que la police a fait état de documents intriguants : des photographies, des cartes mais aussi un badge policier de la République fédérale d'Allemagne portant le nom de Tomas Lederstater.
L'agent allemand gisait mort depuis plusieurs jours dans un appartement à Borča, une ville proche de Belgrade. La police serbe a découvert des documents suspects, des photographies, des cartes mais aussi un badge policier de la République fédérale d'Allemagne portant le nom de Tomas Lederstater, rapporte le site café.ba.
On sait que l'homme a enquêté sur les mouvements des sous-marins russes et sur l'organisation terroriste Etat islamique. Dans son appartement ont été découvert plusieurs ordinateurs portables, des tablettes, plus de 15 cartes bancaires, dont 5 opérationnelles, ainsi que plusieurs passeports allemands et serbes aux identités diverses.
La police serbe a adressé une demande d'explication à l'ambassade allemande et remis un rapport portant le numéro du passeport et la date de naissance écrite sur le document : 1er mars 1966.
Le corps du ressortissant allemand a été découvert par des voisins inquiets de ne pas l'avoir vu et entendu depuis plusieurs jours alors qu'une odeur désagréable commençait à se répandre depuis l'appartement qu'il occupait. Lorsque la police est entrée dans l'appartement, elle a découvert un cadavre en état de décomposition avancée.
Source : dnevnik.hr, le 18 juillet 2015.
PEGADA, la petite bête qui monte, qui monte...
Repéré dès mars.
Pegada est l'acronyme de
Ce qui est traduisible par
Européens patriotes contre l'américanisation de l'Occident
Mouvement antisystème (ni gauche ni droite) doté d'un programme dur comme l'acier, comme on peut le lire ci-dessous :
Hors de l'euro !
Hors de l'OTAN !
Dégage Merkel !
Avec les BRICS !
Avec la liberté !
Nous Sommes Le Peuple!!!
Nous vivons dans le pays, nous en tirons le droit d'être des hommes libres! Nous en tirons le droit de renverser un gouvernement !
Raus aus dem EURO !
Raus aus der NATO !
Raus mit Frau Merkel !
Rein in die DM !
Rein in die BRICS !
Rein in die FREIHEIT!!!
WIR SIND DAS VOLK !!!
Wir leben in diesem LAND, wir haben das RECHT darauf FREIE MENSCHEN zu
sein! Wir Haben das Recht darauf eine Regierung zu stürzen!
Le site : http://pegada.qpx24.com/
De quoi en finir avec la grosse vache d'outre-rhin.
Le plus tôt sera le mieux.
Ukraine : 23 "bataillons de volontaires" lâchent Secteur droit, annonce l'agence Sputnik.
Quelle sera la position du lumpenprolétariat croate parti se battre en Ukraine pour récolter un peu de gloriole ?
Facebook a entamé une chasse aux pages Azov mais on peut lire sur Reconquista Bosna i Herzegovina (une page collatérale) les informations suivantes dans un post datant du 13 juillet :
Desny Sektor : Nous entrerons avec les armes à Kiev !
Les membres de Desny Sektor ont annoncé qu'ils conduiraient leurs combattants à Kiev suite au conflit avec l'armée ukrainienne dans la localité de Moukatchevo !
Desny Sektor prépare déjà des points de contrôle en Ukraine y compris l'autoroute principale en direction de Kiev !
Le président Porochenko s'est exprimé et il soutient les actions policières contre Desny Sektor et n'a pas l'intention de soutenir les partisans de la droite. Son intention est d'appuyer l'adhésion à l'UE et d'incorporer l'Ukraine à l'autre force occupante : l'OTAN.
Nous avons déjà relaté que les membres de Desny Sektor ont retiré les drapeaux de l'UE dans la ville de Lviv et ont installé les drapeaux noir/rouge de Desny Sektor.
Porochenko semble avoir cru que les membres des formations de droite une fois revenus du front continueraient à vivre normalement et soutiendraient le pouvoir.
Desny Sektor compte déjà un grand nombre de soldats dotés d'une expérience au combat et d'un armement lourd conséquent !
D'après les mots du chef de Pravy Sektor, Jaroch, “C'est juste le début,... le début de la renaissance de la Rous kiévienne, la renaissance de l'Europe, le Maïdan a commencé !”
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Desni sektor: Ući ćemo s oružjem u Kijev!
Pripadnici Desnog Sektora su najavili da će dovesti svoje borce u Kijev poslje sukoba sa ukrajinskom vojskom u mjestu Mukačevo!
Desni Sektor već priprema kontrolne punktove u Ukrajini, uključujući i glavni autoput koji vodi prema Kijevu!
Predsjednik Porošenko se oglasio i podržava policijske akcije protiv Desnog Sektora i nema namjeru podržavati desničare. On ima namjeru podržavati ulazak Ukrajine u EU i priključiti Ukrajinu drugoj okupacijskoj sili - NATO-u.
Već smo objavili podatak da su pripadnici Desnog Sektora u gradu Lavovu skinuli sve zastave EU i postavili crveno-crne zastave Desnog Sektora.
Porošenko je očito mislio da će pripadnici desničarskih formacija nakon dolaska sa fronte nastaviti normalno živiti i podupirati vlast.
Desni Sektor već ima veliki broj vojnika sa borbenim iskustvom i dosta teškog naoružanja!
Po riječima vođe Desnog Sektora - Jaroša "Tek je počelo...počelo je sa preporodom Kijevske Rus, preporodom Europe, počelo je sa Majdanom!"
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