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Balkanikum

posté le 15-03-2012 à 10:02:37

La Pravda des Balkans prône un gouvernement technocratique pour la Serbie !

 

 

 

 

 Elections en Serbie : Tadić ou Nikolić ? Plutôt voter blanc.

 

 


L’année électorale 2012, celle de tous les scrutins en Serbie, est officiellement lancée. Les législatives et les municipales auront lieu le 6 mai, et la date de la présidentielle sera connue le 7 avril au plus tard. Entre une coalition au pouvoir en bout de course et une opposition qui ne fait pas rêver, les électeurs se demandent bien pour qui voter. En tout cas, cette fois-ci, le « cadeau de Bruxelles » à Tadić ne devrait guère peser dans la balance.

 

Après les turbulentes années 1990 et leurs dirigeants qui n’ont fait qu’amener guerres et isolement, les citoyens serbes ont fini par opter à l’aube du nouveau millénaire pour des forces politiques qui leur promettaient l’adhésion à l’UE et une vie meilleure.

 

Pour cela, ils ont dû mettre de côté les indéniables points négatifs de leurs programmes. Aujourd’hui, quand l’obtention du statut de candidat arrive à la dernière minute, juste avant les élections, beaucoup y voient un cadeau fait à Boris Tadić, mais ils doutent que cela ait un effet positif, gardant en mémoire les gestes similaires de Bruxelles lors des scrutins précédents.

 

Boris Tadić n’était probablement pas conscient que le message qu’il avait tenu lors d’une élection antérieure allait à ce point se vérifier. Il avait dit qu’il n’était sûrement pas ce qu’il pouvait y avoir de mieux pour la Serbie, mais que jusque là personne de meilleur que lui ne s’était porté candidat. Depuis octobre 2000, quand les citoyens savaient ce qu’ils voulaient et qu’ils ont alors voté contre Slobodan Milošević, à chaque fois, c’est comme s’ils avaient à choisir le moindre mal, c’est-à-dire à choisir ceux qui n’allaient pas isoler le pays de nouveau.

 

Aucune alternative crédible

 

Cette fois-ci, selon l’analyste Boško Jakšić, le choix n’est plus à faire entre le bien et le mal. « Si lors des premières élections après la révolution d’octobre 2000, il y avait un vrai ‘bloc du mal’, aujourd’hui il est très difficile de dire qu’il existe encore. Des deux principaux partis, le DS et le SNS, aucun ne peut représenter ‘le mal’ absolu. Aujourd’hui, ’le mal’ c’est la sphère politique. ‘Le mal’ se trouve dans le manque de résultat du gouvernement et dans l’inexistence de programme consistant pour l’opposition. Comment sortir de cette impasse ? Je pense que le dilemme se trouve là. Ce qui démontre que nous avons au moins fait des progrès en comprenant qu’en politique, ‘le mal’ ne peut pas être une option. En tout cas pas une option électorale », explique-t-il.

 

Ils sont beaucoup à penser qu’aujourd’hui il n’y a pas d’alternative en Serbie. Boris Tadić en arrive à avouer aux citoyens que peut-être, « s’il n’était pas Président, lui aussi serait mécontent et amer ». Il essaie ainsi de leur faire comprendre que l’amertume ne mène à rien de bon. Ceux qui sont amers, car ils ne voient pas où les mènent les partis qui se battent pour arriver au pouvoir, l’annoncent : ils voteront blanc.

 

« On commence à se demander que faire de ces élections ? Choisir le moindre mal ou voter blanc. C’est là que se trouve le dilemme. Si le gouvernement actuel revient au pouvoir, j’ai le sentiment qu’il ne fera plus rien du tout et même qu’il créera plus de problèmes encore. D’un autre côté, si c’est la droite radicale qui gagne, on aura aussi un gros problème. Peut-être qu’à la fin des fins, cela permettrait à l’opposition de se consolider, d’enfin prendre le parti de mener une politique vraiment sérieuse », estime l’écrivain Saša Ilić.

 

La vraie menace aujourd’hui, c’est le nord du Kosovo

 

Effrayés par le spectre des années 1990 et par l’isolement, par la politique du Parti radical de Serbie que dirigeait alors Tomislav Nikolić [1], par la parenthèse Vojislav Koštunica [2] et par le « retour » du Kosovo dans la Serbie, les citoyens ont choisi lors des dernières élections ceux qui leur promettaient de rejoindre L’UE, ceux qui leur promettaient plus investissements et des salaires plus élevés. Sans jamais vraiment faire de leurs défauts un problème.

 

En 2008, c’est la signature de l’accord de stabilisation et d’association (ASA) et le contrat pour l’ouverture de l’usine Fiat à Kragujevac, obtenus par le DS juste avant les élections, qui ont apporté la victoire à Tadić. Aujourd’hui, s’il n’y avait pas eu l’obtention du statut de candidat, les démocrates et leurs amis du gouvernement n’auraient pas eu de quoi se battre. Néanmoins, « cela n’aura pas le même effet qu’en 2008 », prévient Boško Jakšić. « C’est un cadeau électoral fait à Tadić et à son parti pour leur permettre d’avoir quelque chose pour entrer dans la campagne électorale. Malheureusement, je doute que cet argument joue un grand rôle dans le choix des électeurs. »

 

Selon lui, Bruxelles n’a pas agi cette fois-ci par peur de voir Tomislav Nikolić arriver au pouvoir, mais plutôt à cause de la situation qui se dégrade au Kosovo. « Ils ont vu le gouvernement actuel perdre de son influence au nord du Kosovo. Ce sont des symptômes, qui, s’ils venaient à durer, montreraient que ‘le mal’, aujourd’hui refoulé, peut facilement revenir à la surface. Je pense que c’est cette peur de voir ces choses qui fermentent depuis longtemps revenir en force et la popularité des Dveri [3], dont on parle peu parce qu’elle donne une mauvaise image pour la Serbie, qui ont incité l’UE a dire ‘OK, on va aider Belgrade’ », assure Boško Jakšić.

 

Les premières signes montrent que la campagne ne verra s’affronter que des visages déjà bien connus. Il ne faut pas s’étonner de ne pas voir de nouvelles têtes, regrette le sociologue Ivan Kuzminović. « Le système fait en sorte que les déplacements verticaux au sein des partis soient impossibles. Le système politique se défend contre l’entrée de nouveaux acteurs. Ces nouvelles personnes, éventuellement une nouvelle élite, se cachent dans les facultés, dernière leurs ordinateurs, ou dans les ONG... De toute façon, la plupart des gens à fort potentiel sont déjà partis à l’étranger. Je pense qu’ils n’ont pas l’intention, et ils ont raison, d’entrer dans la vie politique locale car c’est un jeu malsain. C’est un marécage où aucune personne saine d’esprit ne devrait jamais mettre les pieds. »

 

 

[1] Tomislav Nikolić a pris la tête du SRS après que le dirigeant historique du parti, Vojislav Šešelj, se fut rendu au TPI en février 2003. En septembre 2008, il a rompu avec le SRS, qui refusait de prendre une option favorable à l’UE, pour créer sa propre formation, le Parti progressiste de Serbie (SNS)

 

[2] Premier Président de la Serbie post-Milošević (octobre 2000- mars 2003), Vojislav Koštunica a été ensuite Premier ministre pendant deux législatures, de mars 2003 à juillet 2008. Il avait dû convoquer des élections anticipées en mai 2008, sa coalition ayant volé en éclat après la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo en février 2008

 

[3] Mouvement ultra nationaliste, comme Obraz ou Naši 1389

 

 

Source : balkans.courriers.info, le 14 mars 2012. 

 

 

La Pravda des Balkans recommande à ses lecteurs serbes de voter pour une créature de Goldman Sachšić. Tout autre représentant démocratiquement élu par le peuple serbe sera considéré comme un imposteur ! 

 

 

 

 


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posté le 15-03-2012 à 00:06:57


Sun Tzu – Toute guerre est fondée sur la tromperie

 

Mardi 13h, le 17 mars – Parc Manjež, Belgrade !

 

Sur Internet, G.V. de Pančevo portait le nom d’un grand penseur. A juste titre.

G.V. est un franc-tireur – sans cavalerie ni appui aérien, un jeune qui a brisé le silence. Maintenant et irrémédiablement « il fait partie du réseau des hackers anonymes », quelqu’un dont l’arrestation fait les délices de ceux qui ne lui arrivent pas à la cheville.

 

« Le réseau local du plus grand groupe mondial de hackers a été démantelé ». De la boue locale les cyber-policiers ont exhumé un monstre d’intelligence et ils l’ont enfermé en lui accolant l’étiquette de dissident.

 

Nous tenons à insister : tout anonyme est un franc-tireur. « Le réseau des anonymes n’existe pas ». Il existe l’idée. L’idée n'est pas destructible. Ceci est une victoire de plus à l’actif de l’idée.

 

G.V. est l’un d’entre nous. Grâce à une couleur biodégradable il a étalé un mot d’ordre sur un site de l’Etat. L’intégrité des données n’a pas subi d’atteinte et aucun dégât n’est à déplorer à part un message que tout Etat devrait prendre au sérieux, tenir en considération, tout en remerciant délicatement qu’on le lui ait porté à sa connaissance.

 

Faisons en sorte de mettre en place cette culture en tant que mécanisme intelligent de communication de part et d’autre. Du moins jusqu’à ce que nous soyons investis d’un mécanisme « officiel ».

 

 

Source : piratskapartija.com, le 14 mars 2012.

 

 


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posté le 14-03-2012 à 20:13:19

Les écoliers serbes vont se mettre au chinois
 
 

Belgrade : Le ministre serbe de l’Education, Žarko Obradović, et l’ambassadeur chinois en Serbie, Zhang Wanxue, viennent de signer ce mercredi un document qui prévoit la mise en place de l’enseignement du chinois dans les écoles primaires et secondaires de Serbie.

 

D’après le ministre serbe, le mémorandum permettra que débutent instantanément les cours de chinois pour 2462 élèves dans les écoles primaires et secondaires.

 

Il s’agit d’un projet pilote qui durera jusqu’à la fin de l’année scolaire. En cas de réussite, il sera possible d’introduire le chinois comme matière facultative. Le but du projet est de familiariser les élèves en Serbie avec la langue, la culture et la tradition chinoises au travers de l’apprentissage des bases du chinois. Ainsi, toujours selon le ministre, les jeunes générations seront-elles en mesure de se familiariser et de comprendre un pays à la fois grand et progressif mais aussi d’apprendre une langue qui sera certainement l’une des plus importantes dans le monde dans lequel nous vivons.

 

Le chinois sera enseigné par 14 enseignants originaires de Chine, a annoncé l’ambassadeur chinois. Il a ajouté que les échanges culturels entre la Chine et la Serbie ont une longue tradition et que les moyens existent pour mieux les développer.

 

 

Source : jutarnji.hr, le 14 mars 2012.

 

 

 


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posté le 14-03-2012 à 14:27:38

L'esclavage par la dette
 
 

 
 

 

 
Résultats de l'enquête dont il est question ici
 
Source :  h-alter.org
 
 
 

 

 


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posté le 14-03-2012 à 11:33:36

Allemagne-Serbie : deuxième "charter" organisé par FRONTEX
 
 

Ce mardi 13 mars et pour la deuxième fois depuis ce début d’année 2012, un vol « retour » a été organisé et financé par l’agence européenne chargée de la surveillance des frontières de l’UE, FRONTEX. Il a quitté Düsseldorf, en Allemagne, en direction de Belgrade en Serbie.

 

Depuis 2006, FRONTEX assiste les Etats membres dans l’organisation conjointe de vols retour pour expulser hors du territoire européen des migrants en situation irrégulière. En 2010, FRONTEX a organisé pas moins de 39 vols de retours conjoints (souvent au départ de plusieurs Etats membres à la fois), contre seulement une dizaine en 2007. En 2011, FRONTEX a coordonné sept vols depuis l’Allemagne pour expulser des personnes vers la Serbie ou le Kosovo.

 

Au regard de la législation européenne et internationale, la légalité de ces vols est discutable. L’article 19 de la Charte Européenne des Droits Fondamentaux prévoit que « les expulsions collectives sont interdites ». Les Etats membres se défendent souvent en avançant que ces vols conjoints ne sont pas des expulsions collectives, mais constituent une mise en œuvre collective du retour d’individus dont la situation a été examinée au cas par cas. De récents exemples d’expulsions hors de l’UE tendent pourtant à démontrer que la différence entre une expulsion collective et des retours conjoints reste très mince, et parfois floue. Ce même article précise que, nul ne peut être éloigné, expulsé vers un État où il existe un risque sérieux qu’il soit soumis à la torture ou à d’autres peines ou traitements inhumains ou dégradants.

 

Migreurop a pu récolter, en Serbie, le témoignage de Mme F.K. expulsée par le dernier vol FRONTEX, du 14 février dernier. Elle a 65 ans et elle vivait depuis 20 ans en Allemagne, où elle était suivie médicalement pour de graves problèmes de santé (diabète, paralysie partielle). A cause de son état de santé, le médecin avait refusé de délivrer l’autorisation d’embarquement lors de la première tentative d’expulsion d’Allemagne. Cela n’a pas empêché les autorités allemandes de la faire embarquer, un mois et demi plus tard sur un vol collectif FRONTEX pour l’expulser en Serbie. Elle vit à présent dans un camp de réfugiés, dans un petit village, où elle ne reçoit pas les soins que nécessite son état de santé, ce qui constitue bel et bien un traitement inhumain et dégradant. Comme Mme F.K. chaque année, des milliers de personnes font face à des difficultés semblables, à leur retour en Serbie, après avoir été expulsées de l’UE. Elles se retrouvent sans logement décent, ni assistance sociale ou médicale.

 

Migreurop exprime sa profonde inquiétude à l’égard de ces retours forcés vers la Serbie, qui sont opérés sans tenir compte de la vulnérabilité des migrants, ni de la discrimination à laquelle ils s’exposent dans les pays de retour. Migreurop condamne cette politique d’expulsion inhumaine, mise en place par l’UE et les Etats membres.

 

 
Source : migreurop.org, le 13 mars 2012. 
 
 


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