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Dans le cadre de l'enquête portant sur le "soutirage" d'argent auquel ont été soumises certaines entreprises publiques, Ivo Sanader serait également accusé d'avoir illégalement récolté des fonds en faveur de l'Union démocratique croate (HDZ). Comme l'a confirmé la porte-parole du HDZ, la Premier ministre Jadranka Kosor a demandé aux institutions concernées de répondre si ce parti fait l'objet d'un enquête.


Selon le service public de radio-télévision (HRT), le Parquet s'est pour l'instant abstenu de tout commentaire.

Jadranka Kosor, présidente du HDZ, a adressé une lettre aux institutions compétentes de la République de Croatie dans laquelle elle leur demande de s'exprimer sur les allégations du journal Jutarnji list, qui dans son édition du soir du 21 juillet affirme que le HDZ fait l'objet d'une enquête.

"Ce que je peux dire c'est que dès avoir reçu la réponse nous la publierons sur la page internet de l'Union démocratique croate", a déclaré Sunčana Glavak, porte-parole du HDZ.

Ni le Parquet ni le le Bureau pour la prévention de la corruption et du crime organisé (USKOK), qui sont probablement les institutions censées avoir reçu la lettre de Jadranka Kosor, n'ont souhaité commenter la demande écrite qui leur a été adressée.

Il y a trois semaines la chef du gouvernement avait demandé de pouvoir rencontrer les responsables du Parquet au sujet du pot-de-vin présumé que l'ex Premier ministre Ivo Sanader aurait reçu de la part de l'entreprise hongroise MOL. La réunion n'a pas eu lieu et le Parquet a publiquement répondu que les enquêtes que mènent l'USKOK sont secrètes, raison pour laquelle "ni l'USKOK ni le Parquet ne sont en droit de livrer des informations ou des commentaires liés à leur déroulement".

Cela dit, même si le Procureur en chef pouvait répondre à Jadranka Kosor, il lui dirait probablement que le HDZ ne fait pas l'objet d'une enquête. Il n'en reste pas moins que l'USKOK depuis un certain temps n'exclut pas la possibilité de mettre en examen le HDZ en tant que personne morale en raison de donations illégales qui ont été perçues par ce parti au travers de l'ancienne chef comptable Branka Pavošević, écrit le journal Novi list.


Source : e-novine.com, le 22 juillet 2011.

La cour d'appel de Belgrade a annulé jeudi l'acquittement de 10 personnes inculpées de complicité pour avoir aidé l'ex-chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, à se cacher durant les années 2002-2006, rapporte la chaîne de télévision locale RTS.

Un tribunal de Belgrade avait prononcé le 10 décembre 2010 l'acquittement en faveur de ces personnes en raison d'un manque de preuves pour les uns et de la prescription des faits pour les autres.

Selon la cour d'appel, en graciant les complices de Ratko Mladic, le tribunal a "violé la justice pénale".

Ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, le général Ratko Mladic a été arrêté le 26 mai en Serbie après seize ans de cavale. Il est inculpé de crimes de guerre par le TPIY pour son rôle pendant la guerre intercommunautaire en Bosnie entre 1992 et 1995. Il est considéré comme le principal responsable du massacre de Srebrenica, qui a coûté la vie à 8.000 musulmans de Bosnie en 1995. Extradé à La Haye, Mladic a comparu pour la première fois devant la justice le 3 juin.


Source : fr.rian.ru, le 21 juillet 2011.

Video

 

Goran Hadžić remis à la justice internationale 

 

 

 

 

 

Génocide au Soudan

Le photographe et militant humanitaire slovène Tomo Križnar a distribué aux Nubas des dizaines de petites caméras et de l'équipement permettant de se connecter à l'internet par satellite, de façon à ce que les victimes de massacres puissent au moins envoyer des images sur les horreurs perpétrées sur place.

"Ceci est une des choses les plus repoussantes parmi tout ce qui se passe sur la planète : le régime du Soudan, outré par la sécession du Soudan du Sud, a choisi de se venger sur les Nubas du Darfour, qui après la séparation sont restés sur sa frontière sud (en empêchant ainsi une potentielle nouvelle sécession). Des bombardements aériens et terrestres réguliers font partie d'un génocide non déguisé."

L'organisation humanitaire slovène Hope a publié une série de vidéos et de documents photos, principalement l'oeuvre de Tomo Križnar, sur les souffrances vécues par les peuples du Soudan du Sud.

Le site personnel de Tomo Križnar

 

 

Source : h-alter.org, le 21 juillet 2011.