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Balkanikum

posté le 25-01-2014 à 11:56:17

 

 

Ukraine : « Avtonom Opir » s'est emparé du second étage du bâtiment gouvernemental





« Avtonom Opir » occupe le second étage du bâtiment de l'administration gouvernementale de Lviv. Pour l'heure une soixante d'activistes se trouvent dans le bâtiment et ont commencé à mobiliser les gens pour une ample application des principes d'auto-organisation et pour l'instauration dans les plus brefs délais de la démocratie directe, contre le gouvernement auto-proclamé qui a toujours défendu les intérêts du capital et trahi ceux des travailleurs.

 

Un groupe d'auto-défense a déjà été formé. Nous appelons tous les citoyens à nous rejoindre dans l'Initiative de Lviv – nous travaillerons avec tout le monde ! 

 

De plus en plus de gens comprennent que non seulement l'opposition a été contre le peuple mais est parvenue à renoncer et à s'opposer à la révolte spontanée à Kiev. Les gens sont déçus par l'opposition à tout point de vue.

 

Voilà pourquoi l'on assiste à une rapide expansion des protestations optant pour l'idée et la pratique du pouvoir direct des personnes dans la politique, l'économie et toutes les affaires publiques, sans l'entremise des gouvernants et des partis politiques qui s'efforcent de « coaguler » les protestations, d'arriver au pouvoir et de remplacer un régime sans rien faire de mieux. Les gens ressentent que leur vie empire là au les protestations sont captées par la « liberté ».

 

 

Vive la révolution sociale ! Vive le pouvoir direct du peuple ! 



Source : http://slobodari.wordpress.com/2014/01/25/ukrajina-avtonom-opir-zauzeli-ii-sprat-drzavne-zgrade/





 

 


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posté le 24-01-2014 à 19:48:00

 

 

Jean-Marie Chauvier à propos du vrai visage de la violence pro-européenne en Ukraine 

 

 

 

 

Ukraine : les milices de « Svoboda » mobilisées pour l'émeute



Svoboda”, le parti d’opposition néofasciste (ou néonazi ?) appelle à mobiliser ses “groupes d’autodéfense”, autrement dit ses milices paramilitaires en provenance de Galicie, la région d’implantation massive de ces héritiers et admirateurs de la SS Galicie. “Svoboda” est à l’origine de la plupart des provocations à la violence dans les manifestations de Kiev, entraînant des réactions répressives du pouvoir, certes mais…après deux mois de tolérance qui serait impensable dans nos contrées ! La stratégie poursuivie par les opposants radicaux est clairement celle de l’affrontement de guerre civile. Est-ce le but recherché également à l’étranger ?

 

Je constate que l’énorme danger constitué par ce parti est obstinément occulté ou minimisé en Occident. Plus surprenant: le silence ou le peu d’attention des organisations d’extrême-gauche et anarchistes très engagées dans “l’antifascisme” et contre “l’antisémitisme” ou, comme Indymedia, dans la chasse à la mythique “galaxie Dieudonné”.

Comment expliquer cette étrange discrétion, alors que les références historiques de “Svoboda” sont clairement nationale-socialistes, antisémites et, biensûr, russophobes ?

Quel est l’agenda caché de nos gouvernements…et de cette “gauche antifasciste” aux abonnés absents ?

On croit savoir d’autre part qu’un autre leader de l’opposition, Vitali Klitcho, allié de “Svoboda” mais préféré de l’Union Européenne, serait résident permanent en Allemagne et aux Etats-Unis où il déclarerait 12 millions de dollars US par an, soustraits au fisc ukrainien ! Cf «Закон и Бизнес».

Ceci expliquerait-il en partie tout ce qui précède ?

J’ai bien sur l’impression de parler dans le vide, peut-être suis-je moi aussi mythomane ?


La suite sur mondialisation.ca


 

 

 

 


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posté le 23-01-2014 à 21:16:58

 

 

 

Tomislav Tomšić, agent de la Privredna Banka Zagreb, a demandé à You Tube de retirer la vidéo filmée par des activistes de l'association "Bouclier humain" alors qu'il tente d'expulser son occupant, un certain Milan Rebernišak dont la dette s'est accumulée au fil du temps suite à l'incapacité de rembourser un crédit auto. 

On voit dans la vidéo comment l'employé de la banque demande aux activistes de décliner leur identité et se voit répondre qu'il n'est pas habilité à une telle démarche. 

De manière générale, ses manières suffisantes en ont fait une petite vedette locale. 

 

 

 

 

 

 

 

After exposing arrogant behavior by PBZ bank employee Tomislav Tomšić who came to another man home threatening with eviction, we decided to publish this man's name because there is public interest associated with it. Purpose of this video is to show to general public what kind of people are doing dirty work for banks and more importantly in what manner they do that. We refuse to take down this video and are willing to accept any possible legal consequences. If you tube decides to take down this video we will upload it to another youtube like server.

 


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posté le 22-01-2014 à 23:40:56

 

 

La Révolution conservatrice française (suite)


Je poursuis mes maigres observations sur la révolution conservatrice française, à laquelle il manque encore un programme politique.


Car si la volonté est bien là d'écarter une oligarchie visiblement déclinante (le fameux UMPS) et de changer les règles du jeu, comme je l'ai souligné dans une note précédente, en revanche le programme est encore en gestation. C'est donc une révolution qui se cherche.


Le Parti Anti Sioniste dispose bien d'une ligne directrice mais elle ne constitue pas réellement un programme. En outre cette ébauche de programme est dangereusement émasculatrice pour la France, qu'on songe aux points 9 et 10 :

9. Ne plus engager la France dans des guerres de colonisation et rapatrier nos armées postées en Afrique, en Afghanistan et partout dans le monde.

10.  Exiger un référendum populaire pour tout nouvel engagement de la France à l’étranger.

 

 

Malgré ces points contestables le Parti Anti Sioniste n'en reste pas moins un excellent avertissement contre les aventures coloniales françaises et leur cortège de misère. Il ne faut donc pas s'étonner si sa page Facebook continue irrésistiblement d'agglutiner les sympathisants.

 

 


Un autre exemple de ce vide programmatique est la Dissidence française, une des organisations les plus radicales logée dans un des innombrables replis de la révolution conservatrice.


En effet, dans son dernière opuscule, le fondateur de la Dissidence française, un certain Vincent Vauclin, appelle tout bonnement au coup d'Etat, mais sans rien dire de la future organisation économique et sociale de l'après coup. Vincent Vauclin va même jusqu'à réduire sa propre organisation en troupe d'appoint chargée de préparer le terrain pour un futur putsch, ce qui pour un jeune loup est tout de même contradictoire.


Pour masquer ce vide programmatique la Dissidence recoure pour l'instant largement au saupoudrage anarchiste ainsi qu'aux actions sociales. Ce saupoudrage anarchiste n'a rien d'exceptionnel au sein de la révolution conservatrice. Après tout le site d'édition d'Alain Soral, kontrekulture.com, ne vient-il pas de rééditer « L'entraide, un facteur de l'évolution » du génial Kropotkine.


Justement, malgré ce point commun entre ces deux figure de la révolution, il convient de noter que leurs liens ne sont pas mutuels. Car si la Dissidence se réclame du discours d'Alain Soral qu'elle relaie, l'inverse n'est pas vrai.


Bien sûr les raisons de cette désalliance ne me sont pas connues, mais il est clair lorsqu'on scrute un peu la Dissidence que cette dernière ne met pas l'accent sur la "réconciliation nationale" telle que l'entend Alain Soral.




 

 


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posté le 22-01-2014 à 09:56:10

 

 

Des relents de Guerre froide en Ukraine ? 

 

 

Gabriel Galice, président du Gipri à Genève, critique les personnalités et groupes de pression pro-européens qui attisent les tensions en Ukraine, en particulier Joschka Fischer, «concentré de l’Europe marchande et de ses affinités transatlantiques»

 

 

Faut-il vraiment tant de virulence dans le traitement de l’actualité en Ukraine? Pourquoi ce climat de Guerre froide, officiellement finie depuis plus de vingt ans?

 

Il conviendrait d’expliquer les enjeux stratégiques des uns et des autres, en commençant par l’histoire et la géographie. Le nom «Ukraine» signifie éloquemment les marches, les confins, la frontière en somme. Or ces zones sont à la fois des passages, des lieux de friction et des espaces tampons. Les Scandinaves, les Tatars mongols, l’Etat polono-lituanien, les Cosaques, les Russes marquèrent de leur empreinte l’ancienne Ruthénie. L’Ukraine fut tour à tour rapprochée et éloignée de la Russie. La République autonome ukrainienne proclamée en novembre 1917 se vit opposer par les bolcheviks la République soviétique d’Ukraine, en décembre. C’est après le traité de Brest-Litovsk (mars 1918) mettant fin à la guerre entre la Russie et l’Allemagne, que le pays occupé par les Allemands se dote d’un gouvernement national. Après la défaite allemande, la République populaire d’Ukraine est proclamée le 14 décembre 1918.

 

L’éclairage de Joschka Fischer (LT du 14.01.2014) sur l’Ukraine appelle davantage l’Europe à la confrontation qu’au partenariat. Joschka Fischer incarne deux périodes. L’une est celle de l’ancien dirigeant des Verts allemands, de l’ex-ministre des Affaires étrangères et vice-chancelier de la République fédérale d’Allemagne, l’autre est celle de l’homme d’affaires, du président de Joschka Fischer & Company, concomi­tamment animateur des cercles euro-américains tel Albright Stonebridge Group, dirigé par Madeleine Albright, ancienne secrétaire d’Etat du président Clinton, ou de l’International Crisis Group, think tank volontiers associé à l’OTAN. Au vrai, l’homme, en ces deux périodes, est un concentré de l’Europe marchande et de ses affinités transatlantiques. Il fut le consultant du projet de gazoduc Nabucco, visant à concurrencer les tuyaux russes car, aujourd’hui, l’Ukraine est un corridor énergétique. Les rivalités entre l’Allemagne et la Russie au sujet de l’Ukraine plongent loin dans l’histoire et Joschka Fischer les ravive, dans une nouvelle configuration de leadership américain. De la sorte, il vient relayer John McCain, le sénateur républicain qui soutient sans relâche les pro-européens de Kiev contre le gouvernement ukrainien russophile. N’importe-il pas qu’un dirigeant des Etats-Unis vienne d’Amérique expliquer aux Ukrainiens comment devenir de bons Européens?

 

La visée occidentaliste dissimule l’ambition de conquête économique et politique sous la dénonciation de la psychologie controuvée des adversaires, toujours brutaux. Tandis que nous serions, nous les Occidentaux, du côté des droits de l’homme, de la Vérité. Cette positivité intrinsèque nous permettrait d’alimenter des coups d’Etat plus ou moins feutrés et autres guerres humanitaires. Horizons et débats (n° 39, du 23 décembre 2013) évoque les analyses de Stratfor et nous apprend que la Fondation Konrad Adenauer, proche de la CDU allemande, soutient assidûment Vitali Klitschko (et son parti UDAR), figure de proue de l’opposition. L’extension en continu de l’OTAN, son encerclement de la Russie au prétexte de contenir l’Iran sont perçus par les Russes comme une menace contre leur sécurité.

 

L’Europe mériterait mieux son Prix Nobel de la paix en jouant la conciliation plutôt que la confrontation. La question se pose: l’Eurasie reste-t-elle un enjeu de la politique états-unienne, une partie substantielle de «l’échiquier» conçu par Zbigniew Brzezinski, ou ambitionne-t-elle de devenir un acteur de l’histoire mondiale, constituée d’ensembles distincts unifiés par la géographie, une vision, des projets? L’Europe américaine est-elle une fatalité? L’Europe européenne une chimère?

 

Pertinemment, un ambassadeur de France pose la question de savoir si nous sommes en guerre contre la Russie. Tout porte à le croire. Francis Gutmann écrit: «L’attitude des Européens est en outre absurde. Avec les Américains, ils ont manqué une occasion historique de repenser le monde. Pour ce qui concerne plus spécialement l’Europe, ils n’ont pas vu ou voulu voir que se présentait, avec la disparition de l’URSS, la chance d’une Europe allant de l’Atlantique à l’Oural, et même au-delà. Face à un avenir indéterminé, plutôt que de chercher à le construire, ils ont préféré se réfugier dans les comportements de la période antérieure.»

 

Il vaudrait la peine de remettre sur le métier le projet gaullien d’une Europe de Brest à Vladivostok. Ce serait la meilleure façon d’éviter le fiasco pointé par Joschka Fischer, sans parler des échecs à ­venir si les principaux dirigeants européens persistent à ne pas vouloir mettre leurs montres à l’heure.

 

 

Source : letemps.ch, le 22 janvier 2014. 

 

 


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