VEF Blog

Galerie de photos

 

Après avoir occupé la rue Varšavska à Zagreb pendant plusieurs semaines, afin d'empêcher la construction d'un passage contesté, les activistes et les manifestants ont vu se joindre à eux des artistes, des acteurs, des écrivains et autres gens du spectacle qui chaque jour dans la soirée et dans la nuit participent à un programme artistique et culturel. 

 

galerie de photos sur e-novine : Ainsi se défend la ville (Tako se brani grad)

Visas: la Commission propose la libéralisation pour les Bosniaques et les  Albanais

 

BRUXELLES - La Commission européenne a proposé jeudi que les Bosniaques et les Albanais puissent se rendre dans les pays de l'espace Schengen munis d'un passeport biométrique, sans qu'ils aient besoin d'un visa.

 

La commissaire européenne chargée des Affaires intérieures Cecilia Malmström a précisé toutefois, en faisant cette proposition, qu'elle était conditionnée au respect par Tirana et Sarajevo de trois exigences non encore satisfaites jusqu'ici, notamment la lutte contre la corruption et le crime organisé.

 

"Je sais toute l'importance qu'attachent les citoyens d'Albanie et de Bosnie-Herzégovine à la possibilité de se déplacer sans visa. L'octroi d'un régime de déplacement sans obligation de visa est une pierre angulaire de la politique d'intégration menée par l'Union européenne en faveur des Balkans occidentaux", a affirmé Mme Malmström en présentant à la presse la proposition de la Commission.

 

Il appartiendra aux Etats de l'UE et au Parlement européen de prendre la décision définitive sur cette question. Cela pourrait se faire cet automne, a indiqué Mme Malmström.

 

"Je suis certaine que les deux pays, forts des excellents résultats déjà atteints, seront en mesure de satisfaire aux critères restants dans les délais fixés, de manière à permettre au Parlement européen et au Conseil des ministres de l'UE de donner rapidement le feu vert définitif à cette proposition", a-t-elle dit.

 

"Cette liberté ira de pair avec une certaine responsabilité. J'encourage donc les autorités nationales d'Albanie et de Bosnie-Herzégovine à continuer à informer leurs citoyens de leurs droits et obligations découlant du régime de déplacement sans obligation de visa de courte durée", a-t-elle ajouté.

"Cette proposition de régime de déplacement sans obligation de visa revêt une importance de premier plan pour les citoyens des pays concernés puisqu'elle aura pour effet de les rapprocher de l'UE", a affirmé de son côté dans un communiqué le commissaire chargé de l'Elargissement, Stefan Füle.

"Le régime de déplacement sans obligation de visa contribuera à rendre la perspective européenne plus tangible", a-t-il estimé.

 

L'Albanie et la Bosnie sont toutes deux candidates à une adhésion à l'UE.

 

Les 27 avaient levé en décembre l'obligation de visas pour les ressortissants serbes, monténégrins et macédoniens dans la zone Schengen, une décision qui avait suscité une grande déception en Bosnie et en Albanie.

 

Concernant une éventuelle libéralisation des visas pour les Kosovars, Mme Malmström a indiqué que la Commission y travaillait.

 

La zone dite de Schengen comprend les pays de l'UE, sauf le Royaume-Uni et l'Irlande, plus la Norvège, la Suisse et l'Islande.

 

Source : romandie.com, le 27 mai 2010. 

Le TPIY doit cesser de demander l'arrestation de R. Mladic. Il est
temps d'exiger !

 

Souvenons-nous: le 11 juillet 1995, les troupes du général Ratko Mladic
prennent l'enclave de Srebrenica en Bosnie, pourtant zone de protection de
l'ONU. Les exécutions de masse commencent deux jours plus tard, et on
estime le nombre de victimes à près de 8.000 hommes et adolescents. En
décidant de tuer tous les hommes de Srebrenica en âge de combattre, les
forces bosno-serbes décident de rendre impossible la survie de la population
des Musulmans de Bosnie à Srebrenica. Les corps sont ensuite ensevelis dans différents charniers, ou détruits.
Deux juridictions internationales ont reconnu, depuis lors, l'existence d'un
génocide, aussi bien sur base des faits que sur base des intentions des
auteurs. Il s'agit des jugements rendus en 2001 par le TPYI dans l'affaire
Krstic, et en 2007 par la Cour Internationale de Justice.
Dès le 24 juillet 1995, le Tribunal Pénal de La Haye déposait sa première
accusation contre Ratko Mladic. Depuis lors, il court toujours.

Comme on pouvait s'y attendre, la question du génocide commis à Srebrenica
continuera de passer sur le devant de la scène médiatique et politique en Serbie. Et pour cause : dénégations, rumeurs infondées et mensonges continuent d'avoir cours dans différents milieux. Et pour cause : parmi deux fugitifs figure le nom de Ratko Mladic, encore présenté comme un héros dans ces mêmes milieux nationalistes. Le mot «génocide» ? Un tabou !

Alors qu'on apprend que le président de la Republika Srpska Milorad Dodik a déclaré récuser l'emploi du terme génocide, ajoutant par ailleurs que le nombre de morts aurait été surévalué, on apprend que Serge Brammertz , procureur du TPIY, a annoncé, pour la énième fois, que l'arrestation de Ratko Mladic (précisément poursuivi pour son rôle dans le génocide...) fait partie de ses priorités.

Il aurait déclaré, en substance, qu'il n'y a d'autre alternative que la capture de Ratko Mladic, si la Serbie entend démontrer sa coopération avec le TPYI. En juin, M. Brammertz doit remettre un rapport d'évaluation sur base duquel l'UE pourrait accepter, ou non, la marche vers le statut de candidat pour la Serbie. L'UE a en effet conditionné une avancée dans l'intégration à une pleine coopération avec le TPIY.

Cela donne un poids très important à toute prise de position de Serge Brammertz. Celui-ci s'en saisira-t-il et se permettra-t-il, non plus de reconnaître des progrès constants - qui sont peut-être indéniables sur d'autres points - entre la Serbie et ses services, pour privilégier, désormais, une autre attitude : l'arrestation immédiate de Ratko Mladic et Goran Hadzic ?

On commémore les 15 années du début du génocide, il est temps maintenant
d'arrêter les discours «pour la galerie». Les prises de position récurrentes de M. Brammertz (et de certains autres officiels), selon lesquelles R. Mladic doit être interpellé ne sont pas suivies d'effet. Nous ne mettons nullement en cause son honnêteté ou son action. Il doit faire preuve d'une plus grande fermeté.

Sa dernière déclaration a été faite, cette fois-ci, dans le mémorial de Srebrenica. Faire cette déclaration dans ce mémorial est une bonne chose, mais il est plus que temps que le TPIY pose un calendrier. Nous lui proposons la date: que R. Mladic et G. Hadzic soient interpellés d'ici le 10 juillet 2010. Le 11 juillet est la date de début du génocide, il ne faut pas que la prochaine commémoration soit la même que la précédente.

L'impunité pour ces deux hommes est une insulte envers les familles de victimes et est très préjudiciable à la Serbie. Car ce serait mentir que prétendre que tous les Serbes soutiennent Ratko Mladic ! Non, on n'est pas un héros en abattant des hommes et des femmes comme des bêtes, en commettant des crimes qui ont entaché pour longtemps le mot «serbe».

Mladic représente le nationalisme guerrier dans ce qu'il a de plus haineux et de plus répugnant. Les crimes qui ont été commis au nom des Serbes ne répondaient qu'à des besoins nationalistes, lucratifs ou paranoïaques. Il faut tirer un trait sur le passé. Milosevic, Karadzic, et d'autres ont déjà été arrêtés – mille fois bravo aux Serbes qui ont eu le courage de les transférer au TPIY de La Haye. Mais il reste Mladic et Hadzic. Il faut poursuivre le travail d'acceptation du passé et livrer les deux fugitifs.

Oui ou non Mladic sera-t-il jugé ? Quand ? Attend-t-on sa mort de vieillesse pour déclarer l'impossibilité de le juger ?

Monsieur Brammertz, la Serbie a besoin de vous ! L'Union européenne a déjà tourné le dos à sa responsabilité : elle n'exige plus l'arrestation de Ratko Mladc comme préalable aux pourparlers d'adhésion. Vous devez penser à la responsabilité qui est la vôtre et exiger l'arrestation, qui doit devenir la priorité de toutes les administrations de l'Etat serbe.

Tout le reste n'est que temps perdu et paroles lancées face au vent.

 

Signataires - 25.V.2010

 

Sonja Biserko, Helsinski odbor za ljudska prava u Srbiji – Belgrade

Nedzad Cengic, Gratiartis - Belgique
Georges Chenu, Comité Kosovo - Paris
Pierre Courtin, DaDaDa – Bosnie
Enfants Europe Bosnie - France
Nanou Rousseau, Fédération Mères pour la paix - France
Dragan Grcic, Blog de veille sur les droits de l'Homme en Serbie - Bruxelles
Dzenana Ibisevic, Dzana.net - La Bosnie sur le net - Bosnie
Ivan Jurasinovic, Avocat à la Cour associé - France
Boris Najman, Association Sarajevo - Paris
Nicole Perotti, Bosnie Mir Sada - Lyon
Bruno Rosar, Balkanikum - Zagreb
Zehra Sikias, BH Info - L'actualité francophone sur la Bosnie-Herzégovine – France
Ivar Petterson, Solidarité Bosnie - Genève
Zene u Crnom - Femmes en Noir- Belgrade

 

 

 

Međunarodni krivični sud u Hagu mora prestati da traži hapšenje R.
Mladića. On to mora ZAHTIJEVATI !

 

Sjetimo se 11. jula 1995. godine, kada su trupe generala Mladića zauzele enklavu Srebrenica u Bosni, usprkos činjenici da je to bila zona pod zaštitom Ujedinjenih Nacija. Masovna likvidiranja počinju dana kasnije; procjenjuje se da je tada bilo ubijeno oko 8.000 odraslih i mladića. Kada su odlučile da pobiju sve muškarce Srebrenice koji su dostigli dob da nose oružje kao i mlađe, snage bosanskih Srba su odlučile da učine nemogućim život muslimanskom narodu Srebrenice. Tijela su potom sahranjena u masovne grobnice na raznim lokacijama ili uništena. Dva međunarodna suda su priznala postojanje genocida kako na bazi činjenica tako i na bazi namjera njegovih autora. Radi se o presudama koje su 2001. godine donijeli Krivični sud u Hagu u slučaju generala Krstića i 2007. godine Međunarodni sud pravde. Već 25 jula 1995 godine. Krivični sud u Hagu je podnio svoju prvu optužbu protiv Ratka Mladića. No on je još uvijek na slobodi.

Kako se moglo i očekivati, pitanje genocida počinjenog u Srebrenici se nastavlja postavljati na medijskoj i političkoj sceni u Srbiji. I to iz razloga : što se osporava, što se nastavljaju iznositi neosnovane glasine i laži u raznim sredinama. I iz razloga : što među dvojicom bjegunaca figurira ime Ratka Mladića kojega u tim istim nacionalističkim sredinama još uvijek predstavljaju kao heroja. Riječ genocid. Zar je to tabu ?

A onda kada saznajemo da je premijer Republike Srpske Milorad Dodik izjavio da ne prihvata da se upotrijebi izraz genocid i uz to dodao kako je broj poginulih prenapuhan, saznajemo da je Serge Bramertz, državni tužilac Meďunarodnog krivičnog suda u Hagu po ko zna koji puta nagovijestio da je hapšenje Ratka Mladića (tačnije rečeno progonjenog za njegovu ulogu u genocidu ....) jedan od njegovih prioriteta. Izjavio je da, ako Srbija želi dokazati svoju saradnju s Međunarodnim sudom u Hagu, u suštini nema druge alternative nego hvatanje Ratka Mladića.

U junu, g. Bramertz mora podnijeti prosudbeni izvještaj na bazi kojega bi EU mogla prihvatiti ili ne Srbiju kao kandidata za ulazak u EU. A ta Evropska unija je napredovanje u integraciji uslovila punom saradnjom s Međunarodnim krivičnim sudom u Hagu. To daje značajnu težinu takvom zauzimanju pozicije Sergea Bramertza. Da li će on to shvatiti i dozvoliti sebi da prizna Srbiji i njenim službama neosporan konstantan napredak u drugim tačkama, ali da se ubuduće privileguje jedan drugačiji zahtjev : hitno hapšenje Ratka Mladića i Gorana Hadžića.

Upravo se obilježava 15 godina od početka genocida i upravo sada je vrijeme da se prestane s govorima "po ukusu publike". Zauzimanja povratnih stavova g. Bramertza (i nekih drugih zvaničnika) prema kojima Ratko Mladić mora biti priveden na sud nisu dali efekta. Ni u kom slučaju mi ne dovodimo u pitanje časnost g. Bramertza ili njegov rad. On mora ispoljiti veću odlučnost.

Njegova posljednja izjava je ovoga puta bila data prigodom sjećanja na Srebrenicu i to je dobro, ali je krajnje vrijeme da Međunarodni krivični sud u Hagu ustanovi kalendar. Mi mu predlažemo datum : da se R. Mladić i G. Hadžić privedu na sud do 10. jula 2010. Jedanaesti juli je datum izvršenog genocida. Ne bi trebalo da iduća komemoracija bude ista kao i prethodne. Nekažnjavanje te dvojice ljudi je uvreda porodicama žrtava i itekako je štetno za Srbiju. Jer bila bi to laž tvrditi kako svi Srbi podržavaju R. Mladića. Ne može biti heroj onaj koji ubija ljude i žene kao životinje i koji je dugo vremena vršeći zločine kaljao riječ "srpsko". Mladić predstavlja ratnički nacionalizam prepun mržnje i odvratnosti. Zločini koji su počinjeni u ime Srba odgovaraju samo potrebama rentabilnih ili paranoičnih nacionalista. Treba podvući crtu pod prošlost. Milošević, Karadżić i još neki su već uhapseni – hiljadu bravo Srbima koji su smogli hrabrosti da ih predaju Međunarodnom krivičnom sudu u Hagu. Ali ostaju Mladić i Hadžić. Treba nastaviti put prihvatanja prošlosti i isporučiti ovu dvojicu
bjegunaca.

Da li će ili neće biti suđeno Mladiću ? I kada ? Hoće li se čekati da toliko ostari pa da se izjavi kako je nemoguće suditi mu ?

Gospodine Bramertz, Srbiji ste potrebni ! Morate misliti na svoju odgovornost i
zahtijevati hapšenje koje mora postati prioritet cijele uprave države Srbije.
Sve ostalo je samo izgubljeno vrijeme i riječi puštene u vjetar.

 

 

 

Polite requests get nowhere - it's time the ICTY
demanded Ratko Mladic's arrest

 

 

Let us remind ourselves. On 11 July 1995 troops commanded by General Ratko Mladic captured the Bosnian enclave of Srebrenica, a safe area under the protection of the United Nations. Two days later the mass execution of an estimated 8000 men and boys began. By killing all the men of military age and the youths of Srebrenica, the Bosnian Serb forces intended to make the survival of the Bosnian Muslim population at Srebrenica impossible. The bodies were either buried in mass graves or destroyed.
Two international courts have since concluded, based on the facts and the intentions of the perpetrators, that what took place was genocide. The judgments concerned were handed down by the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia (ICTY) in 2001, in the Krstic case, and by the International Court of Justice in 2007. The first indictment against Ratko Mladic was filed with the ICTY in The Hague on 24 July 1995. Mladic is still at liberty.

As was to be expected, the issue of genocide at Srebrenica continues to preoccupy media and political circles in Serbia. Unfortunately denials, rumors, and misinformation circulate concerning the whereabouts of the two fugitives still pursued by the International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia (ICTY) for their role in the war in Bosnia. One of the fugitives is General Ratko Mladic, charged with the responsibility for the genocide but still regarded as a hero in some nationalist circles. An unwillingness to take effective action has allowed his false reputation as a heroic figure to persist.

The term "genocide" itself is still fiercely disputed. Milorad Dodik, President of
Republika Srpska, rejects the designation and suggests that the death toll at
Srebrenica may have been exaggerated. Meanwhile Serge Brammertz, Chief
Prosecutor for the ICTY, has declared, for the umpteenth time, that the arrest of Ratko Mladic on charges of genocide is a priority concern for the Tribunal. Brammertz insists that Mladic's arrest is essential if Serbia is serious about demonstrating cooperation with the ICTY. In June Mr. Brammertz will be submitting his report on cooperation to the United Nations Security Council and the European Union will then have to decide whether to proceed with discussions on Serbia's application for EU membership. The EU has made Serbia's progress towards membership conditional on full cooperation
with the ICTY.

What Serge Brammertz has to report is therefore very important. So is he prepared to grasp this opportunity and, instead of continuing to acknowledging the gradual and undisputed progress that Serbia and ICTY officials have managed to achieve, focus on the specific issue of the long-overdue detention of Ratko Mladic and Goran Hadzic ?

This year we are commemorating the 15th anniversary of the genocide. The ritual of a dialogue intended for public consumption has gone on long enough. Mr. Brammertz's repeated calls for Mladic's arrest remain unanswered. We do not question Mr. Brammertz's honesty or his commitment but firm action is needed.

 

Mr. Brammertz's most recent pronouncement was made in the appropriate surroundings of the Srebrenica Memorial Centre. That was a welcome gesture but it is not enough. The ICTY needs to impose a deadline for the fugitives' detention. We suggest that Mr. Brammertz set a time limit forbthe arrest of D. Mladic and G. Hadzic of 10 July 2010.

11 July was the date the genocide commenced and for this date to mark the
continuing impunity of these two men would be yet another blow to the victims' families. It would also be very damaging for Serbia too, because it would perpetuate the fallacy that all Serbs support Ratko Mladic. We reject the idea that there was anything heroic about the bestial crimes against men and women that have for so long tainted the name "Serbian". Mladic was the representative of a heinous and repulsive form of belligerent nationalism. The crimes that were supposedly committed on behalf of Serbs generally were motivated by a combination of nationalistic paranoia and greed.

We need to turn the page on this episode of history. Milosevic, Karadzic and other were detained and brought to trial - for which we must express our gratitude a thousand times over to those Serbs who had the courage to bring about their transfer to the ICTY in The Hague - but Mladic and Hadzic still remain at liberty and we cannot get on with the work of coming to terms with the past until these two fugitives are arrested.

Is Mladic going to be arrested, yes or no ? And when ? Are we simply waiting for him to die of old age or be declared unfit to stand trial ?

Brammertz, Serbia depends on you ! The European Union has offloaded its
responsibility and stopped insisting on Mladic's arrest as a precondition for talks on accession. We urge you to reflect on the responsibility that lies on your shoulders. You must demand that Serbia make the fugitives' arrest a priority for all organs of the Serbian state.

Anything else is simply time-wasting and empty words.

 

Le Bureau du procureur du Tribunal de La Haye a divulgué hier de nouveaux passages des "carnets militaires" du général Ratko Mladić dont il ressort que les Serbes et les Croates de Bosnie, avec l'aide des autorités à Belgrade et Zagreb, avaient agi de concert afin de forcer les musulmans au partage de la Bosnie-Herzégovine. Le président de la République fédérale de Yougoslavie, Slobodan Milošević, et le président de la Croatie, Franjo Tuđman, s'étaient "offerts" mutuellement les musulmans de Bosnie, mais aucun n'en avait voulu, comme le laissent transparaître les carnets de Mladić.

Mladić dans les carnets décrit en détail les livraisons mutuelles d'armes et de munitions entre l'Armée de la République serbe de Bosnie (VRS) et le Conseil croate de défense (HVO) en Bosnie-Herzégovine en 1993, de même que d'ardentes promesses d'argent, ce dont il avait discuté à Jahorina en 1993 avec le commandant de l'HVO, Milivoj Petković.

Le Bureau du procureur a l'intention d'insérer les carnets de Mladić parmi les preuves à son encontre, et il les a divulgués hier.

 

 

Rem : le titre traduit de manière un peu littérale peut sembler un tantinet  maladroit, bien sûr les musulmans n'avaient rien demandé.

 

 

Tužiteljstvo Haškog tribunala objelodanilo je jučer nove izvode iz ratnih bilježaka generala Ratka Mladića iz kojih proizlazi da su bosanski Srbi i Hrvati, uz pomoć vlasti u Beogradu i Zagrebu, djelovali zajedno da bi muslimane prisilili na podjelu BiH. Tadašnji predsjednici SR Jugoslavije Slobodan Milošević i Hrvatske Franjo Tuđman "nudili" su bosanske muslimane jedan drugome, a nijedan ih nije htio, proističe iz Mladićevih bilježaka.

Mladić u bilješkama detaljno opisuje i međusobne isporuke oružja i streljiva između VRS i Hrvatskog vijeća obrane u BiH 1993, kao i davanje vatrene podrške za novac, o čemu je razgovarao na Jahorini 1993. godine sa zapovijednikom HVO Milivojem Petkovićem.

Tužiteljstvo namjerava da Mladićeve bilješke uvede u dokaze protiv njih i jučer ih je objavilo.

Source : bosnian.irib.ir, le 26 mai 2010.

Le futur ministre de la Justice Dražen Bošnjaković pourrait facilement faire l'objet d'une enquête du Bureau pour la prévention de la corruption et du crime organisé (USKOK). Cela parce que la firme Plinacro où il occupe le poste de vice-président du conseil de surveillance a accordé des travaux à la société Centre pour le transport combiné* dans laquelle il détient une part minoritaire, écrit l'hebdomadaire Nacional.

L'enquête pourrait s'élargir s'il s'avérait exact que la même firme a aussi reçu des travaux de la part de l'HEP [le distributeur national d'électricité] dans laquelle Bošnjaković est également membre du conseil de surveillance. Sa part dans la société "Centre pour le transport combiné" ne s'élève qu'à 2%, mais il s'agit néanmoins d'une société qui durant les deux dernières années a réalisé environ 650 millions de kunas de profit et 12 millions de kunas de bénéfice. La structure du capital du Centre n'est pas entièrement connue, mais l'on pense que le propriétaire majoritaire est l'entrepreneur Ivan Štih.

On ignore si Bošnjaković a informé le Comité du Parlement en charge des conflits d'intérêts à propos des contrats conclus, ce dont il est tenu en vertu de la loi. On peut s'interroger sur le fait qu'il a accepté de faire partie du conseil de surveillance d'une firme avec laquelle collabore une société dont il détient des parts, et sur la logique l'ayant placé au sein des conseils de surveillance de firmes du secteur énergétique alors qu'il est juriste de formation.

Est-ce que tout cela aura des répercussions négatives sur la nomination de Bošnjaković au poste de ministre de la Justice, sachant qu'il aura a sévir contre la corruption ? Cela reste à voir.

* Centar za kombinirani transport




Budući ministar pravosuđa Dražen Bošnjaković lako bi mogao postati predmet istrage USKOK-a. zbog toga što je tvrtka Plinacro u kojoj je on na funkciji potpredsjednika Nadzornog odbora dodjeljivala poslove tvrtki Centar za kombinirani transport u kojoj posjeduje manji vlasnički udio, piše Nacional.

Istraga bi se mogla proširiti ukoliko se pokaže točnim da je ista tvrtka dobivala i poslove od HEP-a u kojoj je Bošnjaković također član Nadzornog odbora.

Njegov udio u tvrtki Centar za kombinirani transport iznosi samo dva posto, upak se radi o tvrtki koja je tijekom protekle dvije godine ostvarila oko 650 milijuna kuna prihoda i 12 milijuna kuna dobiti. Potpuna vlasnička struktura Centra nije poznata, no smatra se kako je većinski vlasnik poduzetnik Ivan Štih.

Nije poznato je li Bošnjaković o sklapanju poslova obavještavao Saborsko povjerenstvo o sukobu interesa, no po Zakonu je to morao činiti. Isto tako upitno je zašto je pristao biti u Nadzornom odboru tvrtki s kojima tvrtka u kojoj ima udio surađuje, kao ni po kojoj je logici postavljen u Nadzorne odbore energetskih tvrtki s obzirom da je on pravnik.

Hoće li sve to negativno utjecati na imenovanje Bošnjakovića na mjesto ministra pravosuđa, s obzirom da bi se isti trebao znati nositi s borbom protiv korupcije, ostaje tek za vidjeti.

Source : business.hr, le 25 mai 2010.