http://balkanikum.vefblog.net/

  VEF Blog

Balkanikum

posté le 08-04-2014 à 23:01:44

 

Des activistes de l'organisation Zivi Zid (Bouclier humain) devant la Banque nationale de Croatie 

 

 

 

"L'argent est dette. Les crédits sont irremboursables"

 

 

Comme on le voit d'après le slogan, une organisation radicale mais aussi actuellement une des plus dynamiques de Croatie.

 

 

 

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le 08-04-2014 à 14:44:23

 

 

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le 08-04-2014 à 11:59:30

 

 

 

Sarajevo : répression contre les anarchistes.

 



La répression contre les anarchistes à Sarajevo se poursuit.

 

Il y a quelques jours, vers 20h00, l'appartement du camarade Čonsi a été forcé par 5 membres des forces spéciales et deux inspecteurs. Leur but était de trouver du matériel utilisé lors des manifestations (masque à gaz et vêtements) ainsi que des objets dérobés dans le bâtiment gouvernemental (des haut-parleurs). Ils n'ont rien trouvé dans l'appartement puisque celui-ci avait déjà été vidé étant donné que le camarade avait déménagé et était venu dans la soirée pour le repeindre et le remettre au propriétaire. Le colocataire qui se trouvait dans l'appartement a été interrogé mais n'a pas été amené au commissariat.

 

Après que le camarade eut été amené au commissariat, il a été interrogé par deux inspecteurs (leurs noms seront divulgués par la suite). Ils lui ont demandé où il se trouvait le 7 février puis ont sorti un procès-verbal établissant qu'il avait déjà été arrêté par la police le 7 février à Sebilj et que des haut-parleurs avaient été trouvés dans son sac à dos.

 

Le camarade a nié avoir emporté quoi que ce soit du bâtiment gouvernemental et être venu au manifestation de manière organisée (il a nié une participation active aux manifestations mais a partiellement reconnu y avoir participé).

 

Les inspecteurs ont tenté par des pressions de lui faire dénoncer des manifestants ayant d'après lui participé aux manifestations. A un moment ils ont dit : “Cette conversation n'est pas enregistrée ; personne ne saura rien, déclare qui t'a appelé aux manifestations et nous te relâcherons”.

 

Amené au commissariat vers 20h30, le camarade a été relâché vers 23h30.

 

Les dernières paroles des policiers furent : “Tu n'a pas reçu ces gifles pour rien. Tu n'as pas à critiquer l'Etat. Et ne pense pas que nous en avons fini avec toi, nous t'enverrons des convocations”.

 

 



Source : http://slobodari.wordpress.com/2014/04/07/sarajevo-represija-nad-anarhistima/

Article en anglais : http://slobodarieng.wordpress.com/2014/04/07/sarajevo-repression-against-anarchists/



 

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le 07-04-2014 à 16:35:48

 

 

Alfred Delvau

 

Pesnikova jebačina

Fouterie de poète





Devojka

O čemu pod pokrivačem sanjariš, pesniče

Moj dragi, ljubavniče nežan i mio?

Zar nisam više dakle ono nežno biće

Što si ga nekad strasno želeo i snio?

 

Izgarao si za mnom od ljubavi svemoćne

U prelepim stihovima — koje čitala nisam;

Naša jebačina tek što počne

A ti si, moj dragi, već otpisan!

 

Muda ti se prazne brže nego tvoja

Prepuna crne sperme mastionica;

Tvoja je kara bedan kalauz, nedostojan

Da ga primi moja lakomica.

 

Ipak, ako su u pravu moje suparnice,

Mogla bih i najmrtvijeg mrtvaca zavesti

Jednim jedinim zamahom svoje guzice,

Koju ti potcenjuješ bez trunke savesti.

 

Grudi mi se drže kao kakav vojnik bodar,

Pica mi je pošumljena poput Medonskog visa,

Kako bi sakrila tajanstveni oltar

Gde se u svako godišnje doba služi misa.

 

Imam kose riđe kao šargarepa

- I živahne oči ko u kakvog kopca

Što vrebaju kite u dnu gaća, ispod džepa,

U pantalonama ispod dugmadi i kopča.

 

Ja posedujem umetnost krckalice

U kojoj bi i granitna kara svršila;

Jedan je metak sa mnom vrsta zabavice,

Kad se do dvanaestog dođe stvar se još nije

                                                            svršila.

 

A kad mi za tvojom spermom žeđa pica,

Već spremna najmanje za deset litara,

I 'i mi poslužiš dve-tri kapi, pa se zatvara

Nežna slavina božanskih rečica!

 

Da li zbog nemoći okreće mi leđa?

Da li si pederast ili škopac, šta li?

Mene takvo stanje razdražuje i vređa:

Siđi mi s kreveta, il, hajde, žvalavi!

 

Pesnik

Osećam da sonet na usni mi seva

Dok vas gledam u samoći koja je bona.

Vi me potsećate na dvopek iz Sevra

lzmešan rukom velikoga Klodiona.

 

Da je video vaš stav i vaše gole draži,

Koređo bi vas naslikao u Antiopi

Tako vas i ja volim, droljo što me opi,

Lafarej uzalud takve Venere traži.

 

Vama bih pevao svoj heksametarski stih,

Divna droljo, čij ljubavnik ja sam, s mukom,

Mirisne stihove ko u starih majstora tih

Koji se, gubeći svest, čitaju jednom rukom.

 

Devojka 

Čuvaj svoje pesme za neke druge muze i žene

Koje će biti svesnije svih tvojih svetinja.

To nije ono, dragi moj, što zabavlja mene:

Budi manje pesnik a mnogo više svinja.

 

Nezahvalniče! Pa ti si mi svršio u usta!

A ja zamalo nisam dospela u raj!

Sad sam, vidiš, sasvim podivljala i pusta

Zar ja da drkam! Proklinjem te, znaj!

 

Popusti liru a nek ti se napne kita.

U krevetu pišati samo pravo valja.

Žena nije stvorena zato da čita:

Jednako je vredna kara gada ili kralja.

 

Ah! ne mogu više! dupe me draška...

Nek mi dovedu s ugla onog Overnjanina...

Hoću da osetim karu tog nestaška

Kako mi u picu fura — poput klina.







La fille
A quoi rêves-tu, sous la couverture,
O mon cher poète, ô mon doux amant ?
Ne suis-je donc plus cette créature
Que tu désirais passionnément ?

 

Tu mourais pour moi d'un amour immense,
Dans des vers fort beaux... que je n'ai pas lus ;
Notre fouterie à peine commence,
Et déjà, mon cher, tu ne bandes plus !

 

Tes couilles, je vois, se vident plus vite
Que ton encrier plein de sperme noir ;
Ta pine n'est plus qu'une humble bibite
Indigne d'entrer dans mon entonnoir !

 

Pourtant, si j'en crois mes propres rivales.
Je réveillerais le plus mort des morts :
D'un coup de ce cul qu'ici tu ravales
Sans en éprouver le moindre remords.

 

Ma gorge se tient mieux qu'un militaire ;
Mon con est boisé comme l'est Meudon,
Afin de cacher l'autel du mystère
Où l'on officie en toute saison.

 

J'ai des cheveux roux comme des carottes ;
Des yeux de faunesse émerillonnés,
Qui guignent les vits au fond des culottes
Et des pantalons les mieux boutonnés.

 

Je possède l'art du casse-noisette,
Qui ferait jouir un noeud de granit ;
Un coup avec moi n'est qu'une amusette :
Quand on est à douze, on n'a pas fini !

 

Et lorsque mon con a soif de ton sperme,
Lorsqu'il en attend dix litres au moins,
Tu sers une goutte ou deux, puis tu fermes
Le doux robinet des ruisseaux divins !

 

Est-ce du mépris ou de l'impuissance ?
Es-tu pédéraste ou castrat, voyons ?
Un pareil état m'excite et m'offense :
Donc, descends du lit, ou bien rouscaillons !



Le poète
Je sens les sonnets pousser sur mes lèvres,
A vous contempler dans cet abandon ;
Vous me rappelez les biscuits de Sèvres
Pétris par la main du grand Clodion.

 

Corrège vous eût peinte en Antiope,
A voir votre pose et vos charmes nus...
Je vous aime ainsi, divine salope :
La Farcy n'a pas de telles Vénus!

 

Je vous chanterai dans mes hexamètres,
Superbe catin dont je suis l'amant :
Des vers parfumés comme ceux des Maîtres,
Qu'on lit d'une main, tout en se pâmant.



La fille
Conserve tes vers pour une autre muse
Qui se montera mieux le bourrichon ;
Ce n'est pas cela, mon cher, qui m'amuse :
Sois moins poète et beaucoup plus cochon !

 

Ingrat ! tu m'as mis le foutre à la bouche !
J'allais presque entrer dans le paradis;
Maintenant je suis réduite, farouche,
A me branler... moi ! Que je te maudis !...

 

Bande ta pine et débande ta lyre :
L'important au lit est de pisser droit ;
La femme n'est pas au monde pour lire...
Le noeud d'un goujat vaut celui d'un roi !

 

Ah! ! je n'y tiens plus ! le cul me démange !
Qu'on m'aille chercher l'Auvergnat du coin :
Car je veux .sentir le vit de cet ange
Enfoncer mon con, comme avec un coin !





Izvor : http://www.e-novine.com/kultura/kultura-knjige/101608-Pesnikova-jebaina.html

 

 

 

 

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
posté le 07-04-2014 à 00:23:37

 

 

 

Croatie : la fin de Dona sur le seul compte de l'UE



L'heure a sonné pour Dona Trgovina, une des entreprises croates les plus prometteuses. Les générations qui viendront après nous n'auront pas l'occasion de goûter les jus de fruits d'un de nos producteurs les plus connus. Nous avons discuté avec les ex-travailleurs de la société et on voit bien qu'ils sont ébranlés. Pour certains un salaire impayé et pour d'autres encore plus. Il faut maintenant se demander à qui la faute ? Difficile à croire mais cette fois on ne peut pas accuser la corruption ni les chefs incompétents car la réponse est bien plus évidente : la faute à l'Union européenne.

 

L'entreprise a accumulé une dette d'environ 15 millions de kunas et presque 100 employés n'ont pas eu d'autre choix que de regarder comment s'écroule l'entreprise qu'ils aimaient et qu'ils ont bâti en joignant leurs forces. Nous avons discuté avec l'ancienne directrice de la firme, Mirana Boljar, pour comprendre ce qui s'est passé pour qu'une des entreprises croates les plus prometteuses disparaisse en un an seulement du paysage économique. « Lorsque nous sommes entrés dans l'UE les marges ont baissé. Outre qu'il a fallu acquérir de nouvelles machines et des certificats, certains de nos plus gros acheteurs n'ont pas prolongé le contrat avec nous. Par exemple, Lidl et Kaufland ont décidé en profitant de la suppression des frontières d'acquérir la marchandise auprès des producteurs qui travaillaient pour eux dans le reste de l'Europe. Nous avons toujours bien fonctionné mais il nous a été impossible d'influer sur certaines choses. J'espère que les autres anciens travailleurs se souviendront aussi du travail à DONA comme d'une belle période de leur vie », se console Boljar.

 

Il est à peine croyable qu'une seule année dans l'UE ait suffi pour détruire une firme avec une si longue tradition. Le pire est peut-être que DONA ne doit pas être la seule entreprise croate qui s'est retrouvée dans une situation si fâcheuse à cause justement de l'UE. Comme les résultats économiques le laissent entrevoir, l'économie croate n'a pas connu de progrès significatif depuis que nous sommes entrés dans l'UE.

 

On notera que les employés de la société défendent leurs chefs Jure et Andrija Klarić. Ils soutiennent que Jure, désormais retraité, ainsi que l'actuel directeur Andrija Klarić ont fait tout leur possible pour qu'on n'en arrive pas là et qu'ils ont été parfaitement corrects envers leurs employés. La directrice Boljar nous a même confié qu'un refinancement avait été évoqué ainsi qu'un sauvetage à travers les instances étatiques, mais même cela n'a pas abouti pour des raisons encore inconnues. Peut-être l'Europe n'a-t-elle tout simplement qu'apporté un marché sans salut.

 

 

Source : http://www.dnevno.hr/novsac/119304-kraj-dona-e-za-propast-poznatog-hrvatskog-proizvodaca-sokova-kriva-je-samo-eu.html



 

 


Commentaires

Dernier commentaire    Commentaires terminés   Fermer les commentaires
 
0 commentaire
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article