VEF Blog

Neven Spahija, l'entraîneur du Fenerbahçe Ülker et ancien sélectionneur de l'équipe nationale croate de basket-ball, pourrait être inculpé pour avoir maltraité des prisonniers de guerre et des civils dans la prison militaire de Šibenik en 1992-1993. D'après le journal Novi list, Spahija a témoigné devant le juge d'instruction du Tribunal de grande instance sur les crimes qui ont été commis à Kuline. Il pourrait tomber sous le coup de l'enquête et devenir l'un des inculpés.

La police militaire de Šibenik a réalisé un vaste dossier, et parmi les participants figure le nom de l'entraîneur croate à succès. Il est dit dans le rapport que Spahija a pris part au passage à tabac de prisonniers de guerre serbes provenant de Nos Kalik, qu'il est venu dans la prison militaire de Kuline sans y être habilité et que l'ancien policier militaire Rajko Žarić l'accuse directement d'avoir maltraité un prisonnier ayant pour nom de famille Zeljak.

Pour l'instant en raison des crimes commis à Šibenik ont déjà été arrêtés l'ancien chef du Service de contre espionnage militaire (SIS), Tvrtko Pašalić, l'ancien commandant du 73e Bataillon de la Police militaire, Željko Maglov, l'ancien commandant de la prison militaire de Kuline, Damir Boršić, et le policier militaire Milorad Pajić.





Trener Fenerbahcea i bivši hrvatski košarkaški izbornik Neven Spahija  mogao bi biti osumnjičen za mučenje ratnih zarobljenika i civila u šibenskom vojnom zatvoru 1992. i 1993. godina. Prema navodima Novog lista , Spahija je dao iskaz istražnom sucu Županijskog suda u Splitu o zločinima koji su počinjeni u Kulinama, a mogao bi biti i obuhvaćen istragom i postati jedan od osumnjičenika.

Šibenski su vojni policajci o slučaju napravili opsežnu dokumentaciju, a među sudionicima se našlo i ime uspješnog hrvatskog trenera. U izvješću se spominje da je Spahija sudjelovao u premlaćivanju srpskih ratnih zarobljenika iz Nos Kalika, da je dolazio u vojni zatvor Kuline iako za to nije imao ovlasti te ga bivši vojni policajac Rajko Žarić direktno proziva za zlostavljenje zarobljenika prezimena Zeljak.

Dosad su zbog zločina u Šibeniku već uhićeni bivši šef šibenskog SIS-a Tvrtko Pašalić, bivši zapovjednik 73 bojne Vojne policije Željko Maglov, bivši zapovjednik vojnog zatvora Kuline Damir Boršić te vojni policajac Milorad Pajić.


Source : jutarnji.hr, le 22 octobre 2010.

Zagreb - Le principal parti de l'opposition croate a engagé mercredi une procédure de motion de censure visant le Premier ministre Jadranka Kosor en raison d'une situation économique difficile dans le pays et de nombreuses affaires de corruption, a rapporté l'agence officielle Hina.

"Nous devons faire notre travail car le gouvernement a humilié ce pays. Nous traversons une agonie économique, morale et politique*et ne souhaitons pas en assumer la responsabilité", a déclaré le président du Parti social-démocrate (SDP), Zoran Milanovic.

Le SDP a recueilli les signatures de 58 élus ayant soutenu sa démarche, sur 153 que compte au total le Parlement croate, précise Hina.

Une initiative de motion de censure nécessite le soutien d'un cinquième des députés pour être approuvée.

Un débat au Parlement, suivi d'un vote, devraient avoir lieu dans un délai de 30 jours.

Des analystes locaux estiment toutefois que l'opposition ne parviendra pas à attirer dans son camp un nombre suffisant d'élus pour évincer Mme Kosor. Il faudrait pour cela que la motion de censure obtienne plus de la moitié des votes des députés.

Sa formation politique, l'Union démocratique croate (HDZ, conservateurs pro-européens) dispose de 66 sièges au Parlement à elle seule, auxquels s'ajoutent 16 élus issues des partis de coalition, soit 82 élus au total.

L'opposition accuse Mme Kosor notamment d'avoir échoué à améliorer la situation économique dans le pays.

Frappée par la crise économique mondiale, l'économie croate s'est contractée de 5,8% en 2009. La tendance négative s'est poursuivie en 2010, avec un recul du Produit intérieur brut (PIB) de 2,5% au premier trimestre sur un an et de 2,5% supplémentaires au second trimestre 2010. Le taux de chômage était de 16,4% en août.

Le gouvernement table sur un déficit budgétaire de 4,2% du PIB en 2010, soit environ 1,9 milliard d'euros.

L'initiative de l'opposition intervient alors que l'ex-Premier ministre croate, Ivo Sanader, qui a démissionné soudainement et quitté la vie politique en 2009, a été autorisé mercredi par une commission parlementaire à reprendre son siège.

Le Parlement doit maintenant se prononcer en séance plénière, a-t-on précisé de source parlementaire.

Mme Kosor a accusé M. Sanader, qui a été évincé du HDZ au début de l'année, de vouloir par son retour en politique renverser le gouvernement. Elle a estimé que cela nuirait à l'ambition du pays d'adhérer à l'UE à l'horizon 2012.


Source : romandie.com, le 20 octobre 2010.

 

* Ma note a été postée la veille de sa déclaration. C'est donc lui qui reprend mes propres termes et non pas l'inverse. Ce Milanović n'a jamais été très imaginatif, mais là pour le coup il m'a étonné.