Les croates diplômés se tournent de plus en plus vers l’UE, le Qatar et Dubaï pour trouver du travail
D’après les données du portail MojPosao.net, les pays de prédilection dans l’UE sont l’Autriche et l’Allemagne tandis que les professions les plus recherchées sont celles de programmateur, d’ingénieur et d’électricien.
Dans la majorité des petites annonces on demande des employés avec de hautes qualifications professionnelles, les premières conditions étant celles d’une expérience de travail préalable ainsi que la connaissance de langues étrangères, l’anglais ou l’allemand.
En moyenne les employeurs étrangers attendent du travailleur croate qu’il ait trois années et huit mois d’expérience de travail. Au cours de l’année 2011, le nombre de petites annonces pour un travail à l’étranger a augmenté d’un tiers par rapport à l’année 2010.
Source : business.hr, le 31 janvier 2012.
A la recherche d’un partenaire stratégique
Après que le Gouvernement serbe eut racheté à la société U.S. Steel l’aciérie de Smederevo, l’heure est à la recherche d’un partenaire stratégique. Bien que la crise complique la situation, l’économiste Božidar Cerović pense que le gouvernement a son idée et qu’il va rechercher ce partenaire dans des pays tels que l’Inde et la Chine.
Au terme de dix ans les Américains s’en vont de Smederevo mais l’acier continuera d’y être fabriqué, à la différence que ce sera sous le contrôle de l’Etat. Afin d’empêcher les licenciements de travailleurs, l’arrêt de la production et la perte de clients, le gouvernement serbe a repris l’Aciérie de Smederevo à la compagnie U.S. Steel, le contrat devant être signé mardi.
D’ici là U.S. Steel ne souhaite pas commenter la décision du gouvernement. Un mois plus tôt le groupe américain CMS avait posé les verrous sur l’aciérie croate de Sisak et un millier de travailleurs étaient restés sans travail. A l’époque le gouvernement croate n’avait pas réagi.
Les travailleurs disent qu’en cas de fermeture de l’aciérie de Smederevo, la ville mourra.
Mileta Gujaničić du syndicat des métallurgistes soutient que les travailleurs n’ont pas à s’inquiéter car quel que soit le nouvel arrivant il lui faudra respecter tout ce qui a été stipulé dans les conventions collectives.
L’Etat ne compte être propriétaire que temporairement. Dès la prise de contrôle, ce mardi, il se mettra à la recherche d’un partenaire stratégique.
« Il est bien difficile de dire quand et comment y parvenir. La première condition à cela est que la situation économique dans le monde s’améliore, que la demande de produits se renforce. Je suppose que le gouvernement a des idées, que les partenaires potentiels proviennent de pays qui sont en plein développement, la Chine ou l’Inde », a déclaré Božidar Cerović, professeur à la Faculté économique de Belgrade.
Tant qu’on n’aura pas trouvé un partenaire stratégique, l’opinion doutera que l’Etat soit en mesure d'assurer les moyens et de maintenir la production dans l’aciérie, là où les Américains en ont été incapables, eux pour qui les pertes annuelles avoisinaient les 100 millions d’euros.
Le Premier ministre Mirko Cvetković a déclaré que toutes les analyses ont montré que toute autre solution aurait été bien plus coûteuse pour l’Etat.
« Nous avons procédé à une analyse détaillée de ce que signifie 5.400 personnes mises à la porte, plus les problèmes concernant 20.000 autres, la baisse du taux de couverture export/import, de ce que signifie de manière générale le retrait d’un système complexe de la part d’une firme sérieuse », a déclaré Cvetković.
Le gouvernement pense qu’il disposera d’environ 100 millions de dollars en fonds de roulement une fois qu’il aura remboursé les fournisseurs et l’Etat.
Source : rts.rs, le 28 janvier 2012.
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