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Ce jeudi 26 mai des figures publiques de Bosnie-Herzégovine vont apporter leur appui à la campagne en faveur d'une collecte de signatures pour soutenir la mise sur pied de REKOM (la Commission régionale pour l'établissement des faits sur les crimes de guerre en ex-Yougoslavie). En face de la Flamme éternelle, à partir de 18h00, l'Initiative sera signée par Damir Imamović, Selma Spahić, Ermin Bravo et d'autres.

En compagnie de Nataša Kandić, directrice du Fonds pour le Droits humanitaire basé à Belgrade et l'une des personnalités à l'origine de l'Initiative en faveur de REKOM, ces personnes recueilleront des signatures soutenant la mise en place de REKOM et elles discuteront avec les citoyens à propos de l'Initiative. La campagne de collecte de signatures a commencé le 26 avril et depuis lors 250.000 signatures ont été recueillies.


Source : abrasmedia.info, le 26 mai 2011.

L'action antifasciste de Bosnie-Herzégovine se dit hautement préoccupée par le discours haineux et les menaces proférées par le mufti Mustafa Cerić, lors d'un rassemblement religieux à Blagaj, envers quiconque ne partage pas sa vision de la société et du système scolaire.

Aux côtés de nombreuses organisations et mouvements de Bosnie-Herzégovine nous avons condamné ce comportement parfaitement malséant des autorités religieuses, qui, au lieu de parler de solidarité et d'appeler à la paix et à la compréhension entre les gens, répandent la haine entre les communautés et brandissent la menace de la violence.

Et cela uniquement parce que le ministère de l'Education et de la science du Canton de Sarajevo a proposé que la notation de l'instruction religieuse ne fasse plus partie de la notation générale, rendant par là tous les enfants égaux devant la loi.

Rappelons que la Bosnie-Herzégovine est un Etat séculaire, du moins nominalement, ce qui n'empêche que des dizaines de millions sont alloués à tous les niveaux pour financer les trois organisations religieuses dominantes, lesquelles ne sont pas tenues de payer des impôts à la différence des associations de citoyens et des organisations humanitaires. La situation privilégiée dont bénéficient sur le dos du contribuable les trois groupes religieux dominants n'est pas tenable. Pourquoi les athées, les agnostiques et les groupes religieux minoritaires, entièrement discriminés dans la société bosno-herzégovinienne actuelle, devraient-ils les financer dans leurs activités par leur propre argent ? Parce qu'ils y sont contraints.

L'extraordinaire flot d'intolérance, qui a véritablement déferlé ces jours-ci, vient parfaitement contredire les arguments qui sont utilisés pour défendre le statut de l'instruction religieuse. On répète à l'envi que l'instruction religieuse inculque la morale et l'éthique chez les plus jeunes. Après vingt années de cours intensifs de morale et d'éthique, sous l'égide des trois communautés religieuses en Bosnie-Herzégovine, les résultats sont plus que décourageants : pauvreté et misère matérielle et spirituelle, criminalité et corruption généralisées, violence chez les adolescents, augmentation de toutes sortes de dépendances, ainsi que la crise profonde du système des valeurs. Peut-être est-il temps d'en tirer quelques conclusions ?

Nous estimons que les convictions religieuses relèvent du choix personnel des individus et qu'elles ne peuvent être imposées ou favorisées par les institutions publiques au regard d'autres convictions.

Cette intervention parmi d'autres du mufti Cerić, et pas seulement de lui, est la meilleure preuve que la société qu'ils revendiquent repose incontestablement sur la discrimination et le règne de la majorité sur la minorité.

Hostile à la domination des uns sur les autres, favorable à une société libre et ouverte,

l'Action antifasciste de Bosnie-Herzégovine


Source : antifabihac.wordpress.com, le 22 mai 2011.

Belgrade - L'entreprise publique serbe d'électricité Elektroprivreda Srbije (EPS) et RWE innogy (Allemagne) ont créé une entreprise commune pour la construction de cinq centrales hydro-électriques sur la rivière Velika Morava (centre de la Serbie), a rapporté mardi l'agence Beta.

Il s'agit d'un investissement d'une valeur de 352 millions d'euros, selon la même source.

La puissance totale des centrales hydro-électriques devraient atteindre 150 mégawatts.

RWE innogy détiendra 51% et EPS 49% des parts de cette entreprise commune.

Le début des travaux est prévu dans un an et demi, a indiqué le directeur général d'EPS, Dragomir Markovic, selon l'agence.

En juillet 2010, EPS avait créé une entreprise commune avec la compagnie italienne Seci Energia pour la construction de dix centrales hydro-électriques sur la rivière Ibar (sud de la Serbie).


Source : romandie.com, le 24 mai 2011.

T.B.F

 

 

The Beat Fleet, aussi connu par ses initiales T.B.F., est un groupe rock/rap originaire de Split en Croatie. Créé en 1990, ses membres sont Mladen Badovinac (chant, samples), Luka Barbić (chant, synthétiseur, samples), Aleksandar Antić (chant, samples), Ognjen Pavlović (guitare basse), Nikša Mandalinić (guitare électrique), Janko Novoselić (batterie). Ils ont sorti cinq albums.

The Beat Fleet est considéré comme l'un des groupes expérimentaux les plus novateurs en Croatie et dans le reste de la région. Ils sont principalement influencés par le reggae, le scène britannique du trip-hop, la musique électronique et expérimentale.

Discographie :

• Ping-Pong (Umjetnost zdravog đira) (1997, Croatia Records)
• Uskladimo toplomjere (2000, Menart Records)
• Maxon Universal (2004, Menart Records)
• Galerija Tutnplok (2007, Menart Records)
• Perpetuum Fritule (2010, Dallas Records - live album)

Mater (la Mère) est le dernier titre de T.B.F. Il est extrait de l'album "Pistaccio metallic", édité par le label Dallas Records. L'album prévu pour juin comprendra 11 chansons. Pour la première fois T.B.F. a produit lui-même l'ensemble de l'album, enregistré dans le studio RSL en Slovénie.