Langues: bosniaque - croate - serbe - monténégrin
Du lundi 23 août 2010 au vendredi 27 août 2010
Adresse: Rue du Vautour, 2 - 1000 Bruxelles (CCA)
Prix: 25 euros pour le stage.
Participation aux ateliers de conversation sur l'heure du midi: gratuit.
Niveau débutant (aucune connaissance de la langue requise) – contenu du programme susceptible d'être modifié en fonction du niveau de connaissance des participants
Stage | 23/08/10 | 24/08 | 25/08 | 26/08 | 27/08 |
10h-11h15 | Cours de langue : conjugaison (passé, présent,futur) | Cours de langue : grammaire (accusatif, nominatif, locatif) | Cours de langue : vocabulaire et analyse d'un poème | Cours de langue : exercices oraux | Cours de langue : exercices écrits
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11h15-11h30 | Pause | Pause | Pause | Pause | Pause |
11h30-12h15 | Animation : géographie des Balkans | Animation: histoire des Balkans depuis 1914 | Animation : présentation de quelques artistes célèbres | Animation: divertissement des Balkans | Animation: cuisine des Balkans (et dégustation) |
Extra | |||||
12h30-13h30 | Atelier de conversation | Atelier de conversation | Atelier de conversation | Atelier de conversation | Atelier de conversation |
Ce stage est rendu possible grâce à l'aimable hospitalité du Centre Communautaire Anneessens.
Contact: info@gratiartis.be
Pour localiser la rue du Vautour sur une carte, cliquer sur ce lien.
La plaque commémorative dédiée aux victimes de l'Opération Tempête, qui a été apposée à la sortie nord de Knin le 5 août par les soins de l'ONG croate l'Initiative des jeunes pour les droits de la personne, a été enlevée vendredi par l'administration communale de Knin. C'est ce qu'a fait savoir pour le site e-novine Mario Mazić, le coordinateur de l'Initiative. Sur la plaque on pouvait lire: "Pour le 15ème anniversaire de l'Opération Tempête menée par l'Armée croate, le long de cette route empruntée par des milliers de réfugiés ont apposé cette plaque les citoyens de la République de Croatie, qui offrent aux victimes leurs excuses à défaut d'excuses des responsables".
"Nous avons appris que la plaque a été enlevée sur demande de la maire Josipa Rimac du HDZ [la Communauté démocratique croate, N.D.T.], parce qu'elle a été installée sans autorisation, et à présent nous allons demander qu'on nous la rende et nous l'offrirons aux associations de réfugiés et de victimes de [l'Opération] Tempête", a déclaré notre interlocuteur.
Il signale que l'Initiative a été informée de ce que la plaque, selon des explications non officielles, a été enlevée parce qu'elle a été installée sans permission, or cette organisation avait fait la demande d'une autorisation à plusieurs reprises mais sans recevoir la moindre réponse de la part des autorités communales.
"On n'a même pas essuyé une fin de non-recevoir, toutefois ce n'est pas la première fois que l'on communique de la sorte avec les autorités communales. Nous avions voulu apposer cette plaque précisément ce jour-là et c'est ce que nous avons fait, nous n'avions pas voulu attendre des mois jusqu'à ce qu'on recoive l'autorisation. Il faut lire comme message à cela qu'en Croatie, en particulier là où le HDZ mène la politique, en tant que parti qui a également mené la politique à l'époque de la guerre, ce pays a sa propre version de l'histoire et ne permettra pas qu'on s'y oppose. Cette année, par exemple, nous avons souvent pu entendre la Premier ministre Jadranka Kosor dire qu'elle ne permettra à personne de réviser l'histoire. Mais moi aussi si j'étais à sa place je craindrais fort que l'on ne révise l'histoire, surtout si quelqu'un le fait sur base des faits", nous a déclaré Mario Mazić.
Ce vendredi il a reçu de sérieuses menaces.
"Le secrétaire de l'organisation zagréboise du Pur parti croate du droit, connu pour ses opinions profascistes et oustachies, m'a envoyé un e-mail dans lequel il est écrit que nous sommes de la racaille yougo-tchetnike et partisane et que s'il a l'occasion de me croiser ça ira mal pour moi", a fait savoir Mazić.
Inicijativa obaveštena da je ploča, po nezvaničnim objašnjenjima, uklonjena zato što je postavljena bez dozvole, a ta organizacija je u više navrata tražila dozvolu i nije dobijala nikakav odgovor od gradskih vlasti
Spomen - ploču žrtvama Oluje koju je na severnom izlazu iz Knina 5. avgusta, na Dan pobede, postavila hrvatska Inicijativa mladih za ljudska prava, uklonila je u petak, kako je za e-novene saopštio Mario Mazić, koordinator Inicijative, kninska gradska administracija. Na ploči piše „O 15. obljetnici akcije HV-a "Oluja", uz ovu cestu kojom su prošle tisuće izbjeglica, ploču postavljaju građani RH koji nude žrtvama svoju ispriku u nedostatku isprike odgovornih“.
„Saznali smo da ploča uklonjena na zahtev gradonačelnice Josipe Rimac iz HDZ- a, zato što je postavljena (ploča) bez dozvole i sada ćemo tražiti da nam je vrate i poklonićemo je udrugama izbjeglica i žtava Oluje“, kaže naš sagovornik.
On ističe da je Inicijativa obaveštena o tome da je ploča, po nezvaničnim objašnjenjima, uklonjena zato što je postavljena bez dozvole, a ta organizacija je u više navrata tražila dozvolu i nije dobijala nikakav odgovor od gradskih vlasti.
„Nismo dobili čak ni odbijenicu, ali to nije prvi put da tako komuniciramo sa gradskim vlastima Knina. A htjeli smo da ploču postavimo baš na taj dan i to smo učinili, nismo htjeli čekati mesecima dok ne ishodimo dozvolu. Poruka je u tome da u Hrvatskoj, naročito tamo gde HDZ vodi politiku, kao stranka koja je vodila politiku i z vreme rata, ona ima svoju verziju povijesti i neće da ide protiv nje. Ove godine smo, recimo, često mogli čuti premijerku Jadranku Kosor da neće dozvoliti nikome da revidira povijest. I ja bih se na njenome mjestu strašno bojao revidiranja povijesti, posebno ako to netko radi na osnovu činjenica“ rekao nam je Mario Mazić.
Njemu su u petak upućene ozbiljne pretnje.
„Tajnik zagrebačke Hrvatske čiste stranke prava, poznate po profašističkim i ustaškim načelima poslao mi je poruku, mejl u kojem piše da smo mi jugočetničko - partizanski šljam“ i da, kada me sretne - neću se dobro provesti“, kaže Mazić
Source : e-novine.com, le 9 août 2010.
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