Les réfugiés à Zenica (Serbie), les riverains apportent de l'aide
Un groupe de 102 réfugiés en provenance d'Afrique et d'Asie a été logé dimanche à l'hôtel « Berlin » à Sjenica. Les responsables affirment que la population locale ne cesse d'apporter de l'aide.
Le coordinateur chargé de la coopération avec le commissariat pour les réfugiés de la municipalité de Sjenica, Hazir Dacić, a déclaré à l'agence de presse Beta que la plupart des réfugiés sont originaires de Syrie, de Somalie et du Soudan, et qu'ils ont voyagé pendant plusieurs mois avant d'arriver en Serbie.
« Les réfugiés se portent bien et leur examen de santé a commencé ce matin dans l'hôtel. Ces personnes n'ont pas caché leur joie face aux chaleureuses paroles avec lesquelles elles ont été accueillies à Sjenica », a déclaré Dacić ce lundi.
Il a remercié les citoyens de Sjenica et de Novi Pazar qui apportent en permanence de l'aide sous forme de vêtements, de chaussures et d'aliments pour les réfugiés.
« Par le fait d'apprendre que des réfugiés sont arrivés hier nous ne cessons d'obtenir de l'aide de la part d'un bon nombre d'associations de bienfaisance. Aujourd'hui, un camion est arrivé chargé de nourriture et de vêtements offerts par des citoyens de Novi Pazar. De notre côté nous nous efforcerons de les aider dans la mesure de nos moyens », a déclaré Dacić.
Il a ajouté que parmi les réfugiés figure une famille avec un jeune enfant venue d'Afghanistan ainsi que quelques mineurs qui ont été installés dans des chambres à part.
Pour rappel, les réfugiés ont dormi tout un temps à la belle étoile dans les forêts bordant Bogovađa, et leur transfert dans des baraquements d'ouvriers à Obrenovac a été empêché par un groupe de riverains qui ont bloqué la route. Le président de la municipalité d'Obrenovac, Miroslav Čučković, s'était distingué par des déclarations xénophobes d'une grande bêtise. Celui-ci se serait inquiété pour la centrale thermique puisque, selon lui, « cinq seconde suffiraient pour qu'une personne inappropriée s'approche de la centrale et foute en l'air tout le système énergétique du pays ».
Plusieurs groupes de citoyens se sont solidarisés avec les réfugiés et ont a plusieurs reprises collecté de l'aide pour des gens qui en raison de la situation difficile dans leurs pays ont quitté leurs foyers.
Source : e-novine.com, le 9 décembre 2013.
Himna Ljubavi
Nebo plavo nek na nas padne
i
zemlja nek se otvori
Šta je to vazno ako me ti voliš,
briga
me za celi sviet
Sve dok ljubav bude punila moja jutra
i dok
moje tjelo bude drhtalo pod tvojim rukama
Nije me briga
nizašta,
ljubavi moja, jer ti me voliš
I otići ću na kraj
sveta
postću plavuša
ako ti to budes hteo
Otići ću
skinuti mesec
Otići ću blago ukrasti
ako ti to budes
hteo
Domovinu ću svoju izdati
i sve prijatelje moje
ako ti
to budes hteo
I mogu mi se svi sada smejati
ućinit ću bilo
šta
ako ti to budeš hteo
A ako mi te život jednog dana
otme
Ako umreš i daleko budeš
Ni za to me nije briga ako me
voliš
Jer umrejeću i ja isto
Imat cemo za nas vječnost
Sav
beskraj plavetnila
U nebu, bez problema
Ljubavi moja, volimo li
se mi zaista?
Bog spaja one koji se vole...
Hymne à
L'amour
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et
la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je
me fous du monde entier
Tant que l'amour inondera mes matins
Tant
que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent les grands
problèmes
Mon amour, puisque tu m'aimes...
J'irais jusqu'au
bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le
demandais...
J'irais décrocher la lune
J'irais voler la
fortune
Si tu me le demandais...
Je renierais ma patrie
Je
renierais mes amis
Si tu me le demandais...
On peut bien rire
de moi,
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais...
Si
un jour la vie t'arrache a moi
Si tu meurs, que tu sois loin de
moi
Peu m'importe, si tu m'aimes
Car moi je mourrai
aussi...
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de
toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problèmes
Mon amour,
crois-tu qu'on s'aime?...
...Dieu réunit ceux qui s'aiment!
Izvor : http://www.bocko.org/
Vlado odlazi
La page Facebook « Vlado odlazi » (« Gouvernement, démission! ») organise un rassemblement ce mardi (10-12) sur la Place du Ban Jelacic à Zagreb.
Le profil des membres indique clairement que cette initiative est à rattacher à ce qui est appelé la « Révolution conservatrice » en Croatie. Plutôt que de parler de révolution conservatrice il faudrait plutôt parler de « mouvement identitaire » ou de « repli identitaire ».
Le terme « identitaire » n'existe pas vraiment en serbo-croate. Pour disqualifier le mouvement « identitaire », les médias dominants parlent de « fascisme » ou de « fascisation de la société ».
Ce discours est repris par la frange progressive de la société croate. Jusqu'à présent, cette frange progressive a surtout compté sur le secteur ONG et le lobbying pour faire progresser sa cause. Mais comme en définitive c'est toujours le pouvoir qui a le dernier mot dans ce rapport de force on peut donc parler de situation de subordination de l'un par rapport à l'autre. Il n'est donc pas trop étonnant de voir que la frange progressive de la société croate ait largement repris le discours et le vocabulaire des médias dominants lorsqu'ils parlent de la révolution conservatrice en Croatie.
Pour notre part, dans un esprit de clarification, nous parlerons désormais sur ce blog de mouvement identitaire lorsque nous nous référerons à la « révolution conservatrice » en Croatie.
Cette dernière expression n'a toutefois rien de malheureux, elle exprime assez bien l'ambiguïté de cette révolution qui à la fois s'agite pour changer la situation présente mais en même temps ne propose pas de programme innovateur.
Quels sont les causes et enjeux du « non » ukrainien à l'Union européenne ?
Le point de vue d’Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe, chercheur associé à l’IRIS
S’il est difficile de répondre à cette question, il est
nécessaire de rappeler le contexte. D’où vient cette crise ?
Quels en sont les enjeux ? Quelles peuvent être les
conséquences ?
Ce qui a allumé la mèche, c’est la
décision prise le 21 novembre dernier par le président ukrainien
Ianoukovitch de ne pas signer à Vilnius, comme cela était envisagé,
un accord d’association et de libre-échange avec l’UE. C’était
pourtant bien engagé. Rappelons que l’Ukraine est tiraillée
depuis des mois entre cette proposition européenne de participer
pleinement à la politique de voisinage, et de l’autre côté,
celle de la Russie de Vladimir Poutine, consistant en un projet très
cohérent d’Union douanière. Celle-ci est déjà établie entre la
Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie et a vocation à devenir une
union économique eurasiatique à laquelle la Russie souhaite inviter
l’Ukraine. Le projet russe aurait une toute autre portée avec ce
grand pays de 45 millions d’habitants en son sein.
Soulignons
que la Russie ainsi que l’UE ont envoyé des ultimatums à
l’Ukraine en disant qu’il fallait choisir et que les deux options
n’étaient pas conciliables. Or, l’Ukraine, par définition, et
ce depuis des siècles, ne peut pas choisir entre l’Est et l’Ouest.
Ukraine signifie « confins ». C’est un pays qui a une
identité nationale très incertaine, aux identités multiples. Rien
n’est plus dangereux pour l’Ukraine que de devoir faire des choix
tranchés entre l’Est et l’Ouest. Or, c’est exactement ce que
les acteurs extérieurs lui ont demandé de faire.
L’Ukraine
est dans une situation socio-économique assez tendue pour ne pas
dire dramatique. Le président Ianoukovitch, légitimement élu, a
décidé in extremis que les intérêts supérieurs de
l’Ukraine, à ce stade, n’étaient pas de signer, et que l’État
aurait plus de bénéfices à, non pas entrer dans l’Union
douanière avec la Russie - personne ne l’envisage à Kiev -,
mais en tout cas, de ne pas faire de choix. C’est ce qui a provoqué
l’irruption de manifestations. Les opposants à M. Ianoukovitch
ont investi la rue, réclamant le départ du président, des
bâtiments administratifs ont été pris d’assaut. Il y a une
logique semi-insurrectionnelle à Kiev et dans les villes de l’Ouest
du pays qui traduit autre chose que ce choix de politique étrangère
à mon avis. En effet, depuis trois ans, on peut observer un
phénomène de rigidification du régime, qui est plus autoritaire
que le précédent (mais beaucoup moins que celui de M. Loukachenko
en Biélorussie), même si les libertés fondamentales et celles de
la presse sont relativement respectées et que des élections ont
lieu. Mais l’opposition et les médias sont dans l’ensemble
hostiles au président en place, et jugent que tout autre choix que
l’OTAN et l’Union européenne sont illégitimes. Par ailleurs, et
cela est très peu présenté dans les médias français alors que
c’est fondamental, l’opposition ukrainienne, pour une partie
non-négligeable, est composée d’éléments radicaux d’extrême
droite. Beaucoup sont des éléments néo-nazis en réalité, si l’on
pense en particulier à la formation d’Oleg Tiagnibok (Svoboda). Ce
parti fait beaucoup de voix dans l’Ouest de l’Ukraine notamment
dans les régions de Lviv, Ternopil ou encore Ivano-Frankivsk. Ces
gens qui se réclament d’une idéologie raciste, antisémite et
xénophobe contrôlent ces conseils régionaux. Leur référence
historique est la division SS Galicie pendant la deuxième Guerre
mondiale. Ils sont à la tribune à Kiev, posent aux côtés de deux
autres leaders qui eux sont parfaitement respectables comme Arseni
Iatseniouk et Vitali Klitschko, qui n’ont étonnamment pas l’air
troublé de s’afficher avec ces personnes. Il est évidemment très
gênant de penser pour un Européen que ces gens-là puissent
incarner le rêve européen à Kiev.
Effectivement, on a l’impression de revenir en arrière, avec à
l’époque, cette formidable mobilisation de la ville de Kiev pour
contester un scrutin présidentiel entaché de fraudes. Cela avait
été un moment fondateur, révélant l’existence d’une société
civile et le refus de certaines pratiques post-soviétiques ;
cela avait suscité beaucoup d’espoirs qui ont été terriblement
déçus. C’est certainement la clé pour comprendre ce qui a changé
depuis 2004.
Le pouvoir issu de la Révolution orange a été
incarné par Ioulia Timochenko, Premier Ministre à deux reprises, et
par Viktor Iouchtchenko qui a été président. Or ils ont discrédité
leur projet de différentes manières. Viktor Iouchtchenko s’est
révélé être un homme très faible, velléitaire, contradictoire,
qui a emmené l’Ukraine dans une confrontation extrêmement brutale
avec la Russie notamment avec son souhait de rentrer dans l’OTAN.
Et l’Ukraine l’a payé très cher. D’ailleurs, quand il s’est
représenté, il n’a fait que 2 % ou 3 % des voix, le
peuple lui faisant payer son bilan. Ioulia Timochenko a connu un
destin un peu différent. Elle a été Premier Ministre de Viktor
Iouchtchenko à deux reprises juste après la Révolution orange et
juste avant les présidentielles. Son bilan économique a été
mauvais, quoi qu’en pensent les médias occidentaux, du point de
vue de l’éthique démocratique, avec des réflexes qui ne sont pas
forcément très libéraux. On a aujourd’hui beaucoup de sympathie
pour elle à juste titre puisque manifestement elle est victime d’une
justice sélective, ciblée, pour ne pas dire plus, du pouvoir
ukrainien, incarcérée pour des malversations financières liées au
contrat gazier avec la Russie de 2009.
Evidemment, il est tentant
de comparer la situation d’aujourd’hui avec celle de 2004, avec
d’un côté un méchant pouvoir dictatorial pro-russe et corrompu,
et de l’autre côté les gentils pro-européens. Or cela est
beaucoup plus complexe en réalité.
L’un des phénomènes les
plus marquants de ces dernières années est la corruption dans
l’entourage direct, pour ne pas dire dans la famille du président
Ianoukovitch qui parasite l’économie, cela est indéniable. Mais
l’Ukraine n’est pas une dictature, le pouvoir est légitime, même
si ça peut être déplaisant. L’opposition ukrainienne y est
extrêmement composite. Il y a des gens sincèrement pro-européens,
démocrates et il y a des gens (dont j’ai parlé précédemment),
dont l’idéologie même devrait les discréditer a priori et
devrait conduire les médias occidentaux à être beaucoup plus
prudents sur l’évaluation de ce qui se joue en Ukraine. Il y a,
comme avec la Russie, une tentation à la simplification. Ce n’est
pas propre à l’Ukraine, c’est une tendance générale, on veut
faire court, on veut faire du sensationnel, on simplifie : il y
a le méchant Russe à côté de la gentille Europe.
Pourtant
l’Europe a commis plusieurs erreurs stratégiques. Elle a d’abord
fait preuve de naïveté en considérant que Viktor Ianoukovitch
considèrerait que l’intérêt de l’Ukraine serait de se
rapprocher de l’Europe sans tenir compte aucunement de l’économie
du pays et de la structure de son commerce extérieur (elle ne peut
absolument pas se couper du marché russe). La deuxième erreur était
de penser que l’on peut imaginer à Bruxelles une politique
européenne sans penser à la Russie. Or la logique du partenariat
oriental, qu’on le veuille ou non, est une logique de
« containment » de la Russie. Certains dirons que la
Russie n’a pas voulu participer au programme, or c’est parce que
la Russie ne se considère pas - à tort ou à raison – au même
niveau que la Géorgie ou la Moldavie qu’elle ne le fait pas. Tout
projet qui fera l’impasse sur une vraie vision de l’Europe allant
jusqu’à la Russie est à mon avis voué à l’échec ou en tout
cas provoquera des tensions. Aujourd’hui, c’est en Ukraine, cela
a été en Géorgie autour du projet d’intégrer l’OTAN il y a
cinq ans, cela peut être demain en Moldavie. Il ne s’agit pas de
donner un droit de véto à la Russie, ce n’est pas le propos. Mais
imaginer l’avenir du continent européen sans réfléchir à la
Russie, en faisant comme si elle n’existait pas est une vision
aveugle et dangereuse non pas pour nous, mais en l’occurrence pour
l’Ukraine. Ce n’est pas un service à rendre à Kiev que de
raisonner dans ces termes.
Encore une fois, il faut rappeler que l’Ukraine est un pays très
divisé, linguistiquement, religieusement, historiquement. C’est un
pays très fragile, où l’opposition - pas uniquement Est / Ouest -
est difficilement surmontable, à court terme en tout cas. On voit
que cette crise fait ressurgir ces clivages qui sont extrêmement
dangereux pour l’unité du pays. Ce qui est très préoccupant,
c’est qu’à chaque grande crise - c’était vrai pendant la
Révolution orange, c’est vrai aujourd’hui -, on a
l’impression que l’existence même du pays se joue. Et on voit
ressurgir les scénarios de partition. Si je ne crois pas en ces
derniers, il est néanmoins très inquiétant de voir que vingt ans
après l’indépendance il n’y a pas de consensus en Ukraine sur
des questions fondamentales que ce soit sur la politique étrangère,
sur l’identité nationale, ou encore sur la lecture du passé (du
20e siècle en particulier). Tout cela est encore en formation ;
l’état d’esprit des Ukrainiens est très partagé.
Il y a un
point d’accord cependant : le pouvoir est largement
inefficace, corrompu, bien que légitime puisqu’élu par les urnes
au suffrage universel et sans fraude, dixit l’OSCE et l’UE. La
qualité des élites ukrainiennes est assez basse, il y existe un
vrai problème d’encadrement, de gestion, d’absence de vision
stratégique. On peut objecter que l’Ukraine n’a pas le monopole
de ce type de problèmes, mais c’est particulièrement dramatique
pour ce pays au vu des défis qu’il doit relever. Il y a un
désenchantement très largement partagé en Ukraine avec dans
l’Ouest du pays et au sein de la capitale, une forme de rancœur
qui peut prendre des formes plus violentes contre le pouvoir qu’elle
considère comme illégitime, soumise au Kremlin, etc. Il y a
aujourd’hui une radicalisation de l’opposition qui est aussi
inquiétante et qui nourrit une répression de plus en plus forte du
côté du pouvoir. Et malheureusement, les acteurs extérieurs, tant
la Russie que l’UE, ne jouent pas dans le sens de l’apaisement.
Je suis très frappé de voir le silence, voire une certaine forme de
complaisance - en apparence en tout cas -, des Européens par
rapport à ce qui se passe à Kiev. Certains dans l’opposition
ukrainienne perçoivent cela comme un encouragement à la violence et
donc à un changement de régime par la violence. Le Kremlin, de son
côté, ne fait rien non plus pour apaiser les choses. Ce qui est à
craindre, c’est que l’Ukraine en tant qu’État, et les
Ukrainiens en tant que peuple, ne soient une nouvelle fois dans leur
histoire victimes de jeux extérieurs.
Source : http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article8972
Le blog d'Arnaud Dubien sur l'Observatoire franco-russe
Croatie : 650.000 signatures pour réduire les droits des minorités
Quelque 650 000 Croates ont signé une pétition, à la demande d'anciens combattants de Vukovar, un nombre suffisant pour réclamer la convocation d'un référendum visant à réduire les droits des minorités, notamment des Serbes, ont annoncé vendredi les organisateurs.
"Nous avons collecté 650 000 signatures", ce qui est suffisant pour réclamer l'organisation d'un référendum, a déclaré Dragutin Glasnovic, un représentant d'un groupe d'organisations, regroupant aussi des victimes de guerre et d'anciens réfugiés croates. Aux termes de cette initiative, une minorité pourra utiliser officiellement sa langue maternelle et son alphabet seulement dans les régions où elle représente au moins 50% de la population.
La loi actuelle prévoit l'utilisation de la langue et de l'alphabet d'une minorité dans les localités où celle-ci représente un tiers de la population, ce qui est le cas pour les Serbes à Vukovar, où ils atteignent 35% des 28 000 habitants. Pour réclamer l'organisation d'un référendum, une initiative doit réunir les signatures d'au moins 10% de l'électorat, soit quelque 400 000 signatures.
L'initiative vise surtout à empêcher l'utilisation de l'alphabet cyrillique à Vukovar, ville quasiment rasée par les forces serbes durant le conflit croato-serbe (1991-95).
Les organisateurs comptent apporter officiellement mercredi les signatures au Parlement mais le gouvernement croate qui a adhéré en juillet à l'Union européenne a déjà prévenu qu'il allait empêcher l'organisation du référendum par une révision de la Constitution. "Tant que je suis Premier ministre, ce référendum ne passera pas", a récemment déclaré le Premier ministre croate Zoran Milanovic.
Source : rtbf.be, le 6 décembre 2013.
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