La Croatie se meurt
La Croatie a enregistré l'année dernière un accroissement naturel négatif de la population avec 10.447 naissances vivantes de moins que de décès, indique une première série de données fournies par l'Institut national des Statistiques.
Commentant pour l'agence de presse Hina la baisse de l'accroissement naturel en Croatie durant l'année 2013, le démographe Stjepan Šterc, professeur au département de la Faculté des sciences et des mathématiques de Zagreb, a insisté qu'il ne s'agit que de la continuité d'une tendance enclenchée en 1991 et qui ne fera que s'amplifier dans le futur.
La Croatie est entrée en phase d'effondrement démographique car tous les indicateurs démographiques sont négatifs (baisse naturelle de population, solde migratoire extérieur négatif, dépopulation générale, vieillissement de la population...), or dans un tel processus aucun changement démographique positif n'est possible sans une politique sérieuse de population”, affirme Šterc.
“Un tel tableau démographique de la Croatie aura très certainement des répercussions dans le futur sur tous les processus de développement dans le pays, qu'ils soient géographiques, régionaux, spatiaux, sociaux ou... démographiques”, a-t-il ajouté.
Cet éminent démographe considère que “la Croatie ne montre pour l'instant aucun intérêt à enrayer ces processus négatifs, ce que fondamentalent aucun pays développé et démocratique ne se permet”.
“Allant de pair avec les reculs économiques, démographiques et autres, tous les processus sociaux révèlent plus ou moins des tendances négatives, ainsi les mariages conclus, alors qu'en même temps les processus négatifs s'accentuent, par exemple les divorces. On prévoit que les mariages seront de plus en plus rares et que vu le contexte social général les divorces vont évidemment se multiplier”, avance Šterc.
Selon lui “l'état devrait comprendre que le problème est d'ordre stratégique et que par un consensus entre toutes les options politiques il devrait adopter et appliquer un programme de reprise démographique, faute de quoi le fonctionnement de certains secteurs clés de l'état sera compromis (les retraites, l'enseignement, le marché du travail, etc.)”.
La minute de déconnexion
Le Premier ministre croate a visité une zone récemment inondée.
Dialogue avec une habitante qui se plaint :
La dame : Cette petite machine met dix heures pour me pomper seulement trois litres d'eau. Je pense que je ne pourrai pas entrer d'ici l'automne, et je dors chez une voisine.
Le PM : Ca avance lentement.
La dame : Mais lentement jusqu'à quel point ?
Le PM : Moi j'ai un tuyau qui a fuité l'année dernière.
La dame : Oui vous vous avez un tuyau qui a fuité. Super.
Le PM : Tout l'été cette machine a fonctionné.
La dame : Moi je ne peux plus vivre chez cette femme.
Le PM : Et de plus on n'a pas pu remplacer le parquet.
La dame : Vous savez où je dors ? En bas sur le sol, sur un matelas.
La Croatie ne souhaite pas être mêlée à l'imbroglio South Stream
Le Premier ministre croate Zoran Milanović a déclaré que South Stream ne fait pas partie des priorités de la Croatie.
“La Croatie n'est pas directement mêlée à ces problèmes car nous n'avons qu'une branche de South Stream. La Commission européenne ne s'oppose pas à South Stream, mais elle n'en fait pas une priorité parce qu'il s'agit d'un projet qui offre une position privilégiée à un seul fournisseur”, a déclaré Milanović lors d'une conférence de presse.
D'après les projets préliminaires, une branche du gazoduc sera construite en Croatie à partir du tronçon principal du voisin serbe. La Fédération de Russie et la Croatie ont signé en 2010 un accord intergouvernemental qui prévoit l'association de la Croatie au projet.
Selon Milanović, Zagreb a raté l'occasion de devenir un partenaire de premier plan du projet “il y a sept ou huit ans, lorsque le pouvoir de l'époque a refusé de mener des négociations avec la partie russe”.
“Entre temps le tracé du gazoduc a été fixé et il évite la Croatie. Nous travaillons activement au gazoduc trans-adriatique, c'est pour nous la priorité. S'agissant de South Stream, nous prévoyons la construction d'une branche, quant à savoir le moment et l'intensité, tout dépendra de la partie russe”, a déclaré Milanović.
Source : http://hr.rbth.com/news/2014/06/30/hrvatska_se_zeli_distancirati_od_problema_juznog_toka_28429.html
Nouvelle expulsion mouvementée (et illégale ?) en Croatie
Cette fois dans la ville de Knin.
Quand la police assume le travail du serrurier... c'est pour faire du travail d'orfèvre.
Estimant que l'expulsion ne s'était pas déroulée de manière légale, la famille délogée a réoccupé son logement le lendemain. Ce qui donnera certainement droit à un nouveau bras de fer entre la justice et le collectif anti-expulsion Zivi zid.
Le 28 juin 2014, cent ans après l'assassinat de l'occupant François Ferdinand, un groupe informel s'est rassemblé à proximité de la bibliothèque nationale de Sarajevo. Pendant que le pouvoir gratte les poches des touristes en glorifiant l'occupant et en lui déposant des fleurs ainsi qu'à sa Sophie “enceinte”, d'autres pensent à manifester.
2.000.000 marks convertibles ont été alloués pour magnifier l'occupant alors que des gens n'ont pas de quoi manger après les inondations.
"Nous sommes occupés de nouveau.
"Par le nationalisme. Par le capitalisme. Par l'UE et la communauté internationale."
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Un autre groupe a de son côté déposé une gerbe de fleurs au pied de la chapelle funéraire dédiée à Gavrilo Princip et aux autres membres de Mlada Bosna.
Nous avons rendu hommage aux jeunes gens qui ont donné leur vie et leur liberté pour l'unité de leur pays.
Nous respectons ces jeunes gens qui étaient éduqués, révolutionnaires ; de grands camarades, des utopistes qui ont voulu changer le monde.
Un peuple qui glorifie l'occupant tout en regrettant de ne pas être resté sous la botte autrichienne, tout en crachant sur Princip comme sur un terroriste parce qu'il a voulu libérer son pays, ne peut pas être libre.
Nous sommes loin d'être libre, qui plus est nous n'avons jamais été aussi loin de la liberté.
Source : http://slobodari.wordpress.com/2014/06/28/sarajevo-gavrilo-okupirali-su-nas-opet/
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