Serbie : 33 banques opèrent actuellement, quid de l’avenir ?
Le groupe OTP dont le siège est en Hongrie a annoncé vouloir racheter un autre établissement installé chez nous et s’étendre sur le marché.
Les banques turques, installées chez nos voisins bosniens, ont également témoigné un intérêt.
Pour nous il serait pourtant préférable que viennent de plus gros, ceux dont la présence sur notre marché signifierait en soi que nous sommes devenus une destination intéressante pour les investissements.
En son temps, la Deutsche Bank avait annoncé qu’elle souhaitait racheter la Komercijalna banka où domine le capital étranger. Cela fait aussi des années que l’on annonce la venue de Gazprombank.
Tandis que certains arrivent, d’autres s’en vont
Le retrait de notre marché a été annoncé par le Groupe KBC. On chuchote que les banques où domine le capital grec s’en iraient volontiers pour peu qu’elles trouvent un acheteur.
« Il est bien beau que les banques qui ont leur siège dans la région ou bien sont déjà présentes chez nous démontrent un intérêt à s’étendre ou à s’installer ici. Mais ce qui m’inquiète est qu’en Serbie aucune banque des Etats-Unis, du Japon ou de Grande-Bretagne n’est encore présente. Leur présence aurait à coup sûr un impact, en particulier pour l’économie. Il ne faut pas oublier que les établissements de ces pays opèrent déjà dans la région et le voisinage », déclare le consultant international Milan Kovačević.
Kovačević rappelle que la simple vente d’une banque n’est pas la seule façon d’abandonner le marché serbe.
Il est clair que les banques qui ne parviennent pas à trouver un partenaire adéquat prêt à offrir un prix acceptable à leurs yeux se lanceront dans de nouvelles tactiques. Aussi est-il facilement imaginable que deux ou plusieurs banques fusionnent pour qu’ainsi regroupées et avec une part de marché significative elles se mettent en quête d’un nouveau partenaire intéressé sur notre marché.
La possibilité existe aussi qu’une banque qui souhaite quitter ce marché rachète un autre établissement et qu’ainsi dotée d'une part également plus conséquente elle se mette à la recherche d’un acheteur.
« Les grandes banques européennes sont pour l’instant focalisées sur leurs problèmes et leurs solutions. Elles ne songent pas à s’étendre. C’est pourquoi nous auront des partenaires désireux de faire leur entrée ici. Selon moi, il convient de privatiser au plus tôt les banques dans lesquelles l’état détient une participation. Ce sont des « naines » avec des placements analogues. Agrobanka nous suggère quel genre de propriétaire est l’état. Nous en sommes arrivés à une socialisation des pertes, j’estime qu’il ne faudrait aucunement que cela se reproduise avec d’autres établissements », déclare l’expert Siniša Ostojić.
Lorsqu’il est question de ces établissements, il convient d’être prudent convient lui aussi Dejan Šoškić, le gouverneur de la Banque nationale de Serbie (NBS). Il est quasi certain qu’un renforcement du contrôle de la NBS aura lieu, cela auprès des banques où l’état est actionnaire, sans pour autant que d’autres établissements soient délaissés.
Source : b92.net, le 8 juillet 2012.
Note : Comme je l’ai signalé il y a quelques jours à partir d’aujourd’hui je cesse d’être un blog d’actualité. Si à l’avenir je trouve encore le temps de publier, ce sera de manière marginale.
La campagne Open Access milite pour l'ouverture des centres de rétention à la société civile, pour le droit de celle-ci de savoir et pour les droits des personnes qui y sont enfermées
http://www.openaccessnow.eu/fr/
Extrait du premier rapport Open Access :
Croatie – Visite au centre de détention de Jezevo (voir la Croatie diverse, deuxième article) le 16 mars 2012
Composition de la délégation : Le Center of Peace Studies (Assocation) et Tamara Opacic (H-Alter, web journal indépendant)
En Croatie, le « Center of Peace Studies » (CPS) effectue deux visites par an au centre de détention administrative de Jezevo. L’accès au centre ne pose pas de difficultés en soi, tant pour les organisations de la société civile que pour les journalistes. Dans le cadre de la campagne « Open Access », quatre membres du CPS et une journaliste d’H Alter (web-journal indépendant) ont demandé à visiter le centre. Introduite le 15 mars, leur demande a été acceptée dès le lendemain.
Au moment de la visite, 43 migrants « irréguliers » et demandeurs d’asile, parmi lesquels cinq femmes, étaient détenus. Bien qu’aucun mineur ne fût présent, il est à noter qu’un dispositif spécifique pour accueillir les mineurs est actuellement en cours de construction dans l’enceinte du centre. Seuls deux travailleurs sociaux sont employés par le centre et aucune assistance sociale ou psychologique n’est fournie aux détenus.
La délégation a pu s’entretenir avec plusieurs migrants. Alors que certains d’entre eux se sont déclarés satisfaits de leurs conditions d’existence, d’autres avaient récemment entamé une grève de la faim. Ces derniers, demandeurs d’asile, revendiquaient leur transfert dans le centre pour demandeurs d’asile. Le directeur du centre a affirmé que les grévistes de la faim faisaient l’objet d’une consultation médicale quotidienne et qu’aucun rapport médical n’avait indiqué la nécessité de leur prodiguer un traitement spécial jusqu’à alors, dans la mesure où ceux-ci ne souffraient d’aucuns symptômes particuliers.
Les détenus ont accès à une assistante juridique gratuite et ont la possibilité de s’entretenir avec le juriste d’une ONG croate. Par ailleurs, le CPS n’a ni relevé ni entendu parler de quelconque cas de violence policière au cours des 5 dernières années.
La préoccupation des défenseurs des droits des migrants ne concerne pas tant les conditions de détention mais bien plus le cadre législatif qui l’entoure. Dans sa transposition des directives européennes, la législation croate autorise très largement le recours à l’enfermement des étrangers. Les migrants peuvent être détenus jusqu’à 1 an, et ce, en l’absence de tout contrôle juridictionnel. La décision du placement en détention3 n’est ni soumise au contrôle du juge, ni susceptible de faire l’objet d’un recours contentieux. Seul un recours gracieux dans le cadre d’une procédure administrative spécifique est possible.
Source : http://exilesengrece.over-blog.com, le 4 juillet 2012.
Washington appelle la Serbie à accepter la « réalité » de l’indépendance du Kosovo
Un haut responsable américain a appelé samedi la
Serbie à accepter la "réalité" de l'indépendance du Kosovo, proclamée
unilatéralement en 2008 par la majorité albanaise de ce territoire, et exhorté
Belgrade et Pristina à progresser vers une normalisation de leurs relations.
"Nous ne nous attendons pas, et l'Union européenne non plus, à ce que la
Serbie reconnaisse le Kosovo à ce stade, ils ne feront pas cela", a déclaré
Philip Gordon, sous-secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes et
eurasiatiques, lors d'un sommet des dirigeants de l'Europe du Sud-Est qui a
lieu à Dubrovnik, dans le sud de la Croatie.
"Toutefois, la Serbie devra se réconcilier avec la réalité d'un Kosovo
démocratique, souverain, indépendant et multiethnique, dans ses frontières
actuelles", a insisté M. Gordon.
Source : tf1.fr, le 7 juillet 2012.
Philip Gor' donne ses ordres, la caravane passe
Tadić fait son apparition au « Sommet Croatie »
Belgrade : Le président du Parti démocrate, Boris Tadić, a rejoint Dubrovnik pour le septième « Sommet Croatie » auquel ne participe pas les officiels serbes, mais où en revanche est présent le Premier ministre du Kosovo, Hashim Thaçi.
Annonçant l’arrivée de Tadić à Dubrovnik, le journal croate Večernji list écrit sur son portail que « la rencontre que Tadić avait soigneusement évitée alors qu’il était président (de la Serbie) a bel et bien eu lieu aujourd’hui ».
« Même si Tadić est l’ex-président, il n’en reste pas moins le politicien le plus haut placé à rencontrer le Premier ministre du Kosovo lors d’une réunion internationale », écrit le journal croate.
Comme l’a appris l’agence Beta, Tadić commencera par rencontrer le président croate Josipović. D’après le Večernji list, la diplomatie américaine avait tenté hier encore de persuader Tadić de rejoindre Dubrovnik lors du premier jour du « Sommet Croatie », ce qui n’avait pas eu lieu.
En dépit d’avoir été invitée à la conférence de deux jours à Dubrovnik, la Serbie n’y a envoyé aucun de ses représentants. A cause de la venue du Premier ministre du Kosovo, aucun officiel serbe n’avait pas non plus pris part aux « Sommet Croatie » les années précédentes. En revanche le Premier ministre kosovar Hashim Thaçi participe cette année encore au sommet.
Source : b92.net, le 7 juillet 2012.
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