Galerie de peinture
sur www.e-novine.com
Valter Kožul est né en 1967 à Dubrovnik.
Docteur en sciences biotechniques, il travaille à l'Institut pour la Marine et la Recherche côtière à Dubrovnik. Il a commencé à s'intéresser plus intensément à la peinture au début des années 90. Dans ses travaux dominent la technique à l'huile sur toile ainsi que l'aquarelle.
Outre les motifs de sa ville natale, on note une forte influence sur sa peinture du travail scientifique dont il s'occupe. C'est ainsi qu'apparaissent souvent sur ses toiles des poissons avec des coloris très vifs de même que pour ses autres motifs. Il est membre de l'Association dubrovnikoise des artistes peintres. En 2007, il a reçu le prix de la section la plus réussie du Sabor croate de la culture.
Valter Kožul vit et travaille à Dubrovnik.
Foire internationale de la vigne
Matériel viticulture et vin - Zagreb Fair - Vinovita
C’est sous l’égide de l’OIV (Organisation Internationale de la Vigne et du Vin) de Paris que s’organise la 15ème Foire Internationale de la Vigne, Matériel pour la Viticulture et Vin à Zagreb. Du 14 au 17 avril 2010.
Zagreb fair : Vinovita est un point de rencontre des fabricants de vin et des amateurs, qui seront en mesure de présenter, promouvoir et se familiariser avec les derniers produits, services et technologies offerts dans le secteur de la viticulture.
Programme :
- Vin
- Vins mousseux
- Distillerie de vin
- Machines et équipements pour la viticulture
- Boutures de vigne et pépinières
- Agents chimiques et d’équipements pour la protection de vignes
- Machines et équipements pour la production de vin et cave
- Agents chimiques et de matériel pour les laboratoires œnologiques
- Vin en cave et matériel d’emballage
- Commerces de vins, vente en gros
- Les écoles et facultés
- La littérature et les échanges de publications
Contacts : Bojan Markov – Tel: +385 (0)1 6503 437 – Stipe Rendulic – Tel: +385 (0)1 6503 553 – Ornela Peric – Tel: +385 (0) 1 6503 822
Plus d’Infos : Vinovita
Source information : www.vitisphere.com
La docilité et la crainte ont facilité le vol de nos emplois
Nous publions l'interview menée avec Eugen Babić, membre du Réseau des anarcho-syndicalistes de Croatie, qui est parue samedi dans le supplément du Glas Istre - ZOOM.
Qu'est-ce que la justice sociale selon vous, ou comment appréhendez-vous cette notion ?
La justice est quelque chose que même les enfants comprennent dans leurs jeux, le besoin d'égalité à tous les niveaux. Ce n'est pas le besoin que nous soyons tous égaux, c'est-à-dire identiques, mais le besoin de permettre à tous des conditions égales de développement, sur une base matérielle : "du travail et du pain pour tous" mais aussi en matière d'éducation et de développement des affinités personnelles.
Est-ce que la Croatie est un pays où existe une quelconque justice sociale, même si dans la Constitution à l'article 1 le pays est appelé un Etat social ?
Il existe dans la mesure où nous luttons nous-mêmes, ce que nous avons montré en tant qu'étudiants au moment des blocages [de facultés, N.D.T], ce que montrent actuellement les paysans et les ouvriers. La justice sociale est une notion qui est si souvent violentée, en particulier lorsqu'elle vient de la bouche des gouvernants, ce qui sonne si peu convaincant. Aucune constitution, pas même la plus démocratique et la plus libérale, ne laissera place à la justice sociale dans une société divisée en classes, ce que tout Etat est dans son essence.
Qu'est-ce qui selon vous a bien pu faire que dans notre pays il n'existe pas même un soupçon de socialisme et de justice ?
Je pense que le capitalisme d'Etat à l'époque de la Yougoslavie a développé la docilité et la crainte d'émettre des critiques envers la couche dominante, ce qui dans une large mesure a facilité la privatisation, c'est-à-dire le vol de nos emplois, de nos établissements médicaux et scolaires, de nos forêts, de nos eaux, de nos terres, etc. Nous ne devons pas oublier les grandes attentes nées de l'indépendance de la République de Croatie, ce qui aujourd'hui s'avère être de plus en plus l'indépendance des puissants à piller le peuple et ce qui a été créé au fil des ans. Les gens n'arrivent pas à croire que leur propre l'Etat les pille, toutefois nous voyons que lentement mais sûrement nous nous réveillons de ce cauchemar qui pendant longtemps a entravé notre raison et nos mains.
Quels sont, d'après vos opinions ou expériences, les idéaux d'un Etat réellement juste sur le plan social ?
La justice sociale dans l'Etat est un mythe. Dans une société divisée en classes nous ne pouvons parler de justice sociale pour tous, mais uniquement pour ceux qui peuvent se l'offrir en raison de leur situation matérielle et politique. Le socialisme pour la minorité dominante, et le capitalisme pour la majorité travailleuse. La base d'une société socialement juste est le contrôle entier sur la société par ceux qui l'activent, ou plutôt la prise de contrôle des postes de travail de la part de ceux qui les occupent ainsi que la prise de contrôle des communautés de la part des gens qui y vivent. Une société où il n'y a pas de politiciens professionnels mais où les gens décident et s'occupent directement de ce qui les concerne. Une société sans que les uns ne subordonnent les autres comme règle universelle.
Pensez-vous ou ne faites-vous qu'espérer que la Croatie puisse devenir un Etat socialement juste ?
Bien sûr qu'elle le peut, quoique certainement pas dans le cadre d'une organisation étatique. Chacun d'entre nous bâtit son destin et il faut si peu de temps et de volonté pour que les choses prennent une meilleure tournure, à condition toutefois de comprendre les causes des problèmes que nous devons chercher dans les inégalités économiques, politiques et sociales. Ensemble nous devons développer à tous les niveaux la méfiance envers ceux qui sont avides de puissance et de pouvoir, sans exception aucune. Le pouvoir n'existe pas sans un gouvernement, et le gouvernement n'existe pas sans esclavage, qu'il soit public ou masqué.
Poslušnost i strah olakšali su krađu naših radnih mjesta
Objavljujemo intervju sa članom Mreže anarhosindikalista i anarhosindikalistkinja, Eugenom Babićem, koji je izašao u subotnjem prilogu Glasa Istre - ZOOM.
Što je po Vama socijalna pravda, ili kako doživljavate taj pojam?
Pravda je nešto što čak i djeca shvaćaju u svojim igrama, potreba za ravnopravnošću na svim razinama. To nije potreba da budemo jednaki, odnosno istovjetni, već potreba da svima omogućimo ravnopravne uvjete razvoja, na materijalnoj osnovi: „posla i kruha za sve“ i po pitanju edukacije i razvijanja osobnih afiniteta.
Je li Hrvatska uopće zemlja u kojoj postoji socijalna pravda, iako se u Ustavu u članku 1 naziva i socijalnom državom?
Postoji u onoj mjeri u kojoj se sami i izborimo, ono što smo pokazali kao studenti za vrijeme blokada, ono što trenutno pokazuju seljaci i radnici. Socijalna pravda je pojam koji se tako često siluje, pogotovo kad dolazi iz usta vladajućih što tako neuvjerljivo zvuči. Nikakav Ustav, čak ni onaj najdemokratskiji i najliberalniji neće omogućiti socijalnu pravdu u klasno podijeljenom društvu, što je svaka država u svojoj biti.
Što je, po Vašem mišljenju, uzrokovalo da u našoj zemlji ne postoje čak ni samo natruhe socijalizma i pravednosti?
Smatram da je državni kapitalizam za vrijeme Jugoslavije razvio poslušnost i strah od kritike prema vladajućem sloju, što je uvelike olakšalo privatizaciju, odnosno krađu naših radnih mjesta, zdravstvenih i obrazovnih ustanova, šuma, voda, zemlje itd. Ne smijemo zaboraviti na velika očekivanja od samostalnosti Republike Hrvatske, što se sada sve više i više pokazuje da je u biti samostalnost moćnika u pljačkanju naroda i onoga što je godinama stvarano. Ljudi ne mogu vjerovati da ih pljačka vlastita Država, ali vidimo da se polako i sigurno svi mi budimo iz te noćne more koja nam je dugo sputavala razum i ruke.
Koji su po Vašem mišljenju ili doživljaju ideali jedne zaista socijalno pravedne države?
Socijalna pravda u državi je mit. U klasno podijeljenom društvo mi ne možemo govoriti o socijalnoj pravdi za sve, već samo za one koji si to mogu zbog materijalnog i političkog položaja priuštiti. Socijalizam za vladajuću manjinu, a kapitalizam za radnu većinu. Temelj socijalno pravednog društva je cjelokupna kontrola nad društvom od strane onih koji ga i pogone, odnosno preuzimanje kontrole nad radnim mjestima od strane ljudi koji tamo i rade, te preuzimanje kontrole nad zajednicama od strane ljudi koji tamo i žive. Društvo u kojem nema profesionalnih političara, već se ljudi direktno bave i odlučuju onime što ih se tiče. Društvo bez podčinjavanja čovjeka čovjeku kao univerzalno pravilo.
Mislite li ili se samo nadate da Hrvatska može postati socijalno pravedna država?
Dakako da može, ali nikako u okvirima državnog ustroja. Svi mi krojimo svoju sudbinu i potrebno je tako malo vremena i volje da stvari kreni na bolje, ali uz razumijevanje uzroka problema koje moramo potražiti u ekonomskoj, političkoj i društvenoj neravnopravnosti. Trebamo zajedno na svim razinama razvijati nepovjerenje prema onima koji su željni moći i vlasti, bez izuzetka. Vlast ne postoji bez vladavine, a vladavina ne postoji bez ropstva, bilo javnog ili zamaskiranog.
Izvor: Glas Istre, 13. ožujka 2010. - Broj 70 - Godina LXVII
Source : masa-hr.org, le 15 mars 2010.
Pendaison de chiots en Serbie
Source : protegeonslesprotegeonsnous.com
Štenci ubijeni pa obešeni na dečijem igralištu
Šestoro petomesečnih štenaca pronađeno je obešeno na drvetu u blizini seoskog fudbalskog igrališta. Psići su bili lutalice, deca su im napravila kućicu u blizini mesta zločina, hranila ih i igrala se sa njima svakodnevno
Da li je dovoljno doći na svet kao ljudsko
biće da biste automatski zaslužili epitet Čoveka? Koji, kako reče Gorki,
tako „gordo zvuči“. Na ovo pitanje uporno (i za sada prilično
bezuspešno) pokušavam sebi da odgovorim otkako sam juče saznao za
monstruozan zločin u selu Gornje Međurovo nadomak Niša. Šestoro
petomesečnih štenaca pronađeno je obešeno na drvetu u blizini seoskog
fudbalskog igrališta. Psići su bili lutalice, deca su im napravila
kućicu u blizini mesta zločina, hranila ih i igrala se sa njima
svakodnevno.
Kakvo su to „zlo“ ova nevina i krajnje bespomoćna
stvorenja mogla bilo kome da nanesu da bi zaslužila ovako brutalnu
„osvetu“? Ili, da se izrazim policijskom terminologijom: u čemu se krije
motiv za izvršenje ovog jezivog ubistva? Ne nalazim logičan odgovor.
Jer logičnog odgovora na to pitanje i ne može biti. Čovek, barem onaj na
kojeg je mislio Maksim Gorki, u tim situacijama jednostavno zanemi.
Trudim se da, makar dok pišem ovaj tekst, potisnem emocije koje su me
posebno obuzele kada sam naišao na sliku jezivog prizora. U ovakvim
situacijama potreban mi je nadljudski psihički napor da bih mogao da
budem profesionalac koji „samo“ obavlja vlasiti novinarski zadatak. U
ovoj zemlji je zločin odavno postao sastavni deo svakodnevice, pa ipak
ne pamtim da sam u skorije vreme s takvom mukom savlađivao osećanja. A
opet, sa druge strane, želim da maksimalno iskoristim priliku da što je
moguće širu javnost upoznam sa ovim slučajem kako čitava stvar ne bi još
jednom prema uobičajenom ovdašnjem scenariju bila gurnuta pod tepih.
Pa
da čujemo šta kažu ovlašćeni zvaničnici. Policija za sada, sem tipičnog
saopštenja da je „istraga u toku“, ne daje nikakve dodatne informacije.
Iz Društva za zaštitu životinja „Zoo planet“ poručuju da će učiniti sve
kako bi slučaj bio do kraja rasvetljen, a počinilac, ili – što izgleda
verovatnije – više njih, privedeni pravdi. Najavljuje se i mogućnost
organizovanja protesta u slučaju da oni koji su nadležni za sprovođenje
zakona još jednom pokušaju da se ogluše o sopstvenu dužnost. I od
gradonačelnika Miloša Simonovića brojni građani, a na prvom mestu
ljubitelji životinja, s pravom zahtevaju da upotrebi svoj politički
uticaj u cilju efikasnog rešavanja čitavog događaja.
U
međuvremenu, među meštanima Gornjeg Međurova kruže nezvanične glasine da
policija već raspolaže imenima osumnjičenih i da im je na tragu.
Napominjem da bi ovu (polu)informaciju, premda ohrabrujuće zvuči,
svakako trebalo uzeti sa rezervom. Čak se nagađa da su počinioci
deca(!), tačnije – maloletnici, što utisak čini daleko mučnijim.
Nažalost, takva pretpostavka ne zvuči nemoguće, tim pre što je zaista
teško poverovati da bi bilo koja odrasla, dakle mentalno (sa)zrela
osoba, sem ako nije u pitanju težak psihopata, mogla da počini ovakav
masakr za koji nikakvo iole racionalno objašnjenje ne postoji. Ukoliko
vam ovo deluje neverovatno, samo se podsetite koliko smo često
poslednjih godina bili svedoci dečije obesti kakva je normalnom čoveku
gotovo nezamisliva.
Ali, hajde da se ovog puta ne bavimo
kojekakvim nagađanjima, već da sačekamo ponedeljak i vidimo da li će
policija stvarno izaći u javnost sa nekim konkretnijim detaljima ili je
ponovo po sredi tradicionalno otaljavanje. Ako i ovaj zločin nad
životnjama prođe nekažnjeno, biće to sramota ne samo za lokalnu vlast i
ostale nadležne institucije, već za sve stanovnike Niša i okoline. Naša
je građanska, a u ovom slučaju i ljudska obaveza da gradske moćnike
nateramo da najzad počnu da rade posao za koji ih plaćamo. U suprotnom,
jedino je pitanje dana kada ćemo se svi ponovo kolektivno zgražavati nad
nekim sledećim iživljavanjem nad nedužnim stvorenjima. Po svoj prilici
još stravičnijim i još bolesnijim.
Source : e-novine, le 14 mars 2010.
La famille Omérovic est repartie en Bosnie
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