Ni Pusic ni Seselj
Selon Le Courrier des Balkans, les pires guignols croates et serbes s'échangent à nouveau des amabilités.
Avec d'un côté Vojislav Šešelj, cette charmante créature sanguinaire dont on ne sait toujours pas trop bien pourquoi il a été remis en liberté. Et de l'autre trois hauts fonctionnaires du parti unique de Croatie, à savoir :
L'Ukraine contrainte d'acheter du charbon aux séparatistes pro-russes.
L’Ukraine manque de charbon pour assurer le chauffage urbain et la production d’électricité. Le froid hivernal pourrait contraindre les parties à s’entendre, alors que les combats continuent.
Kiev est-il prêt à verser de l’argent aux mines contrôlées par l’ennemi séparatiste pour chauffer sa population cet hiver ? Le débat fait rage en Ukraine, alors que les combats ont repris. Une vague de froid hivernal a déjà recouvert le pays et les centrales thermiques d’électricité et productrices de chauffage urbain sont confrontées à un grave déficit de charbon.
Ce carburant est traditionnellement extrait des mines du Donbass, principal bassin houiller du pays (et autrefois de l’URSS), sous le contrôle des forces séparatistes soutenues par Moscou. Le gouvernement de Kiev se retrouve face à un dilemme : abandonner des millions d’Ukrainiens au rigoureux hiver approchant ou bien risquer que des sommes considérables atterrissent entre les mains de l’ennemi.
Pas d’autre choix que « d’acheter du charbon à la Russie »
Kiev a tenté de trouver d’autres fournisseurs en Afrique du Sud, malgré un prix du charbon de 30 % supérieur. Mais, à cause des risques politiques et logistiques, le projet a fait long feu. « Nous n’avons pas d’autre choix aujourd’hui que d’acheter du charbon à la Russie. La sécurité énergétique de l’Ukraine est sérieusement menacée », a déclaré le ministre de l’énergie ukrainien Iouri Prodan.
Au cours des deuxième et troisième trimestres 2014, 161 millions d’euros ont déjà été versés à des mines de charbon situées dans la zone des combats, note Mustafa Naïem, député de la majorité et ancien journaliste d’investigation. « Qui a reçu cet argent, par quelles mains est-il passé, quelle portion a atterri dans les poches d’individus ne travaillant pas dans les mines ? » interroge l’homme politique ukrainien.
Tentant de couper court à la polémique naissante, le ministre de l’énergie a précisé que les achats de charbon sont effectués « auprès de mines appartenant à l’État. Nous ne menons aucune négociation avec les soi-disant républiques », a ajouté le ministre.
2 millions de tonnes de charbon stockées en zone prorusse
Son premier adjoint Iouri Zioukov, est plus explicite : « Nous négocions avec les directeurs de mines et ces derniers négocient de leur côté avec les dirigeants des républiques populaires », a-t-il dit au quotidien en ligne ukrainienlb.ua.Selon lui, 2 millions de tonnes de charbon extrait sont stockées dans les zones contrôlées par les séparatistes. Une partie pourrait déjà avoir été utilisée. Les observateurs de l’OSCE, basés à la frontière entre la Russie et la zone contrôlée par les séparatistes, notent que de « grandes quantités de charbon de la région de Lougansk sont transportées par camion vers la Russie ».
Ce n’est peut-être qu’un détour. À l’heure actuelle, il paraît très difficile de faire passer du charbon à travers la ligne de front. « Le schéma utilisé voit les combattants (séparatistes) transporter le charbon vers le territoire russe, d’où il est réexporté vers l’Ukraine à travers des postes frontières moins dangereux », explique Viktor Sokolov, expert à l’institut Gorshenin de Kiev. Selon lui, les anciens propriétaires des mines de charbon ont perdu le contrôle de leurs actifs.
Seulement 24 des 93 mines du Donbass continuent à fonctionner
De leur côté, les dirigeants séparatistes ont annoncé leur intention de prendre le contrôle de toutes les entreprises publiques du Donbass et même des sociétés appartenant aux oligarques soutenant la politique de Kiev. Mais les autorités prorusses, pressées par des problèmes politiques et militaires plus urgents, n’ont pas mis en place pour l’instant de système financier ou fiscal capable de gérer les transactions.
La guerre, depuis juin, a bouleversé l’industrie minière du Donbass. Plusieurs mines ont été bombardées, d’autres ont fait faillite ou se sont retrouvées coupées du réseau de transport à cause des destructions liées aux combats. Seules 24 des 93 mines du Donbass continuent aujourd’hui à extraire du charbon. Kiev estime à 5 millions de tonnes le déficit de charbon pour l’ensemble du pays, qui consomme 60 millions de tonnes par an. En dehors du chauffage urbain et de la production d’électricité, le charbon est aussi utilisé dans l’industrie métallurgique, vitale pour l’économie ukrainienne.
Source : la-croix.com, le 19 novembre 2014.
Monténégro
Affiche appelant à un rassemblement le mercredi 19 novembre pour fêter le départ d'un porte avion de l'OTAN ayant fait escale dans la ville balnéaire de Tivat.
JAMAIS DANS L'OTAN
Athènes - Dix-huit mille personnes, selon la police, se sont rassemblées
à Athènes lundi après-midi à l'appel des syndicats et partis de gauche,
pour la traditionnelle manifestation commémorant le 41ème anniversaire
du soulèvement estudiantin contre la junte au pouvoir, et 14.000 à
Thessalonique (nord).
La manifestation dans la capitale, qui
s'est tenue sous la surveillance de 7.000 policiers, s'est déroulée
cette année à peu près sans heurts. Les policiers ont néanmoins dû faire
usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes au moment de
la dispersion, vers 16H30 GMT devant l'ambassade américaine.
Peu auparavant, des manifestants avaient brûlé les drapeaux américain et européen devant l'ambassade.
A Thessalonique, le défilé, encadré par 1.000 policiers, s'est achevé sans heurts.
Les
manifestants commémoraient comme chaque année les évènements de l'Ecole
Polytechnique, théâtre du soulèvement le 17 novembre 1973 des étudiants
et des lycéens contre le régime des colonels. Plus de vingt personnes
avaient trouvé la mort ce jour-là, qui a marqué le début de la fin de la
dictature (1967-1974) et la restauration de la démocratie sept mois
plus tard.
Les manifestants se dirigent chaque année vers
l'ambassade des Etats-Unis, pour dénoncer le rôle à l'époque des
services secrets américains dans la mise en place de la dictature.
Ces
dernières années, les participants ont dénoncé aussi la politique de
rigueur imposée à la Grèce par ses créanciers internationaux.
Sur
les banderoles, on pouvait lire lundi des slogans comme il faut écraser
les politiques qui dissolvent nos vies ou nous luttons pour la
démocratie et nos droits.
Au moment où le gouvernement tente
d'annuler tout sens de justice sociale via des politiques de rigueur,
les revendications de l'Ecole Polytechnique restent d'actualité,
souligne le communiqué de la Fédération générale des salariés du privé
(Gsee), la plus grande centrale syndicale du pays.
La semaine
dernière, des affrontements ont opposé des groupes d'étudiants et des
forces de l'ordre devant l'Ecole Polytechnique et la Faculté du droit
dans le centre d'Athènes.
Les étudiants protestaient contre la
décision du recteur de l'Université d'Athènes de faire débuter jeudi,
soit un jour plus tôt que d'habitude, la fermeture de trois jours
pratiquée chaque année par les universités à l'occasion de cette
commémoration.
Le recteur voulait ainsi prévenir toute occupation des locaux.
Source : romandie.com, le 18 novembre 2014.
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