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La Croatie, un petit pays d’Europe du sud, devrait devenir le 28e pays de l’Union européenne à compter du 1er juillet 2013.

Ce vendredi 10 juin, la Commission européenne, l'organe exécutif de l'UE, mettra fin à six ans de discussions avec ce petit pays de 4,5 millions d’habitants, et ce, pour recommander son adhésion à l’UE.

Ce serait la première expansion depuis 2007, quand la Bulgarie et la Roumanie ont joint l’Union.

En 2010, le Québec a exporté pour 7,2 millions de dollars canadiens en Croatie, une ancienne république de l’ex-Yougoslavie. Ce qui représente seulement un dixième de 1% de nos exportations totales dans le monde.

Les entreprises québécoises y expédient surtout des turbopropulseurs, des parties de locomotives, des instruments de contrôle et du porc.

Pour leur part, les entreprises croates nous envoient des huiles (incluant des huiles de pétrole), du ciment fondu, des feuilles d’aluminium et des parties de machines. Leurs exportations au Québec ont totalisé 16,1 M$ en 2010.

Ce qui signifie que nous avons un déficit commercial de 8,9 M$ avec ce pays catholique, dont la langue officielle est le croate.


Source : lesaffaires.com, le 8 juin 2010.

Le père Ivan Grubišić, prêtre de Split, sociologue et instigateur de l'Alliance pour une Croatie civique et éthique, une formation politique qui envisage de participer aux élections parlementaires, était l'invité d'Aleksandar Stanković dans l'émission Nedjeljom u dva (Dimanche à 14h00).

Interrogé sur ses attentes concernant la venue du Pape Benoît XVI en Croatie, Grubišić a déclaré que cette visite suscite énormément d'attentes mais qu'elle ne donnera que trop peu de résultats.

Il pense que le Pape ne peut pas aider, pas plus que l'entrée dans l'Union européenne. Selon lui, nous nous attendons à ce que l'entrée dans l'UE soit un "événement magique" et qu'à partir de là les problèmes trouveront leurs solutions par eux-mêmes. Hélas cela ne risque pas de nous arriver tant que, dit-il, nous n'aurons pas réglé quelques affaires dans nos têtes.

Grubišić affirme qu'avec l'Alliance pour une Croatie civique et éthique il a souhaité en premier lieu tester l'opinion et observer les réactions que susciterait sa plateforme électorale (les positions et le programme). D'après lui, le point le plus important qui y figure, ainsi que la première chose à réaliser en Croatie, est de supprimer les privilèges politiques, qu'ils soient institutionnels ou personnels, en allant des rétributions parlementaires aux avantages divers.

"Je suis peiné que certains fouillent dans les poubelles tandis que d'autres vivent comme des shérifs ou comme des nababs. Nous avons des riches et des pauvres, mais nous n'avons pas de classe moyenne", dit le prêtre de Split.

Il pense que si la plateforme électorale de l'Alliance pour une Croatie civique et éthique rencontre l'approbation, le pays pourrait sortir de la crise d'ici cinq ans.

En l'espace de deux mois, 1.400 courriels de soutien lui sont parvenus. Certaines associations, certains partis politiques régionaux ainsi que des personnalités renommées telles que Miroslav Radman l'ont contacté. Il précise que l'Alliance ne sera pas un parti politique mais une initiative citoyenne en tant qu'alternative à la politique des partis ayant amené la Croatie dans la situation actuelle.

Grubišić pense par là aux deux partis politiques les plus puissants, le HDZ et le SDP, qui sont "des frères siamois du même nid".


Source : danas.net.hr, le 6 juin 2011.

Tandis que, en Italie comme en France, les grands media répètent indéfiniment les mêmes histoires sur Ratko Mladic, systématiquement présenté comme « le bourreau de Srebrenica », l’eurodéputé de la Ligue du Nord, Mario Borghezio, a eu le courage de faire entendre une autre voix. « Je n’ai pas vu les preuves », a déclaré Borghezio, interrogé en direct sur Radio 24, « les patriotes sont patriotes et pour moi Mladic est un patriote. Les accusations qu’on porte contre lui sont politiques. Il serait bien de faire un procès équitable, mais j’ai une confiance de peu supérieure à zéro dans le Tribunal de La Haye. »

Ratko Mladic en 1993

« Les Serbes », a ajouté Borghezio, « auraient pu arrêter l’avancée islamique en Europe, mais on ne les a pas laissés faire. Et je parle ici de tous les Serbes, y compris Mladic. En tout cas, j’irai certainement le rencontrer, où qu’il se trouvera ».

Le responsable des Affaires étrangères du Partito Democratico (gauche), Giorgio Tonini, n’a pas manqué de protester contre ces « phrases incroyables, inacceptables, monstrueuses. » Pour Tonini, « le fait que Mladic ait été livré à la justice est un signe d’espérance pour le retour de la Serbie et des autres pays de l’ex-Yougoslavie dans l’assemblée de l’Europe unie”. L’Europe unie… et islamique ?