Osijek aux côtés des antifascistes russes
Alexeï Olessinov et Alexeï Soutouga sont deux antifascistes russes actuellement en prison pour avoir protégé un concert antifasciste à Moscou en décembre de l'année dernière. Après que les antifascistes eurent été attaqués par les "vigiles" de mèche avec les hooligans de droite, l'attaque contre les antifascistes russe a été relayée par l'Etat, en les poursuivant et en les emprisonnant. L'attaque perpétrée l'année dernière par la racaille fasciste contre un concert antifasciste a servi à l'Etat pour persécuter certaines figures de proue antifascistes de Moscou dans une tentative de réprimer toute opposition à sa politique et à sa collaboration avec les hooligans de droite.
Par une action de solidarité en réponse à l'appel de nos amis de Niš nous remplissons notre devoir internationaliste.
Liberté pour les antifascistes russes !
Comme mon billet d'avion est pour mardi (voir la note précédente), j'ai encore un peu le temps de poster l'une ou l'autre info.
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Appel de solidarité avec les carriers de Jadrankamen en Croatie
Les ouvriers de la carrière de pierre de Pučišće, sur l’ile de Brač, se battent pour la survie de l’entreprise Jadrankamen, qui est par la gestion criminelle de la direction amenée au bord de la faillite. Pendant qu’on a délaissé la modernisation et l’investissement dans les machines, l’argent de la caisse est constamment sorti et dirigé vers les poches privées, en symbiose intime entre les relations privées du capital et les structures politiques. Grâce à cette configuration, l’entreprise qui a un produit unique – on a fait de la pierre de Bratch le parlement de Vienne et la Maison blanche de Washington - se trouve devant l’abîme.
Les ouvriers de Jadrankamen ont décidé sous la direction de leur syndicat de s’y opposer de toutes leurs forces et par tous les moyens disponibles. Ils ont décidé d’empêcher toute future magouille, toute sortie des valeurs de l’entreprise, toute décision concernant leur avenir qui se ferait derrière leur dos et qui serait contraire aux intérêts de la production. Dans ce but ils se sont organisés et pris le contrôle sur l’entreprise, en établissant les gardes ouvrières et soulevant toute la population du village pour la sauvegarde de Jadrankamen.
On a envoyé plusieurs fois les administrateurs provisoires pour Jadrankamen, dont l’intérêt n’était dirigé ni vers la continuation de la production, ni vers la protection des intérêts ouvriers. Les ouvriers l’ont compris et décidé d’empêcher leur agissement, de même que leur accès dans les bureaux de l’entreprise. Dans la première tentative de ce blocage l’Etat a réagi très rapidement par l’envoi des troupes ”anti-émeute”, une sorte de CRS: en une nuit on a débarqué sur l’ile 200 membres de police spéciale qui sont entré le matin en conflit avec les gardes ouvrières. En voyant, il y a quelques jours, que la nouvelle administratrice judiciaire ne fait pas plus le cas du maintien de la production que ses prédécesseurs, les ouvriers lui ont coupé également l’accès aux locaux. Comme l’épisode précédent avec la descente policière sur Pučišće a provoqué des indignations et condamnations publiques, faisant pression sur gouvernement, cette fois-ci le pouvoir a procédé de manière plus perfide. Pour faire peur aux travailleurs, ils ont arrêté les dirigeants ouvriers Tonči Drpić, Dario Martinić et frères Josip et Marko Eterović, sous l’accusation d’appeler à la résistance au pouvoir. Après une journée d’interrogatoire ils sont relâchés, avec interdiction d’approcher l’administratrice et obligation de se signaler quotidiennement à la police. Les ouvriers, ensemble avec la population du village, comptent continuer la lutte pour la sauvegarde de Jadrankamen.
Les ouvriers de Jadrankamen ont besoin urgent de soutien et de solidarité des syndicalistes et militants ouvriers européens. Ils ont besoin que l’information sur leur lutte et la répression de l’Etat soit divulguée le plus largement possible. Nous appelons les travailleurs, syndicalistes, militants des mouvements sociaux et intellectuels de signer cet appel, manifestent leur solidarité et soutiennent la lutte des ouvriers de Jadrankamen!
Source : radnickaborba.org, le 2 juillet 2012.
Chers lecteurs, il était prévu que je reprenne le blog ce mois-ci mais ces quelques jours de "vacances" m'ont envoyé dans une toute autre direction. (Je vais retourner en Espagne qui était d'ailleurs le pays où j'ai vécu quelques années avant de me "risquer" vers la Croatie).
Bref, à l'avenir je n'aurai plus le temps de m'occuper de "Balkanikum" même si j'aurais bien voulu. C'est donc la dernière note.
Cela m'a plu d'alimenter le blog au fil des ans, j'espère qu'il a parfois titillé votre curiosité et vous aura appris quelque chose sur la région.
Merci de votre attention.
Bruno Rosar
Chers lecteurs, le blog sera interrompu pour le restant de ce mois. Rendez-vous en juillet.
En attendant une petite pensée pour Basak Sahin Duman qui continue de croupir dans les geôles croates parce qu'elle a osé défier les turctionnaires de son pays d'origine.
South Stream : les Serbes de Bosnie veulent s’associer au projet
Le PDG du géant russe Gazprom, Alexeï Miller, et le président de la République serbe de Bosnie, Milorad Dodik, ont évoqué vendredi la possibilité d'une coopération, notamment dans la construction du gazoduc South Stream, a annoncé un communiqué de Gazprom.
La rencontre s'est déroulée dans le cadre du Forum économique international de Saint-Pétersbourg. MM. Miller et Dodik ont souligné la grande importance de ce projet pour la sécurité énergétique de l'Europe, indique le communiqué.
D'une capacité de 63 milliards de m3 de gaz, le gazoduc South Stream est appelé à diminuer la dépendance des fournisseurs et des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires. Un tronçon du pipeline passera par le fond de la mer Noire et servira à acheminer du gaz russe vers les pays d'Europe centrale et d'Europe du sud.
Pour réaliser la partie terrestre du gazoduc, la Russie a signé des contrats avec la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Grèce, la Slovénie, la Croatie et l'Autriche.
Le capital du projet est réparti entre le russe Gazprom (50%), l'italien ENI (20%), l'allemand Wintershall Holding et le français EDF (15% chacun).
Source : fr.ria.ru, le 22 juin 2012.
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