Les Croates ont manifesté pour Toto Vina
Serbie : « il vaudrait mieux annuler la Gay Pride de Belgrade »
Voilà ce qu’a déclaré le ministre serbe de l’Intérieur Ivica Dačić, estimant « trop fort » le prix payé par la police pour assurer la sécurité de la Parade des fiertés LGBT. En 2009, la Gay Pride, jugée trop risquée, avait finalement été annulée. En 2010, de très violents affrontements ont opposés les forces de l’ordre à des bandes de hooligans venus protester contre la marche.
Le ministre de l’Intérieur serbe Ivica Dačić a déclaré qu’il vaudrait mieux annuler la prochaine Gay Pride de Belgrade car la police a payé « le prix fort » pour la tenue de cet événement l’an dernier. « Pas seulement en termes financiers mais aussi en blessés. Beaucoup de policiers ont été blessés l’an dernier », a-t-il souligné.
Le ministre a ajouté que si la police agissait selon les normes de sécurité, la Gay Parade devrait être classée événement à hauts risques et qu’il réfléchissait à son interdiction.
« Ce n’est pas à la police de prendre cette décision, de dire si tel ou tel rassemblement peut avoir lieu ou non ». Pour Ivica Dačić c’est aux institutions étatiques et à la société de faire entendre leurs voix sur la parade.
Il s’est déclaré ne pas être surpris de voir les syndicats de policiers faire des déclarations sur la Gay Pride puisqu’il n’y avait pas de position officielle de la part du gouvernement.
Pour le ministre de l’Intérieur, la Gay Pride est un événement politique important pour l’État, qui av reçu une lettre de la Commission européenne et du Parlement européen disant qu’ils suivaient de très prés cet évènement.
Quand on lui a demandé de faire un commentaire sur la déclaration commune du Syndicat de la police serbe et du mouvement d’extrême droite Dveri, Ivica Dačić a demandé aux journalistes si Dveri était interdit avant d’ajouter que ce n’était pas le travail de la police d’interdire une organisation.
Source : balkans.courriers.info, le 24 septembre 2011.
Bienvenue dans l’UE ! On y parle le croate", se réjouit en Une le Večernji List. Pour le quotidien, la langue nationale est déjà largement parlée au sein de l’UE, alors que l’adhésion de la Croatie à l’Union est fixée au 1er juillet 2013. Pour preuve, le quotidien publie les photos de trois fonctionnaires européens – italiens – parlant le croate. Quelques jours après la publication, le 17 septembre, du projet d’accord d’adhésion de la Croatie, Večernji List part donc en campagne aux côtés du gouvernement de Jadranka Kosor pour contrer la vague d’eurosceptiscisme qui a accueilli le texte. A moins de deux mois des élections législatives, l’Union démocratique croate (HDZ) de Mme Kosor, donnée perdante dans les sondages, mise sur la perspective de l’adhésion à l’UE (l’accord doit être ratifié par le Parlement européen, début décembre, au moment où se déroule le scrutin) pour gagner des voix.
Il s’agit également de contrebalancer la crainte, suscitée par le projet d'accord, de perte d’identité et de contrôle sur les affaires de l’Etat : "Le prix du pain, du lait, des médicaments et des livres vont certes augmenter, mais cela ne devrait pas nous détourner de l'UE, car la TVA change selon que l’on soit membre ou pas de l’UE", écrit le quotidien. Par ailleurs, ajoute-t-il, "Si l'UE exige que les étrangers qui cherchent du travail en Croatie bénéficient des mêmes droits que les Croates, tout en n’étant pas tenus d’en parler la langue [comme c’est le cas actuellement, notamment pour les postes à responsabilité], ce multilinguisme peut contribuer à la meilleure compétitivité des entreprises croates."
Source : presseurope.eu, le 23 septembre 2011.
En tout cas le personnel de l'ambassade de France à Zagreb semble parler le croate, si l'on en croit la page officielle.
Regus ouvre un espace d'affaires en Croatie
Après l'ouverture, en février dernier, d'un centre d'affaires à Belgrade, en Serbie, Regus, le spécialiste international des espaces de travail, continue de se développer dans les Balkans, avec l'annonce, le 21 septembre, de l'ouverture de son premier centre à Zagreb, en Croatie. C'est la demande croissante d'espaces de travail flexibles dans la région des Balkans qui a incité Regus à s'implanter en Croatie, un pays durement frappé par la crise financière mondiale, et dont l'économie devrait renouer avec la croissance en 2011.
Source : lemoci.com, le 23 septembre 2011.
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