Doukas : la Grèce veut une présence active en Serbie
"La Grèce veut avoir une présence active en Serbie et renforcer ainsi sa perspective européenne", a déclaré le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Pétros Doukas, dans une interview accordée dimanche à l'agence de presse Tanjug.
M. Doukas, qui effectue depuis aujourd'hui une visite de deux jours à Belgrade à la tête d'une délégation de plus de 90 hommes d'affaires grecs qui s'intéressent à investir en Serbie, a encore souligné qu'en tant que "partenaire depuis de nombreuses années du peuple serbe, nous voulons montrer notre confiance et notre soutien dans l'économie serbe et ses futures perspectives".
"Nous désirons attirer des investissements et des connaissances en vue d'enrichir les infrastructures de la Serbie et contribuer à la matérialisation de notre objectif commun, la création d'une région pacifique et prospère à travers notre coopération constante", a-t-il affirmé.
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Source : ana-mpa.gr, le 2 novembre 2008.
La police se tourne maintenant vers les commanditaires du meurtre
L'enquête sur le meurtre d'Ivo Pukanic et de Niko Franjic, après que l'on eut établi qui sont les exécutants, se poursuit en direction des commanditaires, a-t-il été dit aujourd'hui lors de la conférence de presse régulière tenue par la direction policière de Zagreb (PUZ).
La police entreprend pour l'instant de nombreuses mesures et actions, a déclaré la porte-parole de la PUZ, Aleksandra Ljuba, sans vouloir commenter les détails. Elle a indiqué que la collaboration entre la police de Croatie et celles de Bosnie-Herzégovine et de Serbie se poursuit afin de trouver les personnes qui sont en cavale.
Mme Ljuba n'a pas voulu confirmer les allégations d'un quotidien selon lequel la police a trouvé sur le lieu du crime l'ADN du tueur principal, mais elle a dit que les objets ayant été trouvés durant l'enquête criminelle en Croatie et en Bosnie-Herzégovine ont été transmis en vue d'analyses et d'expertises supplémentaires.
A la question de savoir si l'affaire Pukanic est liée au meurtre d'Adriano Cupic, qui a été trouvé mort vendredi à Savica à Zagreb, Mme Ljuba a déclaré que l'auteur de cet acte n'a pas été trouvé et qu'elle ne peut donc commenter les détails dans le cadre de l'enquête.
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Source : Business.hr, le 2 novembre 2008.
Monténégro - Russie : abolition réciproque des visas
Moscou - L'accord entre la Russie et le Monténégro sur la suppression réciproque des visas entrera en vigueur le 21 novembre, a indiqué samedi le ministère russe des Affaires étrangères (MID).
"L'accord stipule l'abolition du régime des visas pour les citoyens des deux pays pour une période ne dépassant pas 30 jours", stipule le communiqué du ministère russe publié sur son site.
Les visas à durée indéterminée seront délivrés aux titulaires d'un permis de séjour permanent ou provisoire en Russie ou au Monténégro. Les personnes entrant dans les deux pays aux fins d'embauche ont toujours besoin de visas, souligne le ministère.
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Source : Ria Novosti, le 1er novembre 2008.
Simonovic va-t-il supprimer le secret bancaire ?
Une équipe de travail, qui planche sur les amendements relatifs au Bureau pour la prévention de la corruption et du crime organisé (USKOK), élabore déjà les mécanismes par lesquels seront supprimés les obstacles réglementaires qui existent dans les cas où l'USKOK demande auprès des banques des informations confidentielles sur les clients, a déclaré pour le Novi list le nouveau ministre de la Justice, Ivan Simonovic.
Simonovic n'a pas fait état de détails, mais il a déclaré que "définitivement l'on travaille à l'assouplissement du 'secret bancaire'". A la question de savoir si cela signifie qu'il n'y aura plus de secret bancaire pour l'USKOK, il a répondu que "cela n'est pas tout à fait simple", tout en ajoutant néanmoins : "Mais en principe c'est bel et bien cela".
Les avis sur la suppression du secret bancaire divergent - aussi bien en Croatie que dans le reste du monde. Par exemple, le Luxembourg et la Suisse avaient défendu en mai de cette année le secret bancaire, après le scandale avec les fraudes fiscales au Liechtenstein au début de l'année. Ces deux pays avaient averti du risque que les épargnes des citoyens européens ne soient transférées dans d'autres parties du monde, avant tout en Asie, si la décision était prise de s'en prendre au secret bancaire. Ils estiment que la protection des renseignements personnels en matière de propriété est capitale.
La semaine dernière au Parlement, le président du Parti social-démocrate Zoran Milanovic avait prôné que l'on permette à l'USKOK d'avoir accès au secret bancaire, en estimant que ce dernier est "une institution obsolète, que le Parlement a déjà relativisée, et qu'il faudrait donc faire un pas supplémentaire."
La solution légale actuelle laisse la possibilité aux banques de ne pas répondre à la demande de l'USKOK, après quoi c'est le juge d'instruction qui décide s'il faut que les banques révèlent ou pas le secret bancaire à l'USKOK. Mais si après cela les banques ne sont pas prêtes à collaborer, la personne responsable dans la banque est punie d'une amende allant de 5 à 20 milles kunas.
D'après la solution légale actuelle, la mesure ultime pour les banques qui refusent de trahir le secret bancaire à l'USKOK est la prison jusqu'à ce que les données ne soient fournies, mais pour une durée maximale d'un mois. Novi list indique qu'il semble que les peines pour les banques qui refusent de procéder selon la demande de l'USKOK seront augmentées.
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Source : Business.hr, le 1er novembre 2008.
Assassinat journaliste croate : suspect recherché aussi pour crimes de guerre
Un des cinq suspects accusés par la police croate d'avoir perpétré l'attentat à la bombe contre le propriétaire croate indépendant Nacional, Ivo Pukanic, est aussi recherché pour crimes de guerre, a indiqué samedi la télévision nationale (HRT).
La police a refusé de dévoiler l'identité des accusés. Mais la HRT affirme qu'un d'entre eux est Zeljko Milovanovic, que la justice croate recherchait déjà pour crimes de guerre commis pendant le conflit serbo-croate (1991-95).
Milovanovic, 42 ans, est aussi recherché par Interpol, à la demande de la Croatie mais aussi de la Serbie, qui le réclame pour d'autres actes criminels, selon le site Internet de l'organisation policière internationale.
La police croate a indiqué vendredi que cinq personnes sont accusées d'être derrière l'attentat perpétré contre M. Pukanic : trois croates, qui ont été mis en détention, ainsi qu'un Serbe et un Bosno-croate, tous deux en fuite.
Un responsable policier, Krunoslav Borovec, a précisé samedi que le second fugitif - dont l'identité n'a pas été officiellement dévoilée mais que la HRT identifie comme Zeljko Milovanovic -, était recherché en Bosnie dans une opération commune des polices croate et bosniaque.
Ce fugitif est accusé par la police d'avoir garé près de la voiture de Pukanic, dans le centre de Zagreb, un scooter sur lequel était dissimulé la bombe qui a tué le journaliste et un de ses collaborateurs, le 23 octobre.
Cet attentat a été le premier du genre visant des membres des médias en Croatie, mais il est survenu dans le sillage d'une vague d'assassinats et d'agressions à caractère mafieux sans précédent à Zagreb depuis l'indépendance en 1991.
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Source : LeMonde.fr, le 1er novembre 2008.
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