Davor Pavuna : les dettes ne doivent pas être remboursées
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Le salut croate passe par trois conditions
Le principal problème, le niveau élevé de la dette, peut trouver une solution dans le respect des règles internationales. Ni le SDP ni le HDZ n’en ont la moindre capacité compte tenu de leurs accords illégitimes avec les créanciers.
Dans mon livre HISTRIA TERRA NIGRA (2010), j’ai déclaré et demandé au peuple croate d’arrêter de payer les dettes contractées par eux et non par nous ! Ils ont mérité l’épithète d’endetteurs criminels parce que les dettes sont illégitimes. L’endettement illégitime explique qu’ils devraient être jugés par des professionnels au motif de crime contre le peuple.
Ma formule « Le pouvoir a usurpé le droit de contracter des emprunts sans avoir consulté le peuple » a été développée par Slavko Kulić, Karino Hromin Sturm, Davor Domazet Lošo et moi-même. Elle recueille aussi l’approbation du célèbre expert belge Éric Toussaint qui a été membre de la Commission d’audit de la dette de l’Equateur et a aidé ce pays à répudier la dette extérieure.
Alexander Sack, professeur dans des universités européennes et américaines, a théorisé le concept de la dette dite odieuse. Pour qualifier d’odieuse une dette, et par conséquent cesser de rembourser, celle-ci doit remplir trois critères:
- La dette est contractée sans le consentement du peuple tenu dans l’ignorance.
- Les fonds sont dépensés dans des activités qui ne procurent aucun bénéfice au peuple.
- Le créancier sait ce qui se passe mais ne tient pas compte des deux premiers critères.
Le peuple croate n’a jamais donné son feu vert à l’endettement, la charogne politique croate a elle-même décidé de l’endettement. Personne ne sait auprès de qui ni quand ont été contractés les emprunts, quel est leur montant, l’ampleur de ce qui a été spolié… ? Pour le deuxième critère il est bien connu que ces dettes n’ont procuré aucun bénéfice au peuple. En outre, aussi bien en Croatie qu’à l’étranger, on sait très bien qu’une partie de ces prêts a atterri dans des poches privées. Le troisième critère est tout aussi flagrant. Les créanciers savaient et savent pertinemment que le peuple croate est indigné par les dettes arbitraires des gouvernants. Des conditions de vie catastrophiques, une Croatie mise sur la paille ne sont nullement un bénéficie pour le peuple. Tout cela les créanciers l’ont ignoré !
Sachant que les critères en question sont une évidence en Croatie, la dette est « odieuse », c’est-à-dire illégitime. Elle ne doit pas être honorée.
Les premières dettes odieuses établies et annulées (on ne rembourse plus) au 21e siècle l’ont été en Irak. L’Irak a rejeté les immenses dettes du régime de Sadam Husein. D’autres dettes odieuses ont été constatées et évoquées : l’Argentine, l’Equateur, l’Islande…
La victoire de Syriza en Grèce est une forte impulsion démocratique, peut-être incitera-t-elle le peuple croate à sortir de sa torpeur.
Source : kamenjar.com, le 30 janvier 2015.
93.000 Croates se sont installés en Allemagne ces deux dernières années.
Quelques heures seulement avant que la décision ne soit prise de lever les restrictions sur les permis de travail [pour les ressortissants croates], Andrea Nahles, la ministre fédérale allemande du Travail et des Affaires sociales, a exprimé sur une page officielle sa satisfaction à ce sujet et publié des chiffres relatifs au nombre de Croates qui se sont installés en Allemagne ces deux dernières années. Ceux-ci ont obtenu un permis de résidence et de travail, ils bénéficient d'une protection sociale et sont libres de travailler en Allemagne. La posture affichée par la ministre a grandement pesé sur la décision du Gouvernement fédéral qui se dit satisfait par la venue de la main-d'oeuvre croate en Allemagne dans la mesure où ces arrivants sont qualifiés et s'intègrent avec succès.
Ce sujet a aussi été abordé lors des célébrations à Berlin de la Fête nationale croate et des Forces armées croates par le député au Parlement allemant Josip Juratovic. Les chiffres révélés par les Autorités allemandes ont été largement commentés par la communauté croate en Allemagne qui peinait à y croire. Quoi qu'il en soit ces données trahissent immanquablement un nouvel exode croate.
Mais alors que le gouvernement croate n'entreprend rien pour enrayer cet exode, les Allemands se réjouissent de leur côté de l'arrivée des Croates. Comme l'a formulé la ministre Nahles, l'Allemagne, mais aussi toute l'Union européenne, profiteront de cette décision.
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Source : dnevno.hr, le 25 juin 2015.
A partir du 1er juillet, les Croates auront libre accès au marché du travail allemand. D'autres Etats membres de l'UE ont également l'intention d'assouplir les conditions d'obtention de permis de travail. Cela ne présage rien de bon pour la Croatie, écrit le quotidien conservateur Večernji List : "D'après les évaluations, plus de 50.000 jeunes Croates quitteront le pays. Si cette tendance venait à se confirmer, c'est la 'peste blanche' qui attendrait la Croatie : dépopulation, appauvrissement et lentement mais sûrement, le déclin. La nouvelle génération des travailleurs émigrés entend saisir l'opportunité d'accéder à un emploi trois fois mieux rémunéré qu'en Croatie, à de meilleures chances de promotion sociale et à un système dans lequel seules les connaissances et les compétences comptent. Les jeunes en ont assez de se voir systématiquement doublés sur le plan professionnel par les enfants et les amis des arrivistes politiques."
Source : http://www.eurotopics.net/fr/home/presseschau/archiv/results/archiv_article/ARTICLE165040-L-exode-qui-menace-la-Croatie
Cet appel a été lancé à Rovinj par un regroupement d'organisations écologistes croates et par l'organisation italienne Legambiente au côté de nombreuses autres organisations soeurs provenant de tous les pays bordant l'Adriatique.
L'appel a été émis depuis le navire Goletta verde dans le cadre d'une campagne itinérante axée sur la protection de la mer. Cette année le voyage s'étalant sur plusieurs mois a pour point de départ Rovinj et vise à attirer l'attention sur le problème de l'exploitation du pétrole dans l'Adriatique.
De nombreuses organisations écologistes et d'autres institutions issues de six pays ont signé la déclaration #StopSeadrilling – NO OIL (ici).
Samedi une action simultanée sur toutes les rives de l'Adriatique était organisée. Dans maintes villes adriatiques des organisations et des citoyens se sont opposés à l'exploitation de pétrole en agitant des banderoles disant leur refus. Une manière de contribuer à la campagne commune.
La décision prise par la Croatie et d'autres pays de l'Adriatique de se lancer dans l'exploitation d'hydrocarbures dans la mer driatique est anachronique et de courte vue. Cette décision est totalement contraire aux stratégies de lutte contre le changement climatique et représente un risque élevé pour une économie verte et saine de toute la région. C'est pourquoi il est nécessaire d'établir un dialogue entre l'Italie, la Croatie et d'autres pays de l'Adriatique pour qu'à un plus haut niveau et au-delà des frontières nationales on débatte d'un futur vert pour l'Adriatique, a déclaré Giorgio Zampetti, le responsable en charge de la recherche scientifique au sein de l'organisation Legambiente.
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Source : tris.com.hr, le 22 juin 2015.
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