La Commission électorale nationale (DIP) a reçu 19 candidatures pour le poste de président de la République de Croatie, et elle s'exprimera sur leur validité dans un délai de 48 heures, a déclaré un peu après minuit le président de la DIP, Branko Hrvatin.
Pour que leur candidature soit déclarée valable et qu'ils puissent entrer dans la compétition électorale pour briguer le poste de président du pays, les candidats doivent recueillir au moins dix mille signatures de citoyens. D'après certaines données non officielles, un nombre suffisant de signatures a été remis par 13 candidats : Milan Bandić, Damir Kajin, Nadan Vidošević, Andrija Hebrang, Ivo Josipović, Vesna Pusić, Josip Jurčević, Dragan Primorac, Miroslav Tuđman, Boris Mikšić, Veljko Džakula, Vesna Škare Ožbolt et Slavko Vukšić.
13 kandidatura u utrici za Pantovčak
Državno izborno povjerenstvo (DIP) je zaprimilo 19 kandidatura za predsjednika Republike Hrvatske, a o njihovoj će pravovaljanosti odlučiti u roku od 48 sati, izjavio je nešto iza ponoći predsjednik DIP-a Branko Hrvatin.
Da bi im kandidatura bila valjana i oni ušli u izborno natjecanje za predsjednika države, kandidati trebaju imati potpise najmanje deset tisuća građana. Prema neslužbenim podacima, dovoljan broj potpisa predalo je 13-ero kandidata : Milan Bandić, Damir Kajin, Nadan Vidošević, Andrija Hebrang, Ivo Josipović, Vesna Pusić, Josip Jurčević, Dragan Primorac, Miroslav Tuđman, Boris Mikšić, Veljko Džakula, Vesna Škare Ožbolt et Slavko Vukšić.
Source : liderpress.hr, le 17 novembre 2009.
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Pour l'instant la campagne électorale en Croatie n'intéresse que peu la presse française, notons tout de même cet article paru récemment dans Le Monde sur Miroslav Tuđman, un candidat qui se distingue davantage par ses antécédents familiaux que sa personnalité :
Miroslav Tuđman, pâle héritier du "père de la Croatie indépendante", est candidat à la présidentielle
Le nom de Tuđman n'est pas encore relégué dans les livres d'histoire croate. Après Franjo Tuđman, (premier) président de la Croatie indépendante jusqu'à sa mort en 1999, voici que son fils, Miroslav (63 ans), veut marcher dans ses pas. Il a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle, dont le premier tour est prévu le 27 décembre.
Ses chances ? Inexistantes, selon les sondages, dont il conteste la validité. Son objectif ? Défendre l'héritage familial - une indéniable ressemblance physique le lie à son père - et dénoncer la politique de Stjepan Mesić. Président depuis 2000, "Stipe" Mesić fut un effet un pourfendeur des tendances nationalistes et autoritaires de Franjo Tuđman.
En visite à Paris, fin octobre, Miroslav Tuđman a rencontré le président de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Axel Poniatowski (UMP). Dans un entretien au Monde, le candidat croate a critiqué les positions de Zagreb sur deux dossiers connexes : le conflit territorial avec la Slovénie et l'intégration à l'Union européenne (UE). Début octobre, la Croatie a repris ses négociations d'adhésion, gelées depuis décembre 2008 en raison du veto slovène. Les deux pays, en conflit sur la démarcation de la frontière maritime et terrestre dans le golfe de Piran, ont accepté de s'en remettre à un arbitrage international.
Selon Miroslav Tuđman, "la Croatie a une mauvaise approche des négociations d'adhésion depuis dix ans. On a répété sans cesse qu'il n'y avait aucune alternative, sans penser à négocier les meilleures conditions possibles pour y entrer".
Conception souverainiste
Au sujet du conflit frontalier, il qualifie de "complètement erronée" l'option qui consiste à faire de sa résolution un préablable à l'entrée dans l'UE. "C'est à l'UE d'expliquer s'il existe un critère dérogatoire, spécifique pour la Croatie, alors que d'autres pays avec ce genre de problèmes ont été acceptés avant de les résoudre", assure-t-il. M. Tuđman, qui dit souhaiter une intégration de son pays dans l'UE, prône une conception souverainiste de l'Union, qui devrait être une "union d'Etats souverains".
L'ancien chef du service de renseignement extérieur croate (HIS), qu'il a dirigé entre 1993 et 1998 et entre 1999 et 2000, estime que son nom de famille ne constituera pas forcément un handicap dans la course présidentielle. Ses maigres résultats électoraux à la tête de sa formation, le Parti de la véritable renaissance de la Croatie (HIP), ne sont pourtant guère encourageants. "Mon nom est un avantage parmi les gens ordinaires. Le problème se pose au sein de certains cercles du pouvoir, où le rôle de l'Eglise, l'action de mon père et celle de l'armée croate pendant la guerre sont perçus négativement." A l'écouter, il n'existerait pas "un seul exemple concret où la loi aurait été violée" par Franjo Tuđman, lors de sa présidence.
Quant aux crimes de guerre commis par des Croates, "il y en a eu, mais c'était le fait d'individus ou de groupes isolés, et non la conséquence d'une politique. Regardez ce qui s'est passé après l'ouragan Katrina, à la Nouvelle-Orléans. Il y a eu des pillages, des crimes".
Par Piotr Smolar
Source : lemonde.fr, le 12 novembre 2009.
Demandeurs d'asile turcs, arméniens et serbes, c'est fini
Le conseil d'administration (CA) de l'office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a ajouté trois pays vendredi à sa liste des pays dits d'origine sûre : la Turquie, l'Arménie et la Serbie, contre l'avis d'Olivier Brachet, membre du C.A et vice-président du Grand Lyon, fondateur de l'association Forum réfugiés qui gère à Lyon les demandeurs d'asile. Conséquence, les demandes d'asiles des ressortissants de ces pays ne seront plus recevables en France. La proposition d'ajouter la Géorgie en revanche n'a pas été validée. Olivier Brachet avait quitté la séance vendredi pour protester contre les critères de sélection de l'OFPRA.
Source : lyoncapitale.fr, le 16 novembre 2009.
HND : Nous demandons qu'Ana Jelinić reprenne sa place de rédactrice
Dans un communiqué datant d'aujourd'hui, l'association des journalistes croate (HND) s'est vivement opposée à la décision de la rédactrice en chef du Programme d'information de la Télévision publique croate (HTV), Hloverka Novak Srzić, de "procéder au remplacement soudain - sans aucune procédure courante - d'Ana Jelinić, la rédactrice du programme d'information Dossier.hr, en raison, selon ce qu'elle lui a déclaré, "d'une faute grave au niveau de la rédaction".
Ana Jelinić avait interviewé le politologue Darko Petričić qui a évoqué divers cas de corruption qu'il a publiés dans son nouveau livre, tout en se démarquant par prudence d'une partie de l'exposé, lit-on dans le communiqué. D'après eux, la rédactrice en chef avait été préalablement informée avec précision du thème et de la structure de l'émission.
La HND estime qu'il faut encourager les thème-clés à caractère social tels que celui sur la corruption qui ronge la société croate, et non pas ainsi sanctionner drastiquement et sans arguments les rédacteurs et les journalistes qui abordent ces thèmes.
"Nous demandons qu'Ana Jelinić reprenne sa place de rédactrice de Dossier.hr, sachant que ce remplacement ne fait que ruiner davantage la réputation déjà lourdement ébranlée de la télévision publique", indique dans le communiqué le président de la HND, Zdenko Duka.
HND : Tražimo da Ana Jelinić bude vraćena na mjesto urednice
Hrvatsko novinarsko društvo (HND) u današnjem se priopćenju žestoko usprotivillo odluci glavne urednice Informativnog programa Hrvatske televizije (HTV) Hloverke Novak Srzić da "naprasno - bez ikakvog uobičajenog postupka - smijeni Anu Jelinić, urednicu informativne emisije Dossier.hr - zbog, kako joj je rekla, "teškog uređivačkog propusta".
Ana Jelinić je intervjuirala politologa Darka Petričića koji je govorio o pojedinim korupcijskim slučajevima koje objavljuje u svojoj novoj knjiži, a pritom se oprezno ograđivala od dijela izlaganja, ističu u HND-u. Tvrde da je glavna urednica informativnog programa prethodno bila precizno obaviještena o temi i strukturi emisije.
HDN smatra da treba poticati ključne društvene teme kao što je tema o korupciji koja izjeda hrvatsko društvo, a ne ovako drastično i neargumentirano kažnjavati urednike i novinare koji te teme otvaraju.
"Tražimo da Ana Jelinić bude vraćena na mjesto urednice Dossier.hr-a, a ova smjena dodatno ruši ionako već teško narušeni ugled javne televizije", navodi u priopćenju predsjednik HND-a Zdenko Duka.
Source : business.hr, le 14 novembre 2009.
Croatie - Grippe H1N1
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