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Le SDP pique du nez...

et va probablement perdre le contrôle de la ville de Vukovar, comme le rapporte le Courrier des Balkans. 

L'article ne précise pas que le maire sortant, Zeljko Sabo, traîne des casseroles et que son parti a préféré fermé les yeux. C'est donc encore un vote sanction contre un SDP englué dans les affaires. Le journal Slobodna dalmacija va même jusqu'à estimer que Zeljko Sabo s'en sort trop bien. 

Des armes croates destinées à armer les rebelles syriens sont utilisées en Irak

D'après le site jutarnji.hr, des photos ont été postées sur le compte twitter Alanbar_news, utilisé pour la propagande de l'EIIL, qui montrent des combattants de cette organisation équipés d'armes croates.

Ces armes étaient initialement destinées à la Syrie. 

 Le crépuscule de Pusic

Vesna Pusic, la ministre des Affaires étrangères de Croatie. Atlantiste et néo-libérale, elle est à la tête d'un petit parti qui est parvenu à obtenir des postes clés en s'alliant aux sociaux-démocrates de Zoran Milanovic qui lui-même s'apprête à tirer sa révérence. 

Action directe revendiquée par les anarchistes de Sarajevo.

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Sarajevo : la voiture d'un médecin corrompu prise pour cible

Dans la nuit du 15 au 16, avant la fin du match Argentine/Bosnie, la voiture de marque Seat Altea appartenant au médecin Avdulah Hasanagić de l'Hôpital pour la neurochirurgie de la Clinique du Centre universitaire de Sarajevo a été incendiée dans la rue Gabelinoj ulici à Sarajevo.

Cette action est une réponse à ses turpitudes de médecin corrompu qui achète une voiture grâce aux pots-de-vins perçus dans le système de la santé publique. Mais on finit toujours pas payer l'addition. Ceci n'est rien d'autre qu'un court-circuit. Ce genre de courts-circuits et d'”auto-immolation” tend à se produire dans la nuit... entre minuit et cinq heures.

Source : http://slobodari.wordpress.com/2014/06/16/sarajevo-napad-na-automobil-korumpiranog-doktora/

Destruction de la propriété privée à Odessa

Aujourd'hui le 14 juin, nous, 300 activistes du Maïdan d'Odessa nous nous sommes dirigés vers la plage afin d'obtenir un accès libre à la mer. Nous avons commencé par démonter les portes donnant sur la plage. Le directeur a déclaré que c'est lui qui a loué cette plage avec ces portes, et qu'elles étaient déjà là à l'époque de l'URSS. Nous avons malgré tout continué à les démonter. Aujourd'hui nous avons fait du bon travail : nous avons améliorer la vie dans la ville. A Odessa 70% des plages sont clôturées par des hommes d'affaires privés, c'est-à-dire par des oligarques et des gangsters. Ces espaces publics ont été à ce point usurpés que les gens ne peuvent s'y promener. C'est ainsi qu'un journaliste a été récemment battu parce qu'il filmait l'une de ces plages privées (cet accaparement de l'espace public est illégal mais le gouvernement ferme bien entendu les yeux devant les oligarques).

C'est après que le journaliste eut été agressé que nous avons dirigé nos pas vers la plage. Des centaines de gens ont commencé à détruire les clôtures et la police intimidée n'est pas intervenue. Si le Maïdan ukrainien continue sur cette lancée, si nous frappons à la porte de ceux qui n'ont pas versé les salaires ou qui ont détérioré les quartiers et détruit l'environnement – nous rallierons tous ceux qui voient l'intérêt de résoudre les problèmes quotidiens par ces méthodes (vu qu'il n'y en a point d'autres).

Nous continuerons à détruire les clôtures et à garantir un accès gratuit à la mer – que cela plaise ou pas.

Source : https://slobodari.wordpress.com/2014/06/15/ukrajina-unistavanje-privatnog-vlasnistva-u-odesi/

Le discours patriotique de Franjo.

La vignette qui circule actuellement sur les sites serbo-croates du réseau Facebook. 

Lancé sur un jeu de mots visant le premier président de la Croatie, où en changeant la première lettre de son nom ce dernier est qualifié d'"étron", le texte dit : 

"Aujourd'hui nous avons une Croatie libre. Dans la Yougoslavie vous viviez sous la dictature. Vous n'aviez pas le droit d'être au chômage. Vous n'aviez pas le droit de vous retrouver sans pain. Vous n'aviez aucun droit de fouiller dans les poubelles. Quant à vous faire expulser de chez vous, vous pouviez toujours rêver."

Cette image est reprise par la page de l'organisation Zivi zid, ce qui rappelle une fois de plus qu'il ne s'agit nullement d'un association caritative mais bien d'une organisation politique qui vise à faire bouger les lignes. 

En effet, la figure de Tudjman reste sacrée pour bien des Croates qui le considèrent comme le père de la patrie, en commençant par les classes populaires, celles qui sont les plus affectées par la crise mais qui culturellement ne sont pas armées pour comprendre que la crise n'est rien d'autre qu'une sévère redistribution des richesses au profit de l'establishment.