La Croatie s'apprête à privatiser son journal officiel !
La privatisation sera un pivot du gouvernement de Zoran Milanović pour renflouer le budget de l'année prochaine.
Branko Grčić, vice-président du gouvernement; considère la vente des entreprises publiques comme une dimension importante du plan national d'investissement.
En vendant des entreprises publiques, le gouvernement compte engranger entre trois et trois milliards et demi de kunas en 2014. Sur la liste des cessions figure entre autre le “Journal du peuple”. Cette annonce en a surpris plus d'un. Il s'agit d'une entreprise fondée en 1950 qui publie le journal officiel de la République de Croatie ainsi que d'autres publications officielles. L'entreprise est insérée sur la liste des société d'intérêt privilégié, mais cela n'exclut pas la possibilité de vendre une partie des actifs ou de s'ouvrir à du capital privé par recapitalisation. Le plan d'investissement prévoit la cession de certaines partie de l'entreprise. Grčić lui-même à l'issue d'une réunion gouvernementale a déclaré à la presse qu'il s'agirait vraisemblablement de se séparer de certaines activités.
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Source : http://www.poslovni.hr/hrvatska/i-narodne-novine-na-popisu-za-prodaju-259038#
Vranje dans le noir à cause de factures impayées
En raison de dettes impayées, la compagnie d'électricité Elektroprivreda Srbije a coupé lundi soir l'éclairage public dans la ville de Vranje, ce qui a provoqué la colère des citoyens et des pouvoirs municipaux.
Ces faits ont poussé le maire de la ville, Zoran Antić, à réagir à minuit dans un communiqué de presse dans lequel il qualifie l'action d'Elektroprivreda “de fort arrogante” et de “démontration de force et de puissance”.
Un tel acte aurait été compréhensible si nous n'avions pas du tout payé l'éclairage public. Mais visiblement ces messieurs d'Elektroprivreda n'y ont pas songé, comme le montre le fait que nous n'avons reçu qu'à la mi-juin la facture de mai s'élevant à 2,2 millions de dinars – a déclaré le maire et il a souligné qu'un “acte aussi arrogant peut se répercuter sur la sécurité des citoyens et sur l'ordre et la paix publics”.
En fin de communiqué le maire s'est excusé auprès des citoyens et il a rappelé que la ville doit 2,2 millions de dinars pour l'éclairage public, plus deux tranches de 60.000 dinars chacune provenant d'une dette antérieurement reprogrammée.
Source : http://www.blic.rs/Vesti/Srbija/479114/Vranju-zbog-duga-iskljucena-gradska-rasveta
Les ambassades communes ne sont encore qu'une idée
Les pays de la région envisagent la possibilité d'utiliser des bâtiments communs pour y installer les ambassades. Un tel modèle n'implique pas une approche commune des pays à l'étranger mais seulement un partage des frais. Cela dit, aucun accord officiel n'existe encore.
La location de bâtiments représentatifs pour loger les corps diplomatiques coûte beaucoup d'argent, cela n'a rien de nouveau. Mais pour l'instant l'idée de partager les bâtiments à l'étranger n'a été évoquée qu'au niveau informel.
“Une hypothèse est d'utiliser des bâtiments communs pour abriter les représentations diplomatiques et consulaires afin de rationaliser les dépenses. Un tel accord n'impliquerait pas une approche commune de la Serbie et des pays de la région mais seulement l'hébergement commun de nos ambassades et représentations. Tout cela n'a encore donné aucun accord commun”, déclare le ministre serbe des Affaires étrangères Ivica Dačić.
Les pays nordiques sont le meilleur exemple. Tous ne sont pas dans l'UE ni dans l'OTAN mais cela ne les empêche pas de collaborer. C'est à Berlin qu'ils ont construit le premier édifice commun. La Suède et la Norvège collaborent pareillement à Sarajevo.
“Si vous ouvrez votre propre ambassade vous devez notamment avoir votre propre administration; vos propres services de sécurité. Le partage des frais avec d'autres pays est un gain économique mais cela indique aussi une très proche collaboration entre les pays nordiques”, explique Krister Asp, ambassadeur de Suède (en Serbie, N.d.T.).
Un grand nombre d'ambassades dont nous avons hérité de l'ex-Yougoslavie sont énormes, vétustes et chères à entretenir. Certaines sont soit fermées soit ont été cédées.
“Je peux vous dire qu'au Brésil ou à New Delhi il existe des ambassades qui s'étendent sur plusieurs hectares”, affirme Jovo Ilić du Forum pour les relations internationales du Mouvement européen.
Les pays nordiques s'entraident dans les affaires consulaires. Cela suppose néamoins, remarquent les experts, de bonnes relations et un haut niveau de confiance. Entre les pays du nord de l'Europe il n'y a pas eu de guerre depuis deux siècles. Ils sont favorisés par un passé commun, une tradition et des langues similaires.
“En y réfléchissant, je ne vois que deux régions où les liens sont assez forts que pour développer une collaboration régionale telle que nous l'avons développée entre pays nordiques. Cette deuxième partie de l'Europe se situe justement ici”, déclare Asp.
“Si on y revient dans les relations entre la Serbie et le Monténégro, peut-être est-ce un signe pour continuer, car cela est sensé, justifé d'un point de vue économique et en définitive politique ; ainsi vous envoyez au monde un message parlant de pays qui sont unis, qui collaborent entre eux”, soutient Jovo Ilić.
La location d'un emplacement pour une ambassade à l'étranger peut coûter jusqu'à un demi million d'euros par an. Quant à acheter une ambassade c'est une fameuse dépense, à titre d'exemple celle de la Macédoine à Vienne a coûté 3,5 millions d'euros.
Source : http://balkanvoice.com/vijesti/balkan/item/6747-zajednicke-ambasade-za-sada-samo-ideja
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