Epitaphe du membre viril de frère Pierre
Tu pod kamom, na dva metra,
Počiva ud brata Petra,
Nit mišca, nit ruka uska,
Niti noga, avaj! ljudska,
No ud najbolji u svemu
Što ikada bje na njemu.
Njegov tak, njegova budža,
Duduk, bubanj bez obruča,
Fop od mesa i kubura,
I mlatilo i gurgura,
Biskupski štap prepun malja,
Rujna grana od koralja,
Njegov divit i pisaljka,
I mač njegov i sisaljka,
Pas-tragač što stalno njuška,
Njegova motka, njegova puška,
Lumbarda i skiptar vlasti,
Prsno svrdlo, živac slasti,
Pištolj obljubljen od dama,
Njegov željko međ ženama,
Mlatilo za muve, granje,
I naprava za pišanje,
I krevetski štap što kara,
Njegova radost, njegova kara,
Odan dželat što je mnoge
Izvršio pravde stroge.
Od malena taj gospodar
Beše poslušan i bodar,
I što god mu rekli okom
On bi na to odmah skokom;
Čim mu dadilja dirnu šiš,
Govoreć mu: »Piš! Piš! Piš!«
Odmah pišnu, pa (hvala Bogu!)
Poče da kreće i treću nogu;
Opaso je s malih nogu
U svom selu curu mnogu,
Poče da ih fura, teše,
Tako dobro da videše
Skloniti ga treba brzo,
Jer je mnoge već navrzo,
Pa čekanja nema više,
Te ga svojte zarediše;
Al najmlađi od sve braće
Sad još više dreši gaće;
Jer je zadobio volju
Da opaše zdriglu drolju,
Tako joj je furko bulju
Da je podmirio hulju,
Jer već beše, silna stasa,
Spreman za boj svakog časa;
Zatim ko savršen monah
Posta za to glavni momak,
Pa za mesec više keca
No pet drugih u tri meseca.
Jer ne beše to od kara
Iz bratstva dokoličara,
Nije znao da patiše
Na dan od dva sata više;
Nit beše od kara što se
Pod imenom kare nose:
No beše ko ruka krut,
Pun semena, krupan, ljut,
Stopu i po dug, uspravan,
Nikad pospan il uspavan,
Pušila se rujna glava
Kao pokraj vatre tava.
Nije našo ženu strasnu
Da joj strasti ne ugasnu;
Nit je raspusnice bilo
Da joj s njim ne beše milo;
Ne bejaše sestre časne
Bez te želje, želje strasne,
Da upozna ovog brata
I da se s njim ne svojata,
Znajući za uznošaje
Što počasni član taj daje,
Sluteć razbibriga lanac
Što smišlja taj samostanac;
Velike i male pice
Postadoše alavice,
Al on nije takve našo
Da joj do dna nije zašo,
Da tu gde je zgasno plamen
Potraži mudrosti kamen.
To beše prava domaća kara,
To beše kara što čuda stvara,
To beše sasvim dostojna kara
Svog prečasnog gospodara.
Najlepša kara, svemu pride,
Koju ikad žena vide.
Elem, čujte kad i kako
Rastaše se, ne baš lako,
Brat Petar i njegov ud:
XX dan, decembar, stud, 1552-a.
Dobri otac, od vremena duga,
U propoved kreriu, poput sveca,
Pa mu se poljem prohte da peca
U jednoj bari, kraj blatišta;
Nemajuć mreže, konca, išta,
On gumu ud svoj u taj mrak,
Pa mu ga zgrabi gadni rak
I nagriza ga tako lepo
Da je ubrzo zatim krepo;
Bi odsečen i sahranjen.
»Avaj! reče naš brat, ranjen,
Ako greh je bila bara,
Zar da strada moja kara?
Zar da gledam njega mrtva?
Moj dobrotvor da je žrtva?
Patnička smrt baš za njega!?
I rastanak posle svega?
Smrti gruba, ronim suze
Što i mene s njim ne uze!«
Eto kako nam nariče
Brat Petar;sad dosta priče!
Gospođe i gospodične,
Deve, mlade, ružne, dične —
Dal' vas je strah proći tuda,
Preko groba slavnog uda?
Dal' plačete s teškom tugom
Nad najboljim vašim drugom?
Znam plačete, al zaludu,
Ne pomaže mrtvom udu
Molitva što srca para,
Ni želja da svaka kara
Bar postane ovoj slična,
Pa makar i manje dična,
I nebesa da vas štite
Da na ovu ne mislite.
Ci
est gisant sous cette pierre
L’un des membres de Frère Pierre,
Non un des bras, n’ une des mains,
Ni pied, ni jambe,
hélas ! humains,
Mais bien le membre le plus cher
Que
sur lui on eût pu toucher.
C’est son Billard, c’est son
Bourdon,
Son Chalumeau, son gros Bedon,
Sa Pièce de chair,
son Bidault,
Son Pousse-bourre, son Ribault,
Son gentil Bâton
Pastoral,
Sa rouge branche de Coral,
Son Guille-la, son
Calemard,
Son Factoton, son Braquemard,
Son Furon furetant
sans cesse,
Son petit Bâton de jeunesse,
Son Courtault, son
Sceptre royal,
Son Vilbrequin, son Nerf loyal,
Son Pistolet
aimé des dames,
Son Désiré entre les femmes,
Son Rameau
dont il s’émouchait,
Son Instrument dont il pissait,
Sa
Gaine, son Bâton de lit,
Sa Joye du monde, son Vit,
Son
exécuteur tant propice
De l’infâme et basse Justice.
Ce
bon maître, dès son enfance,
Fut de si grande obéissance
Que
jamais chose on ne lui dit
Que soudainement il ne fit ;
Car
dès que sa Mère Nourrice
Le frottait, disant :
« Pisse ! Pisse ! »
Soudain pissait, puis
(grâce à Dieu !)
Frère Pierre crût peu à peu,
Et jà
montait, dès son jeune âge,
Sur les filles de son village,
Et
les culait et les foulait
Si bien, qu’on vit bien qu’il
fallait
Hors du monde le reculer,
Pour ce qu’il eût pu
trop culer,
Dont, par ses parents et amis,
Il fut en Religion
mis,
Mais étant Novice au Couvent,
Il en faisait plus que
devant ;
Dès lors il prenait bien l’audace
De monter
sur la Putain grasse,
Et si fort bien la culotait,
Que la
garce s’en contentait,
Car il était jà de la taille
Pour
à tous heurts livrer bataille ;
Puis, quand il fut Moine
parfait,
C’était un plaisir de son fait,
Car il faisait
plus en un mois
Que cinq autres Moines en trois.
Croyez qu’il
n’était point de ceux,
Qui sont oisifs et paresseux,
Car
il n’eût jamais, en un jour,
Plus de deux heures de séjour ;
Aussi n’était-il de la sorte
De ces autres vits que l’on
porte ;
Aussi roide était que son bras,
Bien
spermatisant, gros et gras,
De longueur de pied et demi ;
Jamais il n’était endormi,
Et fumait, par son rouge bout,
Comme un pot qui près du feu bout.
Femme n’y avait si
maligne
Qu’il ne rendît douce et bénigne ;
Femme n’y
avait si gaillarde
Qu’il ne rendît saine et raillarde ;
Il n’y avait Religieuse
Qui ne se sentît bien heureuse
D’avoir du Moine connaissance,
Pour avec lui prendre
alliance,
Sachant le bien et le bonheur
Que donnait ce membre
d’honneur ;
Sentant le passe-temps joyeux
Que donnait
ce Religieux,
Con n’y avait grand ni petit
Qui ne prît
lors grand appétit,
Et n’eût su être tant profond
Qu’il
n’allât toujours jusqu’au fond,
Pour chercher en l’obscure
sale
La vrai Pierre Philosophale.
C’était un vrai vit de
ménage ;
C’était un vit à l’avantage ;
C’était
un vit bien digne d’être
À un si vénérable Maître.
Somme,
c’était le plus beau vit
Que jamais femme au monde vit.
Or,
entendez quel et comment
Fut le piteux département
De frère
Pierre et de son membre :
Le XXe jour de décembre,
L’an
1552,
Ce bon Père Religieux,
S’en allant par les champs
prêcher,
Se voulut ébattre à pécher
En un ord et sale
marais,
Et, faute de Ligne ou de Rets,
Y mit son membre, où
s’attacha
Un vilain chancre qu’il pêcha,
Qui ce membre
rongea si fort
Que tôt après le rendit mort,
Et fut coupé
pour mettre en terre.
« Mais hélas ! disait frère
Pierre,
Faut-il que pour ma seule coulpe
Et pour bien servir
l’on te coupe ?
Faut-il qu’avant moi mort je voie
Celui
dont tout mon bien j’avoie ?
Faut-il qu’il meurre ainsi
martyr ?
Faut-il aussi nous départir,
Ô Mort cruelle
et sans merci ?
Eh ! que ne m’as-tu pris aussi ? »
Voilà la complainte au plus près
De frère Pierre. Or sus !
après,
Nobles dames et damoiselles,
Pucelles, Jeunes,
Laides, Belles,
Pleurez-vous point donc au tombeau
Où repose
ce membre beau ?
Pleurez-vous point de voir ci mis
Le
plus grand de tous vos amis ?
Je crois qu’oui, mais telle
perte
Ne sera jamais recouverte
Par cris, ni pleurs, dont
suis d’avis
Que priez Dieu que tous les vits,
Qu’en ce
monde pourrez tenir,
Puissent semblables devenir,
Ou bien
qu’il advienne, sans plus,
Qu’à celui-ci ne pensez plus.
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