Les élections sont une farce - Antifa Niš
Tandis que les masses assoupies songent à quel serviteur du grand capital offrir leurs voix, accomplissant ainsi leur devoir “citoyen”, les antifa de Niš appellent au boycott, à l'auto-organisation, à la grêve et à la révolte.
“Envoyez se faire voir les politiciens menteurs, la flicaille, les lèche-culs des partis, les carriéristes, les petits bourges, les bandes fascistes et les ONG parasitaires.
Mort au capitalisme – liberté au peuple !
En luttant dans le mouvement travailleur jusqu'à la liberté et l'égalité !
SOIS RESPONSABLE, NE VOTE PAS, ORGANISE-TOI ET AGITE LA BARQUE !”
Par l'action directe contre la dictature du capital – Antifa Niš
Croatie
Le Comité de défense de Vukovar croate (association d'anciens combattants) annonce sur sa page Facebook un possible ralliement à la cause défendue par le collectif anti-expulsion Živi zid.
Cette alliance, lourde de risques pour les anti-expulsions, si elle devait se confirmer a de quoi inquiéter le gouvernement croate étant donné la nature frondeuse de ces deux mouvements (le premier très conservateur et le second très anti-système).
Le parti politique Lijevi y est mis en cause ainsi que la JOSD (Organisation unie pour le socialisme et la démocratie)
La JOSD n'existe plus. Quelques notes sur ce blog lui font référence (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11) (12) (13) (14)
NB : Il est entendu que cette analyse du World Socialist Web Site n'est pas forcément la mienne. Au contraire je me demande jusque dans quelle mesure elle ne fait pas le jeu des nationalistes car à travers la JOSD on retrouve un peu tout ce qui a bougé en Bosnie-Herzégovine ces dernières années avant le fameux “Printemps bosniaque”.
Les anarchistes ne comptaient que très peu puisque leur apparition en Bosnie n'est que fort récente, comme nous l'indique ces textes récemment parus sur Le Chat noir émeutier.
A part cette nébuleuse activiste (la JOSD, Revolt, Ostra nula...), aux financements certes parfois douteux, il n'y avait personne, à ma connaissance, pour crier au terrible délabrement de la Bosnie avant que n'explose la marmite au début de cette année.
En outre, à travers cette nébuleuse on voit déjà apparaître une esquisse de la “révolution horizontale”, c'est-à-dire cette capacité de se lier avec d'autres organisations similaires des pays voisins par delà les clivages ethniques, ce qui reste bel et bien la hantise des nationalistes.
Les manifestations qui ont éclaté il y a deux mois en Bosnie étaient une expression de la colère de la classe ouvrière contre les niveaux de chômage désastreux et les conditions économiques misérables créées par des années de mesures d'austérité dictées par le Fonds monétaire international et l'Union européenne.
Ces manifestations ont débuté à Tuzla, une ville très ouvrière et la troisième plus grande ville du pays, et se sont répandues dans d'autres régions, dont la capitale, Sarajevo. De nombreux bureaux de l'administration ont été incendiés et plusieurs exécutifs municipaux ont démissionné.
Suite à ces manifestations, des assemblées sont apparues, d'abord à Tuzla, puis à Sarajevo, Mostar et dans quelques villes plus petites. Elles étaient dominées politiquement par un certain nombre de groupes de la pseudo-gauche et d'individus qui affirmaient que ces assemblées représentaient la voix de la classe ouvrière et constituaient des organes d'autogestion et même des soviets.
Au premier plan de celles-ci, il y a un groupe appelé Lijevi (ceux de la gauche). Son site web a une introduction de trois phrases intitulée «qui sont ceux de la gauche?» qui décrit cette organisation comme «un nouveau mouvement politique […] qui appelle tous les gens qui ont un esprit ouvert et des idées progressistes, qui refusent de sombrer dans l'apathie et le pessimisme, à nous rejoindre […]» Cette brève déclaration affirme, «Il n'y a pas d'alternative à l'action», et parle de «socialisme démocratique, laïcité, féminisme, antifascisme, et développement durable».
Lijevi a été officiellement créé en avril 2012. L'un de ses dirigeants, Emin Eminagic, a dit à propos des manifestations étudiantes qui ont éclaté après le début de la crise financière mondiale en 2008, qu'elles «ont donné naissance à un groupe de jeunes gens qui ont commencé à penser politiquement et à tenter de créer un meilleur futur pour le pays». Ajoutant: «Il y a maintenant un parti politique qui a été formé par d'ex-activistes étudiants, les Lijevi, qui utilisent les assemblées comme mécanismes de prise de décision dans leurs organisations de base.»
Eminagic a une maîtrise en Sciences du nationalisme de l'Université d'Europe centrale de Budapest et a fait un stage au Centre des études sur la sécurité, un laboratoire d'idées à Sarajevo dirigé par des responsables du ministère des Affaires étrangères bosniaque et financé par, entre autres, l'OTAN, l'USAID [Agence américaine pour le développement international], la Commission européenne et divers gouvernements européens.
Lijevi tire ses origines des organisations comme Dosta! (Assez!) et l'Organisation unifiée pour le socialisme et la démocratie (JOSD). Cette dernière définit sa mission comme «unir les individus de diverses convictions anticapitalistes (marxistes, anarchistes, anarcho-syndicalistes, trotskystes, situationnistes, communistes de gauche, euro-communistes, adhérents au socialisme démocratique et d'autres) en une seule organisation».
En septembre 2009, Dosta et JOSD ont organisés un «Forum de résistance» qui accueillait des personnalités comme François Sabado et Lucien Perpette, des membres dirigeants du Secrétariat unifié pabliste (USec). L'USec a rompu avec le trotskysme dans les années 1950. Il attribuait un rôle révolutionnaire à la bureaucratie stalinienne en Union soviétique, aux partis sociaux-démocrates en occident et à divers mouvements nationaux de par le monde. Il a liquidé section après section de la Quatrième Internationale.
Entre 2010 et 2012, le JOSD a organisé trois festivals «de gauche» à Sarajevo. Il l'a fait conjointement avec la Fondation Rosa Luxembourg, le laboratoire d'idées du parti La Gauche (Die Linke) en Allemagne, un parti bourgeois pleinement consacré à la propriété privée, à l'économie de marché et à l'État capitaliste. Appelés AntiFest, ces festivals donnaient une plate-forme à divers groupes internationaux de la pseudo-gauche. En mars 2014, Lijevi a accueilli Olivier Besancenot, le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) le parti pabliste français. Celui-ci a en retour applaudi la ville de Tuzla comme «la capitale méconnue de l'Europe des travailleurs et des peuples».
Le manque de principes et la démoralisation de cette couche sociale que l'on retrouve chez Dosta et au JOSD sont évidents dans leur évolution politique. Un ex-dirigeant du JOSD, Salmedin Mesihovic, un professeur d'histoire de l'Université de Sarajevo, a récemment rédigé un article qui déclare: «si vous êtes séduit par le sadomasochisme, créez ou soyez l'un des créateurs d'un parti [politique] parmi les slaves du sud, c'est-à-dire les balkanisés occidentaux». Le dirigeant le plus en avant de Dosta, Demir Mahmutcehajic, est maintenant un député local du Parti social-démocrate, le parti successeur de la Ligue des communistes de Bosnie-Herzégovine stalinien.
L'évolution du journaliste Vuk Bacanovic est particulièrement révélatrice de ce processus: c'est un membre dirigeant de longue date du JOSD et le principal rédacteur du site web de Lijevi. Il fut un temps ou Bacanovic s'en prenait à l'inégalité, parsemant ses écrits de termes aux accents révolutionnaires et de citations de Marx, Lénine et Trotsky.
Cependant, dès 2012, quand le JOSD se débarrassait de sa vieille peau et se transformait en Lijevi, Bacanovic se plaignait que «plusieurs dizaines d'internationales trotskystes [s'engagent] dans des guerres intestines» et notait que «les mouvements révolutionnaires contemporains semblent les ignorer complètement ou, encore pire, sont ignorés par eux».
Dans un article du 20 mars 2014 intitulé «Où les assemblées se trompent-elles?», Bacanovic écrit que l'assemblée de Sarajevo serait dominée par «des employés du secteur associatif» et que cela «fait fuir les gens». Il qualifie ensuite de «partiellement utopiste» ou «irréelles» des demandes en faveur de diverses aides sociales en déclarant, «au lieu de solutions à court terme comme des aides sociales généreuses, la seule voie actuelle vers la prospérité est […] par la création d'emplois. Concrètement, on pourrait exiger que 20 pour cent du budget à tous les niveaux de l'administration aillent continuellement aux […] banques de développement et aux fonds industriels» dirigés par les «sociétés d'investissement professionnelles».
En d'autres termes, plus d'argent pour les banques et des aides sociales uniquement dans la mesure où les capitalistes peuvent se les permettre. La redistribution des richesses, mentionnée pour faire bonne mesure, est reportée indéfiniment.
Bacanovic conclut: «C'est là l'indispensable, et ensuite on peut parler d'impôts progressifs, de participation des travailleurs, d'autogestion, du nouveau socialisme démocratique et d'autres politiques progressistes. Les assemblées […] sont le phénomène social le plus progressif […] et exactement pour cette raison ils doivent se développer en premier lieu en réalisant qu'ils ne peuvent remplacer du jour au lendemain les pouvoirs législatifs et exécutifs.»
La pseudo-gauche du JOSD/Lijevi traite avec mépris les grandes questions historiques et s'associe avec des forces qui ont un long passé contre-révolutionnaire. Ils ont fini assez rapidement par abandonner leur programme réformiste limité.
Leur base sociale est la classe moyenne: professeurs d'université et jeunes en post-doctorat qui visent des carrières universitaires ou similaires, journalistes, avocats et autres professions libérales. Les conceptions sociales de cette couche ne visent pas à lutter pour un changement complet de la société capitaliste au bénéfice de la majorité opprimée, mais saisir des occasions pour leur propre avancement social et une distribution plus équitable des revenus au sein des 10 pour cent les plus riches de la population.
La construction d'un parti authentiquement révolutionnaire n'est possible que sur la base de principes historiques fermes et des conquêtes théoriques réalisées par des générations de luttes. À l'opposé des divers groupes de la pseudo-gauche, seul le Comité international de la Quatrième Internationale, qui publie le World Socialist Web Site, est guidé par une telle perspective et s'appuie sur ces principes.
Dans le cadre de la lutte pour augmenter notre influence en ex-Yougoslavie, nous sommes heureux d'annoncer que nous allons relancer notre page en serbo-croate sur le WSWS dans un avenir proche. Nous sommes sûrs qu'elle servira de point de ralliement pour les couches de travailleurs et de jeunes les plus politiquement avancés de la région.
(Article original paru le 5 avril 2014)
Source : https://www.wsws.org/fr/articles/2014/avr2014/pseu-a07.shtml
Epitaphe du membre viril de frère Pierre
Tu pod kamom, na dva metra,
Počiva ud brata Petra,
Nit mišca, nit ruka uska,
Niti noga, avaj! ljudska,
No ud najbolji u svemu
Što ikada bje na njemu.
Njegov tak, njegova budža,
Duduk, bubanj bez obruča,
Fop od mesa i kubura,
I mlatilo i gurgura,
Biskupski štap prepun malja,
Rujna grana od koralja,
Njegov divit i pisaljka,
I mač njegov i sisaljka,
Pas-tragač što stalno njuška,
Njegova motka, njegova puška,
Lumbarda i skiptar vlasti,
Prsno svrdlo, živac slasti,
Pištolj obljubljen od dama,
Njegov željko međ ženama,
Mlatilo za muve, granje,
I naprava za pišanje,
I krevetski štap što kara,
Njegova radost, njegova kara,
Odan dželat što je mnoge
Izvršio pravde stroge.
Od malena taj gospodar
Beše poslušan i bodar,
I što god mu rekli okom
On bi na to odmah skokom;
Čim mu dadilja dirnu šiš,
Govoreć mu: »Piš! Piš! Piš!«
Odmah pišnu, pa (hvala Bogu!)
Poče da kreće i treću nogu;
Opaso je s malih nogu
U svom selu curu mnogu,
Poče da ih fura, teše,
Tako dobro da videše
Skloniti ga treba brzo,
Jer je mnoge već navrzo,
Pa čekanja nema više,
Te ga svojte zarediše;
Al najmlađi od sve braće
Sad još više dreši gaće;
Jer je zadobio volju
Da opaše zdriglu drolju,
Tako joj je furko bulju
Da je podmirio hulju,
Jer već beše, silna stasa,
Spreman za boj svakog časa;
Zatim ko savršen monah
Posta za to glavni momak,
Pa za mesec više keca
No pet drugih u tri meseca.
Jer ne beše to od kara
Iz bratstva dokoličara,
Nije znao da patiše
Na dan od dva sata više;
Nit beše od kara što se
Pod imenom kare nose:
No beše ko ruka krut,
Pun semena, krupan, ljut,
Stopu i po dug, uspravan,
Nikad pospan il uspavan,
Pušila se rujna glava
Kao pokraj vatre tava.
Nije našo ženu strasnu
Da joj strasti ne ugasnu;
Nit je raspusnice bilo
Da joj s njim ne beše milo;
Ne bejaše sestre časne
Bez te želje, želje strasne,
Da upozna ovog brata
I da se s njim ne svojata,
Znajući za uznošaje
Što počasni član taj daje,
Sluteć razbibriga lanac
Što smišlja taj samostanac;
Velike i male pice
Postadoše alavice,
Al on nije takve našo
Da joj do dna nije zašo,
Da tu gde je zgasno plamen
Potraži mudrosti kamen.
To beše prava domaća kara,
To beše kara što čuda stvara,
To beše sasvim dostojna kara
Svog prečasnog gospodara.
Najlepša kara, svemu pride,
Koju ikad žena vide.
Elem, čujte kad i kako
Rastaše se, ne baš lako,
Brat Petar i njegov ud:
XX dan, decembar, stud, 1552-a.
Dobri otac, od vremena duga,
U propoved kreriu, poput sveca,
Pa mu se poljem prohte da peca
U jednoj bari, kraj blatišta;
Nemajuć mreže, konca, išta,
On gumu ud svoj u taj mrak,
Pa mu ga zgrabi gadni rak
I nagriza ga tako lepo
Da je ubrzo zatim krepo;
Bi odsečen i sahranjen.
»Avaj! reče naš brat, ranjen,
Ako greh je bila bara,
Zar da strada moja kara?
Zar da gledam njega mrtva?
Moj dobrotvor da je žrtva?
Patnička smrt baš za njega!?
I rastanak posle svega?
Smrti gruba, ronim suze
Što i mene s njim ne uze!«
Eto kako nam nariče
Brat Petar;sad dosta priče!
Gospođe i gospodične,
Deve, mlade, ružne, dične —
Dal' vas je strah proći tuda,
Preko groba slavnog uda?
Dal' plačete s teškom tugom
Nad najboljim vašim drugom?
Znam plačete, al zaludu,
Ne pomaže mrtvom udu
Molitva što srca para,
Ni želja da svaka kara
Bar postane ovoj slična,
Pa makar i manje dična,
I nebesa da vas štite
Da na ovu ne mislite.
Ci
est gisant sous cette pierre
L’un des membres de Frère Pierre,
Non un des bras, n’ une des mains,
Ni pied, ni jambe,
hélas ! humains,
Mais bien le membre le plus cher
Que
sur lui on eût pu toucher.
C’est son Billard, c’est son
Bourdon,
Son Chalumeau, son gros Bedon,
Sa Pièce de chair,
son Bidault,
Son Pousse-bourre, son Ribault,
Son gentil Bâton
Pastoral,
Sa rouge branche de Coral,
Son Guille-la, son
Calemard,
Son Factoton, son Braquemard,
Son Furon furetant
sans cesse,
Son petit Bâton de jeunesse,
Son Courtault, son
Sceptre royal,
Son Vilbrequin, son Nerf loyal,
Son Pistolet
aimé des dames,
Son Désiré entre les femmes,
Son Rameau
dont il s’émouchait,
Son Instrument dont il pissait,
Sa
Gaine, son Bâton de lit,
Sa Joye du monde, son Vit,
Son
exécuteur tant propice
De l’infâme et basse Justice.
Ce
bon maître, dès son enfance,
Fut de si grande obéissance
Que
jamais chose on ne lui dit
Que soudainement il ne fit ;
Car
dès que sa Mère Nourrice
Le frottait, disant :
« Pisse ! Pisse ! »
Soudain pissait, puis
(grâce à Dieu !)
Frère Pierre crût peu à peu,
Et jà
montait, dès son jeune âge,
Sur les filles de son village,
Et
les culait et les foulait
Si bien, qu’on vit bien qu’il
fallait
Hors du monde le reculer,
Pour ce qu’il eût pu
trop culer,
Dont, par ses parents et amis,
Il fut en Religion
mis,
Mais étant Novice au Couvent,
Il en faisait plus que
devant ;
Dès lors il prenait bien l’audace
De monter
sur la Putain grasse,
Et si fort bien la culotait,
Que la
garce s’en contentait,
Car il était jà de la taille
Pour
à tous heurts livrer bataille ;
Puis, quand il fut Moine
parfait,
C’était un plaisir de son fait,
Car il faisait
plus en un mois
Que cinq autres Moines en trois.
Croyez qu’il
n’était point de ceux,
Qui sont oisifs et paresseux,
Car
il n’eût jamais, en un jour,
Plus de deux heures de séjour ;
Aussi n’était-il de la sorte
De ces autres vits que l’on
porte ;
Aussi roide était que son bras,
Bien
spermatisant, gros et gras,
De longueur de pied et demi ;
Jamais il n’était endormi,
Et fumait, par son rouge bout,
Comme un pot qui près du feu bout.
Femme n’y avait si
maligne
Qu’il ne rendît douce et bénigne ;
Femme n’y
avait si gaillarde
Qu’il ne rendît saine et raillarde ;
Il n’y avait Religieuse
Qui ne se sentît bien heureuse
D’avoir du Moine connaissance,
Pour avec lui prendre
alliance,
Sachant le bien et le bonheur
Que donnait ce membre
d’honneur ;
Sentant le passe-temps joyeux
Que donnait
ce Religieux,
Con n’y avait grand ni petit
Qui ne prît
lors grand appétit,
Et n’eût su être tant profond
Qu’il
n’allât toujours jusqu’au fond,
Pour chercher en l’obscure
sale
La vrai Pierre Philosophale.
C’était un vrai vit de
ménage ;
C’était un vit à l’avantage ;
C’était
un vit bien digne d’être
À un si vénérable Maître.
Somme,
c’était le plus beau vit
Que jamais femme au monde vit.
Or,
entendez quel et comment
Fut le piteux département
De frère
Pierre et de son membre :
Le XXe jour de décembre,
L’an
1552,
Ce bon Père Religieux,
S’en allant par les champs
prêcher,
Se voulut ébattre à pécher
En un ord et sale
marais,
Et, faute de Ligne ou de Rets,
Y mit son membre, où
s’attacha
Un vilain chancre qu’il pêcha,
Qui ce membre
rongea si fort
Que tôt après le rendit mort,
Et fut coupé
pour mettre en terre.
« Mais hélas ! disait frère
Pierre,
Faut-il que pour ma seule coulpe
Et pour bien servir
l’on te coupe ?
Faut-il qu’avant moi mort je voie
Celui
dont tout mon bien j’avoie ?
Faut-il qu’il meurre ainsi
martyr ?
Faut-il aussi nous départir,
Ô Mort cruelle
et sans merci ?
Eh ! que ne m’as-tu pris aussi ? »
Voilà la complainte au plus près
De frère Pierre. Or sus !
après,
Nobles dames et damoiselles,
Pucelles, Jeunes,
Laides, Belles,
Pleurez-vous point donc au tombeau
Où repose
ce membre beau ?
Pleurez-vous point de voir ci mis
Le
plus grand de tous vos amis ?
Je crois qu’oui, mais telle
perte
Ne sera jamais recouverte
Par cris, ni pleurs, dont
suis d’avis
Que priez Dieu que tous les vits,
Qu’en ce
monde pourrez tenir,
Puissent semblables devenir,
Ou bien
qu’il advienne, sans plus,
Qu’à celui-ci ne pensez plus.
Izvor : http://www.e-novine.com/kultura/kultura-knjige/101832-Epitaf-mukom-udu-brata-Petra.html
Hervé Debonrivage
Le FDG n’a pas besoin du PS pour penser !
Pozicioniranje Levog fronta (Front de gauche, franc. prim.prev.) ili izvesnog broja njegovih predstavnika u odnosu na političke odluke Socijalističke partije ima izvesnu važnost, ali ne treba predstavljati opsesiju ili fiksnu ideju, koja bi činila središnji pokretač političke akcije Levog fronta. To pozicioniranje samo je manji deo njegovog političkog promišljanja i delovanja.
Le positionnement du FDG ou d’un certain nombre de ses représentants par rapport aux décisions politiques du parti socialiste a une certaine importance mais ne doit pas constituer une obsession, un point de fixation qui constituerait l’enjeu politique central de l’action politique du FDG. Ce positionnement n’est qu’un petit aspect de la réflexion politique du FDG.
Lijevi se front jasno opozicijski postavio prema sadašnjoj kapitalističkoj vlasti te je potvrdio vlastitu težnju da bude autonoman, djelujući nezavisno od Socijalističke partije. Potpuno je nezavisan na osnovi svoje sposobnosti da stvori politički projekt, kao i program upravljanja. Sukladno tomu projektu, Lijevi front ne zavisi o tekućim strategijama, koje bi od njega mogle zahtijevati precizno ponašanje u odnosu na socijalističku vladu ili ELEV. Poput stabalca, koje ne može zamračiti horizont jer izraste ovdje-ondje i oscilira prema udarima vjetra.
Le FDG s’est clairement mis en situation de rupture avec le pouvoir capitaliste actuel, et d’autre part il a clairement affirmé sa volonté politique d’autonomie, d’indépendance par rapport au parti socialiste.
Indépendance totale par sa capacité de proposition d’un projet politique, d’un programme de gouvernement qui lui est propre et qui n’est pas assujetti à quelconque fluctuation stratégique ponctuelle par rapport au parti socialiste ou à EELV. Et c’est là l’essentiel. Les quelques arbrisseaux qui poussent ici et là et oscillent sous le vent ne doivent pas obscurcir cet horizon.
Rekavši to, već smo ranije objasnili zašto se trebalo suzdržati
od svakog sektaškog dogmatizma, koji se sastoji u neprekidnom
četkanju slike stvorene o bilo kojoj političkoj odluci sadašnje
vlade.
Lijevi front se sučeljava sa zamkama koje mu postavljaju.
Ceci étant dit, nous avons précédemment expliqué pourquoi il fallait s’abstenir de tout dogmatisme sectaire consistant à brosser un tableau en permanence noir de toute décision politique prise par le gouvernement actuel.
Le Front de gauche face aux pièges de la division qui lui sont tendus
Taj način gledanja ne objašnjava se jednostavno strateškim razmišljanjem izbornog tipa, već metodom analize koja se oslanja na Hegelovu i marksističku dijalektiku, a ne na krutu binarnu logiku isključivanja trećeg, naslijeđenu od Aristotela.
Cette manière de voir ne s’explique pas simplement par des considérations stratégiques de type électoral mais par une méthode d’analyse s’appuyant sur la logique dialectique hégélienne puis marxiste et non pas sur une logique binaire rigide du tiers exclu héritière de la logique d’Aristote.
Politička realnost, kao i svaka druga realnost, mora se
analizirati sa svojim kontradikcijama na dinamičan i multilateralan
način. Ne radi se uopće o tome, da se dokaže nepopustljivost ili
popustljivost, u odnosu na Socijalističku partiju. Upravo suprotno,
radi se o tome da se postavi i analizira svako pitanje, na istančan
i ozbiljan način, kako bi se utvrdio domet donesenih političkih,
ekonomskih ili socijalnih mjera (ili onih koje su propuštene da se
donesu!), a zatim da se postavi zajedničkabilansa, naglašavajući
pozitivne i negativne aspekte.U slučaju, prevladavanja negativnih
aspekata, glasa se protiv. Ukoliko pozitivne akcije nadaleko
prevladavaju negativne, glasa se za; ako negativan aspekt ima za
protutežu pozitivnom, u tom se slučaju ostaje suzdržan.
La réalité politique, comme toute réalité, doit s’analyser avec ses contradictions, d’une manière dynamique et multilatérale. Il ne s’agit donc pas de faire preuve d’intransigeance ou au contraire de faire des concessions au parti socialiste, mais d’analyser, pour chaque question, finement et rigoureusement la portée des mesures politiques, économiques et sociales prises (ou non prises !), puis d’en faire collectivement le bilan en pointant les aspects positifs et les aspects négatifs. Si le négatif l’emporte sur le positif, on vote contre ; si le positif le remporte largement on vote pour ; si le négatif contrebalance approximativement le positif, on s’abstient. C’est aussi simple que cela dans le principe.
A to je naročito jednostavno, ako se analizira budžet! Dosta je sračunati s jedne strane ono što se uzima iz džepa radnika te na drugoj strani, napraviti bilancu onoga, što im se za to daje te analizirati mjere, koje su trajne kao i one koje su provizorne. I još je potrebno uzeti si vremena da se pročitaju sve stavke budžeta i da se upotrebi kalkulator!
Et c’est particulièrement facile lorsqu’on analyse un budget ! Il suffit de faire d’un côté le bilan de ce que l’on retire des poches des travailleurs et de l’autre, un bilan de ce que l’on leur donne, et ce, en analysant les mesures qui sont pérennes et celles qui sont provisoires !
Mais encore faut-il prendre le temps de lire toutes les lignes budgétaires et utiliser une calculatrice !
Situacija je teža kad treba analizirati velike projekte, koji
će se odvijati tokom nekoliko godina ili kad se treba nositi s
etičkim problemima, u kojima fraktura ljevica/desnica nije očita.
Ali ta vrsta analitičkog posla i pozicioniranja, trebala bi ostati
manje značajna i ne bi smjela progutati vremenski limitiran proračun
aktivista Lijevog fronta, uračunavajući u to i njegove izabrane
predstavnike.
La situation est plus difficile lorsqu’il faut analyser des projets vastes ou s’étalant sur de nombreuses années, ou encore lorsqu’il faut traiter de problèmes d’éthique où la fracture gauche/ droite n’est pas évidente.
Mais ce genre de travail d’analyse et de positionnement devrait rester minoritaire et ne devrait pas engloutir le budget temps limité des militants du FDG, y compris de ses élus.
Suštinsko pitanje i dalje je pitanje osvajanja vlasti, ali da bi se vlast osvojila, treba osvojiti svijest ljudi. Da bi došlo do političkog osvajanja svijesti ljudi treba stvarati građane i ne treba se libiti posjećivati ih u svim krajevima francuskog teritorija. Ne treba oklijevati poslati na stotine informativnih i formativnih pisama; neophodno je oduprijeti se rutini izbornog djelovanja i aktivizma isključivo u tom smislu. Ideološku borbu treba dobiti tamo gdje su ljudi uspavani, tamo gdje ljudi, zavaljeni u svoje fotolje, iscrpljeni od radnog tjedna i od putovanja do posla, gledaju TF1. Tamo gdje ljudi nemaju vremena da razmišljaju ili gdje su suviše zaokupljeni domaćim poslovima ili odgojem djece. Tamo gdje su ljudi obeshrabreni i bez snage za borbu. To je zamjetan zadatak.
La question essentielle est la conquête du Pouvoir et pour conquérir le Pouvoir, il faut conquérir les consciences. Et pour concourir les consciences politiquement, il faut former les citoyens et ne pas hésiter à leur rendre visite sur tout le territoire français.
Ne pas hésiter à distribuer par centaines de milliers des lettres d’information et de formation à leurs domiciles et dans les lieux publics. Et cela dans la durée, pas simplement avant des élections ou en période de fièvre sociale locale.
Comme nous l’avions déjà expliqué, il est nécessaire de s’arracher à la routine de l’électoralisme et de l’activisme. La bataille idéologique se gagnera là où les gens dorment, là où les gens, vautrés dans leur fauteuil, épuisés par une semaine de travail et de transport, regardent TF1, là où les gens n’ont pas le temps de penser, trop affairés à leurs tâches domestiques et à l’éducation de leurs enfants, là où les gens n’ont pas la motivation ou la force de se battre, là où les gens sont découragés et ne croient plus à rien. La tâche est considérable.
Nasuprot tome, tamo gdje su radnici otpušteni ili pružaju otpor nekom vladinom projektu i gdje ima energije da manifestiraju i pokazuju taj otpor, sindikat i udruženja u najvećem broju slučajeva već su prisutni, zato ne treba držati duge govore tim ljudima, da shvate pogubnost finacijaliziranog kapitalizma u socijalnim terminima ili u odnosu na okolinu. Mišljenje Lijevog fronta ima u tim prilikama simboličnu snagu solidarnosti. U tom smislu, njegova nazočnost je korisna, ali nije neophodna, protivno shvatanjima rutinskih političkih aktivista.
A contrario, là où les travailleurs sont licenciés ou opposés à quelque projet gouvernemental et ont l’énergie de manifester leur révolte, les syndicats et associations sont généralement présents sur le terrain et il n’est pas nécessaire de faire un long discours à ces gens pour qu’ils comprennent la nocivité du capitalisme financiarisé en terme social et environnemental. La présence du FDG en ces endroits lui donne une force symbolique de solidarité, et en ce sens, sa présence n’est pas inutile, mais ce n’est pas en ces lieux que sa présence est le plus indispensable, contrairement aux idées de la routine militante.
Prisutnost aktivista Lijevog fronta neophodna je tamo, gdje se ne događa ništa, ili bar izgleda da se ne događa ništa. Jer baš u tim područjima, gdje rijetko ili nikad ne dolaze aktivisti Lijevog fronta, utjecaj medija u formativnom smislu dostiže maksimum vlastite snage, kako bi ljude uvjerili u ispravnost liberalne ideologije i prouzrokovali zatupjelost.
La présence militants du FDG est indispensable là où il ne se passe rien, du moins, en apparence. Car en réalité ce sont en ces zones qui sont jamais ou rarement fréquentés par des militants du FDG, que le formatage médiatique atteint son maximum de puissance pour inculquer l’idéologie libérale et la résignation.
Kakva god bila snaga mnogobrojnih manifestacija i lokalnih
štrajkova te požrtvovnost i iskrenost mnogobrojnih lokalnih
društvenih mreža solidarnosti, velika većina stanovništva, u
skladu sa ciljevima velike buržoazije, koja besprijekorno upravlja
gotovo cijelim medijskim poljem, neće glasovati za Lijevi front,
ukoliko on nije poduzeo i izvršio veliki posao vezan uz formiranje
svijesti. Tomu nas uči historija. Potpuno je besmisleno analizirati
jesu li kroz 107 godina Pierre, Pierette ili Jacques morali biti
suzdržani ili su trebali glasovati za ovu ili onu odluku
Socijalističke partije. To znači pustiti da se poput djece zanesemo
pitanjima koja uopće nemaju središnju važnost.
Et quelle que puisse être la force des multiples manifestations et grèves locales, quel que puissent être le dévouement et la sincérité des multitudes réseaux locaux de solidarité , la grande majorité de la population, conformément aux objectifs de la grande bourgeoisie qui maîtrise parfaitement la quasi-totalité du champ médiatique, ne votera pas pour le Front de gauche si ce travail de formation de grande envergure n’est pas réalisé par le FDG. Tel est l’enseignement de l’Histoire. Alors pinailler pendant 107 ans pour savoir si Paul, Pierrette ou Jacques aurait dû s’abstenir ou voter contre telle ou telle mesure du PS est totalement dérisoire. C’est se laisser distraire comme des enfants sur une question qui n’est pas centrale.
Pitanje koje treba biti u središtu pažnje je: kako politički osvojiti svijest ljudi?
La question politique centrale est : comment conquérir politiquement les consciences ?
Nije slučajno da mediji troše toliko vremena na draženje Lijevog fronta pitanjima o njegovom pozicioniranju u odnosu na Socijalističku partiju. Oni znaju da za to vrijeme izbjegavaju da se govori o drugim važnim stvarima, kao što su raspodjela bogatstva ili sam program. Potrebno je stvari postaviti sukladno njihovoj prioritetnosti. Mediji, pak na prvo mjesto postavljaju i koriste izvjesne razlike u ocjeni ovih ili onih članova Lijevog fronta, o ovom ili onom pitanju.
Razmotrimo to pitanje počevši od onog što
je najmanje paradoksalno: preživljavajući LO (Lutte ouvrière,
prim. prev.) i NPA (Nouvelle partie anticapitaliste prim. prev.) s
jedne strane te Nacionalni Front, s druge strane, potiču te medijske
maskarade: jesu li predstavnici Lijevog fronta zaista iskreni? Nisu
li Mélenchon i Komunistička partija Francuske proizvodi pluralne
ljevice? Jesu li oni zaista odustali od svoje povezanosti sa
Socijalističkom partijom? Zar oni ne postavljaju na prvo mjesto
svoje izborne ambicije sa Socijalističkom partijom samo zato da bi
dobili nekoliko mjesta namijenjenih njihovim birokratima? Zar UMP-PS
(Socijalistička partija) i PCF (Komunistička partija) ne
predstavljaju izdajnički društveni blok?
Ce n’est pas par hasard que les médias passent leur temps à harceler les représentants du Front de gauche sur ces questions de positionnement par rapport au PS. Ils savent que, pendant ce temps, ils ne parlent pas d’autre chose de plus fondamental comme le partage des richesses et le programme L’humain d’abord. Et en prime , ils exploitent à fond quelques différences d’appréciation des uns et des autres au sein du Front de gauche, sur telle ou telle question.
Observons ce phénomène pour le moins paradoxal : LO, le NPA survivant d’une part,et d’autre part le Front National, emboîtent le pas à cette mascarade médiatique : les représentants du FDG sont-il vraiment sincères ? Mélenchon et le PCF ne sont-ils pas des produits de la gauche plurielle ? Ont-ils vraiment renoncé à leur attachement au PS ? Ne font-ils pas passer avant tout des ambitions électorales d’alliance avec le PS pour gagner quelques sièges destinés à leurs bureaucrates ? l’UMP-PS-PCF ne constitue-t-il pas le bloc des social traîtres ?
Neprestano bacanje sumnje na predstavnike Lijevog fronta znači
stvaranje i održavanje permanentne klime nepovjerenja, koja nanosi
štetu njegovom jedinstvu. Što bi činili agenti CIA-e infiltrirani
u Lijevi front? Oni bi slično govorili: pozicije Lijevog fronta i
Komunističke partije su nepomirljive! Suzdržano držanje i glasanje
protiv budžeta su nepomirljivi! Treba izabrati: ili se surađuje s
tim izdajnicima (binarna vrijednost 0) ili se zadržavaju radikalni
stavovi (binarna vrijednost 1)! itd.
Jeter sans cesse la suspicion sur les représentants du FDG, c’est créer et entretenir un climat permanent de défiance et nuire à son unité.
Que ferait un agent de la CIA infiltré au FDG ? Il tiendrait un discours semblable : la position du PCF et du PG sur le nucléaire sont inconciliables dirait-il ! Une position d’abstention et de vote contre le budget sont inconciliables ! Il faut choisir ! Soit on collabore avec les traîtres (valeur binaire 0) , soit on est radical (valeur binaire 1) ! Etc.
Kroz to vrijeme bit će mobilizacije aktivista i sastanaka, brbljanja bez kraja i konca o pozicioniranju prema Socijalističkoj partiji, dok će suštinski politički rad ostati neobavljen. Rad koji uključuje političko formiranje građana, koji je zahtijevan i nužno mu je posvetiti mnogo vremena.
Et pendant ce temps , on mobiliserait des réunions, des bavardages sans fin sur le positionnement vis-à-vis du PS, le travail politique essentiel ne se ferait pas : celui de la formation politique des citoyens, travail exigeant qui nécessite beaucoup de temps.
Do dna se instrumentaliziraju nijanse u procjenjivanju, kako bi se potrošilo vrijeme nužno za razmišljanje političkih aktivista, na beznačajne sitnice ili, što je još gore, kako bi se legitimni sukobi ideja pretvorili, imajući u vidu složenost situacije, u destruktivna sučeljavanja.
On instrumentalise à fond des nuances d’appréciation pour mobiliser le temps de penser des militants sur des futilités ou encore pour transformer des conflits d’idées légitimes, compte tenu de la complexité des situations, en des affrontements destructeurs.
Jasno je da je svaki borac Lijevog fronta više zainteresiran da čita Humanité nego Monde ili Nouvel Observateur, kako bi doznao stav Komunističke partije Francuske o ovom ili onom pitanju. U protivnom imao bi sve šanse da dobije unakaženu ili čak potpuno obrnutu predodžbu! Da ponekad mogu postojati razlike, pa čak i sukobi, među raznim stavovima, sastavni je dio demokracije. Dapače, konflikt je sastavni dio života. Miguel Benasayang i Angélique DelRey napisali su djelo nazvano: „Eloge du conflit“ (Pohvala konflikta, izdanje La découverte http://www.milebabords.org/spip.ph…). Autori pokazuju, između ostalog, pozitivni karakter konflikta, koji se ne smije miješati sa sučeljavanjem. U času kad svi aktivisti Fronte ljevice budu vrijeme provodili na poboljšanju i na širenju Ljudskog, na prvom mjestu, to jest na poboljšanju vlastitog političkog znanja i oformljenosti, kao i onog njihovih sugrađana, kad se budu plasirali kao snaga koja dobija, tada će sva ta pitanja pozicioniranja u odnosu na Socijalističku partiju postati drugorazredna i ništavna.
Il est clair, par exemple, que tout militant du FDG a intérêt à lire l’Humanité et non pas le Monde ou le Nouvel Observateur pour connaître la position réelle du PCF sur telle ou telle question. Sinon, il a toutes les chances d’en avoir une vision déformée voire même inversée !
Qu’il puisse exister parfois des différences, voire même des conflits, entre positions, cela fait partie d’une vie démocratique normale. Le conflit fait même partie plus généralement de la vie. Miguel Benasayag et Angélique DelRey ont écrit un ouvrage intitulé : "Eloge du conflit" (éditions La découverte (http://www.millebabords.org/spip.ph... ) . Ces auteurs montrent, entre autres, le caractère positif du conflit qui ne doit pas être confondu avec l’affrontement. À partir du moment où l’ensemble des militants du FDG passeront l’essentiel de leur temps à améliorer et à diffuser l’Humain d’abord, à améliorer leur propre formation politique et celle de leurs concitoyens, qu’ils se placeront réellement comme force conquérante, alors toutes ces questions de positionnement par rapport au PS sembleront bien secondaires et même dérisoires.
Lijevi front definira svoje ideje krenuvši od svog nezavisnog razmišljanja, koje mu je svojstveno u svijetlu različitosti pojedinih njegovih komponenti, a one su njegov sastavni dio te nisu zavisne od pozicioniranja prema Socijalističkoj partiji. Lijevom frontu nije potrebna Socijalistička partija da promisli i odredi svoje političke pozicije.
Le FDG définit ses idées à partir d’une réflexion indépendante qui lui est propre à la lumière de la diversité des composantes qui le constituent et non à partir de quelconque analyse des positions du PS. Le FDG n’a pas besoin du PS pour penser et définir ses positions politiques.
Izvor : http://dimitrijetucovic.org.previewdns.com/?p=271
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