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Balkanikum

posté le 01-02-2014 à 10:17:44

 

 

Hongrie : La tentation de l'Orient



Que le Premier ministre Viktor Orban ait confié, sans consultation, l’extension de la seule centrale nucléaire du pays à l’entreprise russe Rosatom provoque des remous en Hongrie. L’homme, qui se targue d’avoir fait déguerpir l’Armée rouge en 1989, vient de "nous faire asseoir sur les genoux de l’ours russe", fustige l’opposition de gauche, réclamant un référendum.

 

A droite de l’échiquier politique, la russophobie liée à l’occupation soviétique a laissé la place à une forme d’admiration pour la Russie de Vladimir Poutine : "L’Amérique, c’est elle la nouvelle Union soviétique", affirme par exemple le rédacteur en chef de l’hebdomadaire de droite "Magyar Demokrata".

 

"Le vent de l’est"

 

La diplomatie hongroise déploie, depuis de longs mois, des efforts considérables pour réaliser l’"ouverture à l’Est" prônée par Viktor Orban. Son objectif : renforcer ses liens avec les marchés émergents à l’Est pour doper son économie et réduire sa dépendance très forte aux pays de l’Union européenne (les trois quarts des exportations sont à destination des pays de l’UE et leur très grande majorité sont le fait de filiales d’entreprises d’Europe de l’Ouest).

 

Lundi, les membres d’un comité économique conjoint entre la Hongrie et la Corée du Sud se réunissaient pour la première fois ; mardi, le ministre des Affaires étrangères rencontrait son homologue kazakh, tandis que le secrétaire d’Etat aux Relations économiques extérieures se trouvait en Azerbaïdjan pour rencontrer le Premier ministre. Quant à Viktor Orban lui-même, il se rendra en Chine en février. Selon sa propre formule : "Nous naviguons sous pavillon européen, mais le vent souffle de l’est".


Européen, mais aussi "peuple semi-asiatique"

 

En arrière-plan de ce pragmatisme économique, des considérations d’ordre idéologique entrent aussi en ligne de compte. Pour la droite souverainiste au pouvoir, se rapprocher de Moscou, établir des liens avec les pays d’Asie, c’est aussi un moyen de réduire l’influence politique de Bruxelles en Hongrie et de s’allier avec des acteurs économiques moins susceptibles de s’ingérer dans les affaires hongroises, explique Attila Jakab, chercheur en histoire et en géopolitique. "Une des raisons pour lesquelles la Hongrie se tourne vers la Russie, la Chine, les pays du Golfe, c’est qu’eux ne s’intéressent à rien d’autre qu’à l’économie. Cette ouverture vers l’Est, c’est une arme pour exercer un chantage sur les institutions européennes", analyse-t-il.

L’identité hongroise est complexe et une frange nationaliste de la droite - qui mythifie les racines culturelles orientales du peuple hongrois - considère que le pays doit se repositionner stratégiquement, entre l’Est et l’Ouest. D’autant plus que, selon sa vision, l’Europe actuelle est vouée au déclin car elle renie ses racines chrétiennes et place le libéralisme et l’individualisme au-dessus des valeurs de la famille et de la nation.

 

Tout en valorisant l’identité profondément européenne de la Hongrie, le Premier ministre se plaît aussi à cultiver l’altérité du peuple hongrois, qu’il a même déjà qualifié d’"espèce à part" et de "peuple semi-asiatique". Le journaliste Attila Mong estime pour sa part que "Viktor Orban veut une démocratie différente, car il a réalisé que la majorité de la population se sent mieux dans un système un peu plus à l’Est qu’à l’Ouest". Cette grille de lecture permet de comprendre les évolutions récentes, tant critiquées à l’étranger : la mise en place d’un pouvoir vertical avec un Etat beaucoup plus centralisé et un rééquilibrage de la balance entre l’individu et la communauté nationale. De son côté, la population hongroise reste, malgré tout, majoritairement en faveur de l’Union européenne.



Source : lalibre.be, le 28 janvier 2014.



 

 


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posté le 31-01-2014 à 18:07:00

 

 

Hongrie : Viktor Orban plaide pour des liens "pragmatiques" avec la Russie

 

 

 

Le Premier ministre conservateur hongrois Viktor Orban, qui vient de signer un contrat controversé avec la Russie pour l'agrandissement d'une centrale nucléaire, a vivement encouragé vendredi l'Union européenne (UE) à "reconstruire des liens" pragmatiques avec Moscou.
"L'UE doit reconstruire les liens avec la Russie d'une manière pragmatique, car l'UE a besoin d'énergie pour son développement économique durable", a déclaré le chef du gouvernement lors d'une conférence rassemblant des présidents de Banques centrales européennes à Budapest.
"Vous savez que personnellement je suis un anticommuniste de longue date, mais si l'Europe ne fait pas son possible pour se procurer l'énergie qui se trouve en Russie, je ne sais où elle ira la chercher pour approvisionner son économie", a-t-il dit.
M. Orban a été très critiqué en Hongrie pour avoir signé récemment un contrat avec la Russie sur l'agrandissement de la centrale nucléaire hongroise de Paks, apparemment sans appel d'offre et sans le feu vert du parlement. Ses détracteurs lui reprochent aussi d'avoir été, quand il était dans l'opposition, le plus grand opposant à toute approche pragmatique envers la Russie.
Toujours sur le thème de l'énergie, il a jugé que l'Europe n'aurait "pas de succès si elle est incapable de fournir de l'énergie à un prix compétitif". "Et pour cela, il faudra reconsidérer le rôle de l'énergie nucléaire", a-t-il estimé.
Certains pays européens, en particulier l'Allemagne, ont décidé de renoncer à l'atome après l'accident de la centrale japonaise de Fukushima en mars 2011.
La Hongrie, un ancien pays du bloc socialiste, est très dépendante pour son approvisionnement énergétique de la Russie, dont elle reçoit 80% de son pétrole et 75% de son gaz.

 

 

Source : lesechos.fr, le 31 janvier 2014. 

 

 

 

 


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posté le 31-01-2014 à 16:19:22

 

 

Trois ans de prison parce qu'ils refusent de faire vacciner leurs enfants ?



Marko i Kristina Benić sont persuadés que les deux premiers vaccins sont à l'origine des convulsions de leur fils Patrick.

 

Les deux parents encourent une peine de trois ans de prison ainsi que la déchéance de l'autorité parentale. Telle est la menace qui pèse sur Marko i Kristina Benić pour refuser de faire vacciner leur fils Patrick (15 mois) et leur fille Lara (3 ans et demi), un cas inédit en Croatie.

Ce couple de Beli Manastir, à l'instar de nombreux parents en Croatie, estime avoir de bonnes raisons de ne pas faire vacciner ses enfants.

 

[...]

 

L'Institut de la Santé publique du district s'insurge contre les poursuites criminelles à l'encontre des parents au motif de non vaccination « C'est de la répression, et en matière de santé publique il ne peut y avoir de répression contre la population. Nous devons découvrir les raisons qui poussent les parents à refuser de faire vacciner leurs enfants et les éduquer afin qu'ils comprennent quels sont les avantages et défauts. Dans certains pays européens seule existe la recommandation à la vaccination mais chez nous cela est mal interprété car il s'agit de pays où la recommandation suffit à ce que les parents se montrent suffisamment conscients et comprennent que le vaccin s'impose. Nous devons être socialement responsables et agir auprès du public, mais en aucun cas par la répression », affirme le docteur Nikola Kraljik, adjoint du directeur de l'Institut de la Santé du Comitat d'Osijek-Baranja.



Source : http://www.glas-slavonije.hr/224390/1/Tri-godine-zatvora-jer-odbijaju-cijepiti-dijete







 

 


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posté le 30-01-2014 à 15:52:36

 

 

Les occupants du bâtiment de l'administration gouvernementale de Lviv ont refusé de collaborer avec les fascistes. 

 

 

 

Après l'accord conclu entre l'opposition et le président Ianoukovitch, l'adjoint du parti fasciste « Svaboda » est entré dans le bâtiment de l'administration gouvernementale de Lviv, en demandant aux manifestants, principalement des anarchistes, de se retirer et de s'organiser dans son camp. Partisans du pouvoir direct et hostiles aux usurpateurs de l'opposition, les anarchistes et d'autres manifestants s'y sont toutefois refusés. En conséquence, les délégués de l'opposition se sont retirés au troisième étage et se sont enfermés pendant que les manifestants campent devant l'entrée. Ces derniers ont annoncé leur intention d'expulser tous les délégués et d'interdire aux partis politiques de s'installer dans ce bâtiment.

 

 

 

Source : http://slobodari.wordpress.com/2014/01/29/okupatori-drzavne-zgrade-u-lavovu-odbili-suradivati-sa-fasistima/





 


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posté le 29-01-2014 à 23:50:33

 

 

Arthur Cravan

 

 

Izložba u Salonu nezavisnih

L’EXPOSITION DES INDÉPENDANTS





Slikari – ima ih dvoje ili troje, u celoj Francuskoj – nemaju često priliku da pokažu svoj talenat i mogu lako da zamislim to stanje obamrlosti koje ih obuzima tokom dugih meseci kada se ne mogu predstaviti publici. To je jedan od razloga zašto sam rešio da se pridružim brojnim posetiocima Salona nezavisnih, iako je onaj glavni bio duboko gađenje koje osećam prema slikarstvu, što je osećanje koje ću poneti i sa izložbe i koje često ne možemo dovoljno razviti. Bože, kako se vremena menjaju. Kao što više volim da se smejem, tako i naprosto više volim fotografiju neko piktoralnu umetnost i radije bih čitao novine nego Rasina. Možda s vašeg stanovišta to zahteva malo objašnjenje, koje, evo, žurno prilažem. Na primer, postoje tri kategorije čitalaca novina: tu je, pre svih, nepismeni čovek, koji sigurno ne bi mogo uživati u čitanju nekog remek dela; tu je zatim superiorni, obrazovani čovek, ugledni nemaštoviti gospodin, koji čita novine jer mu je potrebno da neko drugi izmišlja priče umesto njega; na kraju, tu je čovek, ili sirovina, koji živi svoju hroniku i pravu sprdnju od senzibiliteta gospodara. Slično tome, postoje tri vrste ljubitelja fotografije. Morate već jednom da utuvite u glave da je umetnost za buržuje, a kada kažem buržuj, mislim na čoveka bez mašte. Dobro, ali, ako je tako, dozvolite mi da vas upitam zašto se, kada već toliko prezirete slikartstvo, zamarate pisanjem njegove kritike?

 

Les peintres, — ils sont 2 ou 3 en France, — ont vraiment peu de représentations, et je me figure facilement leur état de mort, quand, durant de longs mois, ils ne paraissent plus en public. C’est une des raisons pourquoi je viens grossir le nombre des spectateurs qui se rendent au Salon des Indépendants ; bien que la meilleure soit encore le profond dégoût de la peinture que j’emporterai en sortant de l’exposition, et c’est un sentiment que le plus souvent on ne peut jamais assez développer. Mon Dieu, que les temps sont changés ! Aussi vrai que je suis rieur, je préfère le plus simplement du monde la photographie à l’art pictural et la lecture du Matin à celle de Racine. Pour vous, ceci demande une petite explication que je m’empresse de vous donner. Par exemple, il y a trois catégories de lecteurs de journaux : tout d’abord l’illettré, qui ne saurait prendre aucun goût à la lecture d’un chef-d’œuvre, puis l’homme supérieur, l’homme instruit, le monsieur distingué, sans imagination, qui lit à peine le journal parce qu’il a besoin de la fiction des autres, enfin l’homme ou la brute avec un tempérament qui sent son journal et qui se moque de la sensibilité des maîtres. Il y a de même trois sortes d’amoureux de photographies. Il faut absolument vous fourrez dans la tête que l’art est aux bourgeois et j’entends par bourgeois : un monsieur sans imagination. C’est entendu ; mais alors, me permettez-vous de demander pourquoi, méprisant la peinture, vous vous donnez la peine d’en faire la critique ?

 


To je sasvim prosto: ako pišem, to je zato da bih razbesneo kolege, da bi se o meni pričalo i da bih stekao ime. A ime dobro dođe, ako vam je stalo do uspeha kod žena i u poslu. Da sam slavan kao Pol Burže, natakario bih nakitnjak i nastupao svako veče u Foli Beržeru i garantujem vam da bih imao dobru prođu. Pored toga, moje pero mi može pomoći da prođem kao znalac, što je u očima gomile zavidna titula, jer je skoro sigurno da se među posetiocima Salona neće naći više od par inteligentnih osoba.


C’est bien simple : si j’écris c’est pour faire enrager mes confrères ; pour faire parler de moi et tenter de me faire un nom. Avec un nom on réussit avec les femmes et dans les affaires. Si j’avais la gloire de Paul Bourget je me montrerai tous les soirs en cache-sexe dans une revue de music-hall et je vous garantis que je ferai recette. Ma plume peut me donner encore l’avantage de passer pour un connaisseur, qui, aux yeux de la foule, est quelqu’un d’enviable, car il est à peu près certain qu’il n’y aura pas plus de deux personnes intelligentes qui fréquenteront le Salon.

 


S tako inteligentnim čitaocima kao što su moji, dužan sam da priložim još jedno objašnjenje. Inteligentnom smatram samo onu osobu čija se inteligencija odlikuje temperamentom, pošto neka zaista inteligenta osoba podseća na milion drugih zaista inteligentnih osoba. Zato je, što se mene tiče, čovek od znanja i ukusa uvek samo idiot.

 

Avec des lecteurs aussi intellectuels que les miens, je suis obligé de m’expliquer une fois de plus et de dire que je ne trouve un être intelligent seulement lorsque son intelligence a un tempérament, étant donné qu’un homme vraiment intelligent ressemble à un million d’hommes vraiment intelligents. Pour moi donc un homme fin ou subtil n’est presque toujours qu’un idiot.

 

 

Posmatran spolja, Salon mi deluje privlačno, s tom svojom kupolom raširenom kao šatra Barnumovog cirkusa. Ali, kakve će ga ružne, umetničke njuške uskoro napuniti; cele horde njih: umetnici s dugom kosom, pisci s dugom kosom; slikari s kratkom kosom, pisci s kratkom kosom; odrpani slikari, odrpani pisci; dobro obučeni slikari, dobro obučeni pisci; slikari s ružnim njuškama; slikari sa zgodnim... ali, takvih nema. Gospode, smiluj se, pa tih umetnika ima kao pleve! Uskoro na ulicama neće biti nikog drugog osim umetnika i biće prava muka pronaći nekog čoveka. Ima ih svuda: kafei vrve od njih, a nove umetničke škole otvaraju se svakog dana. Uvek sam se pitao kako je nekom učitelju slikanja, od kada je sveta i veka, osim ako ne podučava bravava kako da kopira ključ, uspelo da nađe makar jednog učenika. Ljudi se sprdaju sa onima što čitaju iz dlana i drugim tumačima sudbine, ali nikada nisu tako ironični kada na red dođu naivčine koje pohađaju umetničke škole. Kako možemo naučiti da slikamo ili crtamo, da imamo talenta ili genija? A ipak u tim studijima nailazimo na tupadžije od trideset ili čertdeset godina i, bože me prosti, tikvane od pedeset, o da, slatki Isuse, jadne stare fosile od pedeset godina! Ima čak i mladih Amerikanaca, visokih skoro metar i devedeset, širokih ramena, koji dolaze iz zemalja oko Misisipija, u kojem se brčkaju Crnci s gubicama kao u nilskih konja; iz dalekih zemalja gde lepe devojke tvrdih guzova jašu konje; koji dolaze iz Njujorka, grada punog solitera, na obalama Hadsona, na kojima dremaju torpedni čamci nabijeni kao oblaci. A tu su i friške mlade Amerikanke, o, moji soliterčići!

 

Le Salon, vu du dehors, me plaît, avec ses tentes, qui lui donnent un air de cirque monté par quelque Barnum ; mais quelles sales gueules d’artistes vont le remplir : y en aura, y en aura : des rapins aux longs cheveux, des littérateurs aux longs cheveux; des rapins aux cheveux courts, des littérateurs aux cheveux courts ; des rapins mal vêtus, des littérateurs mal vêtus ; des rapins bien habillés, des littérateurs bien habillé ; des rapins aux sales gueules, des littérateurs aux sales gueules ; des rapins aux chics gueules... il n’y en a pas... il n’y en a pas ; mais il y a des artistes, nom de Dieu ! Dans la rue on ne verra bientôt plus que des artistes et l’on aura toutes les peines du monde à y découvrir un homme. Ils sont partout : les cafés en sont pleins, de nouvelles académies de peintures ouvrent chaque jour. A ce propos je me suis toujours demandé comment un professeur de peinture, s’il n’enseigne pas la copie à un serrurier, ait pu, depuis que le monde existe, trouver un seul élève. On se moque des clients des chiromanciennes ou cartomanciennes et l’on n’a jamais d’ironie pour les naïfs qui fréquentent les académies de peinture. Peut-on apprendre à dessiner, peindre, avoir du talent ou du génie ? Et pourtant, on voit dans ces ateliers de grands dadais de trente et même quarante ans et, Dieu me pardonne ! des tutus de 50 ans, oui, doux Jésus ! de pauvres fofos de cinquante ans ! Il y a aussi de jeunes Américains d’un mètre quatre-vingt-dix, heureux dans leurs épaules, qui savent boxer et qui viennent des pays arrosés par le Mississipi, où nagent les nègres avec des mufles d’hippopotames ; des contrées où les belles filles aux fesses dures montent à cheval ; qui viennent de New-York plein de gratte-ciels, de New-York sur les bords de l’Hudson où dorment les torpilleurs chargés comme les nuages. Il y a également de fraîches Américaines, ô pauvres Gratteciella ! !

 


Moglo bi se reći kako umetničke škole pružaju umetnicima grejanje zimi i snabdevaju ih modelima. A za pravog slikara model je sam život. U svakom slučaju, možete sami proceniti koliko je neki profesionalni model življi od gipsanih statua koje ljudi kopiraju u Školi lepih umetnosti; ali, česti posetioci Akademije Matis puni su prezira prema mrtvim puvalima iz Lepih umetnosti. Razmislite zašto: oni se bave naprednom umetnošću. Tačno je i da neki među njima veruju kako je umetnost superiornija od prirode. Da, draga!

 

On pourra m’objecter que les peintres trouvent dans les académies la chaleur en hiver et un modèle. Le modèle pour un vrai peintre c’est la vie. De toute façon, vous voyez d’ici si le modèle professionnel est plus vivant que les plâtres que l’on copie à l’École des Beaux-Arts : mais les clients de l’académie Matisse se moquent des pompiers des Beaux-Arts ; pensez donc : ils font de la peinture avancée. Il est vrai qu’il en est parmi ceux-ci qui croient que l’art est supérieur à la nature. Oui chéri !

 

 

Zapanjen sam što nijednom prevarantu nije palo na pamet da otvori školu za pisce.

 

Je m’étonne qu’un escroc d’esprit n’ait pas eu l’idée d’ouvrir une académie de littérature.

 

 

Ali, vratimo se na izložbu, što bi rekli dobronamerni kritičari (samo što ja nisam od tih).

 

Pénétrons dans l’exposition, comme dirait un critique bon enfant. (Moi, je suis une vache.)

 

 

999 od 1000 slika moglo bi se slobodno pojaviti u Salonu francuskih umetnika, u Nacionalnoj galeriji ili na Jesenjem salonu. I Sezan lično, sa svojim mrtvim prirodama, i van Gog, sa svojim platnima koja prikazuju knjige, mogli bi se sasvim lepo uklopiti u Jesenji salon. Bilo je toliko mnogo šala na račun slikara koji koriste pomade, vazelin i sapun da bi naliskali svoje slike, da neću reći ništa preko toga, a ako i spomenem neka imena, to će biti samo trika radi, jer je to jedini način da prodam svoj časopis. Na primer, ako kažem da je Tavernije najgora vrsta suve šljive ili spomenem nekog malog seronju kao što je Zak, usred beskrajnog spiska drugih ništarija, njih dvojica će, zajedno sa ostalima, kupiti časopis samo zato što vole da vide svoje ime u štampi. Da je mene neko tako spomenuo, uradio bih isto.

 

999 toiles sur 1.000 figureraient avec honneur au Salon des Artistes Français, à la Nationale ou au Salon d’Automne. Cézanne lui-même, avec ses natures mortes, et Van Gogh, avec sa toile qui représente des livres feraient encore très bien au Salon d’Automne. On s’est tellement moqué des peintres qui se servent de pommade, de vaseline et de savon pour faire des tableaux, que je ne reviendrai pas sur ce sujet, et si je vais citer une quantité de noms, c’est uniquement par roublardise et le seul moyen de vendre mon numéro, car j’aurai beau dire que Tavernier, par exemple, est le dernier des fruits secs, et citer ce petit con de Zac au milieu d’une interminable liste de nullités, ils m’achèteront tous deux, avec les autres, pour le seul plaisir de voir leurs noms imprimés. Du reste, si j’étais cité, je ferai comme eux.

 

 

Tu su lažni Rojbeti, lažni Šabati, lažni primitivisti, lažni Sezani, lažni Gogeni, lažni Morisi Deniji, lažni Gerini. Ah, ti dragi momci, Moris Deni i Šarl Gerin. Kako bi im rado zavalio po šut u dupe! O moj bože, blagi bože! Kako je samo lažan taj ideal Morisa Denija. On slika gole žene i decu, usred prirode, nešto što se danas prosto nigde ne može videti. Kao što je rekao moj prijatelj Eduard Aršinar, ako gledate njegove slike mogli biste pomisliti kako deca podižu sama sebe i da se cipele ovih dana mogu kupiti za badava. Kako su daleko železničke nesreće: Moris Deni bi trebalo da slika na nebesima, jer nikada nije čuo za večernja odela i smrdljiva stopala. To ne znači da smatram posebno smelim slikati akrobatu ili čoveka koji sere, naprotiv, verujem da u ruži naslikanoj s malo mašte može biti nečeg istinski demonskog. Sledeći taj tok misli, osećam isti prezir prema imitatorima Karla-Dirana kao i prema imitatorima van Goga. Prvi su mnogo naivniji, dok su drugi kultivisaniji i imaju više dobre volje: dve izrazito jadne stvari.

 

Il y en a-t-il de faux Roybet, de faux Chabat, de faux primitifs, de faux Cézanne, de faux Gauguin, de faux Maurice Denis et de faux Charles Guérin. Ces chers Maurice Denis et Charles Guérin ! Quel coup de pied dans le derrière je leur foutrai volontiers. Ah ! nom de Dieu de nom de Dieu ! Quel faux idéal que celui de Maurice Denis, il peint des femmes et des enfants nus dans la nature, ce qui ne se voit jamais de nos jours. Devant ses toiles, comme disait un de mes amis, Édouard Archinard, on dirait que les enfants s’élèvent tout seuls, que les ressemelages de souliers ne coûtent rien. Qu’on est loin des accidents de chemins de fer : Maurice Denis devrait peindre au ciel, car il ignore le smoking et le fromage des pieds. Non point que je trouve très audacieux de peindre un acrobate ou un chieur, puisque, au contraire, j’estime qu’une rose faite avec nouveauté est beaucoup plus démoniaque. Dans le même ordre d’idées, je sens le même mépris envers un pasticheur de Carolus Duran qu’envers un de Van Gogh. Le premier a plus de naïveté et le second plus de culture et de bonne volonté : deux choses bien piètres.

 

 

Sve što sam rekao za Morisa Denija važi, manje ili više, i za Šarla Gerina. Tome nema šta da se doda.

 

Ce que j’ai dit de Maurice Denis convient à peu près à Charles Guérin et je n’insiste pas.

 

 

Prvo što se može primetiti na Salonu jeste mesto koje inteligencija danas zauzima među takozvanim umetnicima. Dozvolite mi da vam odmah na početku kažem da je, po mom mišljenju, za umetnika najvažnije da zna da pliva. Takođe osećam da umetnost, u tajanstvenom saglasju s veštinom rvanja, izvire više iz stomaka, nego iz mozga i zato pobesnim kada na nekoj slici od celog čoveka vidim samo glavu. Gde su tu noge, slezina, jetra?

 

Ce que l’on remarquera surtout au Salon, c’est la place qu’a pris l’intelligence chez les soi-disant artistes. Tout d’abord, je trouve que la première condition pour un artiste est de savoir nager. Je sens également que l’art à l’état mystérieux de la forme chez un lutteur a plutôt son siège dans le ventre que dans le cerveau, et c’est pourquoi je m’exaspère lorsque je suis devant une toile et que je vois, quand j’évoque l’homme, se dresser seulement une tête. Où sont les jambes, la rate et le foie ?

 

 

To je razlog zašto ne mogu osetiti ništa osim gađenja prema slikama Šagala ili Šakala, koje prikazuju čoveka kako toči benzin u kraljvu guzicu. Naime, čak me ni pravo ludilo ne privlači, jer je ono samo manifestacija mozga, dok je pravi genije samo izuzetna manifestacija tela.


C’est pourquoi je ne puis avoir que du dégoût pour la peinture d’un Chagall ou Chacal, qui vous montrera un homme versant du pétrole dans le trou du cul d’une vache, quand la véritable folie elle-même ne peut me plaire parce qu’elle met uniquement en évidence un cerveau alors que le génie n’est qu’une manifestation extravagante du corps.

 


Henri Hajden. Ako prvo govorim o tom slikaru, to je samo zato što je madam Kravan obišla radionicu u kojoj se proizvode njegove slike. I zaista su proizvedene. Sve je na njima izmešteno, zamrljano, smrvljeno cerebralnim. Radije bih ostao pod vodom dva minuta nego da se suočim s njegovim slikama: bilo bi mi manje zagušljivo. Vrednosti su na njima aranžirane tako da ostave dobar utisak, pri čemu su u ovom plodu njegove vizije te vrednosti naprosto boje jedne svetlosne kugle. Svako ko vidi kuglu ne mora da manipuliše njenim vrednostima, jer će one uvek biti lažne. A Hajden verovatno nikada nije video kuglu, jer ih je na svojim platnima naslikao najmanje deset puta.

 

Henry Hayden. Si je parle d’abord de ce peintre, c’est que le chapeau de madame Cravan a servi à sa confection. Confection, en vérité, que ce tableau. Tout y est mal venu, sale, écrasé de cérébralité. Je préférerai rester deux minutes sous l’eau que devant ce tableau : j’étoufferai moins. Les valeurs y sont arrangées, pour faire bien, quand dans une œuvre sortie d’une vision les valeurs ne sont que les couleurs d’une boule lumineuse. Celui qui voit la boule n’a pas besoin de remanier ses valeurs qui resteront toujours fausses. Hayden n’a pas vu la boule, car il y a au moins dix tableaux dans sa toile.

 

 

Mali savet: uzmite nekoliko pilula i pročistite duh; jebite što više ili, još bolje, počnite sa intenzivnim treninzima: kada obim vaših mišica bude merio pola metra, postaćete makar sirovina, ako ste imalo nadareni.

 

Un bon conseil : prenez quelques pilules et purgez votre esprit ; baisez beaucoup ou encore entraînez-vous à outrance : lorsque vous aurez cinquante centimètres de tour de bras peut-être serez-vous enfin une brute, si vous êtes doué.

 

 

Leb. Njegov doprinos mi više liči na rmbanje, nego na slikarstvo.

 

Loeb. Son envoi donne l’impression de travail et non de peinture.

 

 

Morgan Rasel pokušava da svoju impotenciju sakrije iza tehnike sinhronizma. Već sam video njegove konvecionalnije slike, s njihovim odbojnim, razmazanim bojama, na izložbi u galeriji Bernhajm-Žen. U njegovim slikama ne vidim ništa jedinstveno. Šagal, ako ništa drugo, ima određenu naivnost i kolorit. Možda je on zaista nevinašce, ali je onda suviše malo nevinašce. Šamje, nula. Frost, nula. Per Krog je stari jarac koji bi hteo da prođe kao staro jagnje. Aleksandar Eksler je jedan od onih nesrećnih slikara koji bi mnogo bolje prošli u galeriji Francuskih umetnika, jer je kubistički Bugero i dalje samo Bugero[1]. Laburer: njegove slike, iako i dalje vrlo zbrkane, odišu nekim životom, posebno ona sa igračima bilijara u nekom kafeu; ali, uživanje u njenom gledanju zaista nije beskrajno, jer nije dovoljno osobena. Busengol, već videh tvoju bol. Ružni markiz, Kezmarki! Ajhorn, Lisjen, Laforž, Šabotka, Valmije, sve redom kubisti bez talenta. Suzan Valadon dobro barata svojom malom rentom, ali učiniti nešto jednostavnim nije tako jednostavno, ti kučko matora! Toben. Ah, ah! Uh... Uh!! Tobenu, druže stari (ne poznajem te, ali nema veze), u tvojim slikama ima nečeg (to je lepo), ali ipak se stiče utisak da ti nedostaje još malo kafanskih rasprava o estetici. Svi tvoji prijatelji su samo obični kretenčići (ovo je baš ružno, zar ne). Učini mi uslugu, otarasi se tog glupog ponosa! Idi napolje i trči po livadi, galopiraj poljem kao konj, preskači konopac i kada napuniš šest godina, nećeš znati ništa i videćeš lude stvari. Doprinos Andrea Ritera bilo je jedno crno govno. Eto čoveka koji ispade opscen, a da mu to nije bilo na kraj pameti. Ermen, još jedan idiot. Šmalcigaug nas navodi na pomisao kako futurizam (iako ne znam da li su njegove slike zaista futurističke) pati od iste slabosti kao i impresionizam: od isključivog oslanjanja na senzibiltet oka. Može vam se učiniti da je to muva, sasvim obična muva u letu, ne neka koja se ošamutila od opojnog zova govana, jer miris i zvuk u potpunosti izostaju, kao i sve ostalo što je nemoguće naslikati, a to je upravo sve.

 

Morgan Russell essaye de voiler son impuissance derrière les procédés du synchromisme. J’avais déjà vu de ses toiles conventionnelles, d’une saleté de couleurs repoussante à son exposition chez Bernheim Jeunes. Je ne lui découvre aucune qualité. Chagall a, malgré tout, une certaine naïveté et une certaine couleur. C’est peut-être un innocent, mais un trop petit innocent. Chamier, un rien. Frost, rien. Pec Krogh est un vieux roublard qui veut le faire au vieux naïf. Alexandre Exler est un de ces pauvres artistes qui feraient cent fois mieux d’exposer aux Artistes Fran­çais, car un Bouguereau cubiste est malgré tout un Bougereau. Laboureur ses toiles, bien qu’encore sales, ont quelque vie, surtout celle qui montre un café avec des joueurs de billard ; mais le plaisir qu’on a de la regarder n’est pas immense, parce qu’elle n’est pas assez différente. Boussingault, j’ai vu ça partout. Kesmarky, c’est moche, oui marquis ! Einhorn, Lucien Laforge, Szobotka, Valmier sont des cubistes sans talent. Suzanne Valadin connaît bien les petites recettes, mais simplifier ce n’est pas faire simple, vieille salope ! Tobeen. Ah, ah ! Hum... hum ! ! Mon vieux Tobeen (je ne vous connais pas, mais ça ne fait rien), si Machinchouette vous donne encore rendez-vous à la « Rotonde », collez-lui un lapin. Il y a quelque chose dans votre peinture (ça c’est gentil), mais on sent qu’elle doit encore pas mal de choses aux petites discussions sur l’esthétique dans les cafés. Tous vos amis sont de petits crétins (ça c’est vache, par exemple). Voulez-vous me ficher cette petite dignité en l’air ! Allez courir dans les champs, traverser les plaines à fond de train comme un cheval ; sautez à la corde et, quand vous aurez six ans, vous ne saurez plus rien et vous verrez des choses insensées. André Ritter envoie un cochonnerie noire. En voilà un qui est obscène sans s’en douter. Ermein, un autre abruti. Schmalzigang donne à penser que le futurisme (je ne sais pas si sa toile est précisément futuriste), aura le même défaut que l’école impressionniste : la sensibilité unique de l’œil. On dirait que c’est une mouche, et une mouche frivole qui voit la nature et non pas une mouche qui s’enivre de la merde, car ce qui est odeur ou son est toujours absent avec tout ce qui semble impossible de mettre en peinture et qui est justement tout.

 

 

To što sam se toliko zadržao na Šmalcigaugu ne znači da njegovo platno smatram remek delom. Daleko od toga. Godpođice Hana Košinski, to vam je baš bilo svinjski. Sirota Ruskinja! Marval je izložio jednu šarmantnu sliku. Znam da bi mnogi voleli kada bih za radove ovih slikara rekao kako su dijabolični. Ali, da li uopšte imate predstavu o pravom značenju reči kao što su divno ili šarmatno? Možda ću biti jasniji ako kažem da cveće Madlen Lemer ne smatram šarmantnim. Flandrin ima nešto talenta. Na njegovim slikama genije očigledno ne besni kao oluja, koja kida drveće i pustoši žitna polja. Njegove slike slede opšte, a ne neko njegovo lično pravilo, ali opet bismo rado videli kako Glez i Mecinger na svojim kubističkim slikama postižu nešto ekvivalentno. Marja Rubezak, jedno malo ništa čeka nas na tvojim slikama. Kulbin, njegovi radovi su folirantski.

 

D’avoir parlé aussi longuement de Schmalzigang ne veut pas dire que je trouve sa toile un chef-d’œuvre, loin de là. Mlle Hanna Koschinski, très Kochonski. Pauvre Russe ! Marval expose un tableau charmant. Je sais que beaucoup de gens préféreraient que l’on dise en parlant d’eux que leur toile est diabolique. Mais savez-vous toute la substance que contiennent les mots adorables ou charmants ? Je me ferai mieux comprendre en indiquant que je ne trouve pas charmantes les fleurs de la nationale Madeleine Lemaire. Flandrin a un certain talent. Évidemment que le génie ne souffle pas en tempête dans ses toiles, balayant les blés et les arbres. Sa peinture sent la règle générale et non sa règle personnelle, mais enfin nous voudrions bien voir les Gleize et Metzinger donner l’équivalent dans leurs tableaux cubistes. Marya Rubezac, un petit rien dans une de ses toiles. Kulbin fait du chiqué.

 

 

Hazenberg, kakva prljavština. Alis Beli: ima neke vedrine u njenoj slici Klizanje u parku i to nije mala stvar. Očekivao sam nešto mnogo gore, jer se gospođica Beli nikada nije udavala. Artur Kravan: da nije prolazio kroz period lenjosti, izložio bi platno pod naslovom, Svetski šampinon u bordelu. De la Fresnaj: primetio sam njegove ranije radove na Jesenjem salonu, jer su odisali svežinom. Spreman sam da dam hiljadu franaka svakome ko mi pokaže dvadeset svežih slika na bilo kojoj izložbi. Ali, taj duboki kvalitet je do danas uglavnom ispario. (Moram da napomenem svojim čitaocima da sam video svega dva od tri najavljena platna, jer treće još nije stiglo.) Ne znam da li je kritika Jevreja Apolinera – nije da imam neke predrasude prema Jevrejima, naprotiv, uvek im dajem prednost nad protestantima – u njemu probudila neke sumnje, kada ga je taj imitator Katila Mendea u jednom od svojih tekstova opisao kao Deloneovog učenika. Nije valjda naseo na tako jeftin trik?

 

 

Hassenberg, comme c’est sale. Alice Bailly, il y a de la gaieté dans son envoi Le Patinage au Bois et c’est déjà beaucoup. Je m’attendais à quelque chose d’horrible, car Mlle Bailly n’a jamais été mariée. Arthur Cravan, s’il n’avait pas été dans une période de paresse eut envoyé une toile avec ce titre : Le Champion du Monde au Bordel. De la Fresnaye, j’avais déjà remarqué son envoi au Salon d’Automne, car sa toile était fraîche. Je suis prêts à donner cent francs à celui qui peut me montrer vingt toiles fraîches dans une exposition. Cette fois-ci cette prodigieuse qualité a disparu en grande partie. (Je suis obligé d’avertir mes lecteurs que je n’ai vu que deux toiles sur les trois qu’il doit envoyer, l’autre n’étant pas encore arrivée), J’ignore si la critique du juif Apollinaire — je n’ai aucun préjugé contre les juifs, préférant, la plupart du temps, un juif à un protestant — lui donna de l’incertitude, quand cet espèce de Catulle Mendès déclara dans une de ses critiques qu’il était le disciple de Delaunay. Se laissa-t-il prendre à pareille fourberie ?

 

 

Njegove dve mrtve prirode odlikuju se istom onom sparušenošću koja se može primetiti i u tipografiji na koricama Židovih knjiga. Pošto ne znam apsolutno ništa o de la Fresnaju, nemam predstavu o miljeu u kojem se kreće, ali ubeđen sam da je loš. Njegovo ime mi govori da je plemić, a njegove slike da uživa neki ugled. Razlika nastaje iz suprotnosti između huljokratije i aristokratije. Pošto se nalazi u sredini, kao i sve što je u sredini, ta razlika mora biti nešto osrednje. Svaki plemić ima u sebi nešto grubijansko i svaki grubijan ima u sebi nešto plemićko, jer su to dva ekstrema. Pošto je razlika ograničena tim krajnostima, ona nikada ne postoji sama za sebe, što važi i za talenat. Zato de la Fresnaju nedostaju krajnja razigranost boja i vrhunska sloboda. Teško da je reč o jednom od onih umetnika koji, pošto su završili svoje remek delo, razmišljaju: „Još nisam prestao da se smejem.“ Mecinger, ta greška koja se provukla kao prirepak kubizma. Njegove boje imaju nemački naglasak. Gadi mi se. Kazimir Maljevič je folirant. Alfred Hagin, žalosno, žalosno. Peske, ružna si! Lis nema talenta. Sinjak, o njemu neću reći ništa, jer je o njegovom delu već mnogo toga napisano. Samo želim da mu stavim do znanja da o njemu imam vrlo dobro mišljenje. Deltomb, koji seronja! Auroro Folker, kako sestra? Peš, ružo rumena: umukni, ti ružna babuskaro! Markusis, čista neiskrenost, ali kubističke slike vas ipak navode na pomisao kako bi u njima moralo biti još nečeg; samo, čega? Lepote, ti jebeni idiote! Rober Lotiron, možda. Ni Glez sigurno nije spasitelj; ono što kubistima nedostaje je genije koji bi slikao bez trikova i sistema. Čak ne mislim da Glez ima bilo kakvog talenta. Šteta za njega, ali šta da se radi. Možda će ljudi pomisliti kako imam predrasude prema kubizmu. O tome nema ni govora: imam više naklonosti prema ekscentričnostima čak i najosrednjijih duhova nego prema banalnim delima nekog buržujskog imbecila. A. Kristijans je imitator, a ne učenik Van Dongena.

 

Ses deux natures mortes ont un peu cette même sécheresse d’aspect qui se montre dans la typographie des couvertures des livres de M. Gide. Ne sachant absolument rien de M. de la Fresnaye, j’ignore quel milieu il fréquente, mais je suis persuadé qu’il est mauvais. Son nom me dit qu’il est noble et sa peinture qu’il est distingué. La distinction est bornée d’un côté par la voyoucratie et de l’autre par la noblesse. Elle est donc au milieu et, comme toutes les choses au milieu, elle est la médiocrité. Tout noble a du voyou en lui et tout voyou du noble parce qu’ils sont les deux extrêmes. La distinction étant enfermée dans des limites n’est jamais qu’elle-même et appartient aux talents. Il manque donc à M. de la Fresnaye le dernier jeu de la couleur et la liberté suprême. Cet artiste ne doit pas être un de ceux qui, ayant terminé un chef-d’œuvre, penseront : je n’ai pas fini de rire. Metzinger, un raté qui s’est raccroché au cubisme. Sa couleur a l’accent allemand. II me dégoûte. K. Malevitch, du chiqué. Alfred Hagint triste, triste. Peské, t’es moche ! Luce n’a aucun talent. Signac, je ne dis rien de lui parce qu’on a déjà tant écrit sur son œuvre. Qu’il sache seulement que je pense beaucoup de bien de lui. Deltombe, quel con ! Aurora Folquer, et ta sœur ? Puech la Rose rose : tais-toi méchante ! Marcoussis, de l’insincérité, mais l’on sent comme devant toutes les toiles cubistes qu’il devrait y avoir quelque chose, mais quoi ? La beauté, bougre d’idiot ! Robert Lotiron, peut-être. Gleizes n’est pas non plus le sauveur, car il faudrait un génie aux cubistes pour peindre sans truquages et sans procédés. Je ne crois pas que Gleizes ait même aucun talent. C’est très embêtant pour lui, mais c’est ainsi. On va croire peut-être que j’ai un parti-pris contre le cubisme. Aucunement : je préfère toutes les excentricités d’un esprit même banal aux œuvres plates d’un imbécile bourgeois. A. Kristians est un imitateur et non un disciple de Van Dongen.

 

 

A. Kisten: ne, čoveče, nije to to, uopšte. Van Dongen: po navici iz poslednjih par godina, poslao je svoje radove na Salon. Van Dongen je napravio neke izuzetne stvari. Slikanje mu je u krvi. Kada razgovoram s njim ili ga posmatram, uvek zamišljam kako su mu ćelije pune boje, kako zeleno, žuto, crveno i plavo izviru iz samog korena njegove brade i kose. Ljubav koju osećam prema njemu nateraće me da mu posvetim ceo članak i zato sada prilažem tako malo.

 

A. Kistein, mon pauvre vieux, c’est pas ça du tout. Van Dongen, selon son habitude depuis quelques années, envoie ce qu’il a de plus mauvais au Salon. Van Dongen a fait des choses admirables. Il a la peinture dans la peau. Quand je cause avec lui et que je le regarde, je me figure toujours que ses cellules sont pleines de couleur, que sa barbe elle-même et ses cheveux charrient du vert, du jaune, du rouge ou du bleu dans leurs canaux. Mon amour me fera écrire plus tard tout un article sur lui, et c’est pourquoi j’en dis si peu de chose aujourd’hui.

 

 

De Segonzak: nisam video njegove radove. Ako mogu suditi na osnovu njegovih poslednjih radova, taj slikar, koji je nekada obećavao, danas je samo mala propalica. Kisling: ni njegove slike nisam video; ne znam čak ni da li sam dobro izvorio njegovo ime. Čuo sam da ima talenta, ali uzdržaću se od mišljenja. Svako će razumeti da u jednom obilasku nisam mogao videti sve. U narednom izdanju neću propustiti priliku da skrenem pažnju na nepoznatog umetnika koga sam otkrio. Veoma je teško snaći se u Salonu kada slike još nisu izložene: neka platna su upravo bila skinuta, a pošto uglavnom ne možete videti ništa osim užasa, pomišljate, možda pogrešno, kako tu ipak nećete naići na čudo i da su šanse da ga tu uopšte može biti hiljadu prema jedan, čak ni u počasnom holu, pošto se i Izložba u Salonu Nezavisnih diči nečim tako odvratnim kao što je počasni hol. Šaman Mondšen: mislim da sam se jednom napio s tim umetnikom; ali, ne sećam ga se – kažu da sam bio mrtav pijan. U svakom slučaju, taj zaboravljeni drugar pitao je moju ženu da li bih mogao da napišem nešto o njemu; i pošto joj je uputio nekoliko bljutavih komplimenata, plaćam svoj dug. Ali, nisam mogao da pronađem njegove slike. Srećković. Rober Delone: pre nego što počnem da pričam o njemu, moram preduzeti neke mere opreza. Jednom smo se potukli i ne želim da on ili ma ko drugi pomisli kako je ta činjenica uticala na moju kritiku. Ne opterećujem se ličnim mržnjama i prijateljstvima. To je danas, kada ozbiljne kritike uglavnom nema, velika vrlina, a pored toga je i odlična i možda čak sasvim isplativa investicija. Ako budem opširno govorio o čoveku, a neki detalji vas šokiraju, uveravam vas da je sve to savršeno neutralno, zato što tako inače gledam na stvari.

 

De Segonzac, je n’ai pas vu son envoi. A en juger par ses dernières toiles, ce peintre, qui avait donné quelques promesses à ses débuts, ne fait plus que de petites saloperies. Kipling, je n’ai pas vu son envoi et j’ignore jusqu’à l’orthographe correct de son nom. Je me suis laissé dire qu’il avait du talent, mais je réserve mon opinion. Chacun comprendra qu’il m’est impossible de tout voir en une seule fois. Dans mon prochain numéro je ne manquerai pas d’attirer l’attention sur l’inconnu que j’aurai pu découvrir. Il est très difficile de se guider sous les tentes quand les toiles ne sont pas encore accrochées : on en retourne quelques-unes dans une salle et, comme on ne voit que des horreurs, on imagine, peut-être à tort, que le merle blanc n’est point là, alors qu’il y a mille chances contre une qu’il se trouve n’importe où et non dans la salle d’honneur, puisqu’à l’Exposition des Indépendants il y a une chose aussi dégoûtante qu’une salle d’honneur. Szaman Mondszain, il paraît que je me suis saoulé en compagnie de cet artiste ; mais je ne m’en souviens plus — on va dire que j’étais ivre-mort. — Toujours est-il que ce compagnon oublié a prié ma femme de parler de lui et, comme il lui a fait quelques courbettes, je m’empresse de m’exécuter. Je n’ai pas découvert sa toile : il a de la chance ! Robert Delaunay, je suis tenu à prendre quelques précautions avant de parler de lui. Nous nous sommes battus et je tiens à ce que ni lui ni personne ne pense que ma critique en ait été influencé. Je ne m’occupe ni des haines ni des amitiés personnelles. C’est une grande vertu qui trouve à l’heure actuelle, où la critique sincère est pour ainsi dire inexistante, un excellent placement et peut être d’un fort bon rapport. Si je parle beaucoup de l’homme et que certains détails vous choquent, je vous assure que cette façon de faire n’est que toute naturelle, puisque c’est ma manière de voir les choses.

 

 

Još jednom moram priznati da nisam video njegove slike. Izgleda da Delone ima običaj da svoja platna šalje tek poslednjeg dana, da bi iznervirao kritičare. Mislim da je to potpuno opravdano. Svako ko ozbiljno napiše makar red o slikarstvu je upravo ono što mislim da jeste.

 

Une fois de plus, je dois avouer que je n’ai pas vu sa peinture. Il paraît que Delaunay a l’habitude d’envoyer ses toiles le dernier jour pour emmerder la critique, ce en quoi je lui donne parfaitement raison. Celui qui écrit sérieusement une ligne sur la peinture est ce que je pense.

 

 

Mislim da se ovaj slikar na kraju loše pokazao. Kažem „na kraju“, iako osećam da je reč o nemogućem zadatku. Gospodin Delone ima njušku kao besno prase ili neki kočijaš iz visoke klase; s takvom njuškom mogao je da pokuša da slika kao sirovina. Spoljašnjost je obećavala, ali unutrašnjost nije bila nešto. Verovatno preterujem kada kažem kako ima nečeg zadivljujućeg u Deloneovoj neobičnoj pojavi. Fizički, on je gnjecavi sir: Rober se teško kreće i verovatno ne bi mogao da baci kamen ni trideset metara. Složićete se da to nije naročito privlačno. Uprkos svemu, kao što sam malopre rekao, fizički izgled mu ide na ruku: to lice tako provokativne vulgarnosti da ostavlja utisak raspomamljenog prdeža. Na njegovu žalost – morate shvatiti da me savršeno ne zanima da li ova ili ona osoba ima talenta – oženio je Ruskinju. Da, Device majko, Ruskinju i to Ruskinju koju se plaši da prevari! Što se mene tiče, radije bih upražnjavao skarednosti s nekim profesorom filozofije s College de France – s gospodinom Bergsonom, na primer – nego što bih išao ukrevet s većinom ruskih žena. Ne kažem da jednog dana neću bludničiti s madam Delone, zato što sam, kao i većina muškaraca, rođeni kolekcionar. Samim tim, to bi mi pružilo i surovo uživanje u rasturanju jedne vaspitačice iz obdaništa, posebno ako bih u času raskida ostavio utisak kako sam zgnječio jedno stakleno oko.

 

Je crois que ce peintre a mal tourné. Je dis « mal tourné », bien que je sente que ce soit une prouesse irréalisable. M. Delaunay, qui a une gueule de porc enflammé ou de cocher de grande maison pouvait ambitionner avec une pareille hure de faire une peinture de brute. L’extérieur était prometteur, l’intérieur valait peu de chose. J’exagère probablement en disant que l’apparence phénoménale de Delaunay était quelque chose d’admirable. Au physique c’est un fromage mou : il court avec peine et Robert a quelque peine à lancer un caillou à trente mètres. Vous conviendrez que ce n’est pas fameux. Malgré tout, comme je le disais plus haut, il avait sa gueule pour lui : cette figure d’une vulgarité tellement provocante qu’elle donne l’impression d’un pet rouge. Par malheur pour lui — vous comprenez bien qu’il me soit indifférent que tel ou tel ait du talent ou n’en ait pas — il épousa une Russe, oui. Vierge Marie ! une Russe, mais une Russe qu’il n’ose pas tromper. Pour ma part, je préférerai faire de mauvaises manières avec un professeur de philosophie au Collège de France — Monsieur Bergson, par exemple, — que de coucher avec la plupart des femmes russes. Je ne prétends pas que je ne forniquerai pas une fois Madame Delaunay, puisque, avec la grande majorité des hommes, je suis né collectionneur et que, par conséquent, j’aurai une satisfaction cruelle à mettre à mal une maîtresse d’école enfantine, d’autant plus, qu’au moment où je la briserai, j’aurai l’impression de casser un verre de lunettes.

 

 

Pre nego što je sreo svoju ženu, Rober je bio magarčina; sasvim je moguće da ima sve kvalitete magarca: njače, voli čičak, uživa da se valja po travi, a na svet, koji mu izgleda tako divno, gleda tim velikim, blentavim očima, koje ne pitaju da li je taj svet moderan ili drevan i koje u telegrafskom stubu vide drvo, a u cvetu neki izum. Pošto je upoznao svoju Ruskinju, zna da su Ajfelova kula, telefon, automobili i avioni moderne stvari. Eh, sad, taj tikvan se silno namučio dok je to naučio, ne zato što znanje može naneti štetu umetniku, već zato što magarac ostaje magarac i što može oponašati samo sopstveni temperament. Prema tome, ono što primećujem kod Delonea je nedostatak temperamenta. Ako ste već te sreće da budete sirovina, onda se toga morate držati. Svako će razumeti da velikom, glupom Svetom Bernaru uvek dajem prednost nad gospođicom Fanfreliš, koja zna da pleše gavot, i, u svakom slučaju, žutom čoveku nad belim čovekom, crnom nad žutim i crnom bokseru nad crnim studentom. Madam Delone, koja je in-te-lek-tu-al-ka, iako zna manje od mene, što dosta govori, napunila mu je glavu principima koji nisu čak ni ekstravagantni već samo ekscentrični. Rober je uzeo lekciju iz geometrije, lekciju iz fizike i još jednu iz astronomije; gledao je Mesec kroz teleskop; postao je lažni naučnik. Njegov futurizam – ne kažem to da bih ga iznervirao, već zato što verujem da će od sada skoro svo slikarstvo izvirati iz futurizma, što opet ukazuje na nedostatak genija, jer su sve te Kare i Boćoniji ništarije – ima, kao i njegova njuška, veliki kvalitet drskosti, iako njegove slike trpe zbog žurbe da u svemu, po svaku cenu, bude prvi.

 

Avant de connaître sa femme, Robert était un âne ; il en avait peut-être toutes les qualités : il était braîlleur, il aimait les chardons, à se rouler dans l’herbe et il regardait avec de grands yeux stupéfaits le monde qui est si beau sans songer s’il était moderne ou ancien, prenant un poteau télégraphique pour un végétal et croyant qu’une fleur était une invention. Depuis qu’il est avec sa Russe, il sait que la Tour Eiffel, le téléphone, les automobiles, un aéroplane sont des choses modernes. Eh bien ça lui a fait beaucoup de tort à ce gros bêta d’en savoir aussi long, non pas que les connaissances puissent nuire à un artiste, mais un âne est un âne et avoir du tempérament c’est s’imiter. Je vois donc un manque de tempérament chez Delaunay. Quand on a la chance d’être une brute, il faut savoir le rester. Tout le monde comprendra que je préfère un gros Saint-Bernhard obtus à Mademoiselle Faufreluche qui peut exécuter les pas de la gavotte et, de toute façon, un jaune à un blanc, un nègre à un jaune et un nègre boxeur à un nègre étudiant. Madame Delaunay qui est une cé-ré-brâââle, bien qu’elle ait encore moins de savoir que moi, ce qui n’est pas peu dire, lui a bourré la tête de principes pas mêmes extravagants, mais simplement excentriques. Robert a pris une leçon de géométrie, une de physique et une autre d’astronomie et il a regardé la lune au télescope, quand il a été un faux savant. Son futurisme — je ne dis pas ça pour le vexer, car je crois que presque toute la peinture à venir dérivera du futurisme auquel il manque également un génie, les Cara ou Boccioni étant des nullités — a de grandes qualités de toupet. — comme sa gueule — bien que sa peinture ait des défauts de la hâte de vouloir être coûte que coûte le premier.

 

 

Zaboravio sam da kažem kako u svom privatnom životu Delone daje sve od sebe da bi oponašao jadnu egzistenciju carinika Rusoa.

 

J’oubliais de vous dire que dans la vie il s’efforce d’imiter la petite existence du douanier Rousseau.

 

 

Ne znam da li će se uopšte pojaviti na ovoj izložbi, kao što je to uradio na Jesenjem salonu, gde je došao zaogrnut u crveni plašt, što nije manir živih već mrtvih, jer danas svi muškarci nose crno, a moda je izraz života.

 

J’ignore s’il viendra à cette exposition affublé d’un pardessus rouge comme au Salon d’Automne, ce qui n’est pas d’un vivant, mais d’un mort, étant donné qu’aujourd’hui tous les hommes sont noirs et que la mode est l’expression de la vie.

 

 

Mari Lorensin (nisam video njen doprinos). Ah, evo jedne kojoj treba zadići suknju i dobro je opaliti po... jednom mestu, ne bi li naučila da umetnost nije uvežbavanje poza pred ogledalom. Oh! Slatka devojčice! (Začepi gubicu!)[2] Slikanje je hodanje, trčanje, jedenje, pijenje, spavanje, zadovoljavanje prirodnih potreba. Možete reći da sam odvratan, ali to vam je tako.

 

Marie Laurencin (je n’ai pas vu son envoi). En voilà une qui aurait besoin qu’on lui relève les jupes et qu’on lui mette une grosse... quelque part pour lui apprendre que l’art n’est pas une petite pose devant le miroir. Oh ! chochotte ! (ta gueule !) La peinture c’est marcher, courir, boire, manger, dormir et faire ses besoins. Vous aurez beau dire que je suis un dégueulasse, c’est tout ça.

 

 

Za umetnost je uvredljivo reći kako se umetnik postaje tako što počnete da jedete i pijete. Nisam realista i umetnost je, srećom, van svih tih slučajnosti (a tvoja sestra?).

 

C’est outrager l’Art que de dire que pour être un artiste il faut commencer par boire et manger. Je ne suis pas une réaliste et l’art est heureusement en dehors de toutes ces contingences (et ta sœur ?)

 

 

Suprotno svemu tome, draga gospođice, umetnost, s velikim U, je doslovno cvetak (oh, drago dete!) koji cveta samo usred slučajnosti i nema sumnje da je govno neophodno za nastanak nekog remek dela isto koliko i kvaka na tvojim vratima, ili, da upotrebim figuru koja će ti sigurno raspaliti maštu, one je potrebno isto koliko i, recimo, dirljivo klonula ruža koja širi opojni miris svojih mlitavih latica preko devičanski bele površine tvog delikatnog, nežnog i umetnički oblikovanog kamina (dlačice na sisama!).

 

L’Art, avec un grand A, est au contraire, chère Mademoiselle, littérairement parlant, une fleur (ô, ma gosse !) qui ne s’épanouit qu’au milieu des contingences, et il n’est point douteux qu’un étron soit aussi nécessaire à la formation d’un chef d’œuvre que le loquet de votre porte, ou, pour frapper votre imagination d’une manière saisissante, ne soit pas aussi nécessaire, dis-je, que la rosé délicieusement alangourée qui expire adorablement en parfum ses pétales languissamment rosées sur le paros virginalement apâli de votre délicatement tendre et artiste cheminé (poil aux nénés !)





P. S. Pošto ne mogu da se preko štampe odbranim od kritičara koji su me oklevetali da sam povezan ili sa Apolinerom ili s Marinetijem, ovim putem ih upozoravam da ću im, ako to ponove, zavrnuti jaja.

Jedan od njih je rekao mojoj ženi: „Šta ste očekivali? Gospodin Kravan ne provodi dovoljno vremena s nama.“ Želim da izjavim jednom za svagda: ne želim da budem civilizovan.

S druge strane, želim da obavestim svoje čitaoce da ću sa zadovoljstvom prihvatiti sve što nađu za shodno da mi pošalju: tegle pekmeza, čekove, piće, poštanske marke svih zemalja, itd. Ako ništa drugo, svaki od tih poklona će me lepo nasmejati.


P. S. — Ne pouvant pas me défendre dans la presse contre les critiques qui ont hypocritement insinué que je m’apparentais soit à Apollinaire ou à Marinetti, je viens les avertir que, s’ils recommencent, je leur tordrai les parties sexuelles.

L’un d’eux disait à ma femme : « Que voulez-vous, Monsieur Cravan ne vient pas assez parmi nous. ». Qu’on le sache une fois pour toutes : Je ne veux pas me civiliser.

D’autre part, je tiens à informer mes lecteurs que je recevrai avec plaisir tout ce qu’ils trouveront bon de m’envoyer : pots de confiture, mandats, liqueurs, timbres-postes de tous les pays, etc., etc. En tout cas chaque cadeau me fera rire.





Izvor : http://anarhisticka-biblioteka.net/library/arthur-cravan-izlozba-u-salonu-nezavisnih

 

 

 

 


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