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Nenad Đorđević* : les faux nationalistes ont emmailloté la Serbie en noir.

* Les confessions qui suivent sont à prendre avec réserve étant donné le rôle et la personnalité de l'intéressé, incontestablement un aventurier (N.d.T.)

Le propriétaire de l'Académie pour la sécurité et la diplomatie, le professeur Nenad Đorđević révèle pour la première fois les détails de son incursion dans la haute politique à l'époque de Slobodan Milošević alors que les plus puissants services secrets du monde gravitaient autour de lui en tant qu'insider.

- Mira Marković m'a confié que son plus grand désir était d'organiser la Serbie selon les règles de la mafia, parce que c'est le système politique le plus parfait et le plus efficace – se rappelle Đorđević qui de son côté lui a pointé les avantages du fonctionnement de l'église catholique et du Comintern, là où les ennemis politiques sont punis par l'inquisition ou par la déportation en Sibérie.

Il était alors l'homme le plus riche de Belgrade, il possédait ses propres centres commerciaux et la première chaîne de self-service, mais il avait voulu contribuer au développement de la Serbie.

- J'ai été le premier président de la Gauche yougoslave unie (JUL), je considérais que les faux nationalistes nous ont « emmailloté en noir », mais j'ai été le premier à finir en prison lorsque j'ai démasqué les voleurs parmi nos rangs – continue Đorđević. Mira Marković m'a apporté un gâteau dans la cellule de la prison et s'est mise à geindre que toute cette histoire contre nous avait été fabriquée par quelqu'un.

Je craignais qu'elle ne m'empoisonne et j'ai fait goûter le gâteau à des criminels. Je n'étais pas naïf et je savais très bien qu'il n'y avait qu'elle et son mari pour m'avoir fait arrêter.

A la fin Nenad Đorđević fut blanchi de toutes les accusations, il échappa à plusieurs attentats et se cacha en Italie et au Monténégro jusqu'au 5 octobre 2000. La tentative d'attentat contre Vuk Drašković avait pour but de l'intimider et de camoufler son enlèvement - raconte Đorđević. J'ai vu Legija et l'hélicoptère qui avait atterri dans le stade de Mogren à côté de mon hôtel « L'Amiral ». Cyniquement il s'est planté en face de moi et sur un ton mystérieux m'a dit qu'il n'était pas venu pour moi !

Depuis lors le professeur Nenad Đorđević observe exclusivement les événements en Serbie sous l'angle de la curiosité intellectuelle, mais en tant qu'ancien membre des Services de Sécurité et policier il sait parfaitement ce qui se passe, qui travaille pour qui et où mènent tous les fils.

Source et vidéo : http://www.diplomatija.com/sr/5852/news/prof-dr-nenad-%C4%91or%C4%91evi%C4%87-la%C5%BEni-nacionalisti-su-srbiju-u-crno-zavili/

Snježana Dodik réapparait en public

Snježana Dodik, la première dame de la République serbe de Bosnie, a fait une apparition publique après plusieurs années d'absence. Snježana Dodik a assisté à la première officielle du film « Montevideo, à bientôt » du metteur en scène Dragan Bjelogrlić, qui s'est déroulée le 24 janvier 2014 au Banski dvor à Banja Luka.

La première dame est venue à la projection accompagnée de son époux Milorad Dodik ainsi que d'Igor Radojičić, Président de l'Assemblée nationale de la République serbe de Bosnie, lui-même escorté par son épouse Sanja.

L'apparition en public de Snježana Dodik a fait l'effet d'une petite sensation car l'on ignore à peu près tout de la première dame ces derniers temps. Elle est apparue en public pour la dernière fois le 8 janvier 2012 lors de la réception organisée pour fêter la vingtième édition des Journées de la République.

Par cette présence conjointe Dodik a sans nul doute tenté de démentir les bruits de plus en plus insistants sur son mariage en crise. Pour beaucoup son épouse l'avait même quitté.

[...]

Dodik et son équipe de campagne ont visiblement jugé que les bruits de couloir lui causaient un gros préjudice en cette année électorale, aussi a-t-il décidé de se montrer en public avec Snježana et de prouver que tout allait bien pour lui sur le plan privé.

Depuis deux ans il est dit que Dodik maintiendrait une étroite liaison avec J.P., employée à l'administration publique de Banja Luka. Ces affirmations ont été renforcées par le fait qu'en très peu de temps J.P. est entrée en possession de plusieurs propriétés attrayantes et qu'elle se déplace quotidiennement dans une grosse Audi Q5, ce que ne lui aurait pas permis son seul salaire.

Les rumeurs sur les protections dont bénéficie J.P. ont enflé fin mars 2013 lorsque la police avait bloqué toute la ville de Banja Luka dans une action de chasse aux voleurs qui avaient cambriolé Zoran Popović, le père de J.P.. La somme de 65.000 euros avait alors été dérobée dans son appartement. Bien sûr personne ne s'était demandé pourquoi une telle somme en liquide s'y trouvait conservée.

La police avait alors interpellé des dizaines de figures liées aux « bas-fonds », y compris des membres de leur famille. La brutalité dont avaient usé les organes de répression avait fait alors mauvaise impression. Tous furent passés à tabac mais sans que les auteurs du vol ne soient découverts.

Cette action fut menée sur une telle échelle que même les médias du régime en avaient été interloqués, mais rapidement toute l'histoire fut mise de côté.

Source : http://slobodanvaskovic.blogspot.co.at/2014/01/dogaaj-mjeseca-prva-dama-rs-pojavila-se.html

Observateur du monde russe 

Le blog veut informer les français sur les réalités de la Russie et du monde, en usant de sources de langue russe. Il est rédigé par Roman Halauniov, diplômé de l'université russe de l'amitié entre les peuples.

http://lemonderusse.canalblog.com/

La révolution conservatrice française (suite)

Jour de colère

Jour de colère est-il ou n'est-il pas un rassemblement apolitique. Force est de constater que l'initiative est apolitique puisque les médias du système ne nous ont pas encore expliqué quel en est son leader naturel.

En effet lorsqu'il s'agit de la droite et de la gauche on ne leur connaît pas une telle modestie ni une telle pudeur. Les médias du système savent d'avance ce qu'est la gauche et ce qu'est la droite. Ils sont habilités à parler en leur nom et surtout ils savent toujours quel en est respectivement le candidat naturel.

Dernièrement ils nous ont fait le coup avec Sarkozy (et ils recommencent à le faire), ensuite ils nous ont fait le coup avec DSK et Hollande.

Malgré que DSK ne soit pas arrivé à la présidence, puisqu'il s'est perdu par son imprudence et ses mauvaises manières, il n'est pas un inconnu. Ainsi, grâce au recul historique, on sait maintenant que ces trois élus du système sont des clowns interchangeables qui ne se distinguent que sur des détails mineurs. Normal, les trois sont sortis du même panier. Les trois sont dédiés à leurs frasques sentimentaux et à leur obéissance à Washington. Pour le reste on ne sait toujours pas ce qui les différencie.

L'avantage de la révolution conservatrice française est que les grands médias du système ne nous ont pas encore déclaré quel en est son candidat favori ni son leader naturel. Celui qu'on devrait se taper à tout prix pour leur faire plaisir.

 Loin des antifas qui sont souvent tout contents de rapporter un susucre à leur maître, les dissidents veulent sentir le soufre de la révolution. 

Ruska borba (Lutte russe)

Ruska borba est un collectif pour la traduction en anglais et bosniaque d'informations concernant la lutte antifasciste et anarchiste en Russie, Biélorussie et Ukraine.  

http://ruskaborba.noblogs.org/