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Auteur: Balkanikum
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Créé le: 14-08-2008
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Blogs gratuitsLes rues fascistes de Mostar
La ville de Mostar qui pendant des années a transmis l'idée de l'antifascisme n'aurait pas pu imaginer qu'un jour ses rues porteraient des noms attribués en fonction du fascisme. Parmi ces noms figurent ceux de Francetić, de Budak, de Vokić et de Lorković.
Ainsi Mostar possède-t-elle aujourd'hui des rues prénommées Jure Francetić, Mile Budak, Vokić et Lorković ainsi que bien d'autres baptisées selon des idéologues du fascime de la Seconde Guerre mondiale. Bien que des initiatives aient été lancées à maintes reprises afin de supprimer de telles appellations de rue, pour le moins déplacées, il n'en a rien été à ce jour. Dans une ville qui aspire à s'unifier et à quitter les nombreuses listes noires sur lesquelles elle s'est trouvée durant les années de guerre et d'après-guerre, certaines rues portent encore les noms de fascistes de la Seconde Guerre mondiale. C'est ainsi par exemple que le nom de Jure Francetić, commandant de la Légion noire de sinistre mémoire ainsi que commissaire pour la Bosnie qu'avait personnellement nommé à cette fonction Ante Pavelić, orne encore et toujours la plaque d'une des rues de Mostar. Il en va de même avec les rues de Mile Budak, Ante Vokić et Mladen Lorković, des hauts fonctionnaires du gouvernement fasciste datant du NDH [l'Etat indépendant de Croatie, N.d.T.].
Zijad Mušić, député au Parlement fédéral et ancien président de l'Organisation unifiée des combattants de la Ville de Mostar, déclare qu'il est honteux qu'il existe de tels noms de rue.
"Il est honteux qu'aujourd'hui les autorités de Mostar n'aient encore rien fait pour que ces rues qui portent des noms fascistes n'aient pas été supprimées. J'estime que l'on ne peut poser aucune condition pour les appellations de ces rues et qu'elles auraient déjà dû être retirées", déclare Mušić.
Il appartient au Conseil communal de changer les noms des rues, des places et des institutions publiques. Cependant, plus de trois mois après les élections la Ville de Mostar n'a toujours pas de nouveau président élu du Conseil communal pas plus que de maire. Murat Ćorić est l'ancien président du Conseil communal de Mostar et plusieurs fois il avait annoncé que des gestes concrets seraient posés afin d'écarter les appellations fascistes des rues et des institutions dans la ville de Mostar. Néanmoins, en quatre années de mandat du Conseil communal qui vient d'expirer, rien n'a été fait en ce sens.
"Je ne peux pas parler de la dynamique quant au moment où l'on en arrivera à certains changements", déclare monsieur Ćorić, et, il ajoute qu'il espère que la nouvelle session du Conseil communal procèdera à une analyse des noms des rues et des places dans la Ville de Mostar et proposera des mesures progressives ainsi que des solutions à ce problème.
Les citoyens de Mostar que nous avons interrogés disent eux aussi être gênés par le fait que les rues de leur ville portent les noms d'idéologues fascistes.
"Cela me gêne que les rues portent de tels noms. Elles devraient être unifiées", déclare une habitante de Mostar, tandis qu'une autre ajoute "Etant donné que tout est grotesque, cela aussi".
Compte tenu de ce que la plupart des décisions les plus importantes dans la ville n'arrivent pas à être prises en accord, et que bien souvent il arrive que l'on en appelle aux intérêts nationaux vitaux, il existe la crainte que les individus occupant des fonctions renonceront avec difficulté aux noms actuels des rues.
L'importance de supprimer les symboles et appellations fascistes a par ailleurs été reconnue par les organisations non gouvernementales en Bosnie-Herzégovine qui ont réclamé aux autorités une loi sur l'interdiction d'agir pour toutes les organisations fascistes, sur l'exhibition de tels signes et même sur la suppression des partis politiques dont les programmes contiennent de telles considérations.
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Source : e-novine, le 24 janvier 2009.
Aujourd'hui un usurier s'est fait abattre par sa "victime" en plein centre de Zagreb, ce que relate le journal Jutarnji list. Apparemment il s'agit d'une sinistre profession qui comporte en outre certains risques En fin d'article, le journal signale qu'en sept mois quatre de ces vautours ont été tués (et il en ajoute deux qui remontent à plus longtemps).
En sept mois quatre usuriers ont été tués
- Le 30 octobre 2008 - Vilim Karlović a abattu de deux balles de pistolet à Savica l'usurier Adriana Čupić, à la fois son parrain, dans son véhicule tout terrain. Ce dernier était un ancien sergent de la 1ère brigade de garde, les Tigres.
- Le 21 octobre 2008 - Mirko Govedarica a tué Zoran Mrvelj, un usurier et entrepreneur constructeur devant un bâtiment en construction à Manterovčak. Govedarica aurait soi-disant affirmé dans ses aveux à la police que Mrvalj lui avait prêté de l'argent et l'avait menacé que sa dette initiale avait grimpé de 1.500 euros à 50.000 euros.
- Le 30 juin 2008 - Tripo Penović, un usurier bien connu de Pula, a été criblé de 5 à 8 balles à Maksimir alors qu'il se tenait devant sa Smart de couleur jaune. Penović possédait un dossier auprès de la police pour faits d'extorsion sur un hôtelier de Pula, et dans ses revenus déclarés il possédait plusieurs appartements, maisons, et autres locaux ainsi qu'une Ferrari.
- Le 3 mai 2004 - L'usurier Vlado Martinac a été tué au moyen d'un pistolet lance-fusée manié par Josip Mađer, un habitant de la même localité, tandis qu'il l'avait menacé dans sa voiture. Le lendemain du crime, Mađer avait amené le corps de l'usurier dans un pressoir et il avait tenté de le brûler dans le vignoble, cependant le cadavre était resté entier. Après cela il avait saisi une scie, avait dépecé son bailleur de fonds et l'avait enterré.
- Le 22 août 1997 - Mijat Vrdoljak, qui traînait une réputation de sinistre recouvreur de dettes, a été abattu devant son appartement et local à Kozara par des balles tirées par un scorpion aux mains d'un assassin inconnu. L'assassin avait été accompagné dans sa Golf par une autre personne qui avait renversé Vrdoljak au moyen du véhicule. La victime n'avait pas été aidée par le fait de porter un gilet pare balle.
Un différend Slovénie - Croatie inquiétant
Le commissaire européen à l'Elargissement, Olli Rehn, a sollicité l'ancien président finlandais Martti Ahtisaari de contribuer à régler le différend frontalier entre la Slovénie et la Croatie. Olli Rehn a demandé au prix Nobel de la paix 2008 de présider un groupe d'experts pour traiter cette question, qui freine le processus d'adhésion de Zagreb à l'UE, a annoncé vendredi la porte-parole de la Commission européenne, Krisztina Nagy. Depuis leur indépendance en 1991, la Slovénie et la Croatie se disputent une petite bande de terre et sont en désaccord sur la délimitation de leur frontière maritime en Adriatique.
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Source : LeJDD.fr, le 23 janvier 2008.
Je reprends ici les principaux liens en français sur la Serbie :
Pages :
- Ambassade (de France)
- Ambassade (de Belgique)
- Visitez la Serbie
- Institut français de Belgrade
- Centre culturel français de Novi Sad
- Centre culturel français de Niš
- Centre culturel de Serbie
Apprendre le serbe :
Littérature et sciences :
- Un infini cercle bleu
- Editions l'Âge d'Homme
- Tvorac grada
- Serbica
- danilokis.org
- Académie serbe des sciences et des arts
Social :
Divers :
- Météo Consult
- L'impossible - L'art du surréalisme
- kustu.com
- Njégovan Rajic
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