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Auteur: Balkanikum
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Créé le: 14-08-2008
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Rassemblement de soutien au centre "Culture Exchange" à Novi Sad, un lieu menacé de fermeture
Source : http://cultureexchangeblog.wordpress.com/
Rappelons que l'année dernière à Novi Sad c'est un autre centre autonome, le "Centre Social", qui avait été évacué de force par la police.
Manifestation des femmes en noir de Serbie contre Dominique Strauss-Kahn
L'organisation des Femmes en noir a organisé à Belgrade une manifestation contre la nomination de Dominique Strauss-Kahn au poste de conseiller du gouvernement serbe.
Sur le Courrier des Balkans : La Serbie a-t-elle besoin de DSK et pour quoi faire?
Mais qui dérangent donc les activistes du centre Culture Exchange à Novi Sad ?
"Culture Exchange" a ouvert ses portes à Novi Sad en 2012. Le local sert de rassemblement aux jeunes lors de petits concerts, ateliers, cours de langue et projections de films. Il dispose également d'une "Cuisine pour vélos", plus exactement d'un atelier pour la réparation et le recyclage de vieux vélos.
Le personnel et les propriétaires du café doivent faire face depuis plusieurs mois à des pressions et à des actes de vandalisme. Ouvert par deux familles originaires de différents coins du monde, le local est au fil du temps devenu un endroit prisé des jeunes de Novi Sad.
La dernière attaque contre "Culture Exchange" remonte à juin de cette année lorsque qu'une vitre a été brisée. Le café a été pris pour cible après la publication d'un article d'un journaliste de Novi Sad, Danilo Redžepović, dans lequel les propriétaires du local sont accusés d'être liés à une secte. Une organisation à ce jour inconnue répondant au nom de "Jeunesse de Serbie" ("Omladina Srbije"), est apparue sur un site internet et depuis lors les fondateurs du club sont l'objet de menaces quotidiennes.
Désormais Simon Wilson (31 ans, ressortissant des Etats-Unis) et son épouse Evdoxia Seitanidou (32 ans, ressortissante grecque) sont sommés de quitter le territoire serbe dans les 30 jours et ils seront interdits de séjour pour la durée d'un an.
La famille a trois enfants dont l'un fréquente l'école de Novi Sad.
Simon et sa femme ont publié sur une page Facebook un mot d'explication (en anglais) :
Extrait : J'ai voyagé dans à peu près 30/40 pays à travers le monde et vécu dans au moins une dizaine mais jamais je n'ai connu la corruption et l'intolérance que j'ai connues ici ces derniers mois. Nous vivons une époque troublée en Serbie et il appartient à chacun de se battre tous les jours pour ses droits ou au contraire de se soumettre au fascisme et à l'intolérance. Récemment un professeur, mari et père de famille a été brutalement passé à tabac dans notre ville par un groupe de jeunes homophobes. Il existe actuellement à Novi Sad une tendance à aller dans une très mauvaise direction, sur une piste fort obscure. Veuillez faire passer le mot et vous battre à nos côtés pour que Novi Sad demeure l'endroit libre et tolérant auquel nous aspirons du fond du coeur. Nous saluons et apprécions toutes les personnes parmi la police et les médias qui luttent pour faire de leur communauté un endroit libre et merveilleux pour vivre.
***
Hello
my name is Simon Wilson Philipino/American age 31, I’m a proud member
of the Novi Sad community for over 3 years now, a business owner, a
volunteer, artist & designer. I’m married to Evdoxia Seitanidou
(Greek age 32) now for 8 years & we have 3 children Nathaniel age 6, William age 4 & Juliet age 2.
My wife and I are some of the founders of the Culture Exchange, a
cultural center & Bike Kitchen here in Novi Sad. The Culture
Exchange has been very active in the community offering a free Bike
Kitchen, free workshops on bikes, art, crafts, sewing etc. free language
courses in Serbian, Hungarian, Italian, Spanish, German & English.
We are also a venue for live music supporting many local artists. The
concept of culture exchange is to create a community space geared
towards social work that can run by itself without the need for
government grants or other such support. So far the concept has worked
well due to help from many volunteers & in the first year has
reached a level of sustainability.
I’m writing this now as a
member of the Novi Sad community which I believe has a wonderful, rich
history of tolerance, openness & multiculturalism. I, my wife &
children would love to see this continue & we hope to live in Novi
Sad for many years to come as we continue to work to make this city a
better place to live in.
The problem is now, for whatever
reason, we have been targeted by factions in Novi Sad who are less open
minded than most, who want to keep Serbia in the dark ages, through
fear, xenophobia, homophobia, racism, fascism & the like. We have
been accused of the most random & ridiculous things, & have
received threats on our person & our lives. Despite complete
transparency & openness in our dealings with the authorities &
besides being a tax paying citizen of Novi Sad, with one of my kids
going to public school here we have been given till the end of October
to leave the country. With everyone from the police to our lawyers lying
to us & bullying us, changing their story every day & trying
their utmost to force us out of the country.
I have dedicated
the last 4 years of my life towards Serbia & Novi Sad, living on
next to nothing & working for free to help the peoples of Novi Sad.
My business pays taxes & is a local Serbian business with a goal
towards export creating a stronger Serbian economy & keeping the
money local. I have fought with foreign companies & media to improve
the Serbian name in the eyes of the west, defending Serbia at every
opportunity.
I have traveled around the world to some 30-40
countries & lived in at least 10 & I have never previously
experienced the corruption & intolerance that I have experienced
here now in the last few months. We live in a troubling time in Serbia
& the choice is yours every day to fight for your rights or to
submit to fascism & intolerance. Recently a professor, husband &
father was brutally beaten in our city by a group of homophobic youth.
There is presently a trend in Novi Sad heading in a very bad direction,
down a very dark path. Please spread the word & fight with us to
keep Novi Sad the free & tolerant place we all hope in our hearts
she is. We salute & appreciate any & all people in the police
& media who are fighting to make their community a free &
wonderful place to live.
“The only thing necessary for the triumph of evil is that good men should do nothing.”
Sources :
***
L'organisation Marks21 relaie l'information sur sa page Facebook, en l'accompagnant du texte suivant :
Après avoir été salie par la presse de caniveau, après les menaces et les agressions physiques, c'est maintenant aux autorités de s'en prendre à l'équipe de "Culture Exchange". "Culture Exchange" est un café qui nous a toujours grand ouvert ses portes et dans lequel nous avons organisé la projection de plusieurs films anti-impérialistes accompagnés de débats. Jamais on ne nous a demandé de payer un tribut en échange, on ne nous pas davantage reproché d'être venus à Novi Sad en bus plutôt qu'en vélo. Les poursuites engagées contre "Culture Exchange" ne relèvent pas d'une "guerre contre les sectes" mais font bel et bien partie des tentatives de la part des autorités afin de museler toute initiative indépendante et de fermer tout espace où l'on peut entendre une parole critique.
Solidarité avec "Culture Exchange" !
A la veille d'une Gay Pride à Podgorica
Le ministère de la Justice du Monténégro a reçu une demande pour organiser une Gay Pride à Podgorica le 20 octobre, et non le 27 octobre, comme il avait été annoncé auparavant. Il appartient maintenant aux autorités policières de considérer tous les aspects de cet événement, a indiqué le ministre de la Justice Duško Marković, en précisant qu'il s'agissait d'une manifestation d'une durée de trois jours.
"Je pense que nous aurons la capacité démocratique [de faire en sorte] que cet événement se déroule dans la compréhension et la tolérance", a déclaré Marković. Il s'est dit peiné que la Gay Pride n'ait pas eu lieu le week-end dernier à Belgrade, mais il a estimé que les autorités compétentes de Serbie disposaient des informations adéquates et fiables quant à la décision d'interdire cet événement.
"L'important est de défendre les vies et je pense que cette décision est fondée sur des faits valides", a-t-il déclaré. Il s'est dit persuadé que le Monténégro "de la meilleure manière, petit à petit, fait en sorte que personne ne vivra dans la crainte ni ne sera invisible à cause de sa différence".
"Je ne pense pas que nous ayons atteint ce stade, l'important est de savoir ce que nous voulons réaliser et comment y arriver. Le temps, la patience et la compréhension nous sont nécessaires", estime le ministre.
Il a évoqué la première gay pride organisée cet été à Budva, lorsque se sont produits des incidents, en affirmant que cette manifestation a démontré que la communauté LGBT au Monténégro a le courage d'exprimer son orientation, de son côté l'état dispose de la volonté politique et de la capacité institutionnelle, en revanche "la société a un faible niveau de tolérance envers les personnes d'une autre orientation sexuelle".
[...]
Source : e-novine.com, le 1er octobre 2013.
La Slovénie et la Croatie en tête en ce qui concerne le pourcentage des quotas attribués à chaque pays pour la récolte de signatures en faveur de l'Initiative citoyenne européenne pour le revenu de base
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