Croatie : Débâcle de l'avant-saison touristique
En janvier de cette année on a enregistré en Croatie 18,6% de touristes en moins que le même mois de l'année dernière, et 16,4% de nuitées en moins, selon l'Institut national des Statistiques (DZS).
Au total durant le premier mois de cette année sont venus en Croatie 107.100 touristes, lesquels ont réalisé 303.200 nuitées.
Les touristes croates qui se comptent au nombre de 62.200 (ou 175.300 nuitées) sont en diminution de 13,9% (ou 9,9%) par rapport à janvier de l'année dernière.
Les touristes étrangers (et leurs nuitées) étaient un peu moins nombreux que les touristes croates. Ils enregistrent de plus fortes baisses car avec presque 45.000 arrivées (et 128.000 nuitées) ils sont en diminution de 24,3% (ou 24%) par rapport à l'année dernière.
Debakl turističke sezone
U Hrvatskoj je u ovogodišnjem siječnju bilo 18,6 posto manje turista nego u istom mjesecu prošle godine, dok je noćenja bilo 16,4 posto manje, podaci su Državnog zavoda za statistiku.
Ukupno je u Hrvatsku u prvom ovogodišnjem mjesecu došla 107,1 tisuća turista, koji su ostvarili 303,2 tisuće noćenja.
Domaći su turisti pritom sa 62,2 tisuće dolazaka i 175,3 tisuće noćenja zabilježili minuse od 13,9 i 9,9 posto u odnosu na lanjski siječanj.
Stranih je turista i njihovih noćenja bilo nešto manje nego domaćih, a zabilježili su i veće minuse. Stranih turističkih gotovo 45 tisuća dolazaka i 128 tisuća noćenja manje je 24,3 odnosno 24 posto nego lani.
Source : business.hr, le 17 mars 2010.
AGRICULTURE-SERBIE :
L'argent
rentre mais les agriculteurs serbes restent pauvres
Vesna Peric Zimonjic
BELGRADE, 16 mars
(IPS) - D’après les statistiques officielles, l’agriculture
serbe se porte très bien.
L'excédent commercial du secteur s'élevait l’année dernière à près de
750
millions d'euros. Mais 40 % de la population rurale gagne moins d'une
centaine
d'euros par mois et les campagnes serbes se vident petit à petit.
On a dit aux
agriculteurs que les subventions publiques allaient grimper,
passant de 10.000 dinars (95 euros) à 14.000 dinars (130 euros) par
hectare.
Ce qui allait booster la production de produits en vrac comme le blé, le
maïs et les légumes. Malgré cette annonce, la plupart des familles
d'agriculteurs – qui disposent souvent entre 10 et 20 hectares de terre –
a
juste assez pour garder la tête hors de l'eau alors que le pays entame
sa
transition vers une économie de marché. "Les bénéfices sont
principalement
dues à la production combinée dans les mains de grandes entreprises
privées
ou transnationales », a rappelé Vojislav Stankovic de la Chambre de
Commerce. « Grâce à ce concept de production combinée, ils peuvent
acheter à
bas prix des matières premières à des producteurs individuels, qu'ils
convertissent ensuite en biens ou produits beaucoup plus rentables. Mais
pour les producteurs individuels, la situation demeure plus difficile
que
jamais ».
Une grande enquête du Groupe
d’initiative sociale (SECONS) indique que 38 %
des ménages dans les zones rurales, où vit la moitié de la population,
ont
un revenu de 9.300 dinars (94 euros) par mois. 28 % des ménages vivent
dans
la pauvreté depuis des années. Comme davantage de jeunes émigreront vers
les
villes durant les quinze prochaines années, 700 des 4.500 villages
serbes
cesseront d'exister, selon les chiffres du groupe et de la Chambre de
Commerce. Ce qui représente surtout une mauvaise nouvelle pour les
hommes.
"Ils devraient subir le changement des coutumes traditionnelles
puisqu’alors
que les jeunes femmes partiront en ville pour chercher un emploi et se
construire une nouvelle vie, un nombre croissant d’hommes resteront
célibataires en compagnie des familles pauvres dans les villages »,
explique
Marija Babovic du groupe Secons.
Pendant ce
temps, le gouvernement serbe a annoncé des incitations à la
production de certains types de raisins, du vin et des fruits pour
augmenter
l'exportation, sous forme de subvention ponctuelle de 475 euros. Grâce à
24
millions d'euros de fonds européens durant les deux prochaines années,
près
de 700.000 tracteurs et d’autres outils agricoles vont être modernisés.
Une
autre partie de l'argent sera investie dans des systèmes d'irrigation.
Le vice-président de la Chambre de Commerce, Stojan Jevtic, affirme
qu'il
n'y aura pas de développement à moins qu'il n'existe une bonne stratégie
préparée par une masse critique intellectuelle suffisante. "Cela devrait
inclure des experts qui se déplacent à la campagne pour y vivre et y
travailler. Dans le même temps, il faudra améliorer les infrastructures
et
la vie dans les campagnes», conclut le dirigeant.
Source : ipsnouvelles.be, le 17 mars 2010.
Enfin un site de qualité pour faire découvrir la scène rock des Balkans d'hier et d'aujourd'hui ! Lancé le 8 mars dernier, "Rock the Balkans" présente les groupes des Balkans en particulier des pays issus de l'ex-Yougoslavie. Au total, 398 clips vidéos et 156 groupes.
e public aura l’occasion de constater que la musique dans les Balkans ne se résume pas aux fanfares tziganes dont la musique a été popularisée en France par les films d’Emir Kusturica mais qu’il existe une pléiade de groupes de la scène alternative de chacun des pays en question : Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédoine, Monténégro, Serbie, Slovénie, etc...
La créativité est au rendez-vous tant dans le domaine musical que dans le domaine de la vidéo.
Le site enrichira prochainement son contenu par des entretiens avec des groupes. Le premier interview à paraître concerne le groupe très prometteur de Rijeka, One Piece Puzzle.
Le site Rock the Balkans est réalisé par l’association France PHP Initiatives.
SITE :
Source : bhinfo.fr, le 16 mars 2010.
Audio
Les perspectives européennes des pays de l'ex-Yougoslavie semblent s'évanouir
Entretien avec le balkaniste suisse, Christophe Solioz
Chanson
200 euros - la nouvelle chanson et le nouveau clip de Puraševič, icone pop de la scène monténégrine.
A propos du titre de la chanson, Purašević nous explique dans sa logique bien à lui : "Etant donné que Mišo ne m'a pas rendu les 200 euros que je lui avais prêtés, c'est comme s'il ne m'avait pas rendu la moitié de la machine à laver vu qu'une nouvelle machine à laver coûte 400 euros. Puisque le reste de la machine à laver ne vaut rien sans cette moitié qu'il ne m'a pas rendue, je suis pratiquement en déficit de 400 euros, et non pas des 200 euros dont parle ma chanson."
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